Laurent Mucchielli





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Laurent Mucchielli

Laurent Mucchielli.JPG

























Biographie
Naissance

25 mai 1968(50 ans)
Nice (France)
Nationalité

Drapeau : France française
Activité

SociologueVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille

Roger Mucchielli (père)
Arlette Bourcier-Mucchielli (mère)
Alex Mucchielli (frère)
Jean-Louis Mucchielli (frère)
Père

Roger MucchielliVoir et modifier les données sur Wikidata













Autres informations
A travaillé pour

Université de Versailles-Saint-Quentin-en-YvelinesVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Médaille de bronze du CNRSVoir et modifier les données sur Wikidata



Laurent Mucchielli est un sociologue français né le 25 mai 1968 à Nice (Alpes-Maritimes)[1]. Après avoir travaillé sur l’histoire et l’épistémologie des sciences humaines, il s’est orienté vers la sociologie de la délinquance et des politiques de sécurité.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Formation


    • 1.2 Chercheur et enseignant


    • 1.3 Responsabilités éditoriales


    • 1.4 Engagement




  • 2 Travaux de recherche


    • 2.1 Histoire des sciences humaines


    • 2.2 Recherches sur la criminalité


    • 2.3 Recherches sur la délinquance juvénile


    • 2.4 Recherches sur les émeutes urbaines


    • 2.5 Mesure statistique de la délinquance


    • 2.6 Prix et distinctions scientifiques




  • 3 Critiques et controverses


  • 4 Publications


  • 5 Notes et références


  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Articles connexes


    • 6.2 Liens externes







Biographie |



Formation |


Laurent Mucchielli commence ses études à l’université Paris VII - Diderot, puis à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) où il soutient le 13 janvier 1996 une thèse d'histoire intitulée De la nature à la culture. Les fondateurs français des sciences de l’homme (1870-1940) sous la direction d'Ernest Coumet[2].


Le 2 octobre 2004, il soutient à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne une habilitation à diriger les recherches (HDR) en sociologie intitulée De l’histoire des sciences de la déviance à la sociologie du crime[3], sous la direction de Jean-Michel Chapoulie.



Chercheur et enseignant |


En 1996, Laurent Mucchielli est chargé d’études au groupe de recherche « Louis Dirn » que dirige Henri Mendras dirige à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) dépendant de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP)[4]. En 1997, il est recruté comme chargé de recherche en sociologie au CNRS, affecté au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (CESDIP)[5].


Mucchielli travaille dans le cadre du CESDIP de 1996 à 2010, et participe Groupe européen de recherche sur les normativités (GERN)[6]. Il dirige le CESDIP de 2004 à 2009.


Au 1er novembre 2010, Laurent Mucchielli est rattaché au Laboratoire méditerranéen de sociologie (LAMES), à Aix-en-Provence, partie de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH). Il enseigne à alors à l'université d'Aix-Marseille.


Début 2011, Laurent Mucchielli créé l'Observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux (ORDCS), programme de recherche transversal de la MMSH, conventionné avec le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA)[7]. Il propose une mise en réseau des différents chercheurs, enseignants-chercheurs et étudiants avancés, et réunit le directeur, deux ingénieures d’étude, douze enseignants-chercheurs, sept doctorants, six post-doctorants et quatre chercheurs contractuels[8]. Fin 2012, Laurent Mucchielli publie dans la Revue de sciences criminelles et de droit pénal comparée un bilan de cette expérimentation, qui critique l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales[9].



Responsabilités éditoriales |


En 1994, il crée avec Claude Blanckaert la collection « Histoire des sciences Humaines » aux éditions L’Harmattan[10].


En 1997, sur proposition de Philippe Robert, Laurent Mucchielli intègre le comité éditorial de la revue internationale francophone Déviance et société. Il en sera par la suite le directeur scientifique de 2000 à 2004 en compagnie du sociologue Dominique Duprez[11].


En 1999, Mucchielli créé la Revue d’histoire des sciences humaines (RHSH) éditée aux Presses universitaires du Septentrion[12], puis par les éditions Sciences Humaines[13]. Il codirige ensuite la revue pendant dix ans[réf. nécessaire] en compagnie du sociologue Olivier Martin.


