Élevage
Pour l’article homonyme, voir Élevage du vin.
L’élevage, ou vacherie en français cadien, est l'ensemble des activités qui assurent la multiplication des animaux souvent domestiques, parfois sauvages, pour l'usage des humains.
Sommaire
1 Histoire
1.1 Origines
1.2 Premières traces
1.3 Durant l'antiquité
1.4 Au XXe siècle
1.5 Au début du XXIe siècle
2 Caractéristiques
3 Problèmes liés
3.1 Impacts environnementaux
3.2 Contrôles
4 Types
5 Élevages spécialisés
6 Notes et références
7 Annexes
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
7.3 Bibliographie
Histoire |
Origines |
Les premiers hommes vivaient de cueillette, de la pêche et de chasse. Le passage d'une stratégie d'exploitation directe de l'environnement à l'agriculture et à l'élevage est généralement présenté comme naturel, mais on connaît peu les pratiques intermédiaires qui pourraient expliquer le glissement de l'une à l'autre.
Ainsi, il y a bien un mystère de l'apparition de l'élevage, dont l'explication a peut-être été trouvée chez les aïnous avec leur rituel de l'ours : l'élevage pourrait avoir été un produit d'un rituel sacrificiel, un animal, élevé comme un membre de la famille et en son sein, servant aux sacrifice lorsqu'un rituel l'exige. La domestication donnant alors (ou non) un résultat en fonction de l'animal utilisé ; loup conduisant à l'apparition du chien, bovin sauvage aux bovins domestiques, ou ours chez les aïnous, ce qui ne mène à rien de matériellement utilitaire mais fournit une piste explicative. Des peintures murales de la civilisation mycénienne montrent que les animaux sont associés à la chasse, ainsi qu'à la tauromachie.
Premières traces |
Les premières traces d'élevages d'herbivores découvertes en Mésopotamie datent de 9000 av. J.-C. L'homme, dès 3000 ans av. J.-C. a contribué à introduire des espèces plus ou moins domestiquées hors de leur zones naturelle de répartition, jusque dans les îles en Europe de l'Ouest[1], modifiant ainsi leurs caractéristiques écopaysagères premières[2]. L'élevage semble s'être beaucoup développé au Néolithique (dont en Europe et en France, dans le nord du pays par exemple[3],[4],[5]), mais il semble longtemps coexister avec la chasse[6],[7]. Dans la vallée de l’Aisne, les archéologues ont trouvé des traces ou indices d'élevage et d'exploitation animale durant au moins 1000 ans durant l'âge du bronze[8].
Durant l'antiquité |
L'élevage se poursuit durant l'Antiquité et l'antiquité tardive (Bas Empire et Haut Moyen Âge)[9],[10]. Durant le début du Moyen Âge en Europe, la consommation de viande semble avoir été relativement importante, au moins pour la partie la plus riche de la population[11]. Fernand Braudel écrivait que « Des siècles durant, au Moyen Âge, elle (L'Europe) a connu des tables surchargées de viandes et des consommations à la limite du possible »[12]. L'élevage fournissait d'autres ressources telles que le lait, le cuir, le boyau, la laine et la graisse, des outres... Il permit une civilisation de l'objet au XIIIe siècle : le cuir était transformé en chaussures ; le parchemin était de la peau traitée. La laine alimentait l'industrie drapière. Les boyaux et les cornes entraient dans la fabrication d'instruments de musique, d'outils, d'armes, etc.
Les paysans utilisent la force des animaux pour les travaux agricoles : bœufs et chevaux tirent la charrue ou la herse. Ils réalisent les corvées de charrois (transport de vin, de blé, de bois, de paille). Les chevaux étaient parmi les biens les plus précieux des chevaliers et des armées. Plus tard, ils ont halé les navires et péniches sur les fleuves. Certains moulins ont longtemps utilisé leur force de travail. L'élevage fournit aussi; de manière indirecte ou direct; des fumures pour amender les terres dans les systèmes dites de polyculture-élevage.
