Saint-Denis (La Réunion)
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Saint-Denis.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||
Panorama sur le centre-ville depuis Bellepierre. | |||
Blason | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | La Réunion | ||
Département | La Réunion (préfecture) | ||
Arrondissement | Saint-Denis (chef-lieu) | ||
Canton | Bureau centralisateur de Saint-Denis-1 Saint-Denis-2 Saint-Denis-3 Saint-Denis-4 | ||
Intercommunalité | Communauté intercommunale du nord de La Réunion (siège) | ||
Maire Mandat | Gilbert Annette 2014-2020 | ||
Code postal | 97400 | ||
Code commune | 97411 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Dionysiens | ||
Population municipale | 146 985 hab. (2015 ) | ||
Densité | 1 029 hab./km2 | ||
Population aire urbaine | 202 993 hab. (2015[1]) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 20° 52′ 44″ sud, 55° 26′ 53″ est | ||
Altitude | Min. 0 m Max. 2 276 m | ||
Superficie | 142,79 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : La Réunion
Géolocalisation sur la carte : La Réunion
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Liens | |||
Site web | saintdenis.re | ||
modifier |
Saint-Denis (.mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter), parfois appelée Saint-Denis de La Réunion dans le langage courant, est une commune française située au nord du département et de la région de La Réunion, dont la population s'élevait à 146 985 habitants au dernier recensement de 2015 . Cette situation démographique en faisait la 21e commune de France[2]. Saint-Denis est aussi la 41e agglomération de France et la 2e d'outre-mer, avec 176 834 habitants en 2012[3]. Son aire urbaine compte près de 200 000 habitants en 2012.
Fondée en 1663, la bourgade connaît un développement lent, au rythme des cycles économiques de la culture du café puis de la canne à sucre, des cyclones et des épidémies. Ce n'est qu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale que la ville se transforme profondément par le déversement massif de population à la suite de l'exode rural, couplé à une croissance due à une transition démographique en devenir.
Positionnée sur un espace littoral, Saint-Denis est aujourd'hui la capitale de la région-département de la Réunion. Possédant un réseau routier développé, la cité dionysienne est le principal bassin économique de l'île, où se concentrent de nombreux services et administrations.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Géologie et relief
1.3 Hydrographie
1.4 Climat
1.5 Voies de communication et transports
1.5.1 Routes
1.5.2 Transports en commun
2 Urbanisme
2.1 Morphologie urbaine
2.2 Logement
2.3 Projets d'aménagement
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 La fondation
4.2 Développement aléatoire et fragile
4.3 Chronologie brute
5 Politique et administration
5.1 Fonctions et pouvoirs
5.2 Liste des maires
5.3 Tendances politiques
5.4 Jumelages
6 Population et société
6.1 Démographie
6.1.1 Évolution démographique
6.1.2 Ethnies et religions
6.2 Enseignement
6.3 Manifestations culturelles et festivités
6.4 Santé
6.5 Sports
6.6 Médias
6.7 Cultes
7 Économie
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.2 Personnalités liées à la commune
8.3 Héraldique et devise
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
Géographie |
Localisation |
Bien que situé dans le département - région de La Réunion, espace ultra-périphérique de l'Union européenne, le territoire communal de Saint-Denis fait partie intégrante du territoire français. Le chef-lieu réunionnais est situé dans la partie la plus au nord de l'île, sur un espace littoral accolé aux pentes du massif du Piton des Neiges. Le point culminant de la commune est la Roche Écrite, à 2 276 mètres d'altitude. Saint-Denis, porte internationale de La Réunion, est accessible depuis Paris (9 345 km[4]) ou Marseille moyennant une dizaine d'heures de vol.
Sur le plan régional, la sous-préfecture Saint-Pierre est située à 51 km à vol d'oiseau et 80 km par la route, Saint-Benoît à 40 km par la route, Le Port à 21 km, Saint-Paul à 28 km. Saint-Denis est diamétralement opposée à Saint-Philippe, dans le Sud Sauvage, accessible après 90 km de route[4],[5].
Géologie et relief |
Hydrographie |
Climat |
Le positionnement de Saint-Denis lui confère un climat tropical humide. Celui-ci conditionne le climat de Saint-Denis en matière de température, d'ensoleillement et de pluviosité.
