Raoul Cauvin





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Raoul Cauvin


Raoul Cauvin, 2012 (cropped).jpg

Raoul Cauvin, en 2012.


















Biographie
Naissance

26 septembre 1938Voir et modifier les données sur Wikidata (80 ans)
AntoingVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

BelgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Scénariste de bande dessinée, scénaristeVoir et modifier les données sur Wikidata













Autres informations
A travaillé pour

SpirouVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

‎chevalier des Arts et des LettresVoir et modifier les données sur Wikidata



Raoul Cauvin est un scénariste de bande dessinée belge né à Antoing (Belgique) le 26 septembre 1938. Il est l'un des scénaristes les plus prolifiques de la bande dessinée franco-belge.


À la fin des années 1960, il créé deux séries d'aventures à succès, Les Tuniques bleues et Sammy. La première, dessinée par Willy Lambil, est toujours l'un des best-sellers de la bande dessinée franco-belge[1].


Durant les décennies suivantes, il lance plusieurs séries humoristiques, toujours publiées aux Éditions Dupuis : L’Agent 212 (1981), Les Femmes en blanc (1986), Pierre Tombal (1986), Cédric (1986) et Les Psy (1992). D'autres ont été arrêtées entre les années 2000 et 2010 : Cupidon (1990) et Les Paparazzi (1996).




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Des débuts discrets chez Dupuis (années 1960)


    • 1.2 Une place grandissante dans Spirou (années 1970)


    • 1.3 Diversification et succès (années 1980)


    • 1.4 Scénariste attitré de Spirou (années 1990)


    • 1.5 Vétéran de la bande dessinée franco-belge (années 2000-2010)




  • 2 Méthodes de travail


  • 3 Analyses


    • 3.1 Une nouvelle façon de concevoir la bande dessinée grand public


    • 3.2 Un auteur mal-aimé de la critique




  • 4 Œuvres publiées


    • 4.1 Albums


      • 4.1.1 One shots


      • 4.1.2 Séries




    • 4.2 Dans Spirou


    • 4.3 Dans d'autres magazines




  • 5 Prix


  • 6 Notes et références


    • 6.1 Notes


    • 6.2 Références




  • 7 Annexes


    • 7.1 Bibliographie


    • 7.2 Liens externes







Biographie |



Des débuts discrets chez Dupuis (années 1960) |


Raoul Cauvin suit d'abord des études de lithographie publicitaire à l'Institut Saint-Luc à Tournai[2], pour découvrir en entrant dans la vie active que cette formation n'a plus aucune utilité depuis la fin des années 1930[3]. Suivent toute une série de petits métiers et notamment un emploi dans une usine de boules de billard.


Il entre aux éditions Dupuis en 1960 comme dessinateur de grilles de mots croisés et lettreur, puis devient caméraman au département dessins animés (TVA) où il reste sept ans. Il s'essaye dès cette époque au dessin, mais sans succès[4].


Désireux d'écrire des scénarios, il en présente dès son arrivée à Yvan Delporte, mais il se voit refuser tous ses projets de série jusqu'en 1967. Il arrive néanmoins à placer une première histoire pour un mini-récit dessinée par Charles Degotte en 1964. Suivent quelques autres mini-récits et histoires courtes dessinées par Degotte, Eddy Ryssack, Serge Gennaux, etc. Charles Dupuis, qui apprécie énormément les croquis humoristique que Cauvin fait de la vie de la rédaction, lui présente Claire Bretécher en 1967 et lui promet une place régulière dans Spirou[5]. En 1968, Cauvin lance quatre séries. Les aventures des puces Arthur et Léopold avec Carlos Roque et Loryfiand et Chifmol avec Gennaux ne rencontrent aucun succès particulier et cessent en 1969 pour la première, 1973 pour la seconde. Les Naufragés, avec l'alors débutante Claire Bretécher, rencontre un petit succès d'estime grâce à son humour décalé mais s'arrête également assez vite. Profitant du vide laissé par le départ chez Pilote de Lucky Luke, Cauvin lance un western parodique avec Louis Salvérius, jeune auteur qui avait déjà publié quelques planches et mini-récits du genre dans Spirou : Les Tuniques bleues, sa quatrième création de l'année, dans une veine purement humoristique (gags en une demi-planche ou quelques pages au maximum), emporte graduellement l'adhésion des lecteurs.


