Camp de concentration de Natzweiler-Struthof





Ne doit pas être confondu avec Stutthof.



































































Camp de concentration
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Struthof.PNG
Entrée du camp nazi
Présentation
Nom local
KL Natzweiler-Struthof
Type

Camp de concentration de niveau III (Lagerstufe III)
Gestion
Date de création
Mai 1941 (officiellement ouvert le 21 avril 1941)
Dirigé par

Joseph Kramer,
Friedrich Hartjenstein,
Heinrich Schwarz
Date de fermeture
Septembre 1944
Victimes
Nombre de détenus
environ 52 000
Morts
environ 22 000
Géographie
Pays

Drapeau de la France France
Région

Alsace

Commune de France

Natzwiller
Coordonnées
48° 27′ 20″ nord, 7° 15′ 15″ est


Géolocalisation sur la carte : France



(Voir situation sur carte : France)
Camp de concentration de Natzweiler-Struthof

Camp de concentration
de Natzweiler-Struthof




Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin



(Voir situation sur carte : Bas-Rhin)
Camp de concentration de Natzweiler-Struthof

Camp de concentration
de Natzweiler-Struthof





Protection

Logo monument historique Classé MH (1951, immeuble de la chambre à gaz)
Logo monument historique Classé MH (2011, ensemble du périmètre de l'ancien KL (hôtel du Struthof et annexe, double enceinte intérieure et extérieure, Kartoffelkeller, Villa Ehret, Ravin de la Mort, blocks, sablière, chemin des Déportés), carrière (vestiges des constructions, galeries creusées), tous les chemins terrassés, château d'eau, transformateur électrique)
Notes
Le Struthof est avec Mauthausen l’un des camps les plus meurtriers du système concentrationnaire nazi, avec un taux de mortalité de plus de 40 %.

Le camp de concentration de Natzweiler-Struthof[1] est un camp de concentration nazi sur le territoire de l'Alsace annexée à l'Allemagne et redevenue française après la guerre[2]. Il eut une annexe du camp en France, à Thil (Meurthe-et-Moselle). Le camp de concentration fut édifié une fois que l'Alsace et la Moselle eurent été annexées par le Troisième Reich. Il a été installé par l'ingénieur allemand Blumberg au Struthof, un lieu-dit sur les hauteurs de la commune de Natzwiller (Bas-Rhin), durant la Seconde Guerre mondiale. Son nom allemand était KL Natzweiler-Struthof et il se nomme à nouveau ainsi[3]. Les initiales KL signifient Konzentrationslager[4] depuis 2014.


Environ 52 000 prisonniers y auraient été détenus pendant son activité [5]. Les prisonniers appartenaient principalement aux mouvements de résistance des territoires occupés par les Allemands. C'était un camp de travail, un camp de transit et, au fur et à mesure de la guerre, un lieu d'exécution. Certains sont morts des efforts de leur travail et de la malnutrition. On estime à 22 000 le nombre de morts dans le camp, y compris son réseau de sous-camps[6]. De nombreux prisonniers ont été transférés dans d'autres camps. En 1944 en particulier, l'ancien chef du camp de concentration d'Auschwitz fut amené pour évacuer les prisonniers de Natzweiler-Struthof vers Dachau à l'approche des armées alliées. L’anatomiste August Hirt a mené une étude pour constituer une collection de squelettes juifs au camp. Un film documentaire a été réalisé sur les 86 hommes et femmes nommés qui ont été tués dans le cadre de ce projet. Certaines des personnes responsables des atrocités commises dans ce camp ont été traduites en justice après la fin de la guerre.




Sommaire






  • 1 Un camp de concentration nazi en Alsace


  • 2 Les exécutions massives


  • 3 Les « expériences médicales »


  • 4 Les déportés Nacht und Nebel (NN)


  • 5 Détenus notables


  • 6 Le camp après la guerre


  • 7 Procès postérieurs à la guerre


  • 8 Les transformations du camp après la guerre


  • 9 Les kommandos du KL-Natzweiler


  • 10 Bibliographie


  • 11 Films


  • 12 Articles connexes


  • 13 Notes et références


  • 14 Voir aussi


    • 14.1 Articles connexes


    • 14.2 Liens externes







Un camp de concentration nazi en Alsace |





Potence destinée aux exécutions


Peu après l'annexion de l'Alsace et de la Moselle en 1940 par le Reich nazi, Himmler, alors chef de la Gestapo, et Oswald Pohl, chef principal d’économie de la SS eurent l'idée d'installer des camps à proximité de carrières afin d'y faire travailler les déportés dans le cadre de la Deutsche Erd- und Steinwerke (DEST), entreprise minière SS créée par Himmler. C'est au cours d'un voyage d'observation qu'Albert Speer, architecte du Reich, nota la présence dans la région d'un granit rose extrêmement rare. La décision fut alors prise d'y installer un camp visant à l'extraction du granit par les déportés. C'est le géologue colonel SS Karl Blumberg qui trouva le meilleur site pour l'extraction dudit granit et qui détermina l'emplacement du futur camp[7].


