Gorille
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Gorilla
Pour les articles homonymes, voir Gorille (homonymie) et Gorilla (homonymie).
Gorilla
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Ordre | Primates |
Sous-ordre | Haplorrhini |
Infra-ordre | Simiiformes |
Super-famille | Hominoidea |
Famille | Hominidae |
Genre
Gorilla
Geoffroy Saint-Hilaire, 1852
Gorilla est un genre de grands singes, les Gorilles, de la famille des Hominidés. Les mâles, en particulier, peuvent développer une force physique colossale. Ce sont les êtres vivants les plus proches de l'Homme, après le Bonobo et le Chimpanzé, puisque l'ADN des gorilles est de 98 % à 99 % identique à celui des humains.
Gorilla est le plus grand genre de primates anthropoïdes qui, avec huit autres genres de Simiiformes, fait partie de la super-famille des Hominoïdes. Certaines classifications phylogénétiques font des Gorilles l'unique genre de la tribu des Gorillini pour les séparer des Hominini (Humains et Chimpanzés).
Les gorilles vivent en groupes dans les forêts tropicales ou subtropicales, où ils se nourrissent de végétaux et parfois d'insectes. Leur présence couvre un faible pourcentage de l'Afrique et ce sont des espèces menacées de disparition. On les trouve cependant à des altitudes très variées. Le gorille des montagnes vit dans les forêts de nuages des montagnes des Virunga, d'une altitude allant de 2 200 à 4 300 mètres. Les gorilles de plaine vivent eux dans les forêts denses et les marécages des plaines.
Sommaire
1 Terminologie
2 Description
3 Répartition et habitat
4 Biologie et comportement
4.1 Automédication
4.2 Régime alimentaire
5 Systématique
5.1 Espèces et sous-espèces actuelles
5.2 Espèces fossiles
6 Phylogénie
6.1 Position au sein des hominidés
6.2 Comparaison du nombre de chromosomes
7 Les gorilles et l'homme
7.1 Découverte par l'homme occidental
7.2 Statut de conservation
7.2.1 État des populations
7.2.2 Menaces
8 Les gorilles dans la culture
8.1 Gorilles célèbres
8.2 Expressions avec le mot « gorille »
8.3 Dans la littérature
8.4 Dans la bande dessinée
8.5 Dans la Chanson
8.6 Au cinéma
9 Annexes
9.1 Articles connexes
9.2 Références taxonomiques
9.2.1 Tribu Gorillini
9.2.2 Genre Gorilla
9.3 Liens externes
9.4 Bibliographie
10 Références
Terminologie |
Selon le Littré, le mot « gorille » fait son appartion dans le récit grec du Périple de Hannon, datant du VIe siècle av. J.-C. ou VIIe siècle av. J.-C. Ce mot qualifiait des femmes velues que les Carthaginois disent avoir trouvées sur la côte d'Afrique, puis ensuite appliqué bien plus tard à ces primates lors de leurs découvertes par les occidentaux[1].
Description |
Le gorille est après le bonobo et le chimpanzé, du point de vue génétique, l’animal le plus proche de l’humain. Cette parenté a été confirmée par les similitudes entre les chromosomes et les groupes sanguins. Le génome humain ne diffère que de 2 % de celui du gorille.
Redressés, les gorilles atteignent une taille de 1,70 mètre, mais ils sont en fait un peu plus grands car ils ont les genoux fléchis. L’envergure des bras dépasse la longueur du corps et peut atteindre 2,75 mètres.
Il existe une grande différence de masse entre les sexes : les femelles pèsent de 90 à 150 kilogrammes et les mâles jusqu'à 275 kilogrammes chez les gorilles de montagne.
Le pelage dépend du sexe et de l’âge. Chez les mâles les plus âgés se développe sur le dos une fourrure gris argenté, d'où leur nom de « dos argentés ». Le pelage des gorilles de montagne est particulièrement long et soyeux.
Comme tous les anthropoïdes, les gorilles sont dépourvus de queue. Leur anatomie est puissante, le visage et les oreilles sont glabres et ils présentent des torus supra-orbitaires marqués.
- Longévité : 30 ans en milieu naturel, jusqu'à 50 ans en captivité ;
- Durée de gestation : 250 à 270 jours ;
- Longueur moyenne du pénis en érection : 5 cm[2] ;
- Les gorilles, comme d'autres singes proches de l'homme possèdent des dermatoglyphes (équivalent des empreintes digitales), y compris sur les phalanges des mains qui sont des zones de contacts avec le sol quand le gorille marche sur les poings fermés ou à demi ouverts[3].
