Meaux





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Meaux
Le palais épiscopal renfermant le musée Bossuet, ses jardins et la cathédrale Saint-Étienne au second plan.

Blason de Meaux
Blason


Meaux
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Île-de-France

Département

Seine-et-Marne
(sous-préfecture)

Arrondissement

Meaux
(chef-lieu)

Canton

Meaux
(bureau centralisateur)

Intercommunalité

Communauté d'agglomération du pays de Meaux

Maire
Mandat

Jean-François Copé
2014-2020

Code postal
77100

Code commune
77284
Démographie

Gentilé

Meldois

Population
municipale
54 331 hab. (2016 en augmentation de 4,03 % par rapport à 2011)
Densité 3 579 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 57′ 37″ nord, 2° 53′ 18″ est

Altitude
Min. 39 m
Max. 107 m

Superficie
15,18 km2
Localisation


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Meaux





Liens

Site web

ville-meaux.fr


Meaux (prononcé [mo]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.


Avec 54 331 habitants au dernier recensement, Meaux est la commune la plus peuplée du département de Seine-et-Marne.


Ancienne capitale de la Brie, Meaux est au centre d'une agglomération de 71 746 habitants en 2011[1], et de la communauté d'agglomération du Pays de Meaux, peuplée de 85 775 habitants en 2011[2]. Meaux est, avec Provins, Torcy et Fontainebleau, l'une des quatre sous-préfectures du département de Seine-et-Marne, Melun étant la préfecture.


Les habitants sont appelés les Meldois(es). Ils peuvent également être nommés les Meldusiens ou, par dérision, les Miauleux[3].





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation et communes limitrophes


    • 1.2 Climat


    • 1.3 Voies de communication et transports


      • 1.3.1 Routes


      • 1.3.2 Circulation douce


      • 1.3.3 Navigation


        • 1.3.3.1 Barrage




      • 1.3.4 Transports en commun






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Évolution urbaine


    • 2.3 Logement


    • 2.4 Projets d'aménagements




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Antiquité


    • 4.2 Moyen Âge


    • 4.3 Renaissance - guerres de religion


    • 4.4 Du XVIIe siècle à la Révolution


    • 4.5 XIXe siècle et XXe siècle


    • 4.6 Époque contemporaine


    • 4.7 Batailles et sièges




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 5.2 Intercommunalité


    • 5.3 Tendances politiques et résultats


    • 5.4 Liste des maires


    • 5.5 Politique de développement durable


    • 5.6 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement


    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Médias


    • 6.7 Cultes




  • 7 Économie


  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Monuments


      • 8.1.1 Monuments religieux


      • 8.1.2 Hôtels particuliers


      • 8.1.3 Monuments des XIXe et XXe siècles


      • 8.1.4 Autres monuments du XXe siècle




    • 8.2 Lieux de mémoire de la Grande Guerre


    • 8.3 Curiosités et autres points d'intérêt


      • 8.3.1 Patrimoine disparu




    • 8.4 Patrimoine culturel


    • 8.5 Meaux et la peinture


    • 8.6 Spécialités gastronomiques


    • 8.7 Personnalités liées à la commune


    • 8.8 Héraldique


    • 8.9 Logo et « slogan » de Meaux


    • 8.10 Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux


    • 8.11 Musée Bossuet




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Localisation et communes limitrophes |


Meaux se situe à 41 kilomètres à l'est de la cathédrale Notre-Dame de Paris (point zéro des routes de France)[4] et à 49,5 km au nord de Melun[5] (préfecture de Seine-et-Marne).


La commune est installée dans une cuvette, creusée dans le plateau de la Brie par la Marne. La rivière qui traverse la ville forme une courte boucle (partiellement non navigable pour les péniches au vrai centre de Meaux, mais des écluses permettent le passage quotidien de ces péniches à hauteur du jardin Ceccaldi) qui entoure le quartier du Marché, et identifie le centre ville. Le canal de l'Ourcq (qui suit en partie l’ancien lit de la Marne, à Meaux : le Brasset) imprime également son tracé sur la ville depuis le XIXe siècle.






















Communes limitrophes de Meaux

Crégy-lès-Meaux

Chambry

Poincy

Chauconin-Neufmontiers
Meaux
Trilport

Villenoy

Nanteuil-lès-Meaux, Mareuil-lès-Meaux

Fublaines



Climat |


Le climat de Meaux est un climat océanique comme une grande partie de la France.



Voies de communication et transports |




Ancienne gare d'eau du canal de l'Ourcq.



Routes |


Meaux est traversée par la RN 3, ancienne route royale, dite route d'Allemagne. Elle est également reliée à l'autoroute A4, passant au sud de la ville et desservant l'Est de la France, par la bretelle A140. Cette dernière a été prolongée en 2006 et sert de déviation par l'ouest de Meaux (s'inscrivant dans la logique d'une liaison nord-sud du département, reliant la région de Melun à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle)[6]. L'A140 comporte notamment un viaduc en courbe qui surplombe la vallée, situé au sud-est de l'agglomération et allant vers le nord.



Circulation douce |


La ville de Meaux possède un réseau de pistes cyclables en expansion. Des pistes cyclables sont présentes à divers endroits (ex : dans le marché, en centre ville, près du parc du Pâtis, et dans les quartiers Beauval et Collinet-Dunant), sans toutefois pour le moment créer de vraie boucle.


Le sentier de grande randonnée GR1 passe sur le territoire de la commune et se prolonge vers Crégy-lès-Meaux au nord-ouest et Nanteuil-lès-Meaux au sud-ouest.



Navigation |


  • La rivière la Marne, longue de 514 km[7], principal affluent de la Seine. À Meaux, elle est autorisée à la navigation de péniches et autres embarcations motorisées. Meaux possède un port de plaisance et club d'aviron et de Canoë/Kayak dont les embarcations évoluent sur la Marne. Meaux possède également une plage en bord de Marne, la ville étant une des rares villes à pouvoir se vanter d'avoir dans la Marne, une eau propre à la baignade ;

  • Le canal Cornillon[8], long de 570 mètres, coupe le méandre de la Marne entre Villenoy et Meaux ;

  • Le canal de Meaux à Chalifert , long de 12,6 km[9], coupe plusieurs méandres de la Marne, entre Meaux (au niveau du canal Cornillon) et Chalifert ;

  • le canal de l'Ourcq, long de 96,6 km [10].