Sous le nom de « KL Natzweiler-Struthof », le camp est officiellement ouvert le 21 avril 1941. Environ 80 SS en assurent l'encadrement et l'administration[8]. Prévu initialement pour recevoir un total de 2 000 prisonniers, le camp-souche du KL en compte près de 7 000 à la fin du mois d'août 1944.
Il comprend aussi environ 70 kommandos, camps annexes répartis en Alsace, en Moselle, et surtout en Allemagne.


Le Struthof fonctionne jusqu'à son évacuation par les SS au début du mois de septembre 1944, face à l'avance des troupes alliées.
Le 23 novembre 1944, la 6e armée américaine pénètre dans un KL totalement vidé de ses occupants, répartis dans d'autres camps de concentration (notamment celui de Dachau) ou kommandos.
Le KL Natzweiler-Struthof est le premier camp de concentration nazi découvert par les forces alliées à l'Ouest de l'Europe.


Après l'évacuation du camp-souche, l'administration SS s'installe dans le camp annexe de Guttenbach. Les kommandos du Struthof situés à l'est du Rhin continuent de fonctionner, toujours sous la dénomination de KL Natzweiler-Struthof, et à recevoir de nombreux déportés jusqu'à la capitulation allemande[7].


À l'instar des camps de Mauthausen et de Gusen, le KL Natzweiler-Struthof était classé « Camp de niveau III » (Lagerstufe III) [9], ce qui signifiait qu'il était destiné à être l'un des camps les plus durs du système concentrationnaire. Son objectif était l'anéantissement des « ennemis politiques incorrigibles du Reich ».


Ils ont été arrêtés pour des motifs divers. Les premiers déportés du camp sont essentiellement allemands, déportés de droit commun, "asociaux", Roms ou déportés politiques. À partir de 1942, parmi les déportés on trouve des Soviétiques, parfois prisonniers de guerre, des Polonais et quelques déportés originaires des territoires annexés par le IIIe Reich : Tchèques, Alsaciens, Lorrains[10]. En 1943, arrivent en grand nombre des déportés luxembourgeois, puis des Résistants de différentes nationalités, venant de divers camps de concentration ou prisons en Europe : Belges, Néerlandais, Norvégiens et Français. Parmi ces derniers, de nombreux militaires, notamment membres de l'Armée secrète et de l'Organisation de résistance armée, sont aussi déportés au camp de Natzweiler. Les résistants Alsaciens et Mosellans, tel que La Main Noire de Marcel Weinum, sont eux, principalement internés au camp de Schirmeck. En juin 1943, le premier convoi de déportés NN français arrive à Natzweiler. Arrêtés comme Résistants, ces derniers tombent sous le coup des décrets allemands de 1941 dit "Nacht und Nebel" ("Nuit et Brouillard").Ces décrets visent à faire disparaître les Résistants et, de manière générale, tous les opposants à la force d'occupation allemande. Emprisonnés ou déportés, complètement coupés du monde extérieur, ils sont voués à une mort lente par le travail, l'épuisement, la faim, les maladies. Certains déportés passent ensuite en jugement devant le tribunal de Breslau ; d'autres sont maintenus dans les camps. Leur famille et connaissances n'ont plus aucune nouvelle d'eux. Enfin, à partir de 1944, des Juifs, essentiellement originaires de Hongrie et de Pologne, sont déportés dans les camps annexes[10].


Les conditions inhumaines de travail et de détention, la malnutrition, les sévices des kapos et des SS ainsi que les nombreuses exécutions par balle ou pendaison[11] ont provoqué la mort de milliers de detenus, l'évacuation des derniers kommandos du KL-Natzweiler, lors des « marches de la mort », a coûté la vie à environ 5 000 déportés.


Dirigé d'octobre 1942 à mai 1944 par Joseph Kramer, de sinistre réputation, le Struthof est avec Mauthausen l'un des camps les plus meurtriers du système concentrationnaire nazi, avec un taux de mortalité de plus de 40 %[12].



Les exécutions massives |





Le four crématoire du camp.





Plaque mémorielle dans le bâtiment du crématoire rappelant le massacre du Réseau Alliance le 1er septembre 1944.


Le camp a par ailleurs servi de centre d'exécution pour de nombreux résistants issus de la majeure partie des pays occupés par l'Allemagne nazie et condamnés par la Gestapo.
Le déporté Aimé Spitz témoigne : « Hors du camp, à quelque 100 mètres, se trouvait une sablière. C'est là qu'environ cinq cents camarades furent fusillés, soit à coups de mitraillette, soit à coups de revolver dans la nuque. Un soir de printemps 1944, après 18 heures, onze Luxembourgeois appartenant à la Résistance furent fusillés dans cette sablière. Ce genre d'exécution, ordonnée par le ministère de la Sûreté d'État de Berlin, avait lieu le soir après l'appel. Chaque fois que nous apercevions le soir des arrivants devant la Schreibstube (secrétariat du camp), nous savions qu'il s'agissait d'une Sonderbehandlung (traitement spécial). Ce genre de détenus ne figurait pas, la plupart du temps, dans le fichier du camp. Ils étaient amenés par la Gestapo pour être exécutés. Leurs corps étaient ensuite transportés au crématoire, de sorte qu'il n'y avait de trace nulle part[13]. »


Les exécutions de ce type ne sont en effet la majeure partie du temps pas répertoriées dans les registres du camp, ce qui rend difficile, voire impossible, le comptage rigoureux et l'identification des victimes.


