Équipe d'Australie de football
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Équipe d'Australie
Confédération | AFC (OFC jusqu'en 2006). |
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Couleurs | Jaune et vert |
Surnom | Socceroos |
Stade principal | Sydney Football Stadium |
Classement FIFA | 40e (17 mai 2018)[1] |
Sélectionneur | Graham Arnold |
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Capitaine | Mile Jedinak |
Plus sélectionné | Mark Schwarzer (109) |
Meilleur buteur | Tim Cahill (50) |
Premier match | Nouvelle-Zélande 3 - 1 Australie (17 juin 1922) |
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Plus large victoire | Australie 31 - 0 Samoa américaines (11 avril 2001) |
Plus large défaite | Australie 0 - 8 Afrique du Sud (17 septembre 1955) |
Coupe du monde | Phases finales : 4 Huitième de finale en 2006 |
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Coupe d'Asie | Phases finales : 3 Vainqueur (1) en 2015 |
Coupe d'Océanie | Phases finales : 6 Vainqueur (4) en 1980, 1996, 2000 et 2004 |
Maillots
Domicile | Extérieur |
Actualités
Pour la compétition en cours, voir :
Australie à la Coupe d'Asie des nations 2015
L'équipe d'Australie de football (Australia national football (soccer) team) est la sélection de joueurs australiens représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération d'Australie de football.
L'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire le 17 juin 1922 face à la Nouvelle-Zélande, match perdu sur le score de trois buts à un. Affiliée à la FIFA en 1963, la Fédération est membre fondateur de la Confédération du football d'Océanie en 1966. La sélection australienne dispute ses premières qualifications à une phase finale de Coupe du monde en 1966.
L'Australie remporte son premier trophée continental avec la Coupe d'Océanie en 1980. Elle compte trois autres victoires dans cette compétition en 1996, 2000 et 2004, ainsi que quatre participations à une phase finale de la Coupe du monde, en 1974, en 2006, en 2010 et en 2014. L'Australie était considérée comme la meilleure nation d'Océanie jusqu'à son rattachement en 2006 à la Confédération asiatique de football, dont le niveau et le nombre de places qualificatives en Coupe du monde sont plus élevés. En septembre 2009, elle atteint le 14e rang du classement mondial de la FIFA, son meilleur classement historique. En remportant la Coupe d'Asie des nations de football 2015, disputée à domicile, l'Australie devient le premier pays au monde à être sacré champion continental avec deux confédérations différentes.
Les Australiens, surnommés les « Socceroos », disputent leurs rencontres à domicile à l'ANZ Stadium, stade de 82 500 places situé à Sydney, et le plus souvent au Sydney Football Stadium, d'une capacité de 45 500 places.
Sommaire
1 Histoire
1.1 1922-1964 : les débuts de l'Australie
1.1.1 Confrontations avec la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud
1.1.2 Jeux olympiques de Melbourne 1956
1.1.3 Naissance de la Fédération d'Australie de football
1.2 1965-1995 : premières campagnes de qualification à la Coupe du monde
1.2.1 Échecs en 1966 et 1970
1.2.2 Première Coupe du monde en 1974
1.2.3 De nouveaux échecs en qualification en 1978, 1982 et 1986
1.2.4 Jeux olympiques d'été 1988
1.2.5 Nouveaux échecs en 1990 et 1994
1.3 Le décollage de l’Australie (1996-2003)
1.3.1 Le mandat mitigé de Terry Venables
1.3.2 Nouvelle déception avec Frank Farina
1.4 2004-2006, « la génération dorée »
1.4.1 Dernières compétitions avec l'Océanie
1.4.2 L'ère Guus Hiddink et la Coupe du monde 2006
1.5 2007-2017: la confirmation au sein de la Confédération asiatique
1.5.1 De la Coupe d'Asie 2007 à la Coupe du monde au Brésil
1.5.2 Victoire en Coupe d'Asie des nations 2015
2 Palmarès
2.1 Parcours en Coupe du monde
2.2 Parcours à la Coupe des confédérations
2.3 Parcours en Coupe d'Océanie
2.4 Parcours en Coupe d'Asie
2.5 Parcours aux Jeux olympiques d'été
3 Identité
3.1 Surnoms
3.2 Couleurs
3.3 Infrastructures
3.4 Supporters
3.5 Couverture médiatique
4 Personnalités
4.1 Sélectionneurs
4.2 Joueurs emblématiques
4.3 Joueurs records
4.3.1 Joueurs les plus capés
4.3.2 Meilleurs buteurs
4.4 Capitaines
4.5 Effectif actuel
5 Statistiques
5.1 Nations rencontrées
5.1.1 Au niveau mondial
5.1.2 En Asie
5.1.3 En Océanie
5.2 Rivalité avec la Nouvelle-Zélande puis le Japon
5.3 Classements FIFA
6 Notes et références
Histoire |
1922-1964 : les débuts de l'Australie |
Confrontations avec la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud |
La première équipe nationale australienne est constituée en 1922 pour une tournée en Nouvelle-Zélande. Elle joue son premier match le 17 juin 1922 à Dunedin, contre sa voisine, la Nouvelle-Zélande, perdu 3 buts à 1. Les Socceroos font match nul (1-1) face aux mêmes Néo-Zélandais la semaine suivante puis s'inclinent une seconde fois, trois buts à un, le 8 juillet[2]. L'année suivante, en mai 1923, les Néo-Zélandais se rendent en Australie pour une tournée de trois mois au cours de laquelle ils disputent trois rencontres face à l'Australie. La sélection néo-zélandaise remporte « The Ashes[note 1] », un trophée remis en jeu à chaque confrontation entre les deux nations jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, en s'imposant à deux reprises pour une défaite[5],[6].