En 1969, il crée avec Mazel Câline et Calebasse (qui devient en 1974 Les Mousquetaires), sa première série d'histoires à suivre, mettant en scène un mousquetaire et son cheval dans une Renaissance humoristique.



Une place grandissante dans Spirou (années 1970) |


Le succès grandissant des Tuniques bleues permet à Cauvin de collaborer à partir de 1970 avec Raymond Macherot sur Mirliton avant de lancer la même année sa seconde série à suivre : Sammy, avec le flamand Berck raconte les aventures humoristiques de « gorilles » à Chicago à l'époque de la prohibition et du grand banditisme. Fort de cette expérience, il se met à réaliser quelques histoires plus longues des Tuniques bleues, toujours dans une veine très humoristique. Mais en 1972, Salvérius meurt brutalement durant la réalisation de la quatrième histoire longue, Outlaw.


Cauvin propose à Lambil, dessinateur depuis 1959 de la série réaliste Sandy et Hoppy, mais également de la série humoristique Hobby et Koala depuis 1960, de reprendre la série. Fort de son expérience, celui-ci en tire le dessin vers un semi-réalisme qui sied mieux à des scénarios tendant à perdre leur veine purement comique. Il fait de la série un des piliers des éditions Dupuis, qui en publient à la fin de l'année le premier volume en album.


Entre 1973 et 1975, Cauvin lance sept nouvelles séries pour l'hebdomadaire. Trois sont assez discrète : Les Naufragés de l'espace (avec Guy Counhaye, 1973-1978) et Christobald (avec Antoinette Collin, 1975-1978) ne convainquent pas tandis que Le Vieux bleu, avec François Walthéry, le très apprécié dessinateur de Natacha, obtient un réel succès d'estime mais ne fait l'objet que d'une quarantaine de planches. Avec Pauvre Lampil, initiée en 1973 avec Lambil, Cauvin lance une série humoristique semi-autobiographique sur les relations entre Lampil, dessinateur de Panty et son Kangourou, et son scénariste Cauvin. Plus adulte que la majorité des séries présentes dans l'hebdomadaire, Pauvre Lampil y est parcimonieusement publiée jusqu'en 1994, avant d'être reprise au milieu des années 2000.


L'Agent 212, créée en 1975 avec Daniel Kox, devient sa première série de gags réellement populaire. Narrant les aventures d'un agent de police assez pataud, elle s'impose durablement dans l'hebdomadaire, étant encore publiée en 2011. Les gags de Godaille et Godasse (avec Jacques Sandron), série napoléonienne, et de Boulouloum et Guiliguili (avec Mazel, devient en 1983 Les Jungles Perdues), série mettant en scène un enfant sauvage et son gorille en Afrique, se transforment en 1978 en histoires à suivre. Bien qu'elles durent jusqu'à la fin des années 1980, ces séries sont loin de rencontrer le succès de Sammy et encore moins celui des Tuniques bleues.



Diversification et succès (années 1980) |


Après la mort accidentelle de Maurice Tillieux en 1978, Dupuis perd son scénariste le plus prolifique ; Cauvin, qui était déjà très présent, va le devenir de plus en plus ; dès 1984, Thierry Groensteen évoque « un auteur qui, pour être inégal, ne se révèle pas moins incontournable[6] ». Après avoir travaillé entre 1979 et 1981 avec le très jeune Philippe Bercovici[Note 1] sur Les Grandes amours contrariées, planches humoristiques reprenant des couples célèbres, Cauvin lui crée en 1981 Les Femmes en blanc, récits humoristiques en milieux hospitalier, qui est un nouveau succès, tout en introduisant « un humour grinçant inhabituel dans Spirou[7] ».


Sa reprise en 1981 de Spirou et Fantasio avec Nic, dessinateur issu de l'animation, laisse une impression plus mitigée[8] ; bridé par ses éditeurs, Cauvin ne parvient pas à donner de la force aux trois histoires qu'il écrit et sa collaboration à la série cesse en 1983, lui laissant un très mauvais souvenir[9].