Barrage |

Article détaillé : Barrage de Meaux.

Le niveau d'eau de la rivière est contrôlé par un barrage à hausses, enjambant la Marne à la hauteur de Villenoy.



Transports en commun |




Gare (construite en 1890).




Panneau à la gare de Meaux.


Article détaillé : Gare de Meaux.

La ville de Meaux est desservie par le Transilien Paris-Est (Ligne P du Transilien), dont les liaisons Paris-Est/Château-Thierry et Paris-Meaux via Chelles qui y effectue son terminus. Des projets à l'étude : le prolongement de la ligne du RER E (terminus actuel Chelles-Gournay) et création d'une ligne de transport en site propre entre le terminus actuel du RER A (Marne-la-Vallée - Chessy) et Meaux (inscrits au schéma directeur de la région Île-de-France).


La gare de Meaux est desservie à hauteur d'un train toutes les 30 minutes en heures creuses et d'un train toutes les 15 minutes en heures de pointes. Le temps de trajet entre Paris et Meaux est de 25 minutes via le direct et de 39 minutes via l'omnibus.


La gare sert également de correspondance pour les trains à destination de la Ferté Milon et de Château-Thierry. Une offre de bus importante est présente en gare routière, dont les lignes correspondent aux horaires des trains.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |


La ville de Meaux est divisée en cinq grands quartiers : le quartier Saint-Faron (hôpital), le quartier de Beauval, celui du Pâtis/Dunant, le quartier du centre historique (mairie) et le quartier de la Z.I. de Meaux.


Les extensions du XXe siècle (quartiers nouveaux et ville nouvelle) incluent le Parc Frot, La Grosse Pierre, Quartier Foch-Guynemer, Quartier Dunant (la Pierre Collinet), Beauval, Le Val Fleuri, Quartier Luxembourg (extension du quartier du Marché) et La Corniche.



Évolution urbaine |





























Occupation des sols en 2003
Type d'occupation
Pourcentage
Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit
49,94 %
758,24
Espace urbain non construit
15,79 %
239,75
Espace rural
34,27 %
520,38

Source : Iaurif[11]


Logement |


La ville de Meaux est marquée par un grand pourcentage de logements sociaux, dû à la construction dans les années 1960 de deux quartiers de grands ensembles : Beauval et la Pierre Collinet. Ce pourcentage a pu représenter jusque 60 % de logement social pour la ville, et même 80 % sur le seul quartier de Beauval.


Les politiques successives de rénovation urbaine engagées depuis les années 1990 sur la ville ont toutes tendu à réduire ce pourcentage : notamment en démolissant une partie du bâtiment construit dans les années 1960 (tours et barres HLM), l'ensemble converge vers une reconstruction de « logements à taille humaine »[12],[13]. De plus, les logements reconstruits ne sont pas systématiquement sociaux, la promotion immobilière privée et la construction de zones pavillonnaires sont favorisées. En 2010, le pourcentage de logement social se situe autour de 40 % pour l'ensemble de la ville[réf. nécessaire].


Le 22 novembre 2015 marque une nouvelle phase dans ce projet, par la démolition d'immeubles HLM à Beauval, les tours Auvergne et Artois[14].



Projets d'aménagements |


Parmi les projets d'aménagements futurs de la Ville, un projet d'éco-quartier qui doit se formaliser autour de grands axes routiers de la ville : l'avenue Salvador-Allende, l'avenue Foch, l'avenue Roosevelt, l'avenue Joffre et la réhabilitation des quartiers Beauval-Collinet.



Toponymie |


Le toponyme Meaux (Iantinum[15] à l'origine) est issu du nom du peuple gaulois des Meldes (Meldi).



Histoire |



Antiquité |


Les Meldes (Lat. Meldi), peuple celte, avait fait de Iantinum[16] leur capitale[17]. Après la conquête romaine, de « Iantinum civitas Meldorum » seul le nom des Meldes subsiste et la ville prend le nom de Meldis.


La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la Marne au sud jusqu'au quartier Saint-Faron au nord, c'est-à-dire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le Brasset).
Un nombre important d'édifices publics de grande taille sont attestés, tels que forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et amphithéâtre)[15].


Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard Jean-Rose)[15] et la partie extra-muros de la ville fut progressivement délaissée.


Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier évêque de Meaux[18].



Moyen Âge |


En 861, les Normands pillent Meaux, Melun et toute la région. En 887 (aux mois de mai ou juin), Meaux, qui était commandée par l'évêque Segemond (Segemond ou Segemundus) et le comte Thibert (frère d'Anschéric), était attaquée sans cesse, nuit et jour, par les Vikings. La ville résista longtemps, causant de lourdes pertes aux assiégeants. Toutefois la ville fut prise, Thibert tué, et l'évêque Segemond emmené en captivité[19].


La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession des comtes de Champagne qui s'appelaient aussi comtes de Meaux ; elle revint à la couronne sous Louis X[réf. nécessaire]. En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le 17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le 22 mai 1239, 83 hérétiques sont brûlés[réf. nécessaire].


La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet : c'est la Grande Jacquerie. Les habitants de Meaux sont favorables à leurs revendications. Par surprise, les troupes royales s'emparent de la forteresse. Les bourgeois de Meaux décident d'assièger le château appelé aussi Marché de Meaux, situé sur une île et où se trouvaient quelques princesses et seigneurs importants. Les bourgeois appellent à l'aide les habitants de Paris et ceux des campagnes. Une troupe de paysans et Parisiens arrive en secours[20]. Le 9 juin, Gaston Fébus, comte de Foix et le captal de Buch arrivent avec une troupe de chevaliers et massacrent une partie des Jacques et Parisiens qui s'enfuient[20],[21]. En punition, la ville de Meaux est d'abord mise à sac, maisons privées comme églises. La population est elle aussi massacrée[20]. La ville fut livrée aux flammes pendant quinze jours[20],[21], son maire pendu, la commune abolie. Enfin, les nobles propagèrent le massacre dans les campagnes[20]. En octobre 1421, Henry V d’Angleterre et ses troupes se composant de 24 000 soldats mirent le siège devant Meaux. La ville tint pendant cinq mois, mais préfère se rendre le 10 mai 1422. Les Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie par la suite définitivement à la couronne de France.


