Avenue Kléber
Pour les articles homonymes, voir Kléber (homonymie).
16e arrt Avenue Kléber | ||
Situation | ||
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Arrondissement | 16e | |
Quartier | Chaillot | |
Début | Place Charles-de-Gaulle | |
Fin | Place du Trocadéro-et-du-Onze-Novembre | |
Morphologie | ||
Longueur | 1 135 m | |
Largeur | 36 m | |
Historique | ||
Création | 1863 | |
Dénomination | 16 août 1879 | |
Ancien nom | Avenue Kléber Boulevard de Passy Boulevard de Longchamp Chemin de ronde des Bassins Chemin de ronde de Longchamp Avenue du Roi-de-Rome | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 5055 | |
DGI | 5159 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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L’avenue Kléber est une artère du 16e arrondissement de Paris.
Sommaire
1 Situation et accès
2 Origine du nom
3 Historique
4 Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
Situation et accès |
Elle part de la place Charles-de-Gaulle et arrive sur la place du Trocadéro-et-du-Onze-Novembre.
Ce site est desservi par les stations de métro Charles de Gaulle - Étoile, Kléber, Boissière et Trocadéro.
Origine du nom |
Son nom vient de Jean-Baptiste Kléber (1753-1800), général français qui s'est illustré lors des guerres de la Révolution française.
Historique |
L'avenue a son origine dans l'aménagement du boulevard extérieur au mur d'octroi décidé par ordonnance du Bureau des Finances du 16 janvier 1789. Son tracé correspond à ce boulevard entre l'actuel emplacement de la place du Trocadéro et celui du croisement avec les actuelles rues de Belloy et Paul-Valéry, dénommé « boulevard de Passy », entre les rues de Villejust (Paul-Valéry) et de Longchamp au croisement de laquelle était implantée la barrière de Longchamp et « boulevard de Longchamp », entre la rue de Longchamp et l’actuelle place du Trocadéro. De l'emplacement de la rue de Belloy où était située la barrière des Bassins à la place de l'Étoile, le mur et son boulevard extérieur avaient été décalés vers l'est pour contourner le bâtiment de l'École des orphelins militaires en construction en 1789. L'abandon de ce bâtiment en 1805 laissa entre les emplacements des actuelles avenue Kléber et rue Dumont-d'Urville un espace libre où fut aménagé en 1845 un hippodrome.[1].
Ce boulevard était situé dans l'ancienne commune de Passy jusqu'à son annexion à la ville de Paris en 1860 et la voie fut rattachée à la voirie parisienne par un décret du 23 mai 1863.
L'avenue fut ouverte en 1854 sous le nom d'« avenue Kléber » entre la place de l'Étoile et la rue Circulaire (actuelle rue de Presbourg) et prolongée par un décret du 6 mars 1858, entre cette rue et la rue de Villejust actuelle rue Paul-Valéry en faisant disparaitre l'Hippodrome et la rue Guerlain qui était située à l'emplacement des immeubles des nos 18 à 50.
L'ensemble rectiligne comprenant la partie sud de l'ancien boulevard extérieur au mur d'octroi entre la place du Trocadéro et la rue de Villejust reçut en 1864, le nom d'« avenue du Roi-de-Rome » avant de prendre par un arrêté du 16 août 1879 sa dénomination actuelle.
Le tracé de la future avenue Kléber et du mur des Fermiers généraux.
Boulevards de Longchamp et de Passy en 1827.
En 1860 avec le mur et la rue Guerlain en voie de disparition.
Installant en 1911 une usine de pneumatiques à Colombes, la société française BF Goodrich devient Kléber-Colombes en 1945, à la suite de l'installation de son siège social avenue Kléber, puis Kléber en 1962. La société sera absorbée en 1981 par Michelin.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire |
Fanfonne Guillierme y a vécu dans sa jeunesse avant de partir vivre en Petite Camargue, à Aimargues.
No 8 : consulat d'Islande en France.
No 17 : hôtel Raphael.
No 19 : ancien hôtel Majestic, maintenant l'hôtel The Peninsula Paris. Sous l'Occupation, le haut commandement militaire allemand s'y est installé. Il a abrité le siège de l'UNESCO, puis des services du ministère des Affaires étrangères, notamment le Centre des conférences internationales, avant d'être vendu par l'État français pour 460 millions d'euros à la société d'investissement publique du Qatar, Qatari Diar, qui doit le transformer en hôtel de luxe[2]. C'est à cette adresse que furent signés les accords de Paris mettant fin à la guerre du Viêt Nam en 1973, les accords de Paris sur le Cambodge de 1991 et les accords Kléber signés après la rébellion du nord de la Côte d’Ivoire en 2003.
No 27 : la femme de lettres roumaine Hélène Vacaresco vécut à cette adresse[3].
No 34 : immeuble où mourut Olivier Halanzier-Dufresnoy, directeur de l'Opéra de Paris, le 28 décembre 1896[4].
No 44 : propriété de Slim Chiboub et son épouse Dorsaf Ben Ali, fille de l'ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali[5].
No 50 : ambassade du Pérou en France.
No 52 : immeuble où mourut Aristide Briand le 7 mars 1932[6].
No 57 : immeuble où mourut Étienne Grosclaude, journaliste, chroniqueur, humoriste, conférencier, écrivain[7].
No 60 : immeuble en briques et pierre construit en 1911 par l'architecte Charles Letrosne.
No 64 : impasse Kléber.
No 88 bis : Hôtel Baltimore, toujours existant, où l'acteur et réalisateur Max Linder, star du muet, se suicida le 31 octobre 1925 avec sa femme.
No 112 : immeuble monumental qui accueille la Société générale de 1910 à 1987. Le bâtiment est ensuite reconverti en centre d'affaires.
Avenue Kléber vue en direction de l'Arc de Triomphe.
No 17.
No 19.
No 50.
No 52.
No 52, détail.
No 64.
No 66.
Notes et références |
Renaud Gagneux et Denis Prouvost, Sur les traces des enceintes de Paris, Paris, Parigramme, novembre 2004, 246 p. (ISBN 2 84096 322 1), p. 149
Keren Lentschner, « Le Centre Kléber se transformera en palace », Le Figaro, 2 janvier 2008.
Constantin Iordan, « Hélène Vacaresco à la Société des Nations, autour d'une correspondance privée des années 1926-1927 », Studia Politica: Romanian Political Science Review, 2010, no 2, vol. 10, p. 287-309.
« Acte de décès de Hyacinthe-Olivier-Henri Halanzier-Dufresnoy le 29 décembre 1896 », site des Archives de Paris 16e, acte no 1360, canadp-archivesenligne.paris.fr.
« Les belles adresses des Ben Ali », Le Monde, 1er février 2011.
Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, t. 1, p. 698.
« Mort d'Étienne Grosclaude, un des derniers représentants de l'esprit boulevardier d'avant-guerre », Le Petit Parisien , 9 janvier 1932, 6e colonne.
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Liste des voies de Paris
- Arrondissements de Paris
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