Peuvent néanmoins être mentionnés les faits suivants :


  • En 1943, treize jeunes gens originaires de Ballersdorf dans le Haut-Rhin sont fusillés à la carrière pour avoir refusé leur incorporation de force dans la Wehrmacht et tenté de quitter la zone annexée ;

Article connexe : Massacre de Ballersdorf.


  • Quatre femmes, deux Britanniques et deux Françaises, agents du Special Operations Executive, un service secret britannique, sont exécutées par injection le 6 juillet 1944. Une plaque commémorative apposée à l'entrée de la chambre à gaz (située à 2 km en contrebas du camp de Strutof) rappelle leurs noms : Diana Rowden, Vera Leigh, Andrée Borrel et Sonia Olschanezky ;

  • Dans la nuit du 28 au 29 juillet 1944, un avion anglais Lancaster s'écrase au pied du mont Sainte-Odile. Le sergent F. H. Habgood (21 ans) a sauté en parachute de l'avion avant qu'il ne s'écrase et atterrit au Langen Weg, à Ottrott. Il est alors pris en charge par la population pour être remis à la Résistance. Dénoncé à la Gestapo, il est interné au camp de Schirmeck, d'où il parvient à s'échapper. Le SS Peter Straub le capture à Niederhaslach et le fait exécuter par pendaison le 31 juillet 1944 au KL Natzweiler-Struthof. Son corps n'a jamais été retrouvé ;

  • Face à l'avancée des troupes alliées, les SS commencent à massacrer systématiquement certains détenus, particulièrement les résistants français, qui arrivent en grand nombre au camp.


Ainsi, dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1944, 107 résistants du Réseau Alliance et 33 membres du Groupe mobile Alsace-Vosges sont envoyés au Struthof pour y être exécutés d'une balle dans la nuque, puis immédiatement incinérés dans le four crématoire. En trois jours, ce seraient 392 prisonniers (92 femmes et 300 hommes)[14] qui auraient été assassinés au Struthof, parmi lesquels le maire de la ville de la Rochelle le colonel Léonce Vieljeux[15].



Les « expériences médicales » |


Article connexe : Collection de squelettes juifs du professeur Hirt.




La plaque mémorielle rappelant les noms des quatre-vingt-six juifs gazés par le professeur Hirt en août 1943 pour ses « expériences » pseudo-scientifiques.





La chambre à gaz située à 2 km en contrebas du camp.




Table de vivisection ou d'autopsie du camp


Le camp est aussi connu pour des « expériences » pseudo-scientifiques qui y furent pratiquées sur des détenus[16]. À cet effet avait été aménagée une salle de dissection.


Une chambre à gaz était située en contrebas du Struthof ; elle a été construite entre le 3 et 12 août 1943 dans une dépendance de l'ancien hôtel[17],[18]. Elle est utilisée du 11 au 19 août 1943 pour l'exécution de détenus juifs : 57 hommes et 30 femmes, internés à Auschwitz, sont envoyés au camp du Struthof pour y être assassinés avec des sels cyanhydriques[19]. Une femme ayant été préalablement exécutée par balle pour rébellion, ce sont finalement 86 personnes de « race juive » qui sont gazées personnellement par le commandant SS du camp, Joseph Kramer.
Lors de son procès Kramer ne parle pas des classiques petits cailloux gris bleuâtre qui servent à décrire le Zyklon B, mais d'une poudre blanche dans un flacon que lui a donné August Hirt, et il a fallu un écoulement d'eau pour obtenir un dégagement gazeux ; selon Kogon [20],[21], il s'agit probablement d'un autre composé cyanhydrique concocté par Hirt, cyanure de potassium ou de sodium avec un acide organique, cette composition dégageant de l'acide cyanhydrique en présence d'eau[22].
Le professeur August Hirt, SS-Hauptsturmführer et proche de Heinrich Himmler, avait pour objectif à travers ces gazages de constituer une collection de « crânes de commissaires bolcheviks juifs[23] » pour l'Institut anatomique de Strasbourg[24],[25], avant que « la race juive » ne soit anéantie[26] ; en effet, Himmler « faisait des études sur les crânes de « commissaires judéo-bolchéviques » destinés à permettre une définition typologique du « sous-homme » »[27]. Hirt mena aussi de nombreuses expérimentations sur l'utilisation du gaz moutarde[16].


La chambre à gaz a été par la suite utilisée pour quinze expériences de toxicité du gaz phosgène par un virologiste, Otto Bickenbach, sur des détenus de droit commun et des Roms[28].


Un autre médecin SS, le professeur Eugen Haagen, a pratiqué au Struthof des injections de lèpre, peste et autres maladies sur des détenus de manière à observer les effets de ces contaminations ; plusieurs traitements étaient essayés pour une même maladie. L’expérience terminée, si les sujets n’étaient pas morts, ils étaient assassinés et incinérés.