Avec cette restitution, le roi Louis XI confirma, par ses lettres patentes, les anciens privilèges de la cathédrale, octroyées par ses prédécesseurs, en septembre 1464[22].



Renaissance - guerres de religion |


Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de l'évêque Guillaume Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En 1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces derniers tentent de prendre le contrôle de la ville[23]. En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les troupes protestantes du prince de Condé.


La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572) atteint Meaux le 25 août. C’est le procureur du roi qui organise le massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont massacrés en deux jours[24]. Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri IV en 1593[réf. nécessaire].



Du XVIIe siècle à la Révolution |





Monument de Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704)
Ernest Henri Dubois (1863-1930)
Cathédrale de Meaux


En 1681, Bossuet fut nommé évêque de Meaux et le resta jusqu'à sa mort en 1704.


La famille royale, lors du dramatique retour de la fuite de Varennes, passe une nuit à Meaux.
Le 4 septembre 1792, les sans-culottes de la ville et des gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent 14 personnes. C’est un épisode des massacres de Septembre, qui ont débuté le 2 à Paris[25].



XIXe siècle et XXe siècle |




La ville a été reliée à Paris par le chemin de fer dès 1849[26].
La gare actuelle, dont on voit ici un ancien cliché, a été construite en 1890.



Au XIXe siècle, Lafayette est député de l'arrondissement de Meaux, notamment en 1827.


En 1850, est fondé à Meaux un orphéon : la Société Chorale française « l'Orphéon de Meaux[27] ». Il est toujours actif en 1913[28]. On conserve une photo de cette société chorale, prise en 1906[29].


Durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), Meaux fut le théâtre de la Première bataille de la Marne, qui secoua la région Seine-et-Marne[30]. Elle était notamment un point très stratégique qu'il ne fallait pas laisser à l'empire allemand. Le plus vieux pont de la ville (pont du marché) fut détruit pour empêcher la progression des forces allemandes. L'opération fut un succès.



Époque contemporaine |


Du fait du passé gallo-romain, certains quartiers de Meaux et de ses environs subissent systématiquement des fouilles archéologiques préventives lors de travaux laissant accéder au sol, comme la voirie ou à l'occasion d'une démolition/construction. Cela permet la découverte de nombreux vestiges (voir Patrimoine disparu).


En 2007, découverte d'un quartier artisanal du Haut Empire dans le quartier Saint-Faron[31]. En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP, lors de fouilles, découvrit une importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la ville[32],[33] avant d'être maintenant recouvert par le Parc d'Activités du Pays de Meaux.



Batailles et sièges |


Au long de son histoire, la ville a été le théâtre de plusieurs conflits, sièges et batailles. Voir Siège de Meaux Ce lien renvoie vers une page d'homonymie et Bataille de Meaux Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.



Politique et administration |




L'hôtel de ville.



Rattachements administratifs et électoraux |


La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Meaux. Au niveau des élections législatives, elle fait partie de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.


Meaux était depuis la Révolution le chef-lieu du canton de Meaux. Celui-ci a été scindé en 1975, créant les cantons de Meaux-Nord et de Meaux-Sud[34].


Ces deux cantons ont été supprimés dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, et la ville constitue désormais la totalité du nouveau canton de Meaux[35].


Justice

Le présidial (XVIe siècle) a précédé le tribunal, tous deux hébergés à l'étage de l'ancien château des comtes de Brie et de Champagne.
Dans les parties basses, des cellules collectives y étaient aménagées alors qu'une tour abritait des cachots. La prison des femmes était dans un bâtiment séparé.
Le transfert de la prison, place Henri-IV, eut lieu au début des années 1850 ; celui du palais de justice (actuellement Conseil départemental) dans la première moitié des années 1880. Un siècle plus tard, la Cité administrative l'accueillait (1987).


La commune accueille :



  • Palais de justice : Tribunal d'instance, Tribunal de grande instance, Tribunal de commerce et pôle d'instruction, faisant partie de la cour d'appel de Paris ;

  • Prison de Meaux ;

  • Prison de Meaux - Chauconin-Neufmontiers.



Intercommunalité |


La ville est à l'initiative de la création en 2003 de la communauté d'agglomération du pays de Meaux, dont le siège est en l'hôtel de ville de Meaux.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne.



Liste des maires |



































































































Liste des maires successifs[36]
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.
1855
1867
Louis Augustin Fournier[37]
 

Conseiller général de Meaux (1858 → 1871)
1884
1891

François Dufraigne
 
Médecin
Sénateur de Seine-et-Marne (1885 → 1891)
1906
1929

Jules Lugol[38]

Rad. ind.

Député de Seine-et-Marne (1914 → 1924)
Sénateur de Seine-et-Marne (1924 → 1936)
Sous-secrétaire d'Etat (1921 → 1922)
Conseiller général de Meaux (1913 → 1931)
Président du Conseil Général (1929 → 1931)

Les données manquantes sont à compléter.
1944
1959

Paul Barennes[39]

Radical socialiste
Professeur de mathématiques
Député de Seine-et-Marne (1956 → 1958)
Conseiller général de Meaux (1955 → 1961)
1959
1971
Jean Bouvin

Radical socialiste
 
1971
1974
Guy Millot

UDR
Chef d'entreprise
1974
1976
Pierre Quillet

UDR
Médecin
1976
20 mars 1977
Jean-Louis Happert

DVD
Médecin
20 mars 1977
18 juin 1995
Jean Lion

PS
Professeur
18 juin 1995[40]
2002

Jean-François Copé

RPR

Administrateur civil, professeur associé
Ministre (2002 → 2007)
Député de Seine-et-Marne (1995 → 1997, 2002 et 2007 →)
Démissionnaire après avoir été nommé ministre
2002[41]
2005
Ange Anziani[42]

UMP
 
2005[43]
En cours
(au 5 juillet 2016)

Jean-François Copé

UMP
puis LR
Professeur associé et avocat
Ministre (2002 → 2007)
Député de Seine-et-Marne (1995 → 1997, 2002 et 2007 → )
Président de la CA du pays de Meaux (2003 → )
Président de l'UMP (2012 → 2014)
Réélu pour le mandat 2014-2020[44],[45]



Politique de développement durable |


La ville s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2004[46].



Jumelages |


Meaux est jumelée avec Drapeau de l'Allemagne Heiligenhaus (Allemagne) depuis le 7 juin 1970 et Drapeau du Royaume-Uni Basildon (Royaume-Uni) depuis le 19 mai 1990.