La ville bénéficie d'une température moyenne relativement élevée, 25 °C, avec un maximum en été de 35 °C, et un minimum en hiver de 13 °C. Les habitants ne connaissent jamais le brouillard, la neige ni le gel. En effet, la température ne descend jamais en dessous de 10 °C, et dépasse 30 °C 125 jours par an. Cette chaleur est imputable à l'intensité de l'énergie solaire reçue, ainsi que sa fréquence importante (2 600 heures par an). Cependant, l'amplitude thermique annuelle et journalière est régulée par l'Océan Indien, baignant les côtes de Saint-Denis.
La pluviométrie annuelle s'établit à environ 1 700 mm, dont la majeure partie est reçue en été austral. Saint-Denis n'est pourtant pas dans la zone de l'île la plus arrosée et reçoit juste assez de précipitations pour éviter d'être classée dans la zone "côte sous le vent" (partie ouest de l'île). Ainsi, la végétation sur le front de mer dyonisien (Barachois, route du littoral, ravine du Chaudron) est celle d'un climat tropical sec de savane, présent sur la côte Ouest.
Les 87 jours de pluie par an concernent surtout l'été austral, entre janvier et mars. Ces trois mois sont les plus arrosés, avec en moyenne 11 jours de pluie, tandis que septembre et octobre, les mois les plus secs, ne reçoivent que 4 jours de pluie. On dénombre une quinzaine de jours d'orage chaque année, dont la fréquence est centrée sur le mois de mars. L'air est humide (70 %), et balayé par les alizés 70 jours par an en moyenne. Généralement, le temps est clair le matin, et le ciel s'encombre au fil de la journée.
Le climat tropical humide régnant sur la cité dyonisienne est divisé en deux grandes saisons :
- l'hiver austral : période sèche allant de mai à novembre où la pluie se fait rare, le vent est présent, et les températures sont plus basses ;
- l'été austral : le vent faiblit, la période allant de décembre à avril possède des températures élevées, un temps chaud humide et très pluvieux. C'est à cette période que les cyclones se manifestent. En 1993, Météo-France a créé, avec l'approbation de l'Organisation météorologique mondiale, le Centre météorologique régional spécialisé cyclones de La Réunion à Saint-Denis. Il est responsable de suivre les cyclones et d'alerter les populations dans le bassin sud-ouest de l'océan Indien.
Le territoire communal étant vaste, et réparti entre la côte et la Roche Écrite (2 276 m), le climat du centre urbain est différent de celui des Hauts.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 23,5 | 23,7 | 23,2 | 22,1 | 20,6 | 18,9 | 18,1 | 18 | 18,6 | 19,6 | 20,9 | 22,4 | 20,8 |
Température moyenne (°C) | 26,8 | 26,9 | 26,5 | 25,6 | 24,1 | 22,5 | 21,6 | 21,7 | 22,2 | 23,2 | 24,4 | 25,8 | 24,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 30,1 | 30,1 | 29,7 | 29,1 | 27,5 | 26,1 | 25,2 | 25,3 | 25,8 | 26,8 | 28 | 29,1 | 27,7 |
Ensoleillement (h) | 210,6 | 202,3 | 214,2 | 221,4 | 213,9 | 211,7 | 220,1 | 214,1 | 212,2 | 210,5 | 213,3 | 227,9 | 2 572,2 |
Précipitations (mm) | 278,6 | 351 | 232,5 | 154,3 | 97,6 | 76,9 | 57,8 | 57,8 | 50 | 43,4 | 70 | 188,7 | 1 658,6 |
Voies de communication et transports |
Routes |
La ville de Saint-Denis est reliée au reste de l'île par :
- la route nationale 1, vers Saint-Paul et Saint-Pierre en passant par la Route des Tamarins ;
- la route nationale 2, vers l'aéroport de La Réunion Roland-Garros, Saint-Benoît et Saint-Pierre, en passant par toutes les communes des côtes est et sud ;
- la route nationale 6, ou boulevard Sud de Saint-Denis, assurant la liaison entre la RN1 et la RN2, entre le pont Vinh-San et le pont de la rivière des Pluies ;
- la route nationale 102 contournant par l'ouest le quartier du Chaudron, franchissant le pont métallique sur la rivière des Pluies et se terminant à l'aéroport de La Réunion Roland-Garros ;
- la route départementale 41, ou route de La Montagne, vers La Possession en passant par la Montagne ;
- la route départementale 42 allant vers le Brûlé ;
- la route départementale 43 rejoignant le Brûlé par Saint-François ;
- la route départementale 44, route intérieure de Saint-Denis entre le quartier du Butor, vers le pont de la rivière des Pluies ;
- la route départementale 45 vers Domenjod ;
- la route départementale 49 vers Sainte-Clotilde et le Bois-de-Nèfles ;
- la route départementale 50 vers le quartier de La Bretagne ;
- la route départementale 60 vers Le Moufia.
