Douglas DC-6
Douglas DC-6 | ||
Douglas DC-6 de United Airlines en 1966. | ||
Rôle | Avion de ligne | |
---|---|---|
Constructeur | Douglas Aircraft Company | |
Équipage | 3 | |
Premier vol | 15 février 1946 | |
Mise en service | Mars 1947 | |
Retrait | Toujours en service | |
Premier client | Pan American | |
Production | 704 (1946-1959) | |
En service | 49 appareils[Quand ?] | |
Dérivé de | DC-4 | |
Variantes | DC-7 | |
Dimensions | ||
Longueur | 32,18 m | |
Envergure | 35,81 m | |
Hauteur | 8,66 m | |
Aire alaire | 135,9 m2 | |
Masse et capacité d'emport | ||
Max. à vide | 25,11 t | |
Max. au décollage | 48,5 t | |
Passagers | 48 à 56 | |
Motorisation | ||
Moteurs | 4 Pratt & Whitney R-2800-CA-15 (18 cylindres en double étoile) | |
Puissance unitaire | 1 700 kW (2 500 ch) | |
Puissance totale | 6 800 kW (10 000 ch) | |
Performances | ||
Vitesse de croisière maximale | 507 km/h | |
Autonomie | 4 840 km | |
Plafond | 7 600 m | |
Vitesse ascensionnelle | 5,44 m/s | |
modifier |
Le Douglas DC-6 est un avion de ligne quadrimoteur américain produit entre 1947 et 1959[1] par la Douglas Aircraft Company. Il est conçu à la suite d'une demande de l'US Air Force pour avion de transport militaire plus performant que le C-54, version militaire du DC-4, et avec une capacité d'emport supérieure. Le nouvel avion est désigné XC-112 ; par rapport au C-54 le fuselage est allongé, les moteurs sont plus puissants et la cabine est pressurisée. Durant la conception, la Seconde Guerre mondiale se termine, Douglas transforme alors son DC-6 en avion civil long-courrier.
Le DC-6 est désigné en tant que C-118 Liftmaster par l'US Air Force et en tant que R6D par l'US Navy.
704 Douglas DC-6 sont construits[1]. Quelques DC6-B, transformés en bombardiers d'eau, sont utilisés au Canada et par la Sécurité civile française (pour la France, cinq appareils, de 1980 à 1990).
Le Centre d'expérimentations nucléaires français du Pacifique (CEP) utilisait ces appareils.
Sommaire
1 Versions
2 Utilisateurs
3 Accidents
4 Records
5 Références
6 Voir aussi
6.1 Liens externes
Versions |
Douglas développe ensuite trois variantes, équipées de moteurs plus puissants et d'un fuselage plus long :
- le DC-6A, destiné au transport de fret,
- le DC-6B, pour le transport de passagers,
- le DC-6C, appareil mixte (convertible).
Utilisateurs |
Parmi les nombreux utilisateurs figurent la Marine nationale française et l'Armée de l'air française.
De 1966 à 1977, la Direction des centres d'expérimentations nucléaires (DIRCEN) a utilisé successivement huit DC-6 (mais six simultanément) au profit du CEP.
Détachés de l'escadron de transport ET 02/064 « Maine », ces appareils, étaient mis en œuvre par le Groupe Aérien Mixte 82 (GAM 82) basé à Faa'a - Tahiti (Base aérienne 190).
L'escadron de transport 2/64 Maine était basé à la Base aérienne 105 Évreux-Fauville. Le Béarn et Le Bigorre étaient les deux autres escadrons de la 64e escadre basée sur cette BA.
Vue de Mururoa depuis un DC-6 du GAM 82, en 1971.
Accidents |
Le 1er novembre 1955, un Douglas DC-6MB d’United Airlines explose en plein vol alors qu'il effectue la liaison Denver – Portland, un attentat dont John Gilbert Graham est à l'origine. Ce dernier voulait tuer sa mère présente à bord pour toucher sa prime d’assurance[2].
Le 20 février 1956, le Douglas DC-6B immatriculé F-BGOD de la compagnie aérienne TAI (Transports aériens intercontinentaux) s'écrase non loin du Caire en Égypte, alors qu'il assurait la liaison Saigon-Paris, faisant 52 morts, suite à un exercice d'entraînement d'approche sans visibilité[3].
Dans la nuit du 17 au 18 septembre 1961, probablement aux alentours de 0 h 15, l'Albertina, le DC-6 affrêté pour le compte de l'ONU par la compagnie suédoise Trans Air qui transportait Dag Hammarskjöld s'est écrasé dans une forêt à une dizaine de kilomètres de Ndola, en Rhodésie du Nord (actuelle Zambie), on dénombre 15 morts et un survivant gravement blessé (qui décédera 6 jours plus tard) .
L'accident aérien du 9 mars 1968 est un crash aérien qui a lieu sur l'île de La Réunion, département et région d'outre-mer français dans le Sud-Ouest de l'océan Indien, le 9 mars 1968 au soir. Un Douglas DC-6 militaire ayant décollé de l'aéroport de Gillot à 23 h 15 s'écrase deux minutes plus tard dans les Hauts de la commune de Sainte-Marie, causant la mort de seize personnes, dont le général Charles Ailleret. Cet accident aérien demeure le plus grave de l'histoire de La Réunion.
Records |
Le 29 mai 1953, un Douglas Super DC-6B appartenant à la flotte de la compagnie aérienne TAI (Transports aériens intercontinentaux) signe le nouveau record du monde de distance, soit 9 200 kilomètres[4].
Références |
Douglas DC-6
Le 1er novembre 1955 dans le ciel : Un drame familial qui conduit au crash d’un avion
Le 20 février 1956 dans le ciel : un DC-6 de la TAI s’écrase et fait 52 morts
Le 29 mai 1953 dans le ciel : nouveau record du monde de distance signé par la TAI
Voir aussi |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
Liens externes |
(en) Site officiel du Douglas DC-6
(en) Informations sur le DC-6 sur Airliners.net
- Portail de l’aéronautique
- Portail de la guerre froide
- Portail des forces armées des États-Unis