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 1].



En 2016, la commune comptait 54 331 habitants[Note 2], en augmentation de 4,03 % par rapport à 2011 (Seine-et-Marne : +4,43 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 860 6 648 6 573 7 375 8 537 7 809 9 000 9 382 9 900



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 491 10 762 11 343 11 202 11 739 12 525 12 291 12 833 13 520



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
13 690 13 921 13 600 13 541 14 190 14 169 14 429 14 223 16 767



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
22 251 30 167 42 243 45 005 48 305 49 421 48 842 52 225 54 331

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |


Meaux fait partie de la Zone C pour les congés scolaires et dépend de l'académie de Créteil.


La ville administre 19 écoles maternelles, quatre écoles maternelles et primaires et treize écoles élémentaires communales.


Meaux compte 6 collèges dont 5 publics gérés par le département et un géré par une organisation catholique. En 2013[50], la ville accueillait 3 932 collégiens dans ses collèges.






Collèges publics



  • C.E.S Beaumarchais (555 élèves)

  • Camus (544 élèves)

  • Henri-Dunant (441 élèves)

  • Frot (447 élèves)

  • Henri-IV (640 élèves)



Collège privé


  • Sainte-Marie (1 305 élèves)


Concernant les lycées, la ville en compte 7 dont 5 publics gérés par la région Île-de-France et 2 gérés par une organisation catholique. Quatre de ces lycées sont tournés vers l'enseignement général et technologique et 3 autres vers l'enseignement professionnel. En 2013[51], la ville comptait 6 470 lycéens dans ses lycées. Cependant, dans les lycées de la ville, seuls 60 % des lycéens venaient de Meaux[52].


La cité scolaire Pierre-de-Coubertin (qui regroupe 3 lycées : général, technologique et professionnel) est l'une des plus importantes de France en termes d'effectif avec quelque 2 000 élèves selon les années, 200 enseignants chercheurs et 150 personnes membres du personnel.






Lycées généraux



  • Henri-Moissan (1 458 élèves)

  • LGT Pierre-de-Coubertin (1 437 élèves)

  • Jean-Vilar (1 040 élèves)

  • Bossuet [Privé] (959 élèves)



Lycées professionnels



  • LP Pierre-de-Coubertin (503 élèves)

  • Charles-Baudelaire (433 élèves)

  • Jean-Rose [Privé] (640 élèves)



Du côté universitaire, la ville possède un IUT (annexe de l'Université Paris-Est) qui propose de nombreuses licences professionnelles et DUT. De même la grande majorité des lycées propose des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) dans les domaines scientifiques et littéraires dont une classe littéraire supérieure Hypokhâgne. De nombreux BTS y sont également enseignés. L'université de secteur de la ville est celle de Paris-Est Marne-la-Vallée.






Enseignement supérieur public




  • Université Paris-Est Marne-la-Vallée (I.U.T de Meaux) : 21 Licences professionnelles et 8 DUT.

  • Université inter-âge (Bâtiment du Luxembourg)

  • Lycée Pierre-de-Coubertin : 2 Classes préparatoires scientifiques et 4 BTS.

  • Jean-Vilar : 1 Classe préparatoire littéraire et 2 BTS.

  • Lycée Henri-Moissan : 3 Classes préparatoires scientifiques et 1 BTS.



Enseignement supérieur privé


  • Lycée Bossuet : Classes Littéraires Supérieures (Hypokhâgne-Khâgne)



Manifestations culturelles et festivités |



  • Le Spectacle Historique de Meaux, annuel depuis 1982 (en juin : les 2e, 3e et 4e vendredi et samedi soir ; en juillet : les trois premiers samedis ; en août : le dernier vendredi et samedi ; en septembre : les 3 premiers samedis).

  • Les MUZIK'ELLES : festival musical au féminin (dernier week-end de septembre).

  • La Foire d'Automne de Meaux, transformée en Foire gourmande de Noël (début décembre) depuis 2011.

  • Éclats d’Arts : festival consacré aux pratiques artistiques dans toute la ville (expositions, théâtre, musique, cinéma...). Il a lieu tous les ans de début mai à début juin.

  • La Braderie (premier dimanche de juillet).



Santé |


La ville dispose d'un hôpital régional et d'une clinique.



Sports |


Des activités sportives très diverses sont présentes à Meaux.



  • Le club de football principal de la ville est le CS Meaux-Academy basé au stade Alberto-Corazza, qui évolue actuellement en National 3. Il a remporté le Championnat de France de football de Division 4.

  • La ville possède aussi un club de basket-ball dont la section handibasket (le CS Meaux Handibasket) est plusieurs fois championne de France et d'Europe.

  • Le club Meaux volley est membre de l'Alliance Nord 77 volley-ball. Un des clubs les plus performants de la région en volley-ball féminin (plusieurs équipes en coupe de France jeunes et seniors en nationale 3).

  • L'Amicale des hockeyeurs de Meaux est le seul club de hockey sur gazon et de hockey en salle en Seine-et-Marne.


La gymnaste Marine Boyer (JO de Rio 2016) commence le sport-étude avec l'équipe de Meaux[réf. nécessaire].



Médias |



  • Presse : Le Parisien (quotidien), La Marne (hebdomadaire)

  • Radio : 77FM sur le 95,8, Only Rai 94,6, Evasion 88,8, Skyrock 93,3, NRJ 100,1, RMC 90,6, RTL2 106,1, France Culture 89,3, Radio Classique 107,3, Virgin Radio 103,7, France Musique 88,4, France Inter, Générations 101,3, Voltage 102,9.

  • TV : TV77 (TNT / Web tv)



Cultes |


Le diocèse de Meaux est l'un des diocèses de la province ecclésiastique de Paris. Il correspond au département de Seine-et-Marne.



Économie |


Meaux possède deux zones industrielles qui, sur 135 hectares, au nord et au sud de la ville, regroupent 250 entreprises et plus de 2500 emplois. Une zone artisanale (la ZA des platanes) est également implantée à l'Est de la ville et regroupe 143 entreprises et 1046 emplois sur 22,5 hectares. La ville accueille également six marchés chaque semaine. Une Zone d'activité Intercommunale d'importance, le Parc d'Activités du Pays de Meaux (PAPM), est le dernier projet visant à étendre les activités économiques de la ville. En effet il rassemble des commerces, grande-distribution, plateformes logistiques ainsi qu'un CFA. Le PAPM est situé sur le tracé de la déviation de l'axe nord-sud de la ville, réparti entre les communes de Villenoy, Meaux et Chauconin-Neufmontiers[53].


