Centre-Val de Loire
Pour les articles homonymes, voir Région Centre (homonymie).
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Préfecture | Orléans |
Départements et collectivités territoriales | Cher (18) Eure-et-Loir (28) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Loir-et-Cher (41) Loiret (45) |
Arrondissements | 20 |
Cantons | 96 |
Communes | 1 783 |
Conseil régional | Conseil régional du Centre-Val de Loire |
Président | François Bonneau (PS) 2015-2021 |
Préfet | Jean-Marc Falcone[1] |
ISO 3166-2 | FR-CVL |
Démographie | |
Population | 2 577 866 hab. (2016) |
Densité | 66 hab./km2 |
Rang (population) | 12e sur 18 |
Géographie | |
Superficie | 39 151 km2 |
Rang | 7e sur 18 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | regioncentre-valdeloire.fr |
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Le Centre-Val de Loire (dénommée Centre avant le 17 janvier 2015[2]) est une région administrative française qui regroupe trois régions historiques : le Berry, l'Orléanais et la Touraine. L'extrémité sud-est du territoire faisait partie d'une quatrième province : le Bourbonnais. Une partie de la région se situe dans la région naturelle du Val de Loire.
Septième région par sa superficie, le Centre-Val de Loire s'étend sur 39 151 km2. Avec 2,58 millions d'habitants au 1er janvier 2014, soit 4 % de la population métropolitaine, la région se situe au 12e rang national ce qui fait d'elle une des régions les moins peuplées de France métropolitaine. Sa densité de 66 habitants par km2, moitié moindre que celle de la France métropolitaine, en fait une région peu peuplée. La densité de population est plus forte sur l'axe ligérien où vivent la moitié des habitants.
La région est composée de six départements : le Cher, l'Eure-et-Loir, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret. Elle ne compte que deux communes de plus de 100 000 habitants : Tours, classée 26e parmi les communes les plus peuplées de France avec 136 252 habitants en 2015, et la capitale régionale Orléans, au 34e rang avec 114 644 habitants. Les autres préfectures des départements, Bourges, Blois, Châteauroux et Chartres, comptent une population comprise entre 38 000 et 67 000 habitants.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Géologie, topographie et hydrographie
1.2 Environnement
1.2.1 Flore
1.3 Axes de communication et transports
2 Histoire
2.1 Controverse identitaire
3 Politique et administration
3.1 Tendances politiques et élections
3.2 Coopération décentralisée
4 Économie
4.1 Énergie
5 Population et société
5.1 Démographie
5.2 Éducation
6 Patrimoine culturel
6.1 Patrimoine architectural historique
7 Notes et références
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
Géographie |
Six départements composent le Centre-Val de Loire, regroupant 96 cantons et 1 842 communes pour une superficie de 39 151 km2 :
Cher :
Bourges (chef-lieu)- Saint-Amand-Montrond
- Vierzon
Eure-et-Loir :
Chartres (chef-lieu)- Châteaudun
- Dreux
- Nogent-le-Rotrou
Indre :
Châteauroux (chef-lieu)- Le Blanc
- La Châtre
- Issoudun
Indre-et-Loire :
Tours (chef-lieu)- Amboise
- Chinon
- Loches
Loir-et-Cher :
Blois (chef-lieu)- Romorantin-Lanthenay
- Vendôme
Loiret :
Orléans (préfecture de région, chef-lieu)- Montargis
- Pithiviers
Gien.
Le Centre-Val de Loire est limitrophe des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Normandie et Pays de la Loire.
La région est la 7e de France en superficie.
Géologie, topographie et hydrographie |
La Loire, qui la traverse d'est en ouest, forme l'unité géographique du Centre-Val de Loire. Le relief qui se dessine de part et d'autre de son lit est constitué de plaines et de plateaux aux caractéristiques géographiques différentes. Au plateau calcaire légèrement ondulé de la Champagne berrichonne, au sud-est, succèdent la Brenne (pays « aux mille étangs »), et les plateaux argileux de la Touraine dans le sud-ouest.