En 2004, Mucchielli intègre le Conseil d’administration[réf. nécessaire] de l'Association française de sociologie (AFS). Il crée avec Philippe Robert le réseau thématique no 3 (l’association en compte 48) « Normes, déviances et réactions sociales » et participe avec notamment les sociologues Daniel Bertaux et Philippe Cibois[14] à la création en 2006 de la revue de l’association, Socio-Logos, dont Mucchielli est membre du comité de lecture[15].


En 2009, il participe à la fondation de la revue Sociologie dirigée par le sociologue Serge Paugam[16]. Dans le même temps, il crée la collection « Questions de société » aux éditions Champ social[17].


Mucchielli est membre du comité scientifique de la revue Sociétés et jeunesses en difficulté[18] ainsi que membre du Conseil scientifique de l’ l'Association pour l'histoire de la protection judiciaire des mineurs (AHPJM) fondée par Jacques Bourquin[19],[20].



Engagement |


Laurent Mucchielli est un chercheur engagé à gauche, bien que n’étant membre d’aucun parti politique. Il souligne les pièges du fonctionnement médiatique[21]. En 2012, dans la préface de son livre Vous avez dit sécurité ?, il se réclame de la pensée du sociologue Pierre Bourdieu.


En mars 2001, Mucchielli publie aux éditions de La Découverte un petit livre intitulé Violences et insécurité. Fantasmes et réalités dans le débat français. Il y analyse ce qu'il nomme être « le spectacle de la violence » organisé par les médias, la récupération politique du thème de « l’insécurité », l’action de certains lobbies sécuritaire (notamment certains syndicats de police)[réf. nécessaire], l’usage abusif des « statistiques de la délinquance » et le discours « catastrophiste » de ses collègues criminologues au premier rang desquels les universitaires Alain Bauer et Xavier Raufer[22].


Fin 2001, après les attentats du 11 septembre, Mucchielli, créé le groupe « CLARIS. Agir pour clarifier le débat sur la sécurité » en compagnie de plusieurs sociologues. Le groupe Claris publie des tribunes dans le quotidien Libération mettant en cause notamment la déshérence de la notion de prévention[23], le « tout sécuritaire » des lois votées ente 2002 et 2007[24], l’ethnicisation des débats sur la délinquance et l’usage politique de la notion de « racisme anti-blancs »[25].


En 2009, Mucchielli lance un site internet baptisé « Délinquance, justice et autres questions de société » qui reprend ses propres travaux puis qu’il élargit pour en faire un « Site de ressources documentaires et d'analyse critique animé par un réseau de chercheurs en sciences sociales » dont il est le rédacteur en chef[26],[27]



Travaux de recherche |



Histoire des sciences humaines |


Mucchielli a travaillé sur l’histoire de l’eugénisme tant dans ses relations avec l’hygiénisme et avec la criminologie biologisante de la fin du XIXe siècle[28] qu’au travers de la pensée du médecin français Alexis Carrel[29].



Recherches sur la criminalité |


Laurent Mucchielli commence à travailler sur la criminalité à la fin des années 1990. Constatant la quasi absence de recherche sur les crimes de sang, pourtant si médiatisés par ailleurs, il s’oriente vers l’étude des homicides. Son texte principal est publié en 2004 dans la revue Population[30] et traduit en anglais[31]. À partir du dépouillement d’une centaine d’affaires criminelles jugées en cour d’appel dans le sud-ouest de la région parisienne durant dix ans (1987-1996), Mucchielli analyse les caractéristiques démographiques et sociales de 122 meurtriers et de leurs victimes. Il met notamment en évidence la très forte surreprésentation des milieux populaires et même des couches les plus pauvres de la population, tant dans la population des meurtriers que dans celle de leurs victimes, ainsi que le poids de l’inactivité et du chômage. Il souligne aussi l’importance des déstructurations familiales précoces (abandons, placements divers) et, plus encore, des conflits familiaux.


Sur le plan théorique, Mucchielli rejoint les discussions initiées par des auteurs américains travaillant sur les notions de « désorganisation sociale » et de « désagrégation sociale » et par des auteurs français travaillant sur les notions de « désaffiliation », de « disqualification » ou de « désinsertion » pour proposer de dépasser la seule analyse des caractéristiques sociales et familiales des personnes au moment des crimes afin de considérer leurs « histoires de vie » et intégrer notamment les composantes familiales et scolaires qui ont marqué leurs trajectoires. Dans un autre article, Mucchielli détaille les éléments relatifs à l’histoire familiale des auteurs d’homicides et vient sur le terrain des psychiatres discuter notamment les notions de « psychopathie » et « sociopathie »[32].