Ne se laissant pas abattre, Cauvin lance cette même année Pierre Tombal, avec Marc Hardy, première série publiée dans Spirou à se confronter aussi directement avec la mort. Il enchaîne alors les séries humoristiques en une page ou quelques-unes : Les Voraces, avec Glem, en 1985, qui réussit peu en album mais est publiée jusqu'en 1995 dans l'hebdomadaire ; Cédric, avec Laudec, en 1986 qui fait des débuts discrets avant de devenir dans les années 2000 un best-seller de Dupuis, à la suite d'une adaptation en dessin animé ; Cupidon, avec Malik, auteur à Spirou depuis 1971 auparavant connu pour ses bandes dessinées réalistes, en 1988. Dans ces années, il crée également pour Robbedoes, version flamande de Spirou, une petite série semi-autobiographique et humoristique qu'il dessine lui-même, Zotico.


Hors de Spirou, Cauvin adapte pour Dupuis avec Nic Les Snorky, dessin animé populaire du début de la décennie. Ayant rompu son contrat d'exclusivité avec Dupuis en 1979[10], Cauvin crée pour Casterman en 1980 avec Louis-Michel Carpentier Les Toyottes.


En 1986, il se lance avec l'auteur dans un album d'un tout autre genre, L'Année de la bière, gags tournant autour d'un bistrot belge, reprise ensuite chez Dupuis sous le nom Du côté de chez Poje. Il scénarise également Raphaël et les timbrés pour Sandron dans Je Bouquine à partir de 1984. Depuis 1975 et l'Agent 212, Cauvin a ainsi lancé une multitude de séries sur des univers professionnels, inaugurant ce qui allait devenir un courant de fond dans la bande dessinée à partir de la fin des années 1990. Il ne faisait pas de ces milieux un simple décor mais il s'en servait pour traiter des thèmes alors peu présents dans la bande dessinée pour enfants : la mort, la maladie, le voyeurisme, etc.



Scénariste attitré de Spirou (années 1990) |


Scénariste de cinq séries de gags à succès, souvent présents dans l'hebdomadaire, ainsi que de deux séries à suivre phare du journal (Les Tuniques bleues et Sammy, ses autres séries à suivre ayant été arrêtées), Cauvin est à la fin des années 1980 le principal pourvoyeur de séries du magazine, qu'il continue à alimenter avec Les Psy, avec Bédu (commencée en 1992), Taxi Girl, série plus réaliste réalisée avec Laudec (de 1992 à 1998, le succès grandissant de Cédric ainsi qu'un manque d'intérêt de la part des lecteurs causant son interruption) ; Les Paparazzi, avec Mazel, 1993-2004 (à la suite également d'un manque de succès). Son omniprésence dans la deuxième moitié des années 1990 (9 séries de récits courts) permet à la rédaction, dans l'une de ses animations running gag, de faire croire qu'il a pris le pouvoir sur l'hebdomadaire. C'est également à cette époque que lui sont consacrées deux monographies, très hagiographiques.


En 1993, il participe anonymement à la création de C.R.S = Détresse, série Dargaud s'intéressant à la vie peu étudiée des CRS, avant d'en devenir le scénariste officiel en 2000, à la suite du départ d’Erroc.


Le numéro 3026 de Spirou du 10 avril 1996 est presque entièrement réalisé par Cauvin et Zidrou. Il est écrit CAUVIN à la place du titre du journal et un concours propose de gagner en premier prix un poil de la moustache de Raoul Cauvin.



Vétéran de la bande dessinée franco-belge (années 2000-2010) |




L'auteur en dédicace au Salon du Livre de Genève 2011.


Graduellement moins présent à partir du milieu des années 2000, à la suite de l'émergence de nouveaux scénaristes (comme Zidrou ou Jean-Louis Janssens), à l'arrêt de séries alors qu'il n'en crée pas de nouvelles, Cauvin reste cependant l'un des principaux scénaristes de Spirou, animant la plupart des séries datant de plus de quinze ans.


Alors qu'il n'avait plus créé de nouveauté depuis 1993, et que ses histoires tendaient à passer de plus en plus inaperçues, Cauvin écrit en 2008 Coup de Foudre pour David De Thuin une histoire improbable entre une vache amoureuse et un taureau transsexuel, prélude à une nouvelle série. Au ton différent de ses gags hebdomadaires humoristiques ou des Tuniques bleues, l'histoire est remarquée par la critique, mais seuls deux albums sortiront.