Au sud et à l'est se dessinent des cuestas avec des plateaux calcaires et des dépressions argileuses en bordure du Massif central (Motte d'Humbligny (collines du Sancerrois), 431 m). Au nord et au centre s'étendent les plateaux calcaires de Beauce et les dépôts argilo-sableux de la Sologne et de la forêt d'Orléans. En Sologne, l'histoire et la nature des sols ont favorisé la formation de milliers d'étangs artificiels, de landes et de taillis. C'est le paradis des oiseaux et du gibier.
Le Centre-Val de Loire est traversé par le plus long fleuve de France (la Loire, 1 013 km) qui connaît des débits les plus irréguliers. De plus, de nombreux et divers affluents viennent s’y greffer.
Des inondations en région sont possibles. Le Centre-Val de Loire est soumis à trois types de crues :
- les crues d’origine océanique caractérisées par une lente montée des eaux issus de perturbations atmosphériques provenant de l’ouest ;
- les crues d’origine cévenoles caractérisées par des précipitations intenses et longues se produisant sur les hauts bassins de la Loire et de l’Allier ;
- les crues dites « mixtes » mêlant les deux origines.
Environnement |
Le territoire régional abrite trois parcs naturels régionaux : la Brenne, Loire-Anjou-Touraine et le Perche. Au-delà des images de grandes étendues de blé, le Centre-Val de Loire dispose d’une grande diversité de paysages et de milieux naturels : forêts, étangs, pelouses calcaires sèches, landes, tourbières, et la Loire et ses bancs de sables et forêts alluviales.
23 % du territoire régional[3], soit 900 000 hectares, est couvert par les forêts et les autres boisements, principalement la forêt d’Orléans, la Sologne et l’est de la forêt du Perche. Les forêts sont en très grande majorité privées (85 %)[3]. La juxtaposition de milieux fermés et ouverts favorise une grande diversité biologique, depuis les grands mammifères comme le cerf élaphe, le chevreuil, le sanglier, les oiseaux des bois comme l’engoulevent d'Europe, le pic noir et le pic cendré.
De plus, la région accueille plus de 5 % des zones humides connues sur le territoire national[réf. souhaitée] concentrées surtout en Brenne avec ses mille-trois-cents étangs et en Sologne avec ses trois-mille étangs. Ces zones humides recèlent une grande diversité d’insectes et constituent une ressource importante pour les nombreuses espèces des cinq classes de vertébrés. Au cours des dix dernières années, plus de 10 % des zones de marais ou de tourbières ont néanmoins disparu.
Les aménagements fluviaux perturbent la dynamique fluviale avec à terme une disparition des zones humides et des vallées alluviales. Les zones d’extraction de granulats ont augmenté par exemple de 30 % en dix ans (16 % au niveau national). Cette disparition entraîne la réduction de la biodiversité de la région. Les peuplements piscicoles reflètent la dégradation du milieu aquatique et restent majoritairement (61 %) perturbés ou dégradés.
La région abrite la plus grande forêt domaniale de France, la forêt d’Orléans qui s’étend sur plus de 35 000 ha au nord de la Loire et d’Orléans. La forêt accueille depuis les années 1980 la nidification du balbuzard pêcheur, marquant le retour du rapace en France après des décennies de déclin[4]. Disparu du territoire métropolitain au cours du XIXe siècle, le rapace avait trouvé un dernier refuge en Corse où il ne subsistait que trois couples en 1974.
La région est écologiquement très fragmentée. En 2010, la DREAL et la Région ont lancé[5] l’élaboration du SRCE (Schéma régional de cohérence écologique visant à restaurer dans la région un réseau écologique plus fonctionnel. En 2001, une première cartographie de la trame verte et bleue et des milieux naturels a été réalisée qui permettra de préparer le SRCE, traduction administrative du projet de Trame verte et bleue européenne (Réseau écologique paneuropéen, nationale et régionale pour les six départements de cette région, dans le cadre de la loi Grenelle II et de la nouvelle Stratégie nationale pour la biodiversité (2010-2011).