Au XXe siècle |
Ce jeudi sort le premier Code de l'animal (Éditions LexisNexis, 2018), un manuel de plus de 1000 pages rassemblant les articles de loi et jurisprudence en rapport avec les animaux. L'ouvrage, réalisé par la fondation « 30 millions d'amis » en collaboration les spécialistes du droit Jean-Pierre Marguénaud et Jacques Leroy, se veut un outil pour les avocats et magistrats amenés à défendre les bêtes dans différentes affaires comme vivisection,maltraitances,exploitation de la misère animale,élevage sordide.
on s'interroge sur l'importance des conditions d'élevage des animaux dès les années 1920[13], ce qui n'empêchera pas le développement d'un élevage industriels critiqué pour sa déshumanisation et certaines maltraitances faites aux animaux. La mécanisation entraîne une forte intensification des élevages dans les pays industrialisés.
Au début du XXIe siècle |
Dans le monde : Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (la FAO en anglais), le cheptel bovin mondial continue à progresser (10 millions de têtes en 2001, ce qui devrait se traduire par 2 à 3 % d'augmentation de la production de viande). La production ovine mondiale était de 7,9 millions de tonnes et le cheptel porcin (en progression de 2 % en 2001) a atteint 923 millions de têtes. C'est le porc qui est le plus consommé au monde, surtout en Asie (59 % du cheptel en 2001, avec une demande en progression) ; le Japon est en 2001 le 1er importateur au monde (plus de 700.000 t/an) de viande de porc[14]. En 2011, 65 milliards d'animaux ont été abattus dans le monde dont 58 110 milliards de poulets, 1 383 000 porcs et 320 millions de bovins. A l'échelle mondiale, la consommation de viande est en augmentation particulièrement en Asie, elle a atteint les 286,2 milliards de tonnes de produits carnés. La consommation par continent se répartit respectivement de la façon suivante : 46 % est consommée en Asie, 20% en Europe, 14% en Amérique du nord, 10% en Amérique du sud, 5% en Afrique et 4% en Amérique centrale[15].
Dans l'Union européenne (UE-15), c'est le cheptel porcin qui domine (125 millions de têtes vers 2001), détenu à 20,7 % par l'Allemagne, 19 % par l'Espagne, 12 % par la France et 10,4 % par le Danemark. Le cheptel ovin n'atteint lui que 95 millions de têtes ; on le trouve essentiellement au Royaume-Uni (29 %), en Espagne (25,4 %), en Italie (11,6 %) et en France (9,8 %). 82,8 millions de têtes de bovins suivent, principalement élevés en France (plus du quart du total européen de l'UE-15 avec 25,35 %), devant l'Allemagne (17,58 %) et le Royaume-Uni (12,8 %), aucun des 13 autres États-membres ne produisant plus de 10 % du total. Les caprins sont moins nombreux (11,2 millions de têtes). La volaille est aussi une filière importante (6,2 millions de têtes).
Caractéristiques |
Les diverses activités mises en œuvre pour l'élevage incluent notamment la gestion de la production des animaux adultes pour les multiplier, et leur fournir gîte, nourriture, soins, en vue de leur utilisation et/ou de leur production.
Les produits de l'élevage impliquent :
- les animaux eux-mêmes (nouvelles générations pour le renouvellement des troupeaux, animaux de repeuplement de territoire de chasse ou de pêche, animaux de compagnie) ;
- les produits et sous-produits agricoles carnés pour l'alimentation humaine ou animale : viande, mou, abat, poisson, coquillages, lait, œufs, miel ;
- des produits et sous-produits agricoles non alimentaires : poils, laine, cuir, plumes, duvet, fourrure, corne, soie, etc. ; fumier, lisier, farines animales ;
- une force de travail : animal de trait, chien berger, de handicapé, de garde ou policier, furet de chasse, etc.
L'élevage s'applique généralement aux espèces d'animaux domestiques, mais pas exclusivement. On élève aussi des animaux non domestiqués d'origine sauvage, par exemple les visons. Il fait appel à un certain nombre de sciences et de techniques dont : la sélection, l'organisme génétiquement modifié (OGM), l'alimentation animale, la médecine vétérinaire, et la zootechnie, notamment.