Très discret dans les médias, sa présence dans le catalogue Dupuis depuis 1972 lui permet en 2002 d'atteindre les quarante millions d'albums vendus, ce qui fait titrer au Journal du dimanche « L'inconnu aux 40 millions d'albums », puis en 2006 les quarante-cinq millions[11], avec deux séries dans le top 20 des ventes de séries de bande dessinée[Note 2]. En 2010, le dernier Cédric et le dernier Tuniques sont aux 26e et 28e places des albums les plus vendus en France[12].


Pour ses 70 ans, Cauvin se voit honoré par un numéro spécial de Spirou, le 3678 du 24 septembre 2008.


Pour les 75 ans de Cauvin en septembre 2013, les médias annoncent son départ à la retraite, mais le rythme de parution de ses séries phares reste inchangé. En mars 2016 sort une nouvelle série intitulée Le Bâtard des étoiles, dessinée par Curd Ridel. Cette série est soutenue par des internautes via le principe du financement participatif, au sein de la maison d'édition Sandawé.


Les 80 ans de Cauvin sont fêtés dans le numéro 4198 de Spirou du 26 septembre 2018.



Méthodes de travail |


Pensant qu'il est plus facile de tirer son inspiration du quotidien (selon lui, un bon scénariste doit avant tout « pouvoir s'intéresser aux autres, étudier leur comportement[13] »), Cauvin se tient assez éloigné du milieu de la bande dessinée : lecteur régulier de la presse, il a conservé jusqu'aux années 1980 un travail salarié de responsable du laboratoire photo de Dupuis, et allait régulièrement à des clubs de billards, afin de côtoyer d'autres milieux[10]. De même, afin de ne pas être trop influencé par les travaux d'autres scénaristes, il lit peu de bandes dessinées, ou alors elles n'ont rien à voir avec ce qu'il fait : ainsi, il déclare en 1984 que ses auteurs préférés sont Reiser, Pratt, Tito et Jan Bucquoy[14].


Lorsqu'il s'agit de créer une série, il est le plus souvent contacté par des dessinateurs (Mazel pour Câline et Calebasse, Salvérius pour Les Tuniques bleues, Kox pour L’Agent 212). Mais il a pris l'initiative pour Les Femmes en blanc, Pierre Tombal ou Godaille et Godasse[15]. Pour la rédaction même des scénarios, Cauvin a une méthode célèbre : il s'allonge sur un divan, et au bout de quelques heures pour un gag, quelques jours pour une histoire à suivre, il a son scénario tout prêt. Il ne lui reste plus qu'à faire un découpage détaillé (où les positions des personnages sont croquées) et à l'envoyer au dessinateur[13].



Analyses |



Une nouvelle façon de concevoir la bande dessinée grand public |


Scénariste franco-belge classique, le travail de Cauvin a cependant certaines caractéristiques qui peut permettre d'expliquer son succès. S'il est vrai que ses histoires sont rarement originales dans leur déroulement, qu'il est limité par sa spécialisation dans la bande dessinée grand public (enfantine ou non), et que certains archétypes sont très souvent employés (le tandem à la Laurel et Hardy), Cauvin se démarque de ses confrères par sa volonté de « transmettre et faire partager des idées et des craintes personnelles » au-delà du cadre primaire des bandes dessinées à message[16]. Ainsi, il a été le premier à aborder dans la bande dessinée enfantine franco-belge l'antimilitarisme, la mort, la maladie, la liberté individuelle « de manière aussi audacieuse en même temps que juste[16] ».



Un auteur mal-aimé de la critique |


Scénariste pléthorique, spécialisé dans la bande dessinée de genre pour enfants, Raoul Cauvin est généralement mal vu de la critique : ainsi, lorsqu'il s'est mis à signer au début des années 1980 les albums qu'il réalisait anonymement peu auparavant (Lou et Les Toyottes), des critiques ont immédiatement écrit que les deux séries avaient baissé en qualité[15]. Cependant, lui-même disait en 1984 : « J'écrivais des séries commerciales sans grande envergure mais bien faites. (...) Difficile de se remettre en question quand tout marche bien[14]. »



Œuvres publiées |



Albums |



One shots |




  • Astérix et ses amis, Albert René, 2007
    Scénario et dessin : collectif - récit La Communication selon les Gaulois par Cauvin et Laudec