Le revenu fiscal médian par ménage, en 2010, était de 25 772 €[54].



Culture locale et patrimoine |



Monuments |




Remparts gallo-romains.


La ville expose notamment :



  • les remparts gallo-romains ;

  • la cité épiscopale incluant la cathédrale Saint-Étienne (visite virtuelle et visite par thèmes ; XIIe et XVe siècles) et le palais épiscopal (XIIe et XVIe siècles) ;

  • le vieux chapitre (XIIIe siècle) anciens palais des chanoines de la cathédrale, la dénomination " vieux chapitre " est un nom local, traditionnel ;

  • le jardin Bossuet (XVIIe siècle) et le jardin des remparts. Le jardin reprenant le dessin d'une mitre est attribué à Le Nôtre. Il se présente actuellement tel qu'il fut restauré en 1910 (de cette époque date le rocher romantique posé au centre du bassin). Les remparts aménagés en jardins suspendus, abritent le cabinet de travail de Bossuet.



Monuments religieux |


La ville a été largement marquée par l'histoire religieuse et conserve encore d'autres édifices religieux :



  • temple protestant,

  • couvent de la Visitation,

  • chapelle des sœurs Augustines,

  • chapelle des sœurs Saint-Joseph de Cluny,

  • église Notre-Dame-du-Marché, église Notre-Dame de Chaâge.



Hôtels particuliers |


La ville possède également de nombreux hôtels particuliers du XVIe siècle et XVIIe siècle, dont :



  • l'hôtel Macé de Montoury,

  • l'hôtel Passelaigue,

  • l'hôtel de la Sirène,

  • l'hôtel Prévost de Longpérier,

  • l'hôtel Marquelet de la Noue,

  • l'ancien hôtel Dassy (centre Saint-Étienne, actuels appartements).

  • Le château Frot, actuel conservatoire de musique, de style Mansart, cours Pinteville.




Monuments des XIXe et XXe siècles |


Divers bâtiments datant du XIXe siècle et début du XXe siècle :



  • L'hôtel de ville,

  • la caisse d'épargne,

  • l'ancien palais de justice (place Henri-IV),

  • l'ancienne prison qui lui fait face,

  • l'ancien théâtre (actuel cinéma du Majestic), plusieurs maisons bourgeoises de style « Île-de-France »...


Le patrimoine du XXe siècle inclut :


  • la chapelle de l'ancien Séminaire de Chaâge (dite Chapelle Art déco, datant des années 1930), et


Autres monuments du XXe siècle |


  • La Pierre Collinet, grand ensemble réalisé par Jean Ginsberg entre 1959 et 1965, était constituée de 6 barres de 15 étages chacune (environ 300 logements) et de trois tours de 22 étages. Ce projet est venu se substituer au projet de ville radieuse prévu non loin de là, à Beauval, par l'architecte Le Corbusier. Les barres, d'abord baptisées A, B, C, D, E, F, puis renommées de noms floraux (Acacia, Bleuet, Capucine, Dahlia, Eglantine et Fougère), avaient été édifiées par l'architecte Jean Ginsberg en collaboration avec Max Tournier entre 1959 et 1965, dans le cadre du programme d'aménagement de la Région parisienne dit des "3M" (Meaux, Melun, Montereau). Le grand ensemble, après quelques réhabilitations survenues dans les années 1970-80, a été démoli, sous l'impulsion notamment du maire actuel, Jean-François Copé. La dernière barre, Fougère, a été détruite en juin 2008, nécessitant 215 kg d'explosifs et 1030 détonateurs. La Pierre Collinet a été définitivement détruite le 26 juin 2011, à 15 heures de l'après-midi avec la destruction programmée de ses trois dernières tours (Iris, Hortensia et Genêt).

Les barres sont remplacées par des résidences et des petites maisons[55].


  • L'Espace culturel Charles-Beauchart est un théâtre et médiathèque conçue par Jacques Ripault dans un style architectural néo-moderne.


Lieux de mémoire de la Grande Guerre |





La Liberté éplorée (dite « Le Monument américain »), sur la route allant à Varreddes.




  • La Liberté éplorée, de Frederick MacMonnies, plus connue sous les noms populaires de « monument américain » ou de « monument de Varreddes », statue colossale de 22 mètres de haut érigée en 1932 sur la route menant à Varreddes, par une souscription américaine, à la mémoire des Français morts lors de la Première Bataille de la Marne[56],[57]. La statue fut construite au point représentant l'avancée maximale des armées allemandes alors que celles-ci avançaient vers Paris, en septembre 1914.

  • Le Musée de la Grande Guerre du pays de Meaux, musée consacré à la Première Guerre mondiale, et spécialement aux deux batailles de la Marne (1914 et 1918), est inauguré le 11 novembre 2011[58].



Curiosités et autres points d'intérêt |




Le pont du Marché et la Marne.




La maison au boulet russe.



  • Le barrage : structure métallique sur la Marne, à la limite entre Meaux et Villenoy (proche du centre-ville).

  • Le jardin des Trinitaires : promenade plantée de peupliers d'Italie centenaires, le long de la Marne, face à la gare.

  • Le canal Cornillon : canal ancien (attesté en 1235 dans le capitulaire de Thibaut de Champagne), coupant la boucle de la Marne, et conservant en partie les traces des anciennes fortifications du quartier du Marché. Son écluse datant de la fin du XVIIIe siècle et restaurée vers 1995, s'est écroulée en octobre 2006.

  • Halle métallique, dite halle aux fromages, place du Marché (1879).

  • Le pont du Marché.

  • Le boulet russe : boulet datant de la guerre de 1814 resté fiché dans la façade sud de l'immeuble qui abrite actuellement les locaux de la MAAF, dans le quartier du Marché, face à la halle métallique.

  • Le vieux cimetière : quelques tombes anciennes intéressantes, dont le tombeau du général Raoul, enfant du pays s'étant illustré sous le règne de Napoléon III, mort au tout début de la guerre de 1870.

  • Puits artésiens (bouche à eau en ville).