Actuellement, l'élevage peut également avoir pour objectifs de contribuer à la préservation de paysages ouverts, de milieux naturels (comme les zones humides par exemple[16]), de pâtures à vocation de protection des sols et de puits de carbone ; à la préservation des espèces et des races domestiques à faible rendement menacées de disparition (élevage conservatoire) ; et aux loisirs (animaux de compagnie et de concours, colombophilie, etc.).
Un recensement effectué en 2006 par la FAO compte, dans le monde, 17 milliards de poulets, 1,8 milliard de moutons et de chèvres, 1,4 milliard de bovins, un milliard de cochons et un milliard de canards[17].
Problèmes liés |
La généralisation[18] puis surtout la concentration et l'industrialisation rapide de l'élevage au XXe siècle n'ont pas été sans impacts négatifs sur l'environnement[19], et pose des questions nouvelles dans les domaines de la zootechnie, de l'éthique, du droit, de la biosécurité et de la santé alimentaire et santé environnementale ; en particulier. Ceci concerne aussi l'aquaculture, dont les effets doivent être mis en balance toutefois avec l'effondrement d'une partie importante du "stock" en raison de la surpêche[20], que certains estiment être un collapsus écologique des écosystèmes littoraux[21], toute en tenant compte qu'elle a augmenté la demande en pêche minotière qui contribue massivement à la surpêche).
Parmi les problèmes les plus souvent cités outre les pollutions (nitrates & phosphates principalement) et les nuisances olfactives[22], il est question des méthodes de sélection et de l'insémination (souvent contrainte ou totalement artificielle) appauvrissant la diversité génétique et favorisant la consanguinité[23] des animaux au sein des espèces et souches élevées, et favorisant potentiellement les zoonoses dans un contexte de mondialisation de l'élevage. Le pâturage sur les lieux d'anciennes forêts peut avoir un impact irréversible sur la biodiversité forestière, à échelle humaine de temps, même si la forêt repousse sur le même site[24]. La diffusion dans les pays riches de l'élevage hors-sol est un facteur de bouleversement des paysages (les cultures industrielles de soja et maïs remplacent les pâtures qui étaient des puits de carbone, des filtres pour l'eau). La diffusion planétaire de l'élevage en batterie (élevages de plus de 10 000 à 50 000 volailles, qui semblent avoir eu un rôle dans la diffusion du virus H5N1 et d'autres pathogènes). Dans les supermarchés britanniques, soixante-dix pour cent de la viande de poulet vendue est contaminée par la bactérie Campylobacter[25].
La possibilité de fortement stimuler la production laitière des bovins ou la production de viande par l'usage d'additifs alimentaires ou l'utilisation d'hormones de croissance (somatotropine bovine essentiellement), la possibilité d'utiliser des hormones (injection de mélatonine) ou d'un éclairage artificiel forçant les animaux à se reproduire à des périodes qui ne sont pas naturelles), ou encore la possibilité de cloner des animaux ou de les modifier par génie génétique sont à l'origine de questions sociétales nouvelles, et parfois à l'origine de conflits commerciaux actuellement principalement gérés par l'OMC. À titre d'exemple, des laboratoires ont réussi à produire par génie génétique des hormones de synthèse (ex somatotropine bovine recombinée) dont les effets de perturbateur endocrinien sur la santé des consommateurs sont discutés. L'usage de farines animales dans l'alimentation d'herbivores a été à l'origine de la diffusion d'un prion pathogène à l'origine de la maladie de la vache folle.
Les méthodes modernes d'élevage (aliments à base de maïs et soja, farines de poisson, ainsi que la consommation de fioul, eau, pesticides et autres intrants à forts impacts environnementaux en amont) ont eu des effets économiques et sociaux (le nombre d'emplois nécessaires pour produire une tonne de viande a fortement baissé depuis le XIXe siècle) et des effets sur l'empreinte écologique. La diffusion dans l'environnent de résidus de médicaments vétérinaires via les urines et excréments (lisiers, fumiers) à partir d'élevages (notamment de bovins ou de porcs et à partir des piscicultures) est un problème émergent, qui semble déjà avoir des effets importants. La consommation de viande augmente fortement dans les pays émergents et notamment en Chine et que « l'homme consomme annuellement plus de 53 milliards d'animaux par an (dans l'ordre : poulets, canards, porcs, lapins, dindes, moutons, chèvres, bovins et chevaux) ». Ce qui, en Occident représente « 98 % de la totalité des animaux avec lesquels les humains sont en interaction. (...) Les abattoirs américains tuent plus de 23 millions d’animaux par jour (...) Selon les estimations de l’ONU (FAO), la production mondiale de viande et de lait doublera d’ici 2050 »[26]. Une question abordée par les éthiciens est celle de la condition animale, que certains traitent de manière plus générale dans la question de la « responsabilité morale des humains à l'égard des animaux »[26].