En 2009, il organise avec l’historien néerlandais Pieter Spierenburg un séminaire européen dont est tiré un livre sur l’histoire des homicides en Europe du Moyen Âge à nos jours[33].
Mais il s’intéresse aussi aux viols, à deux reprises. D’abord, en 2005, il publie un livre consacré aux viols collectifs, rebaptisés « tournantes » par les médias au tout début des années 2000[34].


En 2008, Mucchielli constitue une équipe de recherche sur les viols. Pendant deux ans, l’équipe récolte et analyse 425 affaires de viol impliquant 488 auteurs et 566 victimes dans trois juridictions (Paris, Versailles et Nîmes). Mucchielli propose une « typologie relationnelle » des viols (basée sur l’étude des relations entre auteurs et victimes) et dégagent cinq catégories de viols : les viols intra-familiaux, les viols conjugaux, les viols de proximité, les viols collectifs et viols de faible connaissance[35]. En 2010, Véronique Le Goaziou publie le livre principal issu de cette recherche, mettant en évidence l’importance de la figure du « violeur en série de proximité », principalement incestueux[36].



Recherches sur la délinquance juvénile |


Laurent Mucchielli a élaboré un programme de recherche qui comporte trois volets :



  1. une recherche documentaire de type historique ou comparative puisque les questionnements de la délinquance juvénile sont en réalité anciens.

  2. une recherche statistique. Il va ainsi collecter et comparer les multiples données disponibles sur le sujet, qui sont d’une part des données administratives (statistiques de police depuis 1972 et statistiques de justice : statistiques spécifiques de l’éducation surveillée depuis 1945 puis, pour la période contemporaine, statistique des condamnations depuis 1984 et statistiques du parquet depuis 1992), d’autre part des enquêtes en population générale (enquêtes de victimation et de délinquance auto-reportée)[37].

  3. un travail empirique de dépouillement de dossiers judiciaires en grand nombre. Son équipe va recueillir et analyser 557 dossiers judiciaires de mineurs impliquant 750 auteurs et 765 victimes, poursuivis pour des infractions à caractère violent (violences verbales, physiques ou sexuelles) dans un tribunal de la région parisienne durant les premiers mois de deux années éloignées (1993 et 2005).



Recherches sur les émeutes urbaines |


Laurent Mucchielli, comme la plupart de ses collègues, manifeste son intérêt pour le phénomène des émeutes urbaines. L’ampleur de cet événement social, de même que celle de la réaction politique (l’instauration de l’État d'urgence en France) l’ont décidé à proposer à d’autres sociologues de former une équipe pour réaliser une recherche « à chaud » sur ces événements[38].



Mesure statistique de la délinquance |


Mucchielli accorde une place importante à l’analyse quantitative dans ses recherches déjà détaillées. Il est partisan d'une doctrine dite des "trois ‘règles d’or" dans l’analyse statistique en sciences humaines : 1) On ne peut rien dire d'un chiffre si l'on ignore comment il a été fabriqué ; 2) Un seul chiffre ne saurait permettre de décrire ni mesurer un phénomène social complexe ; 3) Les chiffres ne ‘parlent pas d'eux-mêmes’, c'est nous qui les faisons parler »[39],[40].


En 2009, il participe à un ouvrage signé sous le pseudonyme « Lorraine Data », œuvre d’un collectif de fonctionnaires issus de la statistique publique et de la recherche, dont la plupart sont tenus à l’obligation de réserve[41]. Les auteurs y expliquent que « maîtriser l'information statistique a toujours constitué un enjeu pour les pouvoirs en place. Mais, depuis quelques années, la manipulation des chiffres s'est amplifiée ».


Alors que les statistiques policières mettent en avant une augmentation de la violence urbaine depuis le début des années 1980 et une hausse de la délinquance des mineurs entre 1996 et 2005, Laurent Mucchielli conteste ces chiffres et réfute « la thèse d’une aggravation (« augmentation », « durcissement », « rajeunissement ») de la violence des mineurs[42]. Ces statistiques, selon Mucchielli, ne seraient nullement le reflet de la réalité, mais le résultat de la nouvelle incrimination de ces comportements qui autrefois n'auraient pas été considérés comme des infractions et de la pression qui serait exercée sur la justice et la police pour « accentuer les poursuites pénales à l’encontre des mineurs afin de lutter contre “le sentiment d’impunité”  »[42].