Répartition et habitat |
Leur aire de répartition se partage sur deux massifs forestiers géographiquement distants de quelque mille kilomètres, l'un est situé à l'est de l'Afrique centrale, l'autre à l'ouest de celle-ci.
Le bloc forestier ouest-africain abrite la sous-espèce la plus abondante (Gorilla gorilla gorilla ou waren). Sa population est estimée entre 40 000 et 80 000 individus, répartis sur le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Congo-Brazzaville et la République centrafricaine.
Une population relique (Gorilla gorilla diehli) de quelque 250 individus subsiste dans la partie sud du Nigeria à la frontière avec le Cameroun.
Le bloc est-africain abrite les deux autres sous-espèces. Les quelque 12 000 gorilles des plaines orientales (Gorilla beringei graueri) se répartissent en plusieurs populations isolées à l'est de l'actuelle République démocratique du Congo, dans des habitats variables allant des plaines aux forêts de haute altitude (jusqu'à 3 300 mètres).
Les gorilles de montagne (Gorilla beringei beringei), dont il subsiste environ 600 individus, vivent dans la forêt de Bwindi en Ouganda.
Biologie et comportement |
Les gorilles habitent les forêts denses où ils sont actifs le jour. Tandis que les gorilles des pays plats préfèrent les forêts tropicales humides, les gorilles des montagnes vivent plutôt dans les forêts secondaires. Les gorilles des montagnes se tiennent la plupart du temps au sol. Les gorilles des pays plats grimpent souvent dans les arbres à la recherche de nourriture, même les mâles lourds montent fréquemment dans des arbres dont la hauteur peut atteindre vingt mètres. À terre, les gorilles marchent à quatre pattes en s'appuyant sur les phalanges de leurs mains et non sur les paumes comme d'autres singes plus franchement quadrupèdes (voir Locomotion sur les articulations). Chaque nuit, pour se reposer, ils construisent un nid de feuilles en à peine cinq minutes. Les gorilles de montagne ont leurs nids à terre la plupart du temps, les gorilles des pays plats dans les arbres[4].
Les gorilles vivent en groupe avec à leur tête un mâle adulte appelé « dos argenté ». La composition des groupes varie de deux à trente individus, la moyenne se situant entre 10 et 15. En général chaque groupe se compose d'un mâle adulte (mâle à dos d'argent), d'un ou de plusieurs mâles plus jeunes (mâles à dos noirs), de plusieurs femelles adultes (cinq à six) et de quelques petits. Lorsqu'il y a plusieurs mâles dans un groupe, seul le mâle dominant peut s'accoupler.
Le comportement des groupes est variable, les séparations temporaires pour la recherche de nourriture sont fréquentes. Contrairement à beaucoup d'autres genres de primates ce sont le plus souvent les femelles qui quittent le groupe pour en trouver un autre. Les groupes durent généralement longtemps, parfois surviennent des luttes entre mâles pour savoir qui dirigera le groupe. Si un nouveau mâle gagne, il tue la descendance du vaincu. On peut voir dans cet infanticide un profit biologique du fait que les femelles qui allaitent ne peuvent pas concevoir et, après la mort de leur petit, sont rapidement prêtes à copuler de nouveau[5].
L'instinct territorial est peu développé, plusieurs groupes cherchent leur nourriture aux mêmes endroits mais en s'évitant les uns les autres. Comme leur nourriture se compose surtout de feuilles, ils n'ont pas à aller bien loin pour la trouver, d'abord parce que les feuilles abondent, ensuite parce qu'elles sont peu nutritives et souvent difficiles à digérer, ce qui les oblige à de longues périodes de repos. Les gorilles dispoent d'une série de sons, des cris, d'attitudes et de grognements qu'ils utilisent pour reconnaître les membres de leur groupe et les étrangers et aussi comme moyen d'intimidation. On connaît bien leur façon de se frapper la poitrine. On croyait autrefois ce comportement réservé aux mâles plus âgés, on le retrouve en fait chez tous. Il sert probablement à signaler sa position, ou il s'agit d'un rituel de bienvenue. Début 2009, l'une des plus vastes études jamais faites sur les grands singes, menée par des scientifiques de l'Université de Saint-Andrews en Écosse, indique l'existence d'un langage commun chez tous les gorilles basé sur 102 signes[6],[7].