Transports en commun |
Face à un coût de la vie élevé et à un chômage important, la motorisation individuelle est un luxe que tous ne peuvent pas se permettre, d'autant plus que les grands axes sont souvent frappés par la congestion importante bloquant les véhicules inefficaces en heure de pointe. De ce fait, l'existence de transports en commun est incontournable pour de nombreux Réunionnais de Saint-Denis, ou travaillant sur le chef-lieu[6].
Celle-ci est assurée par Citalis, dont le réseau dépasse largement le simple périmètre de la commune. Les bus circulent entre 6 h et 20 h 30. Citalis permet les déplacements intra-urbains et la jonction de localités limitrophes. Pour des déplacements de plus longue distance, les Cars Jaunes sont les vecteurs idéaux pour rallier les autres points de l'armature urbaine réunionnaise. Plusieurs formules d'abonnement permettent de rendre le transport collectif accessible à tous
S'il a existé un train au siècle dernier, il a cessé de fonctionner pour plusieurs raisons. Depuis plusieurs années, la relance d'un service ferroviaire est décrite par un nombre croissant de personnes comme une solution devenant incontournable[6]. Un projet de tram-train a ainsi été annulé par un changement de couleur politique, bien que la population ait soutenu le projet.
Urbanisme |
Morphologie urbaine |
- Le Barachois
La commune compte de nombreux quartiers :
- Bellepierre
- Bois-de-Nèfles
La Bretagne : Le Cerf
- Le Brûlé
- Les Camélias
- Centre-ville
- Champ-Fleuri
La Montagne : Le Colorado, Ruisseau Blanc, Saint-Bernard
- Montgaillard
- La Providence
La Rivière Saint-Denis : La Redoute
- Ruisseau des Noirs
- Saint-François
- Saint-Jacques
Sainte-Clotilde : Le Butor, Le Chaudron, Commune Prima, Domenjod, Le Moufia
- La Source
- La Trinité
- Vauban[7]
Logement |
Le logement à Saint-Denis sur l'île de la Réunion est composé de nombreux appartements dans le centre-ville et des maisons autour du centre-ville. La ville de Saint-Denis dispose de nombreux logements sociaux pour permettre à toutes les tranches de la population de pouvoir vivre dans cette ville.
Projets d'aménagement |
- La nouvelle route du Littoral, ou NRL, est une voie rapide en cours de construction, portée par un viaduc et une digue gagnés sur l'océan Indien. Elle reliera à terme Saint-Denis à La Possession en remplaçant l'actuelle route du Littoral, trop exposée aux éboulis de la falaise au pied de laquelle elle se trouve. D'un total d'1,6 milliard d'euros, elle est l'une des routes les plus coûteuses au monde.
Toponymie |
Histoire |
La fondation |
Bien que l'île de La Réunion ait été découverte au XIIe siècle, voire au VIIIe siècle, il n'existait aucune population indigène avant la venue des Européens qui débarquèrent au cours du XVIIe siècle, sur la côte Ouest. Officiellement rattachée aux possessions du Roi dès 1642, il faut attendre 1663 pour que l'île reçoive ses premiers habitants permanents, et quatre ans de plus pour Saint-Denis[8]. À cette époque, Saint-Paul dont la baie offrait de meilleures conditions d'ancrage et de vent,était le point d'entrée de l'île, mais elle fut délaissée pour Saint-Denis, dont les atouts du climat et des terres conféraient un autre avantage, celui d'être aux portes du Beau Pays[précision nécessaire]. Cette dualité entraînera un partage de pouvoir et d'influence entre les deux cités, qui basculera au profit de Saint-Denis en 1738, lorsque le gouverneur Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais lui conféra le statut de chef-lieu.
Au cours de ces décennies, la culture du café occupe la population locale, tandis que le pouvoir entreprend les premiers aménagements urbains.