Le sociologue Sebastian Roché commentant ces prises de position parle de sociologie « militante » qui ne veut voir dans le sentiment d’insécurité des populations victimes qu'une réaction purement irrationnelle[43]. Pour les causes elles-mêmes de cette violence, Laurent Mucchielli souligne le rôle de l'environnement socio-économique, notamment ghettoïsation, taux de chômage et échec scolaire, responsables, selon lui de ces dérives. Ces thèses sont largement contestées par Sebastian Roché pour qui l'origine et la situation sociale n'expliquent pas tout[44] et qui analyse également les relations parents-enfants et le rapport à l'école.



Prix et distinctions scientifiques |



  • En 2004, Mucchielli a reçu le Prix Denis Szabo du meilleur article publié dans la revue canadienne Criminologie en 2003 et 2004[45]. L’article primé est intitulé Délinquance et immigration en France : un regard sociologique[46].

  • En 2006, Laurent Mucchielli a reçu à 38 ans la médaille de bronze du CNRS (en sociologie) récompensant les travaux des « jeunes chercheurs »[47],[48].



Critiques et controverses |


Depuis 2001, Laurent Mucchielli intervient dans le débat public, remettant en cause notamment :



  • l’instrumentalisation politique de la peur de la délinquance[49] ;

  • l’usage médiatique des faits divers et le spectacle de la violence[50],[51],[52],[53] ;

  • l’idée d’une montée continuelle de la violence[54] ;

  • l’idée d’une violence due principalement aux mineurs[55],[56],[57] ;

  • l’idée d’une « violence gratuite »[58] ;

  • l’idée d’un lien fondamental entre délinquance et immigration[59] ;

  • la peur exagérée de l’Islam engendrant l’islamophobie[60] ;

  • L. Mucchielli refuse d'admettre « retour de l'antisémitisme » en France[61]. Laurent Mucchielli dénonce dans cette polémique « une incapacité [du CRIF] à prendre ses distances avec l’État israélien, ce qui est le pendant et l’amplificateur de l’incapacité de nombreux Français maghrébins à distinguer la politique israélienne de la communauté juive en général ». Cette position et cette analyse ont été contestées dans une chronique de Meïr Waintrater reprise par le bulletin du CRIF[62] ;

  • le débat sur « l'identité nationale »[63] ;

  • la réduction des émeutes à un problème de délinquance[64],[65],[66],[67],[68],[69] ;

  • la détérioration des liens entre polices et population[70] et l’escalade de la violence entre jeunes et policiers nationaux ou municipaux[71],[72],[73] ;

  • l’illusion du prétendu « Plan Marshall pour les banlieues »[74] ;

  • la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale[75] ;

  • la tournure de plus en plus sécuritaire et moralisatrice des politiques publiques[76],[77],[78],[79], conduisant à une véritable « frénésie sécuritaire » ;

  • la dissimulation des causes économiques et sociales de la délinquance[80] ;

  • l’alignement de la justice des mineurs sur celle des majeurs[81] ;

  • la manipulation des « statistiques de la délinquance »[82],[83],[84],[85],[86] ;

  • la dépénalisation de la délinquance économique et financière[87] ;

  • la croyance dans la « solution miracle » que serait la vidéosurveillance[88]. Il s'oppose sur ce sujet à Alain Bauer[89] ou au préfet Jean-Louis Blanchou[90] ;

  • la volonté de créer une « nouvelle criminologie » au profit du « lobby sécuritaire »[91],[92].