On a longtemps cru que les gorilles échouaient au test du miroir, puis il a été suggéré que c'était parce que les adultes évitent habituellement de se regarder les uns les autres en face à face (devant un grand miroir placé dans leur environnement, auquel ils peuvent librement accéder, à la différence des chimpanzés[8], les gorilles semblent pratiquement ne jamais se regarder de face [9]). Le test a alors été réalisé en remplaçant le miroir par une caméra et un écran vidéo[réf. nécessaire] ce qui a montré que le gorille se reconnaissait. Les enfants sont susceptibles de réussir le test à partir de 18 mois[10]. Des essais menés sur des choucas des tours n'ont pas démontré leur capacité à passer le test du miroir, ces essais remettant également en question la méthodologie utilisée pour ce test sur des oiseaux[11].
Automédication |
Les gorilles comme les chimpanzés utilisent des feuilles épineuses, riches en tanin pour se débarrasser des parasites intestinaux qui les gênent. Ils en avalent une quantité assez grande sans les mâcher, si bien qu'elles grattent les parois intestinales et en délogent les vers. Ces grands singes pratiquent dans leurs propres zones d'habitat naturel, à l'instar des humains de la région, la consommation d’argiles pour guérir les gastro-entérites[12].
Régime alimentaire |
Les gorilles se nourrissent principalement de végétaux : fruits en grande partie, pousses, tiges, feuilles, mais parfois aussi d'insectes (termites et autres). Grâce à ce régime alimentaire et leurs nombreux déplacements, les gorilles participent à la régénération des forêts. En ingérant une grande quantité de graines et en les rejetant dans les trouées forestières, les gorilles participent activement à la régénération forestière[13].
Systématique |
Espèces et sous-espèces actuelles |
On distingue deux espèces, l'une vivant dans l’Est et l'autre dans l’Ouest de l'Afrique, et quatre sous-espèces suivant le lieu de vie[14] :
- le Gorille de l'Ouest africain (Gorilla gorilla) :
- le Gorille des plaines de l'ouest (Gorilla gorilla gorilla) ;
- le Gorille de la rivière Cross (Gorilla gorilla diehli) ;
- le Gorille de l'Est africain (Gorilla beringei) :
- le Gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei) ;
- le Gorille des plaines de l'est (Gorilla beringei graueri).
Gorille des plaines de l'ouest, femelle et petit.
Gorille des plaines de l'ouest, mâle.
Gorille de la rivière Cross, femelle.
Gorille des montagnes, mâle dominant d'une famille du Parc national des volcans.
Gorille des montagnes, femelle et son petit.
Gorille des montagnes, mâle.
Gorille des plaines de l'est, mâle.
Espèces fossiles |
Les espèces fossiles de la tribu des Gorillini restent encore quasiment inconnues.
L'espèce Chororapithecus abyssinicus a été définie en 2007 par une équipe japonaise qui a découvert en Éthiopie 9 dents fossiles, datées au départ de 10,5 à 10 millions d'années. Ces dents ont été jugées proches de celles du gorille actuel, ce qui a encouragé les auteurs de la découverte à classer cette espèce dans la tribu des Gorillini. En l'absence de restes fossiles plus conséquents, son statut demeure néanmoins incertain[15]. En février 2016, une nouvelle étude géologique de la formation Chorora, où les dents fossiles ont été trouvées, a révisé leur datation à 8 Ma[16].
Phylogénie |
Position au sein des hominidés |
Phylogénie des genres actuels d'hominidés, d'après Shoshani et al. (1996)[17] et Springer et al. (2012)[18] :
Hominidae |
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Comparaison du nombre de chromosomes |
- Le regroupement de la tribu des Gorillini (genre Gorilla, à 48 chromosomes) avec celle des Hominini (qui comprend la sous-tribu des Panina (genre Pan, à 48 chromosomes, comprenant l'espèce Chimpanzé et l'espèce Bonobo) et celle des Hominina (qui regroupe les diverses espèces d'Australopithèques et les diverses espèces d'Homo, à 46 chromosomes)), forme la sous-famille des Homininae.