Flore |
Bien qu’encore incomplets selon les départements, les inventaires floristiques du Centre-Val de Loire font état d’une grande diversité des milieux, de grands espaces forestiers comme la Sologne aux grandes plaines comme la Beauce. Le département du Loiret, par exemple, abrite presque un tiers de la flore française avec plus de 1 450 espèces[6].
Axes de communication et transports |
De nombreuses autoroutes traversent le Centre-Val de Loire et relient - Paris à Lyon (A6) - à Bordeaux (A10) - à Clermont-Ferrand (A71) - à Rennes et à Nantes (A11) - à Nevers (A77) - à Toulouse (A20). Trois autoroutes transversales, Orléans-Sens (A19), Vierzon-Tours-Angers (A85) et Tours-Le Mans-Rouen (A28), complètent le réseau.
Côté transport par voie ferrée, le Conseil régional finance le réseau TER Centre-Val de Loire, dont il délègue la gestion à la SNCF.
Histoire |
Historiquement, les départements du Centre-Val de Loire ont été constitués globalement à partir de trois provinces historiques :
- l'Orléanais (Loiret, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher) ;
- le Berry (Cher et Indre) ;
- la Touraine (Indre-et-Loire).
Celles-ci sont entrées très tôt dans le domaine royal (Orléans ayant, avec Paris, constitué le noyau d'origine de ce domaine), à la formation duquel elles contribuèrent très largement : les châteaux de la Loire — de Gien à Chinon, en passant par Chambord, Blois, Chenonceaux, Azay-le-Rideau, La Ferté-Saint-Aubin… témoignent d'un héritage commun.
La région a vu naître ou a accueilli de nombreuses célébrités littéraires : Honoré de Balzac, René Descartes, François Rabelais, Pierre de Ronsard, George Sand, Charles Péguy, Marcel Proust, Jules Romains, Anatole France, Max Jacob, Maurice Genevoix, Gaston Couté, François Villon, Alain-Fournier, Étienne Dolet, Guillaume de Lorris, Patrice de la Tour du Pin, Alfred de Vigny, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Beaumarchais, etc.
Controverse identitaire |
L'histoire du Centre-Val de Loire est marquée par une problématique identitaire. Elle se compose en effet d'anciennes provinces hétérogènes (Berry-Orléanais-Touraine).
Ces différences eurent une répercussion d'abord sur le choix de la capitale régionale, puis sur le nom de la région.
La capitale fut attribuée à Orléans en 1964, bien que Tours soit plus peuplée. La raison de ce choix s'expliquerait notamment par une rivalité compliquée entre Jean Royer et Michel Debré, tous deux ministres gaullistes, et respectivement maires de deux villes de Touraine que sont Tours et Amboise. On prête également à Michel Debré d'avoir influé sur le choix d'Orléans, à la suite de son échec personnel lors des élections législatives de 1962 en Indre-et-Loire[7]. Ce choix anima les crispations entre ces deux villes.
Baptisée « Région Centre » en 1956 par les services du ministère de l'Intérieur, l'appellation de la région fit aussi débat. Si ce nom avait l'avantage de ne pas mettre en avant l'une ou l'autre province, il ne revêtait aucune identité et était ambigu puisque la région ne se situe pas tout à fait au centre de la France. En 1990, les élus régionaux ambitionnent un changement de nom plus évocateur en France et à l'étranger. Quatre propositions sont faites : « Val de France », « Val de Loire », « Cœur de France » et « Centre-Val-de-Loire ». À l'automne 1994, les élus votent pour le nom « Centre-Val-de-Loire »[8]. Cependant la loi dispose que tout changement de nom d'une région est soumis à l'accord des autres régions. L’opposition du président de la région des Pays de la Loire à l'utilisation du nom de « Loire », interdit alors le changement du nom de la région Centre.