  • Ce qu’il faut savoir avant de pratiquer des… sports de compétition, Dupuis, 2012
    Scénario : Raoul Cauvin - Dessin : Philippe Bercovici


  • Fontenoy, Les Archers, 1987
    Scénario : Raoul Cauvin - Dessin : Robert Lebersorg - Couleurs : Robert Lebersorg


  • Les Grandes Amours contrariées, Dupuis (collection « Carte blanche »), 1982
    Scénario : Raoul Cauvin - Dessin : Philippe Bercovici


  • Loryfiand et Chifmol, Le Coffre à BD, 2008
    Scénario : Raoul Cauvin - Dessin : Serge Gennaux


  • Les Naufragés, Glénat, 1976
    Scénario : Raoul Cauvin - Dessin : Claire Bretécher - Couleurs : N&B


  • Snorkels, S.EP.P., 1982
    Scénario : Raoul Cauvin (non crédité) et Nic Broca - Dessin : Nic Broca


  • Vacances manquées, Noir Dessin, 1995
    Scénario : Raoul Cauvin - Dessin : Arthur Piroton


  • Zotico, P&T Production, 1997
    Scénario et dessin : Raoul Cauvin - Couleurs : N&B



Séries |


Raoul Cauvin est scénariste de toutes ces séries et ses collaborateurs sont uniquement dessinateurs.








































































































Dans Spirou |




  • Manque de pot, mini-récit avec Charles Degotte, 1964.


  • Le Gâteau du roy, mini-récit avec Charles Degotte, 1965.

  • Récits courts avec divers auteurs, 1965-2007.


  • Arthur et Léopold, avec Carlos Roque, 1968-1969.


  • Naufragés (bande dessinée), avec Claire Bretécher, 1968-1971.


  • Loryfiand et Chifmol, avec Serge Gennaux, 1968-1973.


  • Tuniques bleues, avec Salvérius (jusqu'en 1972) et Lambil (depuis), 53 histoires à suivre et 34 récits courts, 1968-2013.


  • Clinique Azimuth, mini-récit avec Vittorio, 1969.


  • Les incompatibles : Chikagogo 1911, mini-récit avec Eddy Ryssack, 1969.


  • Câline et Calebasse (devient en 1974 Les Mousquetaires), 11 histoires à suivre et cinq récits courts, avec Mazel, 1969-1978.


  • Mirliton, avec Raymond Macherot, 1970-1975.


  • Sammy, avec Berck (jusqu'en 1994) et Jean-Pol (depuis), 43 histoires à suivre, 1970-2009.


  • Les Naufragés de l'espace, avec Guy Counhaye, 1973-1978.


  • Pauvre Lampil, avec Lambil, 1973-2007.


  • Le Vieux Bleu, avec François Walthéry, cinq récits courts et une histoire à suivre, 1974-1979.


  • L'Agent 212, avec Daniel Kox, 1975-2013.


  • Christobald, avec Antoinette Collin, 1975-1978.


  • Godaille et Godasse, avec Jacques Sandron, seize récits courts et seize histoires, 1975-1986.


  • Boulouloum et Guiliguili (devient en 1983 Les Jungles perdues), avec Mazel, 15 récits courts et 11 histoires à suivre, 1975-1987.


  • Les Grandes Amours contrariées, avec Philippe Bercovici, 1979-1981.


  • Les Femmes en blanc, avec Philippe Bercovici, 1981-2014.


  • Spirou et Fantasio, avec Nic, trois histoires à suivre, 1982-1983.


  • Pierre Tombal, avec Marc Hardy, 1983-2013.


  • Les Voraces, avec Glem, 1985-1995.


  • Jess Long, avec Arthur Piroton, deux récits courts et une histoire à suivre, 1985-1989.


  • Cédric, avec Laudec, 1986-2013.


  • Cupidon, avec Malik, 1988-2011.


  • Les Psy, avec Bédu, 1992-2014.


  • Taxi Girl, avec Laudec assisté de Chantraine, 1992-1998.


  • Les Paparazzi, avec Mazel, 1993-2004.


  • Coup de foudre, avec David De Thuin, deux histoires à suivre, 2008-2010.


Cauvin a ponctuellement fourni quelques scénarios pour des séries dont il n'était pas le scénariste habituel de 1970 (un scénario pour Angélique, de Carlos Roque) à 2004 (quatre gags de Cactus Club, avec Philippe Bercovici parus dans les Spirou numéros 3307 3382 3429 3458 ).



