Rue Cortambert




































































16e arrt


Rue Cortambert







Image illustrative de l’article Rue Cortambert
Rue Cortambert vue de la rue de la Tour.
Situation
Arrondissement 16e

Quartier

Muette
Début
45, rue Scheffer
Fin
6, place Possoz
Morphologie
Longueur
460 m
Largeur
12 m
Historique
Création
1863
Dénomination
1891
Ancien nom
En partie la rue des Sablons et la rue Saint-Hippolyte
Rue des Bornes
Géocodification
Ville de Paris

2344
DGI
2347


Géolocalisation sur la carte : Paris



(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Cortambert

Rue Cortambert




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La rue Cortambert est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.




Sommaire






  • 1 Situation et accès


  • 2 Origine du nom


  • 3 Historique


  • 4 Bâtiments remarquables et lieux de mémoire


    • 4.1 Bâtiments détruits




  • 5 Notes


  • 6 Sources


  • 7 Articles connexes





Situation et accès |


La rue Cortambert est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 45, rue Scheffer et se termine au 7, place Possoz. Elle mesure 460 mètres de long et 12 mètres de large en moyenne.


Le quartier est desservi par la ligne (M)(9), aux stations Rue de la Pompe et La Muette, ainsi que par les lignes de bus RATP 22 32 52. On trouve également à proximité le (RER)(C), gare de Boulainvilliers.



Origine du nom |




Eugène Cortambert.


Elle porte le nom du géographe français Eugène Cortambert (1805-1881).



Historique |


Elle est formée historiquement de trois tronçons :



  • un premier qui va de la place Possoz au croisement d’avec la rue de la Tour. Ce tronçon portait à l'origine le nom de « rue Saint-Hippolyte » (à ne pas confondre avec la rue Saint-Hippolyte, située dans le 13e arrondissement) ; il est percé en 1854 sur un lotissement du parc Guichard, puis étendu en 1863 vers les actuelles rues de la Tour et Scheffer ;

  • un deuxième tronçon qui va du croisement de la rue de la Tour jusqu’au croisement de la rue Scheffer (il s’agit de la rue Cortambert « historique ») ;

  • un troisième petit tronçon qui allait du croisement de la rue Scheffer jusqu’à l’avenue Georges-Mandel.


Il s’agit à l'origine d’une section du « chemin des Bornes », qui est appelé ainsi parce qu’il délimitait les dépendances du couvent des Bonshommes de Chaillot.


En 1848, ce qui n’est qu’un chemin devient la « rue des Bornes » (une voie de 11 mètres de long).


En 1868, elle est intégrée à la rue des Sablons, située de l’autre côté de l’avenue Georges-Mandel.


Depuis 1980, ce troisième tronçon est indépendant et porte le nom de « rue du Pasteur-Marc-Boegner ».



Bâtiments remarquables et lieux de mémoire |





No 16, rue Cortambert.




  • No 16 : appartement familial, au premier étage, de l'écrivain américain de langue française Julien Green dans les années 1916-1932[1]. Il décrira plus tard la rue en ces termes[2] : « Cette rue tranquille avait alors le charme d'une rue de province. » Sa sœur, Anne Green, publiera en 1937 un ouvrage intitulé 16, rue Cortambert.


  • No 19 : église protestante unie de l'Annonciation. Elle appartient à l’Église réformée de France. À l'origine se trouve à cet emplacement une serre, que Delessert[Lequel ?] avait destinée en 1857 aux protestants vivant dans le quartier. En 1867, la serre est détruite pour laisser place à une chapelle américaine provisoire, construite en bois pour l’Exposition universelle de 1867. Cette chapelle est à son tour détruite en 1890 pour laisser place au temple protestant, inauguré le 15 novembre 1891.


  • No 20 : chapelle Notre-Dame-du-Saint-Sacrement de Paris, édifiée en 1900 sur les plans des architectes Coulomb et Chauvet dans un style néo-gothique. Il s’agit de la maison mère des Sœurs servantes du Saint-Sacrement.


  • No 24 : la danseuse américaine Loïe Fuller habita ici[réf. nécessaire].


  • No 37 : l'actrice Gaby Deslys (1881-1920) achète cet immeuble de six étages en 1914[3].


  • No 39 : Hervé Faye (1814-1902), astronome, membre de l'Institut y habita et y est mort le 4 juillet 1902[réf. nécessaire].


  • Nos 47-49 : ambassade d'Indonésie en France.


  • No 60 : le poète et auteur dramatique François Ponsard habita ici entre 1866 et 1867[réf. nécessaire]. Le sociologue Théophile Funck-Brentano y habita également[réf. nécessaire].



Bâtiments détruits |




  • No 57 : chalet suisse, aujourd'hui disparu, dans lequel l'écrivain Colette habita de 1911 à la fin 1916 et où elle installa une sorte de phalanstère féminin[4].


  • No 64 : le compositeur Xavier Leroux et sa femme, la cantatrice Meyrianne Héglon (1867-1942), habitent à cette adresse en 1910[5].






Notes |





  1. Myriam Kissel, Le Cheminement de l'écriture. L'espace dans l'œuvre de J. Green, Peter Lang, 2005, 194 p. (ISBN 978-3039106486).


  2. Julien Green, Jeunes années. Autobiographie, Plon, 2011, 752 p. (ISBN 2259213030).


  3. Jean-Jacques Sirkis, Les années Deslys, Marseille, Jeanne Laffitte, 1990, 250 p. (ISBN 2-86276-210-5). , p. 106.


  4. « Colette et ses amazones », Le Figaro, 9 mars 2017, www.lefigaro.fr.


  5. Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris, XVIe arrondissement, 1910.




Sources |



  • Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 1, Éditions de Minuit, 1985(ISBN 2707310549), p. 394.


Articles connexes |



  • Liste des voies du 16e arrondissement de Paris

  • Liste des rues de Paris



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