Développement aléatoire et fragile |
La croissance de Saint-Denis est perturbée par la disparition de la Compagnie des Indes en 1764 qui marginalise l'île, finalement rétrocédée au roi. Parallèlement, la culture du café est concurrencée de plus en plus fortement par celle des Antilles,ce qui pousse l'agriculture à la diversification, en essayant d'autres cultures. Malgré deux tentatives de planifications urbaines durant la première moitié du siècle, la croissance de population se traduit par une urbanisation anarchique, qui fera l'objet de tentatives de prise en main par trois plans ultérieurs (1774, 1777, 1808)[9].
La culture de la canne à sucre commence à la Réunion au début du XIXe siècle, et permet à la cité dyonisienne un fort développement. Cette période faste se traduit par un développement urbain et des investissements de la part de la puissance publique, mais ne dure pas. En 1863, la culture de la canne est frappée par le Chilo sacchariphagus, tandis que l'île est balayée par plusieurs cyclones. Par la suite, le paludisme touche la population à la fin des années 1860. Enfin, l'ouverture du canal de Suez en 1869 additionnée aux ambitions françaises sur Madagascar marginalisent la Réunion[10].
Chronologie brute |
1669 : Saint-Denis est fondée par le premier gouverneur de l'île Bourbon, Étienne Regnault.
XVIIIe siècle
1738 : Saint-Denis devient chef-lieu de l'île au détriment de Saint-Paul sous le gouverneur Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais. Elle compte alors 2 166 habitants.
1766 : L'ordonnance royale du 17 août divise l'île en cinq quartiers dont celui de Saint-Denis.
1777 : Le plan de la ville en damier est établi par le chevalier Banks.
1790 : Saint-Denis devient une municipalité. Jean-Baptiste Delestrac devient le premier maire de Saint-Denis
XIXe siècle
8 juillet 1810 : débarqués la veille à la Grande Chaloupe, les Britanniques prennent la ville, ce qui provoque la capitulation de l'île, alors appelée île Bonaparte.
1855 : ouverture du Muséum d'histoire naturelle.
21 avril 1860 : inauguration de l'hôtel de ville construit à partir de 1846.
1868 : émeutes et état de siège dans la ville pendant six mois.
1874 : construction du pont sur le Barachois qui deviendra le lieu de promenade favori des Dionysiens.
11 février 1882 : livraison d'une ligne de chemin de fer liant le chef-lieu à Saint-Benoît.
XXe siècle
28 novembre 1905 : inauguration de la mosquée Noor-e-Islam.
1910 : incendie du lycée de la Réunion, actuel lycée Leconte-de-Lisle.
1911 : création du musée des Beaux-Arts, l'actuel musée Léon-Dierx.
1946 : création des archives départementales de La Réunion
5 mars 1976 : livraison de la nouvelle route du Littoral, qui lie la commune à La Possession.
1979 : inauguration d'un nouvel hôtel de ville.
1983 : Saint-Denis totalise 109 072 habitants.
1991 : Événements du Chaudron.
XXIe siècle
2009 : Ouverture du consulat général de la République populaire de Chine[11].
Politique et administration |
Fonctions et pouvoirs |
Saint-Denis est le centre d'une communauté d'agglomération, la CINOR, qui a succédé en 2001 à une communauté de communes, et par laquelle elle est associée à Sainte-Marie et Sainte-Suzanne. Celle-ci comportait en 2005 190 900 habitants, constituant la plus importante communauté d'agglomérations de la Réunion et d'outre-mer, dont les trois quarts (72 %) étaient Dionysiens.
La commune accueille un tribunal administratif compétent sur l'ensemble de l'île et sur les Terres australes et antarctiques françaises. Elle accueille également le siège des Forces armées de la zone sud de l'océan Indien.
Le maire de Saint-Denis est Gilbert Annette. Sa liste « Saint-Denis pour tous » l'a emporté au second tour des élections municipales de 2008 en rassemblant 53,83 % des voix le 16 mars 2008 face à celle de René-Paul Victoria, maire UMP sortant. Il avait déjà été maire auparavant. Il est réélu en 2014 face au même opposant.
Saint-Denis est divisée en neuf cantons :
- le 1er canton compte 10 571 habitants ;
- le 2e canton compte 23 509 habitants ;
- le 3e canton compte 12 994 habitants ;
- le 4e canton compte 13 009 habitants ;
- le 5e canton compte 12 804 habitants ;
- le 6e canton compte 14 752 habitants ;
- le 7e canton compte 13 846 habitants ;
- le 8e canton compte 23 714 habitants ;
- le 9e canton compte 13 115 habitants.