Dans d'autres magazines |



  • Un gag de Pierre Tombal a été publié dans Circus en 1987.


  • Des bleus et des bosses, aventure des Tuniques bleues a été publié dans Pif Gadget en 1992.


  • Cédric a été publié dans Le Journal de Mickey en 2005.



Prix |



  • 1972 : Prix Saint-Michel du meilleur scénariste humoristique pour Du Nord au Sud (Les Tuniques bleues)

  • 1975 : Prix Saint-Michel du meilleur scénario humoristique pour Les Gorilles font les fous (Sammy, t. 6)

  • 1976 : Drapeau : France Prix du scénariste étranger au festival d'Angoulême[18]

  • 1977 : Prix Saint-Michel du meilleur scénario humoristique pour l'ensemble de son œuvre

  • 2008 : Grand Prix Saint-Michel, pour l'ensemble de son œuvre



Notes et références |



Notes |




  1. Il est alors âgé de seize ans.


  2. Les Tuniques bleues, 15e, avec environ 315.000 albums vendus, et Cédric, 17e avec environ 295.000 ventes ; mais 4e et 5e en franco-belge pour la jeunesse, derrière Tintin, Astérix et Titeuf. Xavier Guilbert, Numérologie, cru 2006, sur du9.org, janvier 2007



Références |




  1. https://blog.francetvinfo.fr/popup/2015/07/01/ca-vaut-le-coup-dacheter-la-collection-de-bd-les-tuniques-bleues-presentent.html.


  2. [1]


  3. Pour la biographie, les phrases non sourcées sont tirées de Gaumer (2004)


  4. Cauvin (1984), p. 6


  5. Cauvin (1984), p. 7


  6. Groensteen, introduction à Cauvin (1985), p. 5


  7. Groensteen, question à Cauvin (1985), p. 8


  8. Groensteen (1985)


  9. Cauvin (1984), p. 9


  10. a et bCauvin (1984), p. 10


  11. Raoul Cauvin (int. Didier Pasamonik), « Ce n’est pas un secret, j’ai vendu 45 millions d’albums », sur actuabd, 11 septembre 2006


  12. Xavier Guilbert, Numérologie, édition 2010, sur du9.org, janvier 2007


  13. a et bCauvin (1985), p. 12


  14. a et bCauvin (1985), p. 11


  15. a et bCauvin (1985), p. 8.


  16. a et bHugues (1985), p. 15


  17. bechard stephane, « cedric la bd dont tu es le heros », sur planete-ldvelh.com (consulté le 20 janvier 2018)


  18. Thierry Groensteen et collectif, Primé à Angoulême : 30 ans de bande dessinée à travers le palmarès du festival, Éditions de l'An 2, 2003(ISBN 2-84856-003-7)



Annexes |



Bibliographie |


Ouvrages, dossiers


  • Dossier Cauvin, dans Les Cahiers de la bande dessinée no 61, Glénat, 1985, p. 5-34

  • Kris De Saeger, Le Livre d'or de Raoul Cauvin, Arboris, 1995

  • Eric Deffet, Raoul Cauvin : monsieur scénario, Orfé-Editions, 1998


  • Les duos de Cauvin, CBBD et la Poste Belge, 2006


  • Alain De Kuyssche, Cauvin l'homme aux cent mille gags, Dupuis, 2008


  • Patrick Gaumer, Cauvin, la monographie, Dupuis, 2013


Articles



  • Claude Ecken, « Scènes de famille », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 61, Glénat, 1985, p. 28-31


  • Patrick Gaumer, « Raoul Cauvin », dans Larousse de la BD, Larousse, 2004, p. 146-147


  • Thierry Groensteen, « Spirou, un ratage organisé », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 61, Glénat, 1985, p. 26-27

  • Daniel Hugues, « Les Idées noires de Cauvin », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 61, Glénat, 1985, p. 15-18

  • Henri Filippini, « Spirou fête les 80 ans de Raoul Cauvin », sur BD Zoom, 20 septembre 2018


Interviews

  • Raoul Cauvin (int. Thierry Groensteen), « Entretien avec Cauvin », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 61, Glénat, 1985, p. 6-14


Liens externes |




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