Impacts environnementaux |
L'élevage génère de nombreux impacts environnementaux, directs ou indirects, immédiats ou différés estimés importants par l'ONU, et son agence la FAO qui le rappelle régulièrement[27]. « Le risque de zoonoses s’intensifiera à l’avenir, compte tenu de la montée démographique et de la croissance de la population animale, des changements dynamiques de la production animale, de l’émergence de réseaux agro-alimentaires mondiaux et de l'accroissement sensible de la mobilité des hommes et des marchandises (...) la concentration excessive d’animaux dans de grandes unités de production industrielle est à éviter, et il faut envisager des investissements pour renforcer la biosécurité et améliorer la surveillance des maladies afin de sauvegarder la santé publique »[28] que la production intensive de viande et de lait génèrent en amont des impacts environnementaux sur les sols, l’air, l’eau et les écosystèmes.
L'un des problèmes est l'émission de gaz à effet de serre par les animaux élevés, par la filière viande, et par les cultures qui alimentent ces animaux et qui contribuent à la déforestation, c'est-à-dire au recul des puits de carbone et d'écosystèmes qui stabilisaient le climat et les microclimats, et les experts pensent que la demande mondiale en protéines pourrait encore croître de 50 % de 2010 à 2020. L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) a annoncé en 2010 qu'elle allait réunir des experts pour étudier les impacts de l’élevage sur les écosystèmes et les changements climatiques[29]. Selon le dernier rapport de la FAO (2014)[30] l'industrie de l'élevage est responsable de 14,5 % des émissions de Gaz à Effet de Serre. Le précédent rapport de la FAO en 2006 avançait le chiffre de 18%[27]. Le méthane qui est issu de la digestion des ruminants est responsable d'environ 20 % de l'élévation de la température.Son pouvoir réchauffant est 28 fois plus élevé que celui du dioxyde de carbone[31].
Selon la FAO les émissions de gaz à effet de serre des élevages (environ 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre selon Gerber et al., 2013) pourraient être diminuées de 30 %[32]. En France l'Institut de l’élevage a développé l’outil CAP’2ER (Calcul Automatisé des Performances Environnementales en Élevage de Ruminants) disponible en ligne qui permet aisément une évaluation des émissions des GES d’une exploitation d’élevage laitier.
Contrôles |
En raison des risques de zoonoses et de maladies induites par des viandes ou conserves avariées, ou de trafics d'hormones, la filière et la commercialisation des viandes font l'objet de certains contrôles.