Liste des maires |
Tendances politiques |
Jumelages |
Nice (France) depuis 1961[19]
Metz (France) depuis 1986
Tanger (Maroc)
Glasgow (Royaume-Uni)
Charleroi (Belgique)
Taiyuan (Chine) depuis 2012[20]
Population et société |
Démographie |
Évolution démographique |
En 1690, le recensement de Firelin fait savoir qu'il existe au « Quartier de Saint-Denis 8 familles, plus 12 nègres du Roy, plus 2 Français »[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de
1946. À partir de 2006, les populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee.
Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les
territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[22],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 146 985 habitants[Note 2], en augmentation de 1,35 % par rapport à 2010 (France hors Mayotte : +2,44 %).
Population | Réunion | Saint-Denis | Pourcentage |
---|---|---|---|
1690 | 314 | 77 | 25 % |
1711 | 1000 | 244 | 23 % |
1753 | 1700 | 3446 | 20 % |
1779 | 38000 | 4769 | 13 % |
1805 | 67000 | 7367 | 11 % |
1826 | 87100 | 11744 | 123 % |
1853 | 152000 | 25408 | 17 |
1858 | 165895 | 38882 | 23 % |
1860 | 179000 | 33882 | 19 % |
1897 | 170000 | 12116 | 7 % |
1902 | 173315 | 18102 | 10 % |
1911 | 173822 | 23972 | 14 % |
1920 | 17500 | 20139 | 12 % |
1926 | 187837 | 23390 | 13 % |
1936 | 208258 | 30762 | 15 % |
1941 | 220955 | 32637 | 15 % |
1946 | 241708 | 35971 | 15 % |
1954 | 274370 | 41863 | 15 % |
1961 | 349282 | 64634 | 19 % |
1967 | 416525 | 8544 | 21 % |
1974 | 480152 | 104254 | 22 % |
1982 | 515798 | 109068 | 21 % |
Ethnies et religions |
Enseignement |
Sous l'égide de l'académie de la Réunion, l'offre d’enseignement à Saint-Denis est à la fois complète et diversifiée, permettant de suivre sa scolarité de l'école maternelle à la soutenance de thèse de doctorat. Le secteur public met à disposition de la population de nombreuses écoles maternelles, primaires ainsi que douze collèges et huit lycées, complété par une petite offre privée. Les formations dispensées dans les lycées sont générales ou professionnelles. De plus, il existe des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE): au lycée Bellepierre (économie), Leconte-de-Lisle (scientifiques et littéraire) et Lislet-Geoffroy (technologie). Enfin, La Prépa des INP est également présente à Saint-Denis dans les locaux du lycée Lislet-Geoffroy (classe préparatoire rattachée à l'Université de Lorraine). Elle permet aux étudiants d'intégrer une des écoles du groupe INP (Bordeaux, Toulouse, Grenoble et Nancy) sans passer de concours.
Collèges | Lycées |
---|---|
|
|
La commune accueille le campus principal de l'Université de la Réunion dans le sous-quartier du Moufia ainsi que des composantes de celle-ci en centre ville en face de la cathédrale, site de l'Institut d'administration des entreprises (IAE) de l'île, mais aussi le site de l'IUFM à Bellepierre, enfin le site de la Technopole pour l'ESIDAI. La commune comporte également un IFSI situé dans le quartier de Bellepierre et une école d'ingénieurs, l'ESIROI.
Manifestations culturelles et festivités |
Saint-Denis accueille plusieurs festivals de musique, les Électropicales et Kaloo Bang principalement.
Santé |
L'offre de médecins généralistes et spécialistes est globalement complète. Deux infrastructures de santé majeures existent : le centre hospitalier Félix-Guyon et la clinique Sainte-Clotilde (privée) au Moufia. Les urgentistes et le SDIS 974 assurent les interventions rapides.
L'Agence régionale de santé est basée dans la cité dyonisienne.
Sports |
Le sport occupe une place très importante dans la ville de Saint-Denis. Que ce soit dans le football, le handball ou le basket-ball, la ville possède de grands clubs évoluant dans les meilleurs championnats. On peut citer Joinville, AS Château Morange ou Saint-Denis FC.