- Le regroupement de la sous-famille des Homininae avec celle des Ponginae (sous-famille limitée au seul genre Pongo, à 48 chromosomes) forme la famille des Hominidae (où tous possèdent cinq chromosomes {6, 19, 21, 22, X} pratiquement identiques).
- Le regroupement de la famille des Hominidae avec celle des Hylobatidae (quatre genres : le genre Hylobates, à 44 chromosomes, qui comprend les espèces de gibbons, le genre Houlock, à 38 chromosomes, le genre Nomascus, à 52 chromosomes, et le genre Symphalangus, à 50 chromosomes) forme la super-famille des Hominoidea.
Les gorilles et l'homme |
Découverte par l'homme occidental |
Alors qu'il était venu en Afrique pour retrouver son père, Claude-Alexis Eugène Duchaillut, initiateur du Comptoir nantais du Gabon afin d'y développer la culture de la canne à sucre, du café et exploiter la forêt équatoriale, L'aventurier puis explorateur franco-américain, Paul du Chaillu est le premier occidental à observer et étudier des gorilles vivants dans leur milieu naturel, lors de son premier voyage à travers l'Afrique équatoriale occidentale effectué de 1856 à 1859[19].
La publication en 1861 du récit de ses Explorations donne lieu à un ensemble de polémiques, tant vis-à-vis de Du Chaillu qu'entre scientifiques, collectivement appelées les « guerres du gorille »[20].
Dans son livre, Du Chaillu présente de façon dramatique sa rencontre avec un gorille[21] :
« Devant nous se tenait un immense gorille mâle [...] presque six pieds de haut, un corps immense, une gigantesque poitrine, de grands bras musculeux, de grands yeux d'un gris profond, une expression diabolique sur le visage, semblant sorti d'une vision de cauchemar, tel se tenait devant nous le roi de la forêt africaine [...] Ses yeux commencèrent à briller d'une lueur furieuse, tandis que nous restions immobiles, sur la défensive [...] Il me faisait penser à rien de moins qu'à une créature sortie d'un rêve infernal, un être d'un ordre hideux, mi-homme, mi-bête [...] Et là, tandis qu'il hurlait et se frappait la poitrine avec rage, nous tirâmes et le tuâmes. »
Le 18 août 1864, il expédie en Angleterre toutes les collections qu'il a amassées durant ses différentes excursions et qui comprennent notamment six peaux et sept squelettes de gorilles, ainsi qu'une peau et deux squelettes de chimpanzés.
En 1867, Du Chaillu réside à Twickenham où il rédige L'Afrique sauvage (A Journey to Ashango-Land : and further penetration into equatorial Africa) qui est publié à Londres chez Murray et est traduit en français l'année suivante chez Michel Lévy Frères.
Statut de conservation |
État des populations |
Toutes les espèces de gorilles sont inscrites sur l'annexe I de la CITES et sont déclarées comme en danger d'extinction voire en danger critique pour le Gorilla gorilla par l'UICN.
Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) donne les estimations suivantes en 2003 :
Gorille commun :
- 100 000 au Gabon et dans les pays limitrophes.
- 150 à 200 au Nigeria
- 3 000 au Congo-Brazzaville
Gorille de montagne :
- 650 entre le Rwanda, la forêt impénétrable de Bwindi en Ouganda et les montagnes des Virunga en République démocratique du Congo (la survie de ce groupe est largement compromise).
- La population ougandaise, d'après les recensements, s'élevait à 300 individus en 1997, 320 en 2002 et 340 en 2007 dans le parc de Bwindi
- Estimation 2015 : il y aurait 880 gorilles de montagne dans le monde[22].
Menaces |
Le gorille des plaines de l'ouest (Gorilla gorilla gorilla), plus petit que le gorille des montagnes, est reconnu sur le plan international comme espèce en danger (statut UICN). Plusieurs raisons expliquent sa situation :
- destruction de son habitat ;
- chasse illégale pour sa viande ;
- croyances fétichistes (pouvoir attribué à son crâne, ses os, ses mains) ;
- contrebande de bébés gorilles.
À cela, s'ajoute l'apparition de la fièvre hémorragique due au virus Ebola et d'autres pathologies. Depuis novembre 2000 au Congo-Brazzaville et au Gabon, l'apparition du virus Ebola a fait plusieurs centaines de victimes parmi les grands singes.
Les dernières estimations font état de la disparition de près de 5 000 gorilles à la suite de cette épidémie[23].