En France, en 2011, à la demande du gouvernement, deux ministères (agriculture & environnement) ont demande au CGEDD et au CGAAER de faire des propositions de simplification des dossiers et les contrôles opérés dans les élevages. Un rapport[33] a synthétisé les propositions d’un groupe de travail ayant associé les organisations professionnelles agricoles et les administrations concernées. Ce rapport (56 pages) a été rendu aux ministres en janvier 2012, et rendu public le 8 mars 2012, quatre jours après la fin du salon de l'agriculture[34]. Le rapport, intitulé « Simplification des dossiers et des contrôles environnementaux en élevage » (56 pages), synthétisant les propositions d’un groupe de travail ayant associé les organisations professionnelles agricoles et les administrations concernées, contient des propositions de simplification de procédure (ex : possibilité de déposer le dossier sous forme numérique) et des propositions visant à limiter les possibilités de recours (des préfets notamment) ou visant à allonger les délais entre eux contrôles des élevages (un contrôle qui pourrait être porté à tous les 10 ans, avec des délais allongés de 5 à 7 ans si l'agriculteur est certifié ou adhère à de bonnes pratiques. Le contrôle périodique présenté par ce rapport comme « ayant d'abord une vocation pédagogique », et pouvant être à rapprocher des « régimes à adhésion volontaire : certification environnementale et charte des bonnes pratiques d'élevage en particulier » ; Il utiliserait la documentation laissée chez l'éleveur (p. 15 du rapport)[33]. Une certification environnementale à trois conditions pourrait valoir contrôle. Selon ce rapport, concernant la « vérification de l'existence de capacités de stockage suffisantes pour les effluents d'élevage, la charte des bonnes pratiques est plus précise que le contrôle périodique : même si le technicien est invité à faire preuve de compréhension, il doit relever l'absence de capacité de stockage, ce que le contrôle périodique ne fait pas »[33]. En cas d'adhésion à la charte, le rapport propose d'utiliser pour le contrôle périodique les documents remis à l'éleveur à l'issue de l'audit charte (et réciproquement) (...) en recherchant « en priorité à élargir la reconnaissance que donne pour l'éleveur la participation à la charte »[33].
Types |
Élevage pastoral, ancestral et nomade, relevant du système d'élevage extensif ;- Élevage traditionnel, associé à la culture des sols, assurant l'autosuffisance générale ou partielle ;
- Élevage bio, axé sur la production d'origine animale et sa commercialisation avec un minimum souhaité d'effet négatif sur l'environnement ;
- Élevage conventionnel, axé sur la production d'origine animale (viande, lait, œuf...) et sa commercialisation à grande échelle ;
Élevage intensif ou industriel, conventionnel, axé sur le maximum de rentabilité ;- Mini-élevage : élevage familial ou à petite échelle, encouragé dans les villages isolés ou défavorisés pour remplacer la cueillette et le braconnage[35].
Élevages spécialisés |
Élevage bovin (vaches et zébus)
Élevage ovin (moutons)
Élevage caprin (chèvres)
Élevage équin (chevaux)
Élevage porcin (porcs)
Élevage avicole (oiseaux)
Élevage canin (chiens)
Élevage félin (chats)- Élevage des animaux à fourrure
Notes et références |
Lepetz S. & Yvinec J.-H. (2002), Présence d'espèces animales d'origine méditerranéenne en France du nord aux périodes romaine et médiévale : actions anthropiques et mouvements naturels. In : Mouvements ou déplacements de populations animales en Méditerranée au cours de l'Holocène (A. Gardeisen, éditeur), British Archaeological Report, S1017 : 33-42
Mac Arthur R.H. & Wilson E.O. (1967), Island Biogeography. Princeton University Press, Princeton, NJ, USA
Arbogast RM (1994) Premiers élevages néolithiques du Nord-est de la France. ERAUL, Liège
Meniel P 1984) Contribution à l’histoire de l’élevage en Picardie du Néolithique à la fin de l’âge du Fer. Revue Archéologique de Picardie 3 (n° spécial).
Tresset A (1996 ) Chasse et élevage au Néolithique ancien dans le Sud-Est du Bassin Parisien. Rapport d’étude. SRA Île-de-France, Paris.
Arbogast RM & Jeunesse C (1990) Ensisheim « Ratfeld », quelques données sur la chasse et l’élevage au Néolithique Rubané en Alsace, in Cahen D. & Otte M. (eds), Rubané et Cardial. ERAUL, Liège : 287-298
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Auxiette G (1994) Mille ans d’occupation humaine, mille ans d’élevage. L’exploitation des animaux sur les sites du Bronze inal à l’Augustéen dans la vallée de l’Aisne. Thèse de 3e cycle. Université Panthéon-Sorbonne (Paris I), Paris
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Article « céréaliculture » du Dictionnaire du Moyen Âge, pages 239-240.