Médias |
Cultes |
Saint-Denis compte la Cathédrale Saint-Sauveur, plus communément appelée Cathédrale de Saint-Denis, et des églises (notamment Notre-Dame de la Délivrance, Notre-Dame de l’Assomption, Saint-Jacques, Notre-Dame de la Trinité), ainsi que la Mosquée Noor-Al-Islam (la plus ancienne mosquée de France, inaugurée en 1905) plus communément appelée Grande Mosquée de Saint-Denis, et les Temples Chinois Chane (construit en 1896) et Lisi Tong et le Temple Hindou Kalikambal.
Économie |
Principal pôle commercial de l'île, Saint-Denis est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Réunion, la chambre consulaire qui gère l'aéroport Roland-Garros, le port de la Pointe des Galets, le port de plaisance de Saint-Gilles les Bains et le port de Sainte-Marie. On trouve également de nombreux sièges de sociétés sur le territoire communal :
- celui de la Banque de la Réunion ;
- celui de la caisse régionale du Crédit agricole ;
- celui de l'antenne locale de BNP Paribas ;
- celui du Journal de l'île de La Réunion, quotidien régional ;
- celui du Quotidien de la Réunion, autre quotidien régional ;
- celui de l'antenne locale de La Banque postale.
Centre pénitentiaire de Saint-Denis.
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
- Le Barachois.
- La Colline des Camélias.
- La cathédrale.
- La Rue de Paris (Saint-Denis de La Réunion) et ses bâtiments remarquables, parmi lesquels la villa Déramond (maison natale de Raymond Barre), et la Maison Carrère, imposantes villas créoles.
- La mosquée Noor-Al-Islam, la plus grande de La Réunion et la plus ancienne existant sur le sol français (1905).
- Le musée Léon Dierx, qui abrite une importante collection d'œuvres impressionnistes, dont certaines de la collection Ambroise Vollard.
- La Maison de la Bière Dodo.
- Le Jardin de l'État et le Muséum d'histoire naturelle de La Réunion, en son sein.
- La Roche Écrite, un sommet accessible depuis Le Brûlé.
- La base de loisirs du parc du Colorado, à La Montagne.
- La Maison du Premier président de la cour d'appel.
- L'église Notre-Dame-de-la-Délivrance.
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
- La chapelle de La Redoute.
- La chapelle de l'Immaculée-Conception.
- Le temple Kalikambal.
- Le cimetière du Père Raimbault, inscrit aux Monuments historiques.
- La chapelle Saint-Thomas-des-Indiens.
- L'église Sainte-Clotilde.
- L'église Saint-Jacques.
Dotée de 57 monuments classés et inscrits au titre des monuments historiques ou à l'inventaire supplémentaire de ceux-ci, Saint-Denis de la Réunion s'est vu attribuer le label national « Ville d'art et d'histoire » par le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, en février 2012, sur proposition de la commission nationale en novembre 2011.
Le centre historique de la ville bénéficie depuis décembre 2013 d'une aire de valorisation de l'architecture et du patrimoine (AVAP)
Personnalités liées à la commune |
Condamné à un exil à La Réunion, le raïs marocain Abdelkrim al-Khattabi a vécu quelques années à Saint-Denis à compter de 1926, dont trois ans à Château Morange. De nombreuses autres personnalités comme Lucien Lacaze ou le prince Vinh San ont vécu à Saint-Denis avant ou après lui. Voici celles qui y sont nées :
XVIIIe siècle
Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble (1776-1838), diariste.
François Gédéon Bailly de Monthion (1776-1850), général de division dont le nom figure sur l'arc de triomphe de l'Étoile.
XIXe siècle
Auguste Lacaussade (1815-1897), poète.
Félix Guyon (1831-1920), urologue.
Édouard Hervé (1835-1899), journaliste puis académicien.
Alphonse Féry d'Esclands (1835-1909), magistrat de la Cour des comptes et escrimeur.
Juliette Dodu (1848-1909), résistante de la guerre de 1870.
Nancy Martel (1858-1928), actrice française.
Ambroise Vollard (1866-1939), marchand de tableaux et galeriste.
Lucien Gasparin (1868-1948), homme politique.
Marius Leblond (1877-1953), écrivain.
Marie Adolphe Raymond Vergès (1882-1957), maire de la commune, fondateur de Témoignages.
Georges Fourcade (1884-1962), chanteur et musicien.
Roland Garros (1888-1918), aviateur.
XXe siècle
Émile Hugot (1904-1993), industriel dans la canne à sucre.