Réunis en mars 2010 au Qatar, les experts de la conservation révélaient que les gorilles pourraient disparaître des vastes régions du bassin du Congo d'ici à 2020. « Sauf le gorille des montagnes », précisait Ian Redmond, spécialiste des grands singes aux Nations unies. De fait, au Rwanda, cette population a augmenté de 28 % depuis les dix dernières années.
Les gorilles dans la culture |
De nombreux livres, romans et films ont popularisé l'image du gorille, entretenant parfois des clichés sur l'animal. Au niveau cinématographique, bien que le gorille soit souvent présenté comme un singe fruste et brutal, la série de films la plus célèbre reste La Planète des singes, tiré du roman du français Pierre Boulle, où ces animaux partagent la vedette avec les chimpanzés et les orang-outans.
On peut également évoquer le personnage de King Kong, sorte de gorille géant marchant le plus souvent en position debout dans la plupart de la série de films évoquant ce monstre, ce qui ne correspond pas cependant à la façon dont le gorille se déplace dans la réalité (excepté dans la version du réalisateur Peter Jackson, produite en 2005 où le personnage est représenté le plus souvent à quatre pattes).
Dans un genre différent, l'éthologue, zoologiste et primatologue américaine, Dian Fossey, spécialisée dans l'étude du comportement des gorilles de l'Est a beaucoup œuvré pour rendre au gorille, sa vraie image [24]. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages écrits dont un livre de mémoire dénommé Gorilles dans la brume, qui a fait l'objet d'une adaptation cinématographique.
Gorilles célèbres |
- Dans la réalité
- Flocon de Neige
Digit[25]
- Harambe
- Koko
- Titus
- Gargantua
- Dans la fiction
Congo Bill (comics)
Donkey Kong (jeu vidéo)
Gorgilla (comics)
Gorilla Grodd (comics)
Ishmael (littérature)
Katie (cinéma)
Magilla le gorille (cartoon)
Joe (cinéma)
Monsieur Mallah (comics)
Kerchak (littérature, puis cinéma)
King Kong (cinéma)
Ranko (bande dessinée)
Expressions avec le mot « gorille » |
- Un gorille désigne familièrement un garde du corps, mais également un homme d'une grande force physique, très laid et quelquefois violent[26].
Dans la littérature |
Ishmaël, conte philosophique écrit par l'auteur américain Daniel Quinn paru en 1992 en langue anglaise et en 1997 en langue française.
Le Gorille est le héros d'une série de romans français de la collection Série noire, écrit par Antoine Dominique et dont une partie a été adapté pour une série de films au cinéma, ainsi qu'une série télévisée en 1990.
- Le roman du gorille de Georges Trial, (éditions Gallimard, 1936) (ISBN 9782071021610)
Sally Jones de Jakob Wegelius qui narre l'histoire d'une jeune femelle gorille vivant parmi les humains (éditions Thierry Magnier, 2016) (ISBN 2364749662)
- Les publications de Dian Fossey (titres originaux) :
- « Making friends with mountain gorillas », Nat. Geogr. 137: 48-67, 1970 ;
- « More years with mountain gorillas », Nat. Geogr. 140: 574-585, 1971 ;
- « Living with mountain gorillas », in The Marvels of Animal Behavior 208-229 (T.B. Allen ed., National Geographic Society), 1972 ;
- « Vocalizations of the mountain gorilla (Gorilla gorilla beringei) », Anim. Behav. 20: 36-53, 1972 ;
- « Observations on the home range of one group of mountain gorillas (Gorilla gorilla beringei) », Anim. Behav. 22: 568-581, 1974 ;
- « The behaviour of the mountain gorilla », Ph.D. diss. Cambridge University, 1976 ;
- « His name was Digit », Int. Primate Protection League (IPPL) 5(2): 1-7, 1978 ;
- « Mountain gorilla research, 1969-1970 », Nat. Geogr. Soc. Res. Reps. 1969 Projects, 11: 173-176, 1978 ;
- « Development of the mountain gorilla (Gorilla gorilla beringei) through the first thirty-six months », in The Great Apes 139-186 (D.A. Hamburg & E.R. McCown eds., Benjamin-Cummings), 1979 ;
- « Mountain gorilla research, 1971-1972 », Nat. Geogr. Soc. Res. Reps. 1971 Projects, 12: 237-255, 1980 ;
- « The imperiled mountain gorilla », National Geographic 159: 501-523, 1981 ;
- « Mountain gorilla research, 1974 », Nat. Geogr. Soc. Res. Reps. 14: 243-258, 1982 ;
- « An amiable giant: Fuertes's gorilla », Living Bird Quarterly 1(summer): 21-22, 1982 ;
- « Gorillas in the Mist », Houghton Mifflin Company, 1983.