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Aigneaux G.-P. 1926. — Rapport sur les conditions d’élevage en France des animaux à fourrure. Hachette, Paris
* Rapport L'avenir de l'élevage : enjeu territorial, enjeu économique, Sénat (aussi disponible en PDF) Voir chap 1
« 4 minutes pour comprendre le vrai poids de la viande sur l'environnement », Le Monde (consulté le 27 octobre 2017)
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Jean-Baptiste Jeangène Vilmer (juriste et éthicien de l'université Yale, Éthique animale
(en) FAO, Livestock’s long shadow : Environmental issues and options, 2006
Communiqué FAO du 17 septembre 2007 mettant en garde contre le fait que la production animale est dans le monde en proie à une transformation profonde qui pourrait se traduire par une augmentation du risque de transmission de maladies des animaux à l’homme ; Production animale industrielle et risques sanitaires mondiaux.
Communiqué fait par Bernard Vallat, directeur de l'OIE, rapporté par Agrisalon
« Tackling climate change through livestock // FAO's Animal Production and Health Division », sur www.fao.org (consulté le 20 septembre 2015)
« Agriculture et dérèglements climatiques », Greenpeace France, 2016(lire en ligne, consulté le 27 octobre 2017)
communiqué 26 septembre2013 ; rapport intitulé : Lutter contre le changement climatique grâce à l’élevage : une évaluation globale des émissions et des possibilités d’atténuation) ("Tackling climate change through livestock : a global assessment of emissions and mitigation opportunities") http://www.fao.org/3/i3437e.pdf
Philippe Quévremont, Muriel Guillet, Rapport « Simplification des dossiers et des contrôles environnementaux en élevage
Salon de l'Agriculture, du 25 février au 4 mars 2012
(en) J. Hardouin et E. Thys, 1971. Le mini-élevage, son développement villageois et l'action de BEDIM. Biotechnol. Agrori. Soc. Environ. 1997 1 (2), 92-99. Secrétariat BEDIM. Unité de Zoologie générale et appliquée. Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (Belgique). Lire le document pdf
Annexes |
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Articles connexes |
- Abattage
- Apiculture
- Aviculture
- Basse-cour d'élevage
- Bien-être animal
- Conchyliculture
- Conservation de la viande
- Cuniculture
- Domestication
- Élevage hors-sol
- Élevage en batterie
- Élevage intensif
- Élevage extensif
- Prairie permanente
- Éthique environnementale
- Héliciculture
- Insémination artificielle
- Liste des animaux d'élevage
- Pastoralisme
- Pénéiculture
- Pisciculture
- Sériciculture
- Transhumance
- Unité fourragère
- Viande
- Zoonose
Liens externes |
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Encyclopædia Britannica • Encyclopædia Universalis • Gran Enciclopedia Aragonesa • Encyclopédie Larousse
- Ressource relative à la recherche : JSTOR
- Rapport L'avenir de l'élevage : enjeu territorial, enjeu économique, Sénat (aussi disponible en PDF)
Bibliographie |
- Joop Lensink et Hélène Leruste, L'observation du troupeau bovin, Éditions France Agricole, janvier 2006, (ISBN 2-85557-128-6).
- Samuel Leturcq, La vie rurale en France au Moyen Âge, Paris, Colin, 2004.
- Monique Bourin-Derruau, Temps d'équilibres, temps de ruptures, Paris, Éditions du Seuil, 1990.
- Jean-Marc Moriceau, Histoire et géographie de l'élevage français, librairie Arthème Fayard, 2005.
- Claude Gauvard, Alain de Libera et Michel Zink (dir.), Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, Presses Universitaires de France, 2002.
- Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme (XVe - XVIIIe siècles), trois tomes, Paris, Armand Colin (livre de poche), 1979.
- Jean-Denis Vigne, Les débuts de l'élevage - Les origines de la culture, Éditions Le Pommier, 2004.
- Carriere M., Impact des systèmes d’élevage pastoraux sur l’environnement en Afrique et en Asie tropicale et subtropicale aride et subaride. Rapport, 70 pages, 1996.
- Deneux M., L'ampleur des changements climatiques, de leurs causes et de leur impact possible sur la géographie de la France à l'horizon 2005, 2050 et 2100. Rapport du sénat, 291 pages, 2002.
Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Livestock's long shadow. Rapport, 416 pages, 2006.- Réseau Action Climat – France, Agriculture, effet de serre et changements climatiques en France. Fiche, 4 pages, 2005.
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