Ce n'est que par la loi du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral, que le nom de « Centre-Val de Loire » sera officialisé pour la région[2]. Pour résoudre ce problème d'identité et d'image, il avait été évoqué en 2014 de créer une région Val de Loire associée avec le Maine-et-Loire, la Sarthe et la Mayenne. Ce découpage correspondait au nom de la région naturelle, aux châteaux de la Loire et aux vignobles de la vallée de la Loire[9],[10].
Désormais, la cohabitation au sein de la région est apaisée, les universités d'Orléans et de Tours s'étant, par exemple, réunies pour créer Centre - Val de Loire Université.
Drapeau de l'Orléanais.
Drapeau du Berry.
Drapeau de la Touraine.
Drapeau non-officiel du Centre-Val de Loire.[réf. nécessaire]
Politique et administration |
Tendances politiques et élections |
Élection / collectivité | Droite | Gauche |
---|---|---|
Élection présidentielle de 2012 (2d tour) | 50,56 % (Nicolas Sarkozy) | 49,44 % (François Hollande) |
Conseil régional | 20 (LR-UDI), 17 (FN) | 40 (PS-PRG-UDE-EELV) |
Conseils départementaux | 6 (Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret) | 0 |
Députés | 12 (LR), 2 (UDI) | 8 (PS), 1 (PCF) |
Sénateurs | 9 (LR) 2 (UDI) 1 (MoDem) | 4 (PS), 1 (PCF) |
Villes chefs-lieux de département | 5 (Bourges, Chartres, Châteauroux, Orléans, Tours) | 1 (Blois) |
Coopération décentralisée |
Le Centre-Val de Loire et la région de Mopti (Mali) ont signé un accord de coopération décentralisée en décembre 2005. Dans le cadre de cette coopération, le projet « Loire-Niger ».
Un autre accord a été signé avec la région du Gorgol en Mauritanie[11].
Économie |
Le Centre-Val de Loire est la première région céréalière en Europe et la sixième région industrielle française.
Une agence de développement économique, appelée Centréco, a été créée en 1994 par le Conseil régional du Centre pour favoriser la venue d'investissements et l’implantation de nouvelles entreprises en région Centre-Val de Loire. Celle-ci assure une mission d’information et de promotion économique en France et à l’international, d’accompagnement d’entreprises régionales à l’export et de valorisation des produits régionaux via une signature régionale, du Centre.
Énergie |
La principale production d’énergie du Centre-Val de Loire est d’origine nucléaire et ne sert pas exclusivement le niveau régional. Quatre centrales — Chinon, Saint-Laurent-des-Eaux, Belleville et Dampierre — représentent la quasi-totalité[réf. souhaitée] de la production énergétique régionale et produisent 15 % de l’énergie nucléaire française. La proximité de l'Île-de-France, forte consommatrice d’électricité a justifié l’implantation de ces centrales[réf. souhaitée]. Pour le transport de l'énergie, un réseau dense de lignes électriques de hautes et très hautes tensions est présent sur tout le territoire régional (4 382 km au 1er janvier 2002). Il y a trois barrages hydroélectriques sur l’Indre.
La consommation régionale représente 4 % de la consommation d’énergie nationale ce qui reste proportionnel à la population. La tendance globale est à l’augmentation de la consommation liée, entre autres, à l’évolution des comportements individuels.
Les ressources utilisées sont les produits pétroliers, le gaz naturel et l’électricité nucléaire. La consommation de gaz naturel et d’énergie nucléaire a presque doublé en 16 ans (pour la période 1982/1998)[réf. souhaitée].
Le potentiel d’énergies renouvelables disponibles a été estimé à plus de 900 000 Tep/an (Tonne d'équivalent pétrole) sachant que la consommation totale est évaluée à 6 millions de Tep.