Publications |



  • Laurent Mucchielli (dir.), Histoire de la criminologie française, Paris, L’Harmattan, 1995, 535 p. (ISBN 2-7384-3136-4, notice BnF no FRBNF36685469)

  • Laurent Mucchielli (dir.) et Massimo Borlandi (dir.), La Sociologie et sa méthode : les règles de Durkheim un siècle après, Paris, L'Harmattan, 1995, 415 p. (ISBN 2-7384-4033-9, notice BnF no FRBNF35804890)

  • Laurent Mucchielli et Daniel Becquemont, Le Cas Spencer : religion, science et politique, Paris, Presses universitaires de France, 1998, IX-358 p. (ISBN 2-13-049107-3, notice BnF no FRBNF36704468)

  • Laurent Mucchielli, La découverte du social : naissance de la sociologie en France,1870-1914, Paris, La Découverte, coll. « Textes à l'appui », 1998, 571 p. (ISBN 2-7071-2826-0, notice BnF no FRBNF36700604)

  • Laurent Mucchielli (dir.) et Dominique Duprez (dir.), Les désordres urbains : regards sociologiques, Chêne-Bourg-Genève, Médecine et hygiène, 2000(ISBN 2-8257-0726-0, notice BnF no FRBNF37733537)

  • Laurent Mucchielli, Violences et insécurité : fantasmes et réalités dans le débat français, Paris, La Découverte, coll. « Sur le vif », 2001, 141 p. (ISBN 2-7071-3408-2, notice BnF no FRBNF37743563)

  • Laurent Mucchielli (dir.) et Philippe Robert (dir.), Crime et sécurité : l'état des savoirs, Paris, La Découverte, coll. « Textes à l'appui », 2002, 438 p. (ISBN 2-7071-3620-4, notice BnF no FRBNF38811277)


  • Mythes et histoire des sciences humaines, Paris, La Découverte, 2003 (ISBN 2707142050)


  • Nacira Guénif-Souilamas (dir.), Laurent Mucchielli, Christine Delphy et Joëlle Marelli, La République mise à nu par son immigration, La Fabrique, 2006, 220 p. (ISBN 2913372503)[93]* Le Scandale des « tournantes » : dérives médiatiques, contre-enquête sociologique, La Découverte, 2005 (ISBN 2707145424)

  • René Lévy, Laurent Mucchielli et Renée Zauberman, Crime et insécurité, un demi-siècle de bouleversements : mélanges pour et avec Philippe Robert, Paris, L'Harmattan, 2006, 461 p. (ISBN 9782296017764, notice BnF no FRBNF40966407)


  • Quand les banlieues brûlent : retour sur les émeutes de novembre 2005, codirection avec Véronique Le Goaziou, Paris, La Découverte, 2e édition 2007

  • (dir.), Gendarmes et voleurs : de l’évolution de la délinquance aux défis du métier, Paris, L'Harmattan, 2007


  • Les Bandes de jeunes : des blousons noirs à nos jours, codirection avec Marwan Mohammed, Paris, La Découverte, 2007

  • (dir.), La Frénésie sécuritaire : retour à l’ordre et nouveau contrôle social, Paris, La Découverte, 2008


  • Histoire de l’homicide en Europe, de la fin du Moyen Âge à nos jours, codirection avec Pieter Spierenburg, Paris, La Découverte, 2009

  • Véronique Le Goaziou et Laurent Mucchielli, La violence des jeunes en question, Nîmes, Champ social, 2009, 419 p. (ISBN 978-2-35371-069-0, notice BnF no FRBNF42499608)


  • Les Violences politiques en Europe : un état des lieux, codirection avec Xavier Crettiez, Paris, La Découverte, 2010, 336 p. (ISBN 9782707164582)


  • L'Invention de la violence, Fayard (maison d'édition), 2011, 344 p. (ISBN 9782213636603)


  • Vous avez dit sécurité ?, Nîmes, Champ social, 2012.


  • Altergouvernement, ouvrage collectif réunissant Paul Ariès, Geneviève Azam, Marc Dufumier, Marie Duru-Bellat, Claude Egullion, Jean-Baptiste Eyraud, Susan George, Franck Lepage, Jean-Marie Harribey, Philippe Leymarie, Aline Pailler, Nathalie Péré-Marzano, Fabien Piasecki, Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, Clarisse Taron, et Jacques Testart, éditions Le Muscadier, 2012

  • Laurent Mucchielli, Délinquance et criminalité à Marseille : fantasmes et réalités, Paris, Fondation Jean-Jaurès, coll. « Les Essais », 2013, 63 p. (ISBN 978-2-36244-066-3, notice BnF no FRBNF43741862)



Notes et références |





  1. (en) CV sur le site du Parlement européen.