Patrimoine disparu |




Moulin sur la Marne (photo du 10 septembre 1916), disparu aujourd'hui.



  • Édifice de spectacle gallo-romain (rue Camille-Guérin) : fouillé dans les années 1990 et réenseveli depuis.

  • Forum et thermes gallo-romains. Situés dans le quartier Saint-Faron. Attestés lors de travaux de voirie.

  • Le château des comtes de Brie et de Champagne.

  • Les moulins du pont du Marché.

  • Les moulins de l'échelle.

  • L'église Saint-Christophe. Il ne reste qu'un portail en mauvais état (rue du Grand Cerf)

  • L'église Saint-Faron (détruite au XIXe siècle ?), abritant le tombeau du saint, ainsi que le tombeau monumental dit d'Ogier le Danois

  • L'abbaye Sainte-Céline (faubourg Saint-Nicolas).

  • Notre-Dame de Chaage (Xe-?), était située au sud de l'édifice de spectacle[59]. Elle a peut-être d'abord été simple chapelle ? Puis établissement religieux, cité comme abbaye. Lors des invasions Vikings, a abrité les reliques de saint Mélor[60] et saint Josse[61]. En 1005, devient une possession du chapitre[62]. Réformée au plus tard en 1135[61] (archives prédatant disparues), date à laquelle des chanoines réguliers de Saint-Victor s'y installent[63].



Patrimoine culturel |


Meaux est classée ville d'art et d'histoire[64].


Meaux bénéficie du label « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[65].



Meaux et la peinture |




Paysage à Meaux.


Meaux a inspiré quelques peintres, tels Albert Lepreux (1888-1959), peintre post-impressionniste, et le peintre polonais Zygmunt Waliszewski (1897–1936), également post-impressionniste.



Spécialités gastronomiques |




Brie de Meaux.


Meaux a fait sa spécialité d'un fromage à pâte molle célèbre, le brie de Meaux, ainsi que d'une moutarde à l'ancienne (c'est-à-dire à gros grains) : la moutarde de Meaux. Meaux donne encore son nom à une variété de carottes, à une pomme, à une variété de fraises (plus cultivée), à une rose, à des cornichons verts fins et une salade. Il y a quelques années les pâtissiers de la ville ont créé un gâteau, et un chocolat, tous deux connus sous la dénomination « pavés de Meaux ». La ville reste tout de même réputée essentiellement pour deux spécialités gastronomiques, situées bien devant toutes les autres : son brie et sa moutarde, bien qu'en 2015, les fromageries meusiennes de Cousances-lès-Triconville, Raival et Biencourt-sur-Orge, situées dans l'aire géographique de la production du lait et de la fabrication du fromage de Brie de Meaux (AOC et AOP)[66] fabriquent 70 % de la production française de ce fromage[67].



Personnalités liées à la commune |


Religieux



  • Saintin de Meaux, premier évêque de Meaux

  • Saint Faron


  • Saint Fiacre, ce saint (patron des jardiniers) d'origine irlandaise, s'établit dans les années 600 près de Meaux, sous la protection de saint Faron


  • Yehiel de Paris, célèbre tossafiste français du XIIIe siècle

  • Sainte Fare

  • Sainte Céline

  • Sainte Aulde


  • Saint Gilbert, évêque de Meaux


  • Philippe de Vitry, évêque de Meaux de 1351 à 1361, fut une figure emblématique du Moyen Âge et publia un fameux traité : Ars Nova.


  • Guillaume Briçonnet (1470-1534), évêque de Meaux, fut, avec le Cénacle de Meaux, l'un des précurseurs de la Réforme en France


  • Jacques Bénigne Bossuet, surnommé l'Aigle de Meaux, fut évêque de Meaux de 1681 à 1704

  • Liste des évêques de Meaux


Politique



  • Guillaume-Benoît Houdet (° 1744 - † 1812) - Député-maire de Meaux en 1789. Juriste


  • La Fayette (° 1757 - † 1834) - Député-maire de Meaux. Général et homme politique français et américain

  • Dr François Dufraigne (° 1822 - † 1901) - Médecin et homme politique français : maire de Meaux en 1884, sénateur de Seine-et-Marne en 1885


  • Lionel Jospin (° 1937) - A été lycéen à Meaux. Homme politique français


  • Jean-François Copé (° 1964) - Maire de Meaux. Homme politique français


Arts



  • Jean Senelle, peintre (° 1605 - † 1671) - Né et mort à Meaux


  • Sébastien de Brossard (° 1655 - † 1730) - Mort à Meaux. Compositeur et théoricien de la musique


  • Amédée Rosier (° 1831- † 1914) - Né à Meaux. Peintre orientaliste


  • Georges Courteline (° 1858 - † 1929) - A été collégien à Meaux. Romancier et dramaturge


  • Clément Serveau (° 1896- † 1972) - A été élève au collège. Peintre, graveur et fresquiste


  • Jeanne Hébuterne (°1898 - + 1920), Artiste peintre, née à Meaux, elle fut la maîtresse de Modigliani. Elle s'est suicidée


  • Pierre Véry (° 1900 - † 1960) - A été élève au pensionnat Sainte-Marie à Meaux, dont il fera le cadre des Disparus de Saint Agil


  • Jacques Arnold (° 1912 - † 1995) - A été élève au collège de Meaux de la 6e (1923) à la terminale (1930)


  • Maurice Girodias (° 1919 - † 1990) - A été élève au collège de Meaux, vers 1928-1931. Éditeur et écrivain


  • Daniel Ceccaldi (° 1927 - † 2003) - Né et inhumé à Meaux. Comédien


  • Jean-Claude Brialy (° 1933 - † 2007) - Légua son château de Monthyon à la ville en 2006. Comédien[68]


  • Jean-Pierre Desthuilliers (° 1939) - A été lycéen à Meaux. Poète et écrivain


  • Michel Janvier (° 1954) - Né à Meaux. Illustrateur, dessinateur de BD (albums de Rantanplan, un Lucky Luke, etc.)