Afin de mener à bien ses expériences sur le typhus, Von Haagen se fait aussi remettre environ 200 Roms arrivés directement d'Auschwitz au Struthof durant les mois de novembre et décembre 1943. Début 1944, les Tziganes sont mis à sa disposition. 150 d'entre eux sont immunisés contre le typhus exanthématique, les 50 restants étant réservés comme témoins. À l’ensemble des 200 cobayes est ensuite inoculé par scarification au bras le germe du typhus[22].


Les diverses séries d'expériences font des centaines de victimes parmi les déportés du camp. Elles entraînent en outre une épidémie de typhus durant l'année 1944.[réf. souhaitée]



Les déportés Nacht und Nebel (NN) |





Un mirador de surveillance.


Le KL-Natzweiler reçoit à partir de 1943 de nombreux déportés Nuit et brouillard.
Ceux-ci proviennent de toute l'Europe et sont soumis en tant qu'opposants à l'Allemagne nazie à un régime particulièrement cruel.


À titre d'exemple, on peut citer le cas des déportés Nacht und Nebel norvégiens du Struthof, arrivés au camp entre le 15 juin 1943 et le 2 septembre 1944. Sur un total de 504 déportés, seuls 268 ont survécu et pu rejoindre la Norvège après la guerre[29],[30].


À propos des déportés « Nacht und Nebel », le Dr Goude, rescapé du camp du Struthof, témoignera plus tard[31] :



« J'arrivai au camp du Struthof le 19 mai 1944 avec un groupe de sept intellectuels. À notre entrée nous fûmes tout de suite impressionnés par nos frères de misère. Leurs démarches d'automates, la fixité de leurs regards, leur aspect squelettique indescriptible et inégalé ailleurs. J'ai connu beaucoup de camps (Buchenwald, Natzwiller, Wesseling, Dachau, Auschwitz), nulle part je n'ai ressenti de pitié plus douloureuse qu'au Struthof. Ce qui nous intrigua dès l'abord, ce furent d'immenses lettres : N N barbouillées en rouge sur les vêtements… »



C'étaient des hommes complètement retranchés du monde civilisé. Ils ne recevaient ni courrier, ni colis, ni nouvelles extérieures. C'était l'abrutissement complet, le travail forcené, la furieuse brutalité des kapos et des chefs de blocks. Les détenus ne bénéficiaient pas des cinq heures effectives de sommeil ; la vermine se chargeait de les troubler. Le repos dominical de l'après-midi était supprimé. Mais, en revanche, la schlague toute la journée — les chiens constamment sur les talons — la hantise de la moindre défaillance, la pitance diminuée, l'absence totale, au début, de soins médicaux, les redoutables expériences, dites scientifiques, les greffes humaines et les chambres à gaz[32].


Le 24 septembre 1943, Himmler donne l'ordre aux commandants des KL de transférer au Struthof tous les déportés NN qu'ils détiennent. Cet ordre est renouvelé le 20 mai 1944, mais ne sera jamais complètement exécuté[33].



Détenus notables |




Porte d’accès au chemin de ronde.


Parmi les détenus célèbres, on peut noter l'écrivain slovène Boris Pahor, ou encore les Norvégiens Trygve Bratteli et Kristian Ottosen (en).


Ont aussi été déportés au camp du Struthof :



  • le général Aubert Frère, fondateur de l'Organisation de résistance de l'Armée, qui y mourut d'épuisement le 13 juin 1944 ;

  • le général Charles Delestraint, chef de l'Armée secrète qui y séjourna avant d'être transféré à Dachau ;

  • le général Paul Jouffrault chef d'État-major de l'Armée secrète en Zone Sud, mort au Struthof le 5 juin 1944.

  • le colonel Émile Schwarzfeld, chef du mouvement de résistance lyonnais France d'abord, mort d'épuisement le 29 juin 1944 à Bruttig (kommando de Kochem).


On peut également signaler l'internement provisoire au Struthof, avant leur transfert à Dachau face à l'avance des forces alliées, de l'évêque de Clermont-Ferrand Gabriel Piguet (seul prélat français à avoir été déporté), du prince François-Xavier de Bourbon-Parme et du futur député SFIO Léon Boutbien.


Joseph Gastaldo et le futur sénateur du Rhône André Lassagne, tous deux membres de l'Armée Secrète, sont déportés au Struthof après leur arrestation à Caluire en compagnie de Jean Moulin le 21 juin 1943. Ils seront par la suite transférés à la prison de Brieg (Brzeg en polonais) en Silésie.


Max Heilbronn, créateur des magasins Monoprix et résistant français y a également été interné en 1944 avant d'être transféré à Allach (kommando de Dachau).



Le camp après la guerre |


La guerre finie, le Struthof devient un centre provisoire de détention pour des prisonniers de guerre, des Alsaciens suspectés de collaboration pendant l'annexion, et des collaborateurs condamnés par la justice française. L'un des premiers directeurs de ce centre fut Jean de Poligny, alias capitaine Rivière, qui était un ancien résistant jurassien, l'un des fondateurs du Groupe Mobile Alsace (GMA) Vosges.


Y sont retenus environ 2 000 détenus : des anciens de la Légion des volontaires français, de la Division Charlemagne, des membres de partis collaborationnistes (Parti populaire français, Rassemblement national populaire, Parti franciste etc.), des auxiliaires français de la Gestapo, mais aussi des fils de dignitaires du Régime de Vichy et de collaborateurs. Parmi ces détenus, on peut citer Pierre Sidos, le futur créateur des mouvements d'extrême droite Jeune Nation, Occident et l'Œuvre française.