- Publication de Dian Fossey et A.H. Harcourt :
- « Feeding ecology of free-ranging mountain gorilla (Gorilla gorilla beringei) », in Primate Ecology: Studies of Feeding and Ranging Behaviour in Lemurs, Monkeys and Apes 415-447 (T.H. Clutton-Brock ed., Academic Press), 1977.
Dans la bande dessinée |
Outre les bandes dessinées francophones classiques (dont une liste non exhaustive a été établie ci-dessous), les auteurs de bandes dessinées dites « tarzanides », se déroulant dans des jungles improbables, ont beaucoup utilisé le personnage du gorille tantôt menaçant et vindicatif, tantôt sage et débonnaire, comme dans les aventures de Tarzan (et ses amis les manganis, sorte de gorilles évolués), Akim (avec le gorille Kar), Sheena, reine de la jungle, Rulah, Ka-Zar, etc.
L'Île noire (album de la collection - Les Aventures de Tintin), 1938, par Hergé (un gorille mooins dangereux qu'il n'y parait joue un rôle déterminant à la fin de l'histoire).
Le gorille a bonne mine (album de la collection - Spirou et Fantasio), 1958, par André Franquin (une bande dessinée belge présentant des gorilles débonnaires dans leur milieu naturel).
Le Quadrumane optimiste (album de la collection Achille Talon), 1976 par Greg (une bande dessinée belge présentant le gorille sous un aspect sympathique).
Strapontin et le gorille (album de la collection Strapontin), créée par le scénariste français René Goscinny et le dessinateur belge Berck qui évoque le gorille Coco qui avale une potion qui développe l’intelligence, source de nombreuses aventures du héros chauffeur de taxi.
Rahan est le personnage d'une série de bande dessinée française scénarisée par Roger Lécureux et illustrée par André Chéret, connue sous le nom de Rahan, fils des âges farouches. Dans de nombreux épisodes, le personnage de Rahan qui appartient à la préhistoire rencontre de nombreux singes, notamment des gorilles, généralement dénommés sous le nom de « quatre mains », notamment dans l'épisode « Le Dernier Homme »[27].
Adieu Brindavoine est un album du dessinateur français Jacques Tardi, publié dans Pilote en 1972, dans lequel apparaît un gorille qui répond au nom d’Albert, animal à-tout-faire de l’industriel Otto Lindenberg, un vieillard handicapé et milliardaire[28].
Les Helvétiques, est un album de la collection de Corto Maltese écrite et dessinée par Hugo Pratt, publié en 1988. Dans cette bandes dessinée très particulière, Corto Maltese rêve et délire. À la recherche d'un rose magique, il fait la rencontre d'un ogre à l'aspect de gorille au langage châtié, mais qui évoque King Kong.
Dans la Chanson |
Le gorille est une chanson de Georges Brassens, incluse dans l'album La Mauvaise Réputation, sorti en 1952. On peut notamment y entendre cette phrase :
« Le gorille est un luron
supérieur à l'homme dans l'étreinte, bien des femmes vous le diront »
- Le groupe musical britannique fictif (ou virtuel) Gorillaz (et qui devait se dénommer Gorilla, à l'origine[29]) enregistre ses albums dans le studio virtuel dénommé « Kong ». Le clip de la première chanson de ce groupe intitulé Clint Eastwood est un film d'animation présentant une meute de gorilles zombies aux yeux rouges poursuivant les musiciens du groupe.
Gorilla est une chanson du deuxième album studio du chanteur américain Bruno Mars, dénommée Unorthodox Jukebox et sorti en 2012.
Au cinéma |
La liste non exhaustive, ci-dessous, ne présente que les films dont le titre contient le mot « gorille » où présentant des gorilles dans leur état naturel (indiqués en caractères gras).
- La série française Le Gorille (série de films) avec Lino Ventura dans le rôle-titre, dans le premier film et Roger Hanin dans les deux suivants
Le Gorille vous salue bien réalisé par Bernard Borderie, sorti en 1957.