L'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud deviennent des adversaires réguliers lors de match amicaux au cours des décennies suivantes. En 36 ans, l'Australie affronte l'Afrique du Sud à 14 reprises lors de trois différentes tournées, et la Nouvelle-Zélande à 21 occasions au cours de sept tournées. En 1924, l'Australie accueille la première tournée du Canada, qui perd son premier match officiel le 7 juin à Brisbane sur le score de 3 buts à 2. L'Australie remporte finalement la tournée, avec trois victoires, un match nul et deux défaites[7]. La sélection néo-zélandaise se rend de nouveau en Australie en 1933 et repart avec trois défaites[8],[9]. Trois ans plus tard, l'Australie fait le chemin inverse et conserve « The Ashes » en s'imposant lors des trois rencontres organisées[10]. Lors du deuxième match à Wellington, le 11 juillet 1936, l'Australie bat notamment la Nouvelle-Zélande sur le large score de dix buts à zéro[11],[12].
En 1938, l'Australie, qui n'a pas disputé de rencontres internationales depuis deux ans, accueille pour la première fois l'Inde. La sélection australienne remporte trois des cinq confrontations pour une seule défaite[13].
Les confrontations internationales s'interrompent avec la Seconde Guerre mondiale et ne reprennent qu'en 1947, avec la tournée de l'Afrique du Sud sur le sol australien. Les Bafana Bafana disputent leur première rencontre internationale le 10 mai 1947 devant 40 000 spectateurs au Sydney Cricket Ground, qu'ils remportent deux buts à un. L'Australie s'incline encore deux fois lors des quatre matchs suivants, pour une seule victoire[14]. En 1948, l'Australie effectue sa troisième tournée sur le sol néo-zélandais. Les Socceroos disputent 13 matchs, neuf contre des clubs et sélections locales et quatre contre l'équipe nationale du pays hôte, qu'ils remportent tous assez nettement[15]. Deux ans plus tard, les Australiens quittent pour la première fois le continent pour l'Afrique du Sud. Après deux défaites initiales, les Australiens s'imposent deux fois, à Port Elizabeth et au Cap[16]. En 1954 et 1955, l'Australie est encore l'hôte de tournées néo-zélandaise et sud-africaine. Contre la Nouvelle-Zélande, les Australiens remportent deux victoires et sont défaits une fois[17]. L'année suivante, les Bafana Bafana remportent les cinq duels[18]. Lors du troisième match de cette tournée, le 17 septembre à Adélaïde, les Australiens sont battus sur le score de 8 buts à 0. C'est à ce jour la plus large enregistrée par la sélection.
Jeux olympiques de Melbourne 1956 |
À un an des Jeux olympiques de Melbourne, la sélection australienne de football paraît en grande difficulté. Afin de préparer le tournoi olympique - le premier tournoi majeur auquel la sélection, qualifiée en tant que pays hôte, participe - les Australiens organisent une série de rencontres amicales, d'abord contre la plupart des États et territoires de l'Australie, puis contre des sélections du reste du monde : Union soviétique (défaite 15-1), Grande-Bretagne, Yougoslavie et l'Inde, deux fois[19]. Le tournoi olympique est organisé en une unique phase à élimination directe. La sélection australienne, entraînée par Richard Telfer (en), affronte le Japon pour son entrée en lice. Deux buts de Graham McMillan, sur pénalty, et Frank Loughran (en) suffisent à l'emporter (2-0)[20]. Face à l'Inde en quart de finale, les Australiens sont menés deux fois mais égalisent par Bruce Morrow (en). Neville D'Souza puis Krishna Kittu scellent la victoire des Indiens[21]. L'inexpérience des joueurs explique en partie cette élimination décevante[22]. L'Union soviétique remporte finalement le tournoi.