En 1957 une scène du film Le Bal des maudits y est tournée. Certains des figurants étaient d'anciens déportés.



Procès postérieurs à la guerre |


Entre le mois de juin 1954 et le mois de mai 1955 se déroule devant les tribunaux militaires de Metz puis de Paris le procès du Struthof, durant lequel sont jugés les principaux responsables SS du camp.
Plusieurs autres procès ont lieu après la guerre pour juger d'autres dirigeants du Struthof et de ses kommandos[34].


Sont notamment jugés :




  • Joseph Kramer, commandant SS du camp jusqu'en mai 1944. Fait prisonnier par les Britanniques au camp de Bergen-Belsen dont il assurait le commandement après avoir quitté le Struthof ; condamné à mort au procès de Belsen à Lunebourg et pendu à la prison de Hamelin le 13 décembre 1945[34] ;


  • Friedrich Hartjenstein, qui avait repris la direction du KL-Natzweiler après le départ de Joseph Kramer ; condamné à mort, il décède en prison le 20 octobre 1954, avant son exécution ;


  • Heinrich Schwarz, dernier commandant du KL Natzweiler-Struthof (qu'il dirigea de février à avril 1945) ; condamné à mort et exécuté le 20 mars 1947.


Au terme du procès de Rastatt sont condamnés à mort, le 1er février 1947, dix-neuf dirigeants SS des kommandos du KL Natzweiler-Struthof[34].


Le 20 décembre 1952 s'ouvre devant le Tribunal militaire français de Metz le procès des médecins SS Otto Bickenbach et Eugen Haagen[35]. Tous les deux sont condamnés le 15 mai 1954 à 20 ans de travaux forcés, puis amnistiés l'année suivante.


Lors du procès de Wuppertal (mai-juin 1946) sont jugés les SS impliqués dans l'assassinat en juillet 1944 au Struthof des quatre femmes membres du SOE. À l'issue du procès seront notamment condamnés à mort puis exécutés :



  • Werner Rhode, le médecin SS du camp

  • Peter Straub, le SS qui avait fait exécuter par pendaison le sergent F.H. Habgood au Struthof le 31 juillet 1944



Les transformations du camp après la guerre |





  • 1945 : Le site devient un centre pénitentiaire du Ministère de la justice, accueillant des détenus suspects de collaboration et des droits communs[36].


  • 1949 : La gestion du site est placée sous la tutelle du ministère des Anciens combattants et Victimes de guerre.


  • 1950 : Le site du camp est classé monument historique[37].


  • 1951 : Le bâtiment de la chambre à gaz est classé monument historique[37].


  • 1954 : Les baraques qui menacent de s'effondrer sont détruites à l'exception de quatre d'entre elles situées en haut et en bas du site : en haut, la baraque no 1 et la baraque des cuisines ; en bas, la baraque du four crématoire et la baraque du bloc cellulaire.

  • Mai 1957 - juillet 1959 : Érection du Mémorial national de la déportation par l'architecte en chef des Monuments historiques Bertrand Monnet et le sculpteur Lucien Fenaux.

  • Le 23 juillet 1960, le Mémorial national de la déportation, ainsi que la nécropole nationale sont inaugurés par le Président de la République, le général de Gaulle.


  • 27 juin 1965 : Inauguration du musée de la déportation de Natzweiler-Struthof, aménagé dans la baraque no 1 par le Ministère des Anciens combattants.

  • Nuit du 12 mai au 13 mai 1976 : Destruction totale du musée par un incendie criminel perpétré par le groupe autonomiste alsacien « Loups Noirs » une croix de Lorraine est peinte sur un mur, ainsi qu’une inscription : « 27 janvier 1945 ». Les incendiaires voulaient sans doute rappeler que dans ce camp, 1 100 Alsaciens soupçonnés de collaboration avec l'occupant nazi avaient été enfermés à cette date, donc pendant la Liberation de l'Alsace[38].Mais surtout, que la mémoire des résistants Alsaciens et Lorrains enfermés au camp de Schirmeck, a contrario, n'est pas perpetué[39]. Le Struthof sera reconstruit selon les plans d'origine.


  • 3 novembre 2005 : À l'occasion du 60e anniversaire de la libération du camp, le Président de la République Jacques Chirac inaugure le Centre européen du résistant déporté sur le site de Natzweiler-Struthof.


  • 3 novembre 2011 : divers éléments du camp de concentration sont classés au titre des monuments historiques[37] (Entre autres : l'hôtel du Struthof, les enceintes, la Kartoffelkeller, la villa Ehret, le Ravin de la Mort, les blocks encore en place, la sablière, le chemin des Déportés...)



Les kommandos du KL-Natzweiler |


De nombreux kommandos et camps de travail annexes dépendaient du KL-Natzweiler[40]. Ils étaient situés tant en Alsace et Moselle annexées qu'en Allemagne[41].


En septembre 1944, il y avait près de 7 000 prisonniers au camp-souche et plus de 20 000 dans ses kommandos[42]. Les effectifs de certains de ces camps annexes dépassaient parfois ceux du camp-souche.