Le bois est le premier gisement d’énergie renouvelable du Centre-Val de Loire. Le taux de boisement atteint 22 % et a connu un accroissement de 40 % en un siècle. La région compte 650 entreprises d’exploitation ou de scierie. L’usage de la paille peut également être associé à la filière bois.
La région est la première productrice de colza, elle produit également du diester (additif du gazole à hauteur de 5 %) et de l’éthanol (à partir de blé ou de betterave) permettant la création de biocarburants.
Il existe par ailleurs une petite production de pétrole dans le département du Loiret, d'environ 45 000 tonnes par an (soit moins de 1 000 barils par jour)[12].
En 2006, le Centre-Val de Loire est la première région pour la production d'électricité éolienne avec une capacité de près de 244 MW. L'Eure-et-Loir représente près de 67 % de ce total avec 77 éoliennes installées[Passage à actualiser][13].
En 2017, selon RTE, la région Centre-Val de Loire possède une capacité éolienne de 1016,9 MW[14].
Population et société |
Démographie |
Le Centre-Val de Loire a connu une forte croissance démographique. La population de l'axe ligérien est près de dix fois supérieure à celle du siècle dernier[réf. souhaitée]. Environ 10 % de la population de la région habite en zone inondable. Orléans, par exemple, s'est développée beaucoup plus vite en zone inondable qu'en zone non inondable. Une crue similaire à la grande crue de 1856 provoquerait en région des dommages estimés à 5 milliards d'euros touchant 300 000 personnes, 13 600 entreprises sur 110 000 hectares.
Lors du recensement partiel de 2004, le Centre-Val de Loire a gagné 40 000 habitants par rapport au chiffre de 1999, pour atteindre 2 480 000 habitants. Le taux de croissance reste stable autour de 0,32 %, inférieur aux chiffres nationaux. Au niveau population, la région est la douzième (sur 13).
Le recensement de 2007 dénombre dans la région 2 526 919 habitants.
Éducation |
L'académie d'Orléans-Tours regroupe 6 inspections académiques représentant les départements de la région : Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et Loiret.
L'enseignement supérieur est délivré par l'université d'Orléans, l'université de Tours, l'INSA Centre Val de Loire, le centre hospitalier régional d'Orléans, le centre hospitalier régional universitaire de Tours entre autres.
Patrimoine culturel |
Patrimoine architectural historique |
La cathédrale de Chartres, l'une des plus grandes cathédrales de France, connue pour ses vitraux et sa nef gothique, est construite au début du XIIIe siècle et inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979.
La cathédrale Saint-Étienne de Bourges, dont la construction a débuté en 1183 et duré trois siècles, est également inscrite depuis décembre 1992 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Seule cathédrale française à six travées, elle est la clé de la 'Route Jacques Cœur', qui rassemble les 18 plus beaux monuments du Cher. Elle est aussi le point de rassemblement des 'Riches Heures du Duc du Berry' et des palais et châteaux des princes et rois de la famille d'Orléans, avec plus de 200 châteaux de la Loire et du Cher, alliant de superbes châteaux historiques du Berry à la Touraine, bâtis pour la plupart de 920 après J.-C. à 1870.
Les cathédrales d'Orléans et de Tours sont d’autres exemples d'art gothique (celle d'Orléans, bien qu'en grande partie détruite en 1568 par les protestants lors des guerres de Religion, conserve des éléments des XIIIe-XVe siècles (chapelles rayonnantes du chœur) mais a été en grande partie reconstruite « à l'identique » aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles sous l'impulsion des Bourbons Henri IV, Louis XIV, Louis V[Qui ?], etc.).