Naissance de la Fédération d'Australie de football |
En 1958, l'Australie se rend une nouvelle fois en Nouvelle-Zélande, pour une victoire et un match nul[23]. Mais l'avènement du voyage aérien et la baisse des coûts du transport dans les années 1960 va bientôt permettre à l'Australie de diversifier ses adversaires, en dépit de son isolement géographique. La Fédération d'Australie de football (Football Federation Australia Ltd.) est finalement fondée en 1961. Elle s'affilie à la FIFA en 1963 et fonde avec son homologue de Nouvelle-Zélande la Confédération du football d'Océanie (OFC) en 1966.
1965-1995 : premières campagnes de qualification à la Coupe du monde |
Échecs en 1966 et 1970 |
En 1965, l'Australie effectue sa première tentative de qualification pour une Coupe du monde. Quatre équipes s'affrontent dans la zone Asie-Océanie : la Corée du Nord, la Corée du Sud, l'Australie et l'Afrique du Sud. L'Afrique du Sud, suspendue par la FIFA, ne peut finalement pas participer aux éliminatoires et la Corée du Sud se retire lorsque l'AFC décide d'organiser le tournoi au Cambodge et non plus au Japon. La Corée du Nord et l'Australie s'affrontent donc en deux matchs à Phnom Penh. Le 21 novembre, les Nord-Coréens l'emportent nettement (1-6), Les Scheinflug sauvant l'honneur sur penalty. Les Australiens s'inclinent de nouveau au match retour, malgré l'ouverture du score de Scheinflug (1-3), et laisset les Chollimas partir en Angleterre[24],[25].
À la suite de cette élimination, l'Australie dispute plusieurs matchs contre des sélections asiatiques : Cambodge, Hong Kong, Taïwan et la Malaisie, battue deux fois[26]. En 1967, les Australiens disputent la Quoc Khanh Cup (en) organisée au Viêt Nam du Sud lors de la Guerre du Viêt Nam[27]. Ils remportent la compétition amicale en s'imposant en finale contre la Corée du Sud (3-2). Les Aussies disputent ensuite et remportent trois rencontres amicales en Asie du Sud-Est, contre l'Indonésie, Singapour et la Malaisie[28]. En 1968, les Australiens reçoivent le Japon. La série de trois rencontres s'achève sur un bilan équilibré (une victoire, un nul, une défaite)[29].
L’Australie commence la préparation pour les qualifications du Mondial 1970 par trois matchs amicaux contre la sélection grecque. Les Aussies remportent cette première confrontation à une sélection européenne sur la plus petite des marges (grâec à un but sur penalty d'Attila Abonyi), puis concédent un match nul (2-2) et une défaite (0-2). En octobre 1969, le Japon, l'Australie et la Corée du Sud se disputent le billet pour le deuxième tour de qualification de la zone Asie-Océanie, lors de rencontres aller-retour organisées à Séoul. L'Australie termine en tête de la poule après deux victoires et deux matchs nuls la poule et se qualifie à un premier barrage contre la Rhodésie, organisé sur terrain neutre au Mozambique. Après deux matchs nuls (1-1 puis 0-0), les Australiens remportent le match d'appui disputé le 1er décembre (3-1), grâce à Willie Rutherford (en), Johnny Warren et un but contre son camp rhodésie. Au dernier tour, l'Australie affronte Israël, qui remporte le match aller à Tel Aviv (1-0). Les Australiens concèdent le match nul au retour à Sydney (1-1), offrant la qualification à Israël pour le Mondial[30],[31].
Les Australiens organisent en 1970 une tournée lointaine : ils l'emportent en Israël, puis à Athènes contre la Grèce, et enfin face au Mexique, le 2 décembre à Mexico[32]. En 1971, les Israéliens effectuent une tournée de trois matchs en Australie, pour une victoire et une défaite[33]. L'année suivante, les Australiens remportent cinq de leurs six matchs amicaux disputés à travers l'Asie, contre l'Indonésie, la Nouvelle-Zélande, le Sud-Vietnam, la Corée du Sud deux fois, et les Philippines[34].