  • Michel Houellebecq (° 1956) - A été lycéen à Meaux. Écrivain


  • Véronique Genest (° 1957) - Née à Meaux, comédienne


  • Catherine Corsini (° 1958) - A été lycéenne à Meaux. Réalisatrice et scénariste


  • Éric Judor (° 1968) - Né à Meaux, humoriste du duo Éric et Ramzy


  • Olivier Ledroit (° 1969) - Né à Meaux, dessinateur de BD


  • Gilles Roussel (° 1975) - Né à Meaux, dessinateur de BD


Sciences



  • Henri Moissan (° 1852 - † 1907) - A été écolier à Meaux. Il reçut le prix Nobel de chimie en 1906


  • Adolphe Lenoir (1802-1860) - né à Meaux, chirurgien à l'Hôpital Necker de 1842 à 1860


  • Raymond Mamet (1912-1996) - mort à Meaux le 1er septembre 1996 (entomologiste au Muséum national d'histoire naturelle)


  • Philippe Charlier (° 1977) - Né à Meaux, paléopathologiste


Sports


  • Yoan de Kat (° ca 1941) - A été lycéen à Meaux. Marin, a gagné la première course du Figaro.


  • Joop Zoetemelk (° 1946) - Dirige un hôtel à Meaux en 2008, champion cycliste


  • Frank Lebœuf (° 1968) - A joué dans l'équipe de Meaux en 1987 et 1988, footballeur


  • Maud Fontenoy (° 1977) - Née à Meaux, navigatrice française


  • Eric Leblacher (° 1978) - Né à Meaux, cycliste


  • Pascal Ancelin (° 1982) - Né à Meaux, joueur de rugby à XV


  • Abderrahmane Kabous (° 1983) - Né à Meaux, footballeur


  • Nicolas Andréani (° 1984) - Voltigeur né à Meaux


  • Geoffrey Jourdren (° 1986) - Né à Meaux, footballeur


  • Yamna Belkacem (°1974...) - Athlète


  • Eric Danty (°19..) - Joueur de football professionnel formé à Meaux. Est maintenant directeur de Meaux Football.


  • Waldemar Kita (7 mai 1953) - Joueur et directeur de football professionnel FC Nantes


  • Chris Mavinga (26 mai 1991) - Né à Meaux, footballeur


  • Marcel Tisserand (10 janvier 1993) - Né à Meaux, footballeur international congolais


  • Lucas Digne (20 juillet 1993) - Joueur de football professionnel du FC Barcelone depuis 2016


Autres



  • Ogier le danois, personnage légendaire, compagnon de Charlemagne et héros d'une chanson de geste


  • Adrien Prévost de Longpérier numismate et conservateur au Louvre


  • Pierre Louis François Paultre de Lamotte (1774-1840), militaire français des XVIIIe et XIXe siècles, y est décédé.

  • Noël Raoult, né à Meaux, le 26 décembre 1810, général mort le 3 septembre 1870 à la bataille de Reichshoffen


  • Audrey Crespo-Mara (° 1976) - Née à Meaux, journaliste



Héraldique |







Armes de Meaux


Elles peuvent se blasonner ainsi :


Parti de gueules et de sinople à la lettre M onciale d'or brochant sur le parti, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or.






Logo et « slogan » de Meaux |




Logo de Meaux


La ville de Meaux est dotée d'un slogan, visible sur le logo de la commune (voir à droite) :


« Meaux : Fiers de notre histoire »



Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux |



Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux

Le musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux.


Fort d'une collection unique en Europe, le musée de la Grande Guerre du pays de Meaux propose une vision nouvelle du premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé.



Musée Bossuet |




Musée Bossuet de Meaux.


Situé dans un palais épiscopal occupé du XIIe au XVIIe siècle, le musée Bossuet offre une collection municipale de peintures anciennes et de sculptures.



Voir aussi |



Bibliographie |



  • Mickaël Wilmart, Meaux au Moyen Âge. Une ville et ses hommes du XIIe au XVe siècle, Montceaux-lès-Meaux, Éditions Fiacre, 2013.


  • Antoine-Étienne Carro, Histoire de Meaux et du pays meldois, 1868. Réimpressions : Laffitte Reprints, Marseille 1976 & Librairie Honoré Champion, Paris 1989.

  • Georges Gassies, Le Pont et les Moulins de Meaux, Meaux, 1927 - réimprimé en 1985 aux Presses du Village (facsimilé).


  • Jacques Hérissay, Les Massacres de Meaux, Librairie Académique Perrin, Paris, 1935.


  • Mgr Romain, Meaux cité de Bossuet, imprimé à Lyon, 1952.

  • Robert Perreau, Bibliographie de Meaux et de Coulommiers, éditions Perreau, Meaux, 1969.

  • Claude Mettra, Meaux, vingt siècles d'histoire, éditions Actica, Paris, 1977.

  • Georges Gassies, Histoire de Meaux, des origines à la fin du Moyen Âge, posthume, éd. Société littéraire et historique de la Brie.



  1. Des origines à la fin du Moyen Âge, 1982.

  2. De la Renaissance au Second Empire, 1983.


  • Société littéraire et historique de la Brie, Dictionnaire topographique et historique des rues de Meaux (3 tomes) :


  1. La vieille ville rive droite, éditions SLHB, Meaux, 1988


  2. Le Quartier du Marché, éditions SLHB, Meaux, 1992

  3. Faubourgs et nouveaux quartiers, éditions SLHB, Meaux, 1999



  • Damien Blanchard, Meaux, collection Mémoire en Images, éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 1998.

  • Patrice Croisy, Bibliographie de Meaux, Meaux, 2006-2010.

  • Judith Förstel et alii, Meaux patrimoine urbain, Somogy Éditions d'art, Paris, 2013



Articles connexes |



  • Communauté d'agglomération du pays de Meaux

  • Liste des communes de Seine-et-Marne

  • Projet de ville radieuse à Meaux

  • Musée Bossuet

  • Musée de la Grande Guerre


  • Muzik'Elles, festival



Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :




  • Site de la mairie


Notes et références |



Notes |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.