Dès le XVe siècle, et avec l'accélération des rois de la Renaissance, dont François Ier, mécène de Léonard de Vinci, les châteaux de la Loire reçoivent toute la Cour et les princes dans de somptueux écrins de pierre, destinés aussi à profiter des douceurs de la Loire et des forêts giboyeuses. Parmi ces très nombreux châteaux et les forteresses médiévales, le plus connu est le château de Chambord, entouré de 300 ha de bois et forêts. L'on peut également citer les châteaux de Blois, Chenonceau, Azay-le-Rideau, Cheverny, Villandry, Valençay, Loches, Amboise, Château-Gaillard (Amboise), Chinon, Ussé, Chaumont-sur-Loire, Blet, Ainay-le-Viel, Bouges, Châteaudun, Langeais, Le Rivau, Chamerolles, Sully-sur-Loire, Gien, Beauregard, Villesavin, Talcy, Gizeux, etc.
Le palais Jacques-Cœur à Bourges, du XVe siècle, construit par l'un des plus riches citoyens du XVe siècle en France, préfigure les hôtels particuliers qui fleuriront à la Renaissance.
Construit entre 1515 et 1521, le château de Chenonceau compte parmi les plus anciens bâtiments de la Loire. Il était fameux en raison de ses fêtes pendant le XVIe siècle. Les « femmes de Chenonceau » sont bien connues : Catherine de Médicis et Diane de Poitiers (respectivement épouse et favorite de Henri II).
Moins connus sont l'oratoire carolingien de Germigny-des-Prés (IXe siècle), la basilique de l'abbaye de Fleury de Saint-Benoît sur Loire (XIe siècle), la basilique de Cléry-Saint-André (XVe siècle), près d'Orléans, qui sont les témoins encore subsistants du rayonnement architectural et culturel majeur de la région .
Notes et références |
Luc Barre, « Jean-Marc Falcone succède à Nacer Meddah comme préfet du Centre-Val de Loire », larep.fr, 2 août 2017(consulté le 2 août 2017)
Article 2-V de la loi no 2015-29 du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral : « V. – À compter de la publication de la présente loi, la région Centre est dénommée « Centre-Val de Loire ». Dans l’ensemble des dispositions législatives en vigueur, les références à la région Centre sont remplacées par les références à la région Centre - Val-de-Loire. » « Fac-similé JO du 17/01/2015, texte 1 », sur Légifrance, 17 janvier 2015(consulté le 21 janvier 2015)
« ONF - Le domaine géré », Office national des forêts (consulté le 21 janvier 2015)
Conseil Général du Loiret, « À la rencontre du balbuzard pêcheur », Département du Loiret (consulté le 14 janvier 2008)
Ministère de la Transition écologique et solidaire, Lancement de l’élaboration du Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE), 21 janvier 2010.
Conservatoire botanique national du bassin parisien, délégation Centre, « Inventaire de la flore du Loiret, document des correspondants 2005 » [PDF], Muséum national d'histoire naturelle, 2005(consulté le 14 janvier 2008)
Falga Pierre et Feltin Michel, Deux villes, deux stratégies, L'Express, 6 mars 2003.
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/12/MILIEU/15968 Identité de la région Centre
« Nantes doit-elle redevenir bretonne ? », L'Obs, 2014(lire en ligne, consulté le 8 novembre 2017)
Le Monde rt l'école publique de journalisme de Tours, « Le Centre-Val de Loire, une identité à concevoir (1) », Blog Le Monde, Centre - Val-de-Loire : les régions en campagne, 2015(lire en ligne, consulté le 28 avril 2018)
La région du Gorgol en Mauritanie
Département du Loiret, Jean-Marc Falcone succède à Nacer Meddah comme préfet du Centre-Val de Loire
La République du Centre, 30 janvier 2007, p. III
« L’éolien : Bilan électrique 2017 », sur bilan-electrique-2017.rte-france.com (consulté le 22 mai 2018)
Voir aussi |
Bibliographie |
- Stéphane Leroy, 2000, « La région Centre en modèles », Mappemonde, no 58, p. 36-40.
Articles connexes |
- Val de Loire
Liens externes |
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- Conseil régional
- Préfecture de région
Voir - Dossier thématique de l'Insee, statistiques démographiques et sociales.
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