Les kommandos dépendants du KL-Natzweiler :




  1. Asbach


  2. Audun-le-Tiche (Deutsch-Oth)

  3. Auerbach

  4. Bad Rappenau

  5. Baden-Baden

  6. Baden Oos

  7. Balingen

  8. Bernhausen

  9. Bensheim

  10. Binau


  11. Bisingen[43].

  12. Brüttig

  13. Calw


  14. Cernay (Sennheim)

  15. Colmar

  16. Darmstadt

  17. Daudenzell


  18. Dautmergen[43]

  19. Dorlisheim

  20. Dormettingen

  21. Leinfelden-Echterdingen

  22. Ellwangen

  23. Ensingen

  24. Frommern

  25. Geisenheim

  26. Geislingen an der Steige

  27. Gross-Sachsenheim

  28. Hailfingen

  29. Haslach


  30. Hayange (Hayingen)

  31. Heidenheim

  32. Heilbronn

  33. Heppenheim

  34. Hessental

  35. Iffezheim

  36. Kaczawa

  37. Kochem

  38. Kochendorf

  39. Leonberg

  40. Mosbach

  41. Mulhouse

  42. Metz

  43. Neckarbischofsheim


  44. Neckarelz (deux camps)

  45. Neckargartach

  46. Neckargerach

  47. Neckarzimmern

  48. Neunkirchen

  49. Nuttenbach


  50. Obernai (Oberehnheim)

  51. Obrigheim

  52. Offenbourg


  53. Peltre (Pelters)

  54. Rastatt

  55. Rothau

  56. Schwäbisch Hall


  57. Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch)

  58. Sandweier

  59. Sandhofen


  60. Schömberg[43]

  61. Schörzingen[43]

  62. Schwindratzheim

  63. Spaichingen

  64. Strasbourg

  65. Tailfingen

  66. Thil

  67. Treis

  68. Unterriexingen[43]


  69. Urbès - Husseren-Wesserling

  70. Vaihingen-sur-l'Enz

  71. Walldorf

  72. Wasseralfingen

  73. Zepfenhahn

  74. Zuffenhausen




Bibliographie |




  • Robert Steegmann (préface de Pierre Ayçoberry), Struthof - Le KL Natzweiler et ses Kommandos : une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin 1941-1945, Strasbourg, Kaléidoscope – La Nuée bleue, 2005 (ouvrage de référence)

  • Bruno Bailly, Le Struthof, contemplation et témoignage, édition Sceren. DVD 60 minutes, 2008.

  • Paul Brusson et Pierre Gilles, De mémoire vive : Paul Brusson, rescapé des camps nazis, Liège (Belgique), Les éditions du Céfal, 2003, 202 p. (ISBN 978-2-871-30117-2, OCLC 74496555)


  • Robert Steegmann, Le camp de Natzweiler-Struthof, Paris, Seuil, coll. « Univers historique », 2009, 375 p. (ISBN 978-2-020-95633-8, OCLC 310392840).

  • Raymond Couraud, Struthof Natzweiler : un camp de la mort en France, Strasbourg, Hirle, 2005, 224 p. (ISBN 978-2-914-72927-7, OCLC 743087344)


  • Henry Allainmat, Auschwitz en France : la vérité sur le seul camp d'extermination nazi en France, le Struthof, Paris, Presses de la cité, coll. « Presses pocket » (no 1245), 1975, 301 p. (ISBN 978-2-266-00005-5, OCLC 901164677).


  • Boris Pahor (trad. Andrée Lück-Gaye), Pèlerin parmi les ombres : récit [« Nekropola »], Paris, La Table ronde, coll. « La petite vermillon » (no 53), 1996, 253 p. (ISBN 978-2-710-30709-9, OCLC 842458867).

  • Kristian Ottosen, Nuit et brouillard. Histoire des prisonniers du camp de Natzweiler-Struthof, éditions le Cri, 2002, 256 pages

  • André Ragot (préface d'Edmond Michelet), NN - Nuit et brouillard, Sens, 1958, 205 pages (épuisé)

  • Aimé Spitz, Struthof. Bagne Nazi en Alsace, Imprimerie Fetzer, Raon-l’Étape, 1970 (épuisé)

  • François Kozlik, Struthof, le mont des horreurs, éditions Sédal, 1945, 52 pages (épuisé)

  • Albert Hornung, Le Struthof, camp de la mort, Nouvelles Revue Critique, Paris, 1945, 104 pages (épuisé)[44].

  • Bob Sheppard, Missions secrètes et déportation, 1939-1945, Bayeux, éd Heimdal, 1998

  • Documentation et patrimoine DRAC Alsace : Archives, protection et valorisation du patrimoine de la nécropole nationale du camp de Natzweiler-Struthof, mai 2013

  • « Bulletin de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation » [PDF], sur fmd.asso.fr (consulté le 23 janvier 2015)

  • « Témoignages et études réalisées par d’anciens déportés du KL-Na », sur struthof.fr (consulté le 23 janvier 2015)

  • Les notices du service de l'inventaire concernant le "Camp de concentration de Natzwiller-Struthof"[45],[46],[47],[48],[49],[50],[51],[52],[53],[54].


  • Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1995, 663 p. (ISBN 978-2716502504)
    Natzwiller, Camp de Struthof pp. 263-264


  • Marcel Le Roy, Le prix de la liberté, récit de déportation au camp d'extermination du Struthof. L’oribus, 2000

  • Raphael Toledano, Les Expériences Médicales du Professeur Eugen Haagen de la Reichsuniversität Strassburg : Faits, Contexte et Procès d’un Médecin National-Socialiste, Thèse de doctorat en médecine, no 150, Université de Strasbourg, 2010 (Prix Auschwitz 2011).



Films |




  • Nuit et brouillard, un film d'Alain Resnais. Production : Argos Films - 1956 - durée 32 minutes.


  • Le Struthof - un camp de concentration nazi en Alsace, un film d'Alain Jomy et Monique Seemann, réalisé en partenariat avec France 3 Alsace - 1995 - durée : 52 minutes.


  • Le nom des 86, un film de Emmanuel Heyd et Raphael Toledano. Production Dora Films sas - Alsace 20 - Télébocal - Cinaps TV - 2014 - durée : 63 min.


  • Struthof, le camp oublié - RMC Découverte - 2018 - durée : 52 minutes[55].



Articles connexes |


  • Mémorial national de la déportation


Notes et références |




  1. À ne pas confondre avec le camp de concentration du Stutthof, un camp de concentration établi dès le 2 septembre 1939 sur le territoire de la ville Gdańsk (Dantzig) par le régime nazi, à 34 km de cette ville, le lendemain de l’invasion de la Pologne.


  2. Il est aujourd'hui situé sur le territoire de la commune de Natzwiller dans le Bas-Rhin.


  3. « Le KL-Natzweiler », sur struthof.fr (consulté le 16 octobre 2015)


  4. Ministère de la défense, « Arrêté du 20 mars 2014 portant définition et fixant la liste des hauts lieux de la mémoire nationale du ministère de la défense - Version consolidée au 10 juin 2016 », sur legifrance.gouv.fr, 20 mars 2014(consulté le 10 juin 2016)


  5. Steegmann, « Le camp de Natzweiler-Struthof », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ 19 février 2009(DOI 10.14375/np.9782020956338, lire en ligne, consulté le 6 février 2019)


  6. Ch. Brusten, « Charles le Téméraire au camp de Lausanne, 14 mars-27 mai 1476 », Publications du Centre Européen d'Etudes Bourguignonnes, vol. 14,‎ janvier 1972, p. 71–81 (ISSN 1016-4286 et 2034-6786, DOI 10.1484/j.pceeb.3.271, lire en ligne, consulté le 6 février 2019)


  7. a et bRoger BOULANGER, « L'historique du camp de Natzweiler-Struthof », sur cndp.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  8. Au total, environ 250 SS ont été affectés au camp durant la guerre, parmi lesquels sept femmes dont on connaît aujourd'hui les noms : Maria Aichele, Berta Bommer, Maria Luise Merkle, Élisabeth Peschke, Else Rueck, Kreszenzia Ruf (qui servit aussi à Geislingen) et Anna Zengerle, qui servit comme Aufseherin à Ravensbrück.


  9. « Quelques données », sur struthof.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  10. a et b« Struthof histoire du camp | Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense », sur www.cheminsdememoire.gouv.fr (consulté le 6 février 2019)


  11. « La potence », sur cndp.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  12. Dans certains kommandos extérieurs au camp-souche, le taux de mortalité pouvait s'élever à près de 80 %.


  13. Cité par Joël Kotek, Pierre Rigoulot, Le siècle des camps, Jean-Claude Lattès, 2000, 805 p. (ISBN 9782709641555).


  14. « 10.3. Struthoh Natzweiler », sur encyclopedie.bseditions.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  15. « Le crématoire », sur cndp.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  16. a et b« Médecine nazie et expérimentations », sur struthof.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  17. Kogon Les chambres à gaz. op. cité p. 249


  18. « Les chambres à gaz, secret d'État », sur phdn.org (consulté le 23 janvier 2015)


  19. « La chambre à gaz », sur cndp.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  20. Kogon, (op. cité p. 260)


  21. « Les chambres à gaz, secret d'État », sur phdn.org (consulté le 23 janvier 2015)


  22. a et b« Struthof, camp de concentration nazi », sur encyclopedie.bseditions.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  23. Doc. Nuremberg NO-085, lettre de Hirt à Himmler, 9 février 1942, cité p.  323 dans l'ouvrage de R. Steegmann Le camp de Natzweiler-Struthof


  24. structure dépendant de la Reichsuniversität Straßburg, université mise en place par les nazis


  25. 60 ans après la guerre, l'identité des 86 victimes de Hirt sera dévoilée, grâce à leurs numéros d'immatriculation retrouvés par le journaliste-historien Hans-Joachim Lang ; selon le cercle Menachem-Taffel, celui-ci n'a jamais pu accéder aux archives françaises.