Première Coupe du monde en 1974 |
La route vers la Coupe du monde 1974 débute un an plus tôt, par une phase préliminaire qui se dispute en Australie et en Nouvelle-Zélande[35]. L'Australie devance au premier tour son plus illustre adversaire, la Nouvelle-Zélande, ainsi que l'Indonésie et l'Irak, et se qualifie pour la demi-finale du tournoi de qualification face au vainqueur de la poule du Moyen-Orient, l'Iran. Vainqueurs 3-0 à Sydney, les Socceroos sont dominés au Stade Azadi de Téhéran mais sauvent leur qualification en ne s'inclinant que deux buts à zéro. Pour le match final de la zone Asie-Océanie, les Australiens affrontent la Corée du Sud. L'aller à Sydney se conclut sur un match nul et vierge. Menés rapidement 2-0 à Séoul, les Australiens parviennent finalement à égaliser. Un match d'appui est organisé à Hong Kong, au cours duquel Jimmy Mackay marque le seul but, offrant à son pays un billet pour une Coupe du monde pour la première fois[36],[37].
Début 1974, les Australiens organisent quatre matchs amicaux afin de se préparer à la plus prestigieuse des compétitions de football, dont deux confrontations contre les Uruguayens[38], champions du monde en 1930 et 1950 : le premier match à Melbourne s'achève sans but, le second à Sydney voit la victoire des Aussies (2-0), malgré des gestes d'une rare violence. Luis Garisto est expulsé après avoir porté un coup si violent à l'Australien Ray Baartz qu'il met fin à la carrière de ce dernier[39].
Lors de la Coupe du monde en Allemagne, les Australiens affrontent l'Allemagne de l'Est, l'Allemagne de l'Ouest et le Chili. Pour leur entrée dans la compétition, les Aussies sont opposés à la RDA, un autre novice en Coupe du monde, qui impose un football d'engagement rude. Après une première période sans but, l'Australie s’incline après un but contre son camp de l'arrière Curran et un autre, remarquable, de la vedette est-allemande Joachim Streich[40], malgré les bonnes performances d'Alston et Bulgevic[41]. Les Australiens s'inclinent plus sèchement lors de leur seconde rencontre, face à la nation hôte et futur vainqueur de l'épreuve (0-3)[42]. Déjà éliminée, l'Australie dispute un dernier match sans enjeu contre le Chili qui s'achève sans but[43]. L'Australie repart d'Allemagne avec un seul point et sans avoir marqué le moindre but, au dernier rang du groupe A.
Le capitaine australien Peter Wilson, ici avant le match contre la RDA en 1974, marque lors de la finale aller du groupe B.
Action est-allemande et sortie du gardien australien Jack Reilly.
Action d'Eberhard Vogel face à Utjesenović (à gauche) lors du match RDA-Australie (2-0).
De nouveaux échecs en qualification en 1978, 1982 et 1986 |
Les qualifications pour la Coupe du monde 1978 se déroulent en 1977[44]. L'Australie est dans le groupe Océanie en compagnie de la Nouvelle-Zélande et de Taïwan. Sur le terrain neutre de Ba aux Îles Fidji, les Aussies dominent deux fois les Taïwanais et profitent de leur présence sur l'île pour jouer contre les Fidji, vainqueurs surprise. Les Australiens battent ensuite difficilement les All whites à Sydney (2-1) et obtiennent au retour le match nul suffisant à leur qualification pour le tour final. L'Australie y retrouve les autres sélections vainqueur de leur groupe de qualification, Hong Kong, l'Iran, la Corée du Sud et le Koweït. Les Iraniens, qui l'emportent à Sydney grâce à un but de Hassan Rowshan puis à Téhéran grâce à Ghafour Djahani, enlèvent le seul billet pour la Coupe du monde[45],[46]. En 1978, l'Australie reçoit de nouveau la Grèce, qui remporte deux des trois duels de sa tournée.
En 1980, l'Australie remporte la 2e édition de la Coupe de l'Océanie, la première à laquelle elle participe, en battant en finale Tahiti (6-2). Puis elle organise de nombreux matchs amicaux pour préparer les qualifications pour la Coupe du monde 1982, contre la Tchécoslovaquie, l'Angleterre, l'Irlande du Nord et le Mexique notamment[47]. L'Australie se trouve dans le groupe Océanie en compagnie de la Nouvelle-Zélande, de Taïwan, de l'Indonésie et des Fidji. Tenus en échec à Auckland par les Néo-Zélandais (3-3), les Australiens sont surpris lors du match retour au Sydney Cricket Ground et battus (0-2). Les Australiens enchaînent sur des victoires nécessaires face à l'Indonésie et Taïwan à domicile, face à la sélection fidjienne à Suva puis à Melbourne, sur le score éclatant de dix buts à zéro, dont sept buts de Gary Cole. Mais la large victoire des Néo-Zélandais face aux mêmes Fidjiens (13-0) à Auckland élimine les Australiens à deux journées de la fin du tournoi[48],[49]. En 1982 et 1983, les Australiens remportent les deux premières éditions de la Merlion Cup (en) à Singapour. En 1983 ils reçoivent de nouveau les Anglais, pour deux nuls et une défaite. Enfin ils démarrent cette même année la Trans-Tasman Cup (en), un tournoi avec la Nouvelle-Zélande qui prend la place de la Coupe d'Océanie.
