Congrès de Vérone
Le congrès de Vérone (1822) s'ouvrit à Vérone le 20 octobre 1822. Ultime volet, après Carlsbad, Troppau et Laybach, d'une série de conférences internationales inaugurant la « politique des congrès » de la Sainte-Alliance, elle parachève la politique anti-libérale en Europe consécutive au congrès de Vienne.
Déroulement |
Les membres de la Sainte-Alliance étaient représentés par les personnes suivantes :
Russie : Tsar Alexandre Ier de Russie et Charles Robert de Nesselrode (ministre des affaires étrangères);
Autriche : Prince Metternich;
Prusse : prince von Hardenberg et le comte Christian Günther von Bernstorff;
France : Mathieu de Montmorency-Laval (ministre des affaires étrangères) et François-René de Chateaubriand, alors ambassadeur à Londres ;
Royaume-Uni : Arthur Wellesley, Duc de Wellington, qui prit la place de Lord Castlereagh après le suicide de ce dernier.
Il y fut décidé, entre autres, l'intervention de la France contre les libéraux espagnols.
La question de la guerre d'indépendance grecque fut aussi soulevée.
Bibliographie |
François-René de Chateaubriand, Congrès de Vérone, 1838.
Articles connexes |
- Histoire de Vérone
- Congrès de Vérone (Chateaubriand)
- Portail de l’histoire
- Portail des relations internationales
- Portail du XIXe siècle
- Portail de l’Italie