La Valse du Gorille réalisé par Bernard Borderie, sorti en 1959.
Le Gorille a mordu l'archevêque réalisé par Maurice Labro, sorti en 1962.
Les Gorilles, film français réalisé par Jean Girault sorti en 1964.
Koko, le gorille qui parle, film documentaire français réalisé par Barbet Schroeder, sorti en 1978.
Gorilles dans la brume (Gorillas in the Mist: The Story of Dian Fossey dans la version originale) est un film américain, réalisé par Michael Apted, sorti sur les écrans en 1988. Ce film retrace l'engagement de Dian Fossey en Afrique centrale pour la protection des gorilles des montagnes.
Le Peuple singe est un film documentaire français, réalisé par Gérard Vienne et sorti en 1989[30].
Gorille, mon ami est un court-métrage français d'Emmanuel Malherbe, diffusé en 1996.
Les Gorilles revisités, documentaire américain (2006).
Les Gorilles, film français réalisé par Tristan Aurouet sorti en 2015.
Instinct, film américain réalisé par Jon Turteltaub, sorti en 1999. Ce film évoque les aventures d'un primatologue parti au Rwanda pour une étude sur un groupe de gorilles.- Deux dessins animés de Walt Disney
Gare au gorille (The Gorilla Mystery), court métrage de la série de Mickey Mouse, sorti en 1930[31].
Donald et le Gorille, (Donald Duck and the Gorilla), court métrage de la série des Donald Duck, sorti le 31 mars 1944.
Annexes |
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Articles connexes |
Congo Bill (fiction, personnage de DC Comics)
Paul Belloni Du Chaillu, premier Européen à avoir observé un gorille
Dian Fossey, éthologue spécialiste des gorilles- Intelligence animale
- Grand singe
800 lb gorilla (expression)
Références taxonomiques |
Tribu Gorillini |
- (en) Référence Paleobiology Database : Gorillini Hürzeler 1968
Genre Gorilla |
- (en) Référence Mammal Species of the World (version 3, 2005) : Gorilla
- (fr+en) Référence ITIS : genre Gorilla I. Geoffroy Saint-Hilaire, 1852 ( )
- (en) Référence Animal Diversity Web : Gorilla
- (en) Référence NCBI : Gorilla
Liens externes |
- BERINGEI, les gorilles du Rift
- (en) Référence Brainmuseum : Gorilla gorilla
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Gorilla gorilla
Association Gorilla Urgence pour la sauvegarde des derniers grands singes
Gorille de montagne avec de nombreux renseignements sur les gorilles (en)(de)
(en) Gorillafund.org, The Dian Fossey Gorilla Fund International.- Gorilles Portraits Intimes, photographies Sébastien Meys
- Le gorille sur grand-singes.com
- Gorille au zoo de Beauval
Site de l'Accord Gorille (NGAGI)
Bibliographie |
Sur les gorilles :
BERINGEI, les gorilles du Rift, Sébastien Meys et Florence Perroux, Octobre 2018 - Editions Silverback ;
Gorilles portraits intimes, Sébastien Meys et Florence Perroux, Octobre 2012 - Editions du Pommier ;
Revue du Palais de la Découverte, mai 2006 ;- Fabrice Martinez, Au secours des gorilles, septembre 2006, Presses du Midi. (ISBN 2878677560 et 978-2878677560)
Sur Dian Fossey :
- Jean Philippe Noël et Bernard Ciccolini, Dian Fossey, éditions Naïve, 2012
Références |
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Gorillas » (voir la liste des auteurs).
Site du Littré, page sur la définition du mot gorille, consulté le 06 janvier 2019
Zoologie. Quelques précisions, page du site du Quid (archivée sur Archive.org le 4 mai 2007). Page consultée le 26 décembre 2012.
William Montagna ; The skin of non-human primates, American Zoologist 12:109-124 (1972) ; Oxford University Press (Résumé)
Site Gorilla.fr, page de présentation, consulté le 01 novembre 2018
site Espèces-menacées.fr, page sur le gorille des montagnes, consulté le 01 novembre 2018
(en) « 2009 | How gorilla gestures point to evolution of human language | University of St Andrews », sur www.st-andrews.ac.uk (consulté le 31 août 2017)
Site maxisciences.com, page "les gorilles ont leur propre langage des signes", consulté le 1er novembre 2018
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