  2. Voir l'annonce sur le site thèse.fr.


  3. Notice SUDOC [1]


  4. « Qui est Louis Dirn ? », Sciences humaines, no 84, juin 1998.


  5. Site du CESDIP.


  6. Site du GERN.


  7. Présentation de l'ORDCS.


  8. Présentation des chercheurs de l'ORDCS


  9. Chronique de criminologie, 2012.


  10. Collection « Histoire des sciences Humaines »


  11. Déviance et société, vol. 24 no 4, 2000


  12. page de la revue sur le site des Éditions du Septentrion


  13. Page de la revue sur le site des éditions Sciences humaines


  14. Site personnel de Philippe Cibois


  15. Comité de rédaction de Socio-Logos


  16. Site de la revue Sociologie


  17. Collection « Questions de société »


  18. Sociétés et jeunesses en difficulté


  19. De l'éducation surveillée à la protection judiciaire de la jeunesse


  20. Publications de Jacques Bourquin


  21. Le sociologue dans le champ médiatique : diffuser et déformer ?, Débat entre Cyril Lemieux, Laurent Mucchielli et Érik Neveu, 2010


  22. Douteux audits alarmistes., Patricia Tourancheau, Libération, 26 juin 2001


  23. Ce que prévention veut dire Libération, 17 mars 2004


  24. Sécurité intérieure: une loi qui s'en tient aux symptômes Libération, 14 janvier 2003


  25. La dérive ethnique Libération, 5 avril 2005


  26. site de Laurent Mucchielli section À propos


  27. Liens-socio


  28. Criminologie, hygiénisme et eugénisme en France (1870-1914), 2000


  29. Revue Esprit


  30. Population, vol. 59 no 2, p. 203-232, 2004


  31. (en) Population vol.59 no 2, p. 167-194, 2004


  32. QUELQUES RÉFLEXIONS CRITIQUES SUR LA« PSYCHOPATHOLOGIE DES BANLIEUES », Laurent Mucchielli, VEI Enjeux, no 126, septembre 2001


  33. Histoire de l'homicide en Europe


  34. Le scandale des tournantes, 2005


  35. Les viols jugés en cours d'assises : typologie et variations géographiques, 2010


  36. Le viol, aspects sociologiques d'un crime, 2011


  37. Agor débats/jeunesses, Vol. 56, no 3, 2010


  38. Quand les banlieues brûlent…


  39. Savoir/Agir no 14 AlterIndic


  40. Savoir/Agir no 14 Entretien


  41. Le grand trucage, texte signé Lorraine Data


  42. a et bDélinquance : comment interpréter les chiffres ?, Julien Bonnet, scienceshumaines.com, 30 août 2010


  43. « Les statistiques de police créeraient une illusion d’optique, les victimes d’agression seraient aux prises avec des “constructions sociales de la réalité” (il faut l’expliquer à ceux qui ont eu leur voiture brûlée, leur maternelle détruite), le sentiment d’insécurité serait purement irrationnel », Sébastian Roché, Le Frisson de l’émeute. Violences urbaines et banlieues, Seuil, 2006


  44. « Les jeunes de milieux aisés volent autant en supermarché que ceux des couches modestes, ils fument plus de cannabis et en vendent également plus souvent.  », Le Frisson de l’émeute. Violences urbaines et banlieues, Seuil, 2006


  45. Site de la revue canadienne Criminologie


  46. Article Délinquance et immigration en France : un regard sociologique, 2003


  47. Communiqué du CNRS


  48. Les lauréats 2006 sur le site du CNRS.


  49. « La France, les États-Unis et la violence », Le Monde, 21 juillet 2001


  50. Des «boucs émissaires» pour une «société apeurée», Libération du 26/07/04


  51. «Les faits divers ont fait un retour en force par le biais de la télé», entretien, Libération du 07/01/12


  52. “Le drame de Toulouse ne peut pas être politisé”, entretien, lesinrocks.com, 20 mars 2012


  53. Toulouse: “Il sera nécessaire de créer une commission d’enquête parlementaire”, entretien, lesinrocks.com, 22 mars 2012


  54. « Pour comprendre la violence », interview dans Le Monde, 13 novembre 2001.


