Canton de Thurgovie
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Blason | Drapeau |
Localisation du canton en Suisse. | |
Noms | |
---|---|
Nom allemand | Kanton Thurgau |
Nom italien | Canton Turgovia |
Nom romanche | Chantun Turgovia |
Administration | |
Pays | Suisse |
Entrée dans la Confédération | 1803 |
ISO 3166-2 | CH-TG |
Chef-lieu | Frauenfeld |
Districts | 5[1] |
Communes | 80[1] |
Exécutif | Regierungsrat (5 sièges)[2] |
Législatif | Grosser Rat (130 sièges)[3] |
Conseil des États | 2 sièges[4] |
Conseil national | 6 sièges[5] |
Démographie | |
Population permanente | 269 731 hab. (31 décembre 2017) |
Densité | 272 hab./km2 |
Rang démographique | 13e[6] |
Langue officielle | allemand |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 35′ nord, 9° 04′ est |
Altitude | Min. Thur à Neunforn 370 m Max. Hohgrat[7] 991 m |
Superficie | 991,02 km2 |
Rang | 12e[8] |
Liens | |
Site web | www.tg.ch |
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Le canton de Thurgovie (TG, en allemand Kanton Thurgau) est un canton de Suisse, situé au nord-est du pays, séparé de l'Allemagne par le lac de Constance et le Rhin.
Sommaire
1 Étymologie
2 Histoire
3 Géographie
4 Démographie
4.1 Population
4.2 Religion
4.3 Langues
5 Subdivisions administratives
5.1 Districts
5.2 Communes
6 Économie
7 Notes et références
8 Annexes
8.1 Lien interne
8.2 Lien externe
Étymologie |
Le nom allemand du canton, « Thurgau », signifie « pays de la Thur », le terme « pays » (Gau en Allemand) désignant ici un canton de l'empire carolingien. Le nom français de Thurgovie en dérive.
En italien et en romanche, le canton est appelé « Turgovia ».
Histoire |
Aux temps préhistoriques, les terres du canton étaient habitées par les gens de la culture de Pfyn. Durant la période romaine, le canton faisait partie de la province de Germanie supérieure et de Rhétie jusqu’en 450, date à laquelle les terres furent occupées par les Alamans. C’est seulement à partir du VIIIe siècle que le canton put jouir d’un système politique similaire au système actuel. À l'époque, la Thurgovie était plus étendue mais durant le Moyen Âge, les terres se sont réduites petit à petit. Les ducs de Zähringen et les comtes de Kyburg ont repris une bonne partie du territoire. Jusqu'en 1218, la ville de Zurich faisait partie de la Thurgovie avant de devenir Reichsunmittelbar. Lorsque la dynastie de Kyburg s'est éteinte en 1264, les Habsbourg ont pris la région. En 1460, la Thurgovie devient un bailliage commun des cantons de Zurich, Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug et Glaris.
La région passe à la réforme protestante. Une révolte paysanne en marque le début. En effet en 1524, deux paysans entrent dans la chartreuse d'Ittingen, ouvrant la porte aux autres paysans qui en chassent les moines, pillent le monastère pendant deux jours, détruisent des documents ainsi que des caves à vins et incendient le monastère. Les tensions religieuses en Thurgovie ont fortement compté dans la guerre de Villmergen (1656) au cours de laquelle Zurich occupe brièvement la Thurgovie.
En 1798, le pays devient officiellement un canton faisant partie de la République helvétique, puis, en 1803, de la Confédération suisse, après l'« Acte de Médiation » imposé par la France.
La constitution cantonale actuelle remonte à 1987.
Géographie |
Le canton est bordé au nord par le lac de Constance et le Rhin. La frontière sud-ouest longe le canton de Zurich et le canton de Saint-Gall se trouve au sud-est.
Le lac désigne la frontière avec l'Allemagne.
Maison typique à Schlattingen.
Pommiers en fleurs dans le canton. Avril 2017.
Le canton est entièrement traversé par la Thur, rivière à laquelle il doit son nom.
Dans le but de préserver les terres cultivables, les thurgoviens ont inscrit dans leur constitution cantonale, que les zones constructibles ne pourront plus être étendues jusqu'en 2040. La modification de la constitution a été acceptée par 80,7 % des votants, le 12 février 2017[9].