  26. Eugen Kogon, Hermann Langbein et Adalbert Ruckerl (trad. Henry Rollet), Les chambres à gaz, secret d'État, Paris, Éd. de Minuit, coll. « Arguments » (no 86), 1984 (réimpr. 1986), 299 p. (ISBN 978-2-707-30691-3, OCLC 493457145, présentation en ligne), p. 246


  27. Joachim Fest (trad. Simone Hutin et Maurice Barth), Les Maîtres du IIIe Reich [« Gesicht des Dritten Reiches »], Paris, Librairie générale française, coll. « Le livre de poche / Histoire » (no 32124), 2011, 602 p. (ISBN 978-2-253-13443-5, OCLC 748702770), p. 197


  28. Robert Steegmann (préface de Hamlaoui Mekachera), Le Struthof : KL-Natzweiler Histoire d'un camp de concentration en Alsace annexée 1941-1945, Strasbourg, Kalédiscope-La Nuée bleue, 2005. p. 36


  29. 8 d'entre eux n'ont pas survécu aux conditions de détention et sont décédés dans les jours qui ont suivi leur retour en Norvège


  30. « Taux et causes de la mortalité parmi les prisonniers NN de sexe masculin en Allemagne », sur natzweiler.info (consulté le 23 janvier 2015)


  31. Tragédie de la déportation, 1940-1945, Hachette, p. 126


  32. « Sur les chemins de la mémoire : Le camp de concentration de Natzweiler-Struthof », sur Centre national de documentation pédagogique, 9 décembre 1999(consulté le 23 janvier 2015)


  33. « Le camp de concentration de Natzwiller-Struthof », sur niedernai-niederehnheim.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  34. a b et c« Les procès », sur struthof.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  35. August Hirt, qui s'est suicidé le 2 juin 1945, est condamné à mort par contumace


  36. archives départementales du Bas-Rhin - archives administration pénitentiaires


  37. a b et cNotice no PA00084818, base Mérimée, ministère français de la Culture


  38. « Incendie camp Struthof », sur ina.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  39. Hirn, Francis, Hrsg. Jung, Dominique, 1951- Red., Aux origines des autonomismes alsaciens, Ed. des Dernières Nouvelles d'Alsace, 2015(OCLC 921879655, lire en ligne)


  40. « Kommandos externes », sur encyclopedie.bseditions.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  41. à l'exception du camp de Thil, situé dans le département de Meurthe-et-Moselle


  42. Robert Steegmann, Le camp de Natzweiler-Struthof, Éditions du Seuil, 2009


  43. a b c d et e« Le « Projekt Wüste » », sur encyclopedie.bseditions.fr (consulté le 23 janvier 2015)


  44. « Le livre « Le Struthof (Camp de la mort) » d’Albert Hornung », sur malgre-nous.eu, 6 mai 2008(consulté le 23 janvier 2015)


  45. Notice no PA00084818, base Mérimée, ministère français de la Culture Ancien camp concentrationnaire de Natzweiler-Struthof, actuellement musée des Déportés


  46. Notice no IA67013274, base Mérimée, ministère français de la Culture Camp de concentration du Struthof


  47. Notice no IA67013283, base Mérimée, ministère français de la Culture Chambre à gaz, ancien édifice agricole


  48. Notice no IA67013282, base Mérimée, ministère français de la Culture Porte d'entrée du camp


  49. Notice no IA67013281, base Mérimée, ministère français de la Culture La Grande carrière


  50. Notice no IA67013280, base Mérimée, ministère français de la Culture Ensemble de 8 miradors faisant partie de la clôture du camp


  51. Notice no IA67013279, base Mérimée, ministère français de la Culture Prison dite Baraque des cellules


  52. Notice no IA67013278, base Mérimée, ministère français de la Culture Monument aux morts, dit Fosse commune


  53. Notice no IA67013277, base Mérimée, ministère français de la Culture Four crématoire


  54. Notice no IA67013276, base Mérimée, ministère français de la Culture Monument commémoratif, Flamme du souvenir


  55. Espace Découverte, « Struthof, le camp oublié », 27 avril 2018(consulté le 27 mai 2018)



Voir aussi |



Articles connexes |



  • Collection de squelettes juifs du professeur Hirt


  • Camp de Thil : kommando du KL Natzweiler-Struthof destiné à la fabrication de missiles V2

  • Camp de rééducation de Vorbrück-Schirmeck

  • Centre européen du résistant déporté


  • Reichsuniversität Straßburg : l'université nazie implantée à Strasbourg

  • Mémorial national de la déportation

  • Liste des monuments historiques du Bas-Rhin

  • Liste des camps annexes du KL-Natzweiler-Struthof



Liens externes |


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  • « Struthof », sur struthof.fr (consulté le 23 janvier 2015)

  • « Natzweiler-Struthof, un camp de concentration nazi en France », sur cndp.fr (consulté le 23 janvier 2015)

  • « Le camp du Struthof », sur judaisme.sdv.fr (consulté le 23 janvier 2015)

  • « Struthof histoire du camp », sur cheminsdememoire.gouv.fr (consulté le 23 janvier 2015)

  • « Déportés norvégiens au camp de concentration du Struthof », sur natzweiler.info (consulté le 23 janvier 2015)


  • (de) « Die Spur der Skelette », sur einestages.spiegel.de (consulté le 23 janvier 2015)

  • « Le Cercle Menachem Taffel », sur judaisme.sdv.fr (consulté le 23 janvier 2015)




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