  55. Libération du 18/12/10


  56. Laurent Mucchielli : "La délinquance des mineurs n'est pas en augmentation", entretien, Le Monde du 10/12/08


  57. Délinquance des mineurs : les contre-vérités de Brice Hortefeux, entretien, Le Monde du 04/11/09


  58. Des «violences non crapuleuses» aux motifs futiles, Libération du 13/04/10


  59. Laurent Mucchielli. Politique securitaire : le show et l’effroi, entretien, Siné Mensuel, février 2012


  60. L'islamophobie : une myopie intellectuelle ?, Laurent Mucchielli, cairn.info, Mouvements, Vol. 31, no 1, 2004


  61. Rue89, Pseudo retour de l'antisémitisme : un rituel au dîner annuel du Crif, blog rue89, 6 mars 2009


  62. Le déni de l'antisémitisme, Meïr Waintrater, crif.org, 18 mars 2009


  63. L'immigration sert la France, Laurent Mucchielli, Libération du 13/04/07


  64. Le problème numéro 1, c'est le processus de ghettoïsation qui travaille la société française depuis trente ans, entretien, Le Monde, 11 décembre 2007


  65. Émeutes, une histoire française, Libération, 7 décembre 2007


  66. Banlieues : les habitants craignent logiquement que demain soit pire, Libération, 28 octobre 2006


  67. Sarkozy démenti par les faits un an après, Libération, 24 octobre 2006


  68. Clichy, des chiffres pour le dire, Libération, 20 octobre 2006


  69. La réaction politique est de traiter les émeutes comme un problème de délinquance, entretien, Le Monde, 10 août 2011


  70. Libération, Les contrôles contribuent à provoquer les infractions, 6 avril 2007


  71. Libération, Police municipale : les leçons à tirer du drame de Woippy, 15 février 2010


  72. Libération, La mort, l'émeute et la police municipale de Woippy: «Circulez, y a rien à voir» ?, 14 février 2010


  73. Les policiers et les gendarmes ont tout intérêt à être parfaitement clairs, Libération, 27 juin 2012


  74. Les banlieues ont-elles besoin d'un énième plan ?, tribune, Libération, 22 janvier 2008


  75. «Nous exigeons la suppression du ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration», appel, Libération, 4 décembre 2009


  76. Libération, Sécurité: «Comme Juppé et Balladur», 18 avril 2001


  77. L’espoir plutôt que la répression, tribune, Libération, 24 novembre 2008


  78. « Le débat sur la sécurité reste intimement lié au poids de l'État jacobin », interview dans Le Monde, 14 janvier 2010.


  79. « La prévention de la délinquance menacée », Le Monde, 23 août 2011.


  80. « Il faut revenir à l'analyse des causes de la délinquance », interview dans Le Monde, 25 mars 2009.


  81. C'est la justice des mineurs qu'on assassine, Laurent Mucchielli et cosignataires, Libération, 21 juin 2011


  82. « Trois questions à Laurent Mucchielli », entretien, Le Monde, 4 février 2000.


  83. Triche : la statistique, c’est très pratique, Libération, 29 mai 2009


  84. Délinquance des mineurs, l'intox des chiffres du gouvernement, Libération, 3 décembre 2008


  85. Délinquance : la «mobilisation» miracle d’Hortefeux, Libération, 3 février 2010


  86. Faut-il croire les statistiques ?, Laurent Mucchielli, Pour la science, no 70, janvier 2011


  87. « Délinquance économique : l'impunité s'accroît en France », tribune de Thierry Godefroy et Laurent Mucchielli dans Le Monde, 13 novembre 2010


  88. L. Mucchielli, T. Le Goff, E. Heilmann, La vidéoprotection, une gabegie, Le Monde, 31 mai 2011


  89. France Inter, Le téléphone sonne, Alain Bedouet, 8 septembre 2009/2010, 19h20 - 20h00.


  90. Jean-Louis Blanchou à la tête du Comité de pilotage stratégique pour le Développement de la vidéo protection, vidéosurveillance-infos.com, 2 juillet 2010.


  91. La "criminologie" entre succès médiatique et rejet universitaire, Laurent Mucchielli et cosignataires, Le Monde, 28 mars 2012


  92. Vers une criminologie d’État en France ?, Laurent Mucchielli, Politix, Vol. 89, no 1, 2010


  93. Notes de lecture par Laurent Trémel, « La République mise à nu par son immigration », Questions de communication, no 10,‎ 2006(lire en ligne), consulté le 09 octobre 2016




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