Références |





  1. Insee - Population de l'unité urbaine de Meaux en 2011, consulté le 5 janvier 2015


  2. Insee - Population de la CA du Pays de Meaux en 2011, consulté le 5 janvier 2015


  3. Vieilli, mot de patois briard (d'après René Charles Plancke, Meaux et ses environs, Le Mée-sur-Seine, Amatteis, 1988, p. 18)


  4. « Calcul de l'orthodromie entre Meaux et Paris », sur lion1906.com/ (consulté le 22 septembre 2009)


  5. « Calcul de l'orthodromie entre Meaux et Melun », sur lion1906.com/ (consulté le 19 juillet 2013)


  6. « Meaux a sa déviation ! », sur ville-meaux.fr (consulté le 19 juillet 2013)


  7. Sandre, « La Marne »


  8. Sandre, « Canal de Cornillon ou Canal 01 du Luxembourg »


  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal de Meaux à Chalifert (F6-3102) »


  10. Sandre, « Canal de l'Ourcq »


  11. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 22 septembre 2009


  12. « Logement », sur www.ville-meaux.fr (consulté le 23 novembre 2015)


  13. « Le programme de rénovation urbaine des quartiers Dunant/Collinet et Beauval » [PDF], sur meaux-habitat.fr


  14. « Meaux La démolition des tours Auvergne et Artois en vidéo », sur La Marne (consulté le 23 novembre 2015)


  15. a b et cJ.-P. Laporte, Meaux, antique Iantinum, Caesarodunum, t. 30, 1996, p. 179 à 224


  16. Quelquefois orthographié Iatinum ou Jatinum (usage récent, car le J n'existait pas en Latin). Du gaulois iantinon ou iatinon.


  17. Universal geography: or A description of all parts of the world..., Volume 6 Par Conrad Malte-Brun


  18. Martyrologe romain, « Saint Saintin ou Sanctinus », sur nominis.cef.fr (consulté le 27 février 2018).


  19. Abbon:Le siège de Paris par les Normands


  20. a b c d et eLuce, Siméon (1894). « Histoire de la jacquerie d'après des documents inédits ». Honoré Champion, Paris. Nouvelle édition, 1895, xxiv + 368 pp. (p. 96-97 & 129-146).


  21. a et bJean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », 2005, 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 39.


  22. https://books.google.fr/books?id=FZfHoyI8BKwC&pg=PA264 Lettres de Louis XI, Abbeville, septembre 1464


  23. Antoine-Étienne Carro, Histoire de Meaux et du pays meldois, 1868, chap. XVIII


  24. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, 1980, (ISBN 978-2-7242-0785-9), p. 286


  25. Frédéric Bluche, septembre 1792. Logiques d'un massacre, Paris, Robert Laffont, 1986, (ISBN 2-221-04523-8), p. 104


  26. Ligne de chemin de fer (1849). Source : site officiel de la ville de Meaux.


  27. Monographie universelle de l'Orphéon, page 68.


  28. Eberlé est mentionné comme directeur de l'Orphéon de Meaux dans l'article Une fête à Meaux, Le Petit Parisien, 23 juin 1913, page 4, 3e colonne.


  29. Voir la photo de l'orphéon de Meaux en 1906.


  30. Le projet Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux s'inscrit dans ces faits


  31. « Un quartier artisanal du Haut-Empire à Meaux », sur www.inrap.fr (consulté le 30 janvier 2011)


  32. Article de presse


  33. « Fouilles archéologiques à Villenoy », sur Atome77 (consulté le 12 juin 2016)


  34. EHESS, « Notice communale de Meaux », Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, sur http://cassini.ehess.fr


  35. Décret n° 2014-186 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de Seine-et-Marne sur Légifrance.


  36. « Les maires de Meaux », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 5 juillet 2016).


  37. http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr;p=louis+augustin;n=fournier


  38. « Jules Auguste Georges Lugol », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale


  39. « Paul, Marie, Joseph Barennes », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale


  40. « Élections municipales de 1995 (2d tour) : Seine-et-Marne », Le Monde,‎ 20 juin 1995(lire en ligne) « Meaux, tombe également dans l'escarcelle chiraquienne, le maire sortant, Jean Lion (PS), cédant son fauteuil au jeune député Jean-François Copé (RPR) ».


  41. « Rectificatifs », Le Monde,‎ 24 mai 2005(lire en ligne).


  42. « Ange Anziani est mis sur la touche », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ 4 mars 2010(lire en ligne).


  43. « Copé redevient maire de Meaux : Le ministre, qui avait abandonné son mandat pour se mettre en conformité avec la règle de non-cumul, a finalement décidé de redevenir maire », L'Obs,‎ 2 décembre 2005(lire en ligne).


  44. « Ile-de-France : Seine-et-Marne : Élections municipales de 2008 (1er tour) », Le Monde,‎ 10 mars 2008(lire en ligne).


  45. « Municipales: Jean-François Copé, président de l'UMP, réélu à Meaux », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ 23 mars 2014(lire en ligne).


  46. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Meaux, consultée le 5 décembre 2017


  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  50. http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?college=2&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Meaux%20(77)&public=1&prive=2


  51. http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?lycee=3&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Meaux%20(77)&public=1&prive=2


  52. http://www.letudiant.fr/etudes/annuaire-enseignement-superieur/etablissement/


  53. « Le Parc d'Activités du Pays de Meaux », sur www.meaux-expansion.fr (consulté le 12 juin 2016)


  54. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 25 mars 2017)


  55. Source (3 dernières barres démolies)


  56. Le Monument américain (source : ville-meaux.fr)


  57. Le Monument de Varreddes


  58. Historique de la création du musée sur la page officielle


  59. Mickaël Wilmart, « Origines et réforme de l’abbaye Notre-Dame de Chaage (XIe – XIIe siècles) », Bulletin de la Société littéraire et historique de la Brie, vol. 57,‎ 2002, p. 53-64 (numérotées de 1 à 11) (lire en ligne, consulté le 18 mars 2018), p. 1.


  60. Wilmart 2002, p. 2.


  61. a et bWilmart 2002, p. 4.


  62. Wilmart 2002, p. 7.


  63. Wilmart 2002, p. 5.



  64. « Laissez vous conter Meaux », sur site du réseau national Conseil National « Villes et pays d'art et d'histoire » animé par le ministère de la Culture (consulté le 22 septembre 2009)




  65. « Palmarès du concours 2008 des Villes et Villages Fleuris », sur site du Conseil national des villes et villages fleuris de France (consulté le 22 septembre 2009)



  66. « Fiche - Brie de Meaux », sur le site de l'INAO (consulté le 10 juin 2015).


  67. Léa Boschiero, « Le brie de Meaux… de Meuse », sur L'Est républicain, 23 février 2015.


  68. http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/jean-claude-brialy-donne-son-chateau-a-la-ville-de-meaux-26-09-2006-2007362358.php





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