Léon de Lepervenche (1907), homme politique qui fut député.
Jean-Henri Azéma (1913-2000), poète.
Jean Albany (1917-1984), poète et peintre.
Raymond Barre 1924-2007, homme politique.
Alain Peters (1952-1995), musicien et poète.
Laurent Vergès (1955-1988), homme politique qui fut député.
Michou (1960), chanteuse.
Chantal Dallenbach (1962), coureuse de fond.
Daniel Sangouma (1965), sprinteur.
Gérald De Palmas (1967), chanteur.
Pascal Montrouge (1966), chorégraphe.
Willy Grondin (1974), footballeur.
Manu Payet (1975), humoriste.
Daniel Narcisse (1979), handballeur international.
Héraldique et devise |
Les armes de Saint-Denis se blasonnent ainsi : « Parti au 1er, d'azur à la galère d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe. Au 2e, d'or à deux palmiers de sinople posés sur une île soutenue à senestre d'un îlot du même, au chef de sinople chargé d'une chaîne de trois volcans d'argent : celui du centre, sommé d'une nuée fumante de gueules, ladite chaîne soutenue d'une autre chaîne de cinq monts de sinople. » Devise : « Praeter omnes angulus ridet » (« Entre tous, ce coin de terre me sourit »).
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Ce blason, dessiné par Robert Louis, a fait l'objet d'une édition sous forme de timbre en 1964[27].
Le logo de Saint-Denis représente sa situation géographique, entre terre (vert) et mer (bleu), dont la forme longe le littoral (blanc). Le blanc évoque aussi la blancheur des constructions, visible sur n'importe quelle photographie aérienne. Cette forme blanche représente également un oiseau symbole de l'île : le paille en queue.
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Voir aussi |
Bibliographie |
- Guy Dupont, Saint-Denis de La Réunion : Ville tropicale en mutation, Condé-sur-Noireau, L'Harmattan, juin 1990, 759 p. (ISBN 2-7384-715-3 (édité erroné), notice BnF no FRBNF35105250)
Articles connexes |
- Liste des communes de La Réunion
Liens externes |
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- Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes) • OpenStreetMap
- Site de la mairie
- Site de l'Office de tourisme intercommunal du Nord de la Réunion - "Le Beau Pays"
patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de "La Réunion"
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
Insee - Population de l'aire urbaine de Saint-Denis en 2012, consulté le 27 juin 2015
Insee - Taille des communes les plus peuplées en 2012, consulté le 27 juin 2015
Insee - Population de l'unité urbaine de Sainte-Denis (La Réunion) au 1er janvier 2012, consulté le 27 juin 2015.
Mesure réalisée sur Géoportail
Mesure des itinéraires routiers effectués sous Google Maps
Marie-Annick Lamy-Giner / Martine Vaugien-Cheung Hoï Ping, « La Réunion au ralenti, pleins feux sur la congestion automobile », sur mappemonde.mgm.fr (consulté le 31 janvier 2014)
http://sig.ville.gouv.fr/Cartographie/0441110
Dupont 1990, p. 23-24.
Dupont 1990, p. 31-33.
Dupont 1990, p. 39.
« Le consul de Chine arrive mercredi », Le Quotidien de La Réunion, 17 août 2009(lire en ligne)
Les maires de Saint-Denis (974)
« Cote LH/84/46 », base Léonore, ministère français de la Culture
Charles Durand Petite histoire du Brûlé - paragraphe : L’histoire du Brûlé
defense patrimoine reunion974's Blog
culture.gouv : extrait du journal Le Créole-Gabriel Lahuppe
« Cote LH/1533/7 », base Léonore, ministère français de la Culture
« Cote LH/2345/2 », base Léonore, ministère français de la Culture
Nice Premium : L'ile de la Réunion s'installe à Nice (juillet 2011)
Zinfo 974 : Jumelage entre Taiyuan et St-Denis : La Chine se rapproche un peu plus de la Réunion
Raoul LUCAS et Mario SERVIABLE, Les gouverneurs de La Réunion, C.R.I p. 26
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015
Guy Dupont, Saint-Denis de La Réunion : Ville tropicale en mutation, Condé-sur-Noireau, L'Harmattan, juin 1990, 759 p. (ISBN 2-7384-715-3 (édité erroné), notice BnF no FRBNF35105250) p. 174
Collège Juliette Dodu
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