Démographie |
Population |
Le canton de Thurgovie compte 241 243 habitants en 2008, soit 3,1 % de la population totale de la Suisse ; parmi eux, 49 301 (20,4 %) sont étrangers[10]. La densité de population atteint 243 habitants au km2, supérieure à la moyenne nationale.
Religion |
Un peu moins de la moitié des habitants du canton revendiquent l'appartenance au protestantisme ; les catholiques forment un peu plus du tiers de la population[11].
Le tableau suivant détaille la population du canton suivant la religion, en 2000[11] :
Religion | Population | % |
---|---|---|
Protestants | ||
Catholiques | ||
Communautés islamiques | ||
Orthodoxes | ||
Vieux catholiques | ||
Communauté de confession juive | ||
Aucune appartenance | ||
Autre | ||
Total |
Note : les intitulés des religions sont ceux donnés par l'Office fédéral de la statistique ; les protestants comprennent les communautés néo-apostoliques et les témoins de Jéhovah ; la catégorie « Autres » inclut les personnes ne se prononçant pas.
Langues |
La langue officielle du canton est l'allemand.
Le tableau suivant détaille la langue principale des habitants du canton en 2000[12] :
Langue | Locuteurs | % |
---|---|---|
Allemand | ||
Italien | ||
Albanais | ||
Langues slaves de l'ex-Yougoslavie | ||
Portugais | ||
Turc | ||
Espagnol | ||
Français | ||
Romanche | ||
Autres | ||
Total |
Subdivisions administratives |
Districts |
Le canton de Thurgovie est divisé en cinq districts[13] qui se nomment tous du nom de leur chef-lieu :
Arbon ;
Frauenfeld ;
Kreuzlingen ;
Münchwilen ;
Weinfelden.
Communes |
Le canton compte 80 communes politiques. Au 31 décembre 2017[6], les plus grandes communes en termes de population étaient :
1. Frauenfeld - 25058 habitants.
2. Kreuzlingen - 21537 habitants.
3. Arbon - 14256 habitants.
4. Amriswil - 13293 habitants.
5. Weinfelden - 11241 habitants.
6. Romanshorn - 10770 habitants.
7. Aadorf - 8838 habitants.
8. Sirnach - 7697 habitants.
9. Bischofszell - 5923 habitants.
10. Münchwilen - 5353 habitants.
Économie |
Revenu : 9 146 M fr[14].
La moitié de la production nationale de pommes lui vaut le surnom de «Mostindien» (Inde du moût).
Notes et références |
[xls] « Liste officielle des communes de la Suisse - 01.01.2008 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le 8 décembre 2008)
(de) « Der Regierungsrat und seine Aufgaben », sur tg.ch (consulté le 11 décembre 2008)
(de) « Der Grosse Rat des Kantons Thurgau », sur tg.ch (consulté le 11 décembre 2008)
« Liste des conseillers aux Etats par canton », sur parlement.ch (consulté le 8 décembre 2008)
« Liste des conseillers nationaux par canton », sur parlement.ch (consulté le 8 décembre 2008)
« Bilan de la population résidente permanente (total) selon les districts et les communes, en 2017 », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le 30 septembre 2018).
[xls] « Les points culminants des cantons suisses », sur Office fédéral de la statistique (consulté le 8 décembre 2008)
« Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le 26 août 2017)
Les objets cantonaux alémaniques, Les terres cultivables protégées en Thurgovie, 24 heures, 12 février 2017
[PDF] « Wohnbevölkerung der Thurgauer Gemeinden am 31. Dezember 2008 nach Nationalität », sur Dienststelle für Statistik des Kantons Thurgau (consulté le 28 juillet 2009)
« Religions », Office fédéral de la statistique, 2008(consulté le 25 novembre 2008)
« Langues », Office fédéral de la statistique, 2008(consulté le 25 novembre 2008)
Répertoire officiel des communes de Suisse - Mutations 2010 OFS, décembre 2010
Office fédéral de la statistique
Annexes |
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Lien interne |
- Drapeau et armoiries du canton de Thurgovie
Lien externe |
- (de) Site officiel
- Portail de la Suisse orientale