Les tours préliminaires à la Coupe du monde de football 1986 débutent à l'automne 1985 pour l'Australie[50], qui retrouve dans le groupe « Océanie » la Nouvelle-Zélande, Taïwan et Israël. Après un nul à Auckland, une victoire à Tel Aviv-Jaffa et un nouveau match nul au retour contre les Israéliens et deux victoires faciles face aux Taïwanais, les Australiens répondent aux attentes mais doivent jouer un match décisif face aux Néo-Zélandais. Un nouveau succès (2-0) permet à l'Australie de remporter sa poule et se qualifier pour un barrage intercontinental face au moins bon deuxième de la zone UEFA[51],[52]. Elle affronte pour ce barrage l'Écosse, où Alex Ferguson vient de succéder au célèbre Jock Stein, mort sur le banc lors d'un match contre le pays de Galles. À l'Hampden Park de Glasgow, devant plus de 60 000 supporteurs, les Socceroos résistent jusqu'aux deux buts de Davie Cooper et Frank McAvennie peu après la pause. Au retour, le 4 décembre à l'Olympic Park Stadium de Melbourne, ils ne parviennent pas à forcer le verrou écossais et concèdent un match nul (0-0) qui qualifie les Écossais à la Coupe du monde[53].
En 1987, l'Australie est invitée par la Corée du Sud à la President's Cup (en) dont elle est battue en finale par la sélection hôte, aux tirs au but, après avoir écarté l’Égypte en demi-finale.
Jeux olympiques d'été 1988 |
L'Australie fait son retour dans les tournois qualificatifs aux Jeux d'olympiques pour l'édition 1988[54]. Les Socceroos entament leur campagne de pré-qualification à Taipei le 15 novembre 1987 par une nette victoire (3-0)[55], confirmée au retour, avant de devancer la Nouvelle-Zélande, Israël et Taïwan, encore, à domicile et en Nouvelle-Zélande. Le 27 mars, lors de l'ultime rencontre de qualification disputée à l'Eden Park d'Auckland, les Australiens s'ouvrent les portes des Jeux olympiques en battant une dernière fois Taïwan[56]. Quelques semaines avant de rejoindre Séoul pour les JO, les Australiens rencontrent dans le cadre de l'Australia Bicentenary Gold Cup (en) le Brésil, deux fois, l'Argentine et l'Arabie saoudite, battues respectivement 4-1 et 3-0[57].
Pour le tournoi olympique, le sélectionneur yougoslave Frank Arok convoque Alan Davidson, ancien défenseur de Nottingham Forest, John Kosmina, l'attaquant du Sydney Olympic, mais aussi Graham Arnold, Frank Farina ou encore Charlie Yankos. Le tirage au sort place la sélection australienne dans le groupe D en compagnie du Brésil, de Yougoslavie et du Nigeria. Le 18 septembre à Gwangju, les Australiens commencent leur tournoi par une courte victoire, leur premier en tournoi olympique, sur la Yougoslavie, grâce au seul but de Frank Farina[58]. Deux jours plus tard, ils s'inclinent face au Brésil sur un triplé de Romário[59]. L'ultime match de poule contre le Nigeria est décisif et les Australiens l'emportent grâce à un but de Kosmina[60]. En quart de finale les Australiens affrontent l'Union soviétique, tout juste finaliste de l'Euro 1988, en quart de finale. Après une période vierge de but, les Australiens s'effondrent et s'inclinent 3-0[61] face au futur vainqueur du tournoi. Par la suite le tournoi olympique est limité non plus aux joueurs amateurs mais à ceux de moins de 23 ans, ce qui entraîne la création d'une sélection olympique australienne spécifique.
Nouveaux échecs en 1990 et 1994 |
Les tours préliminaires à la Coupe du monde de football 1990 débutent dans la foulée des JO pour l'Australie[62]. Après avoir remporté leur duel habituel avec la Nouvelle-Zélande en Trans-Tasman Cup (en), les Aussies écartent logiquement les Fidji au premier tour des qualifications, malgré une défaite surprise à Nadi au match aller, et retrouvent au second tour la Nouvelle-Zélande et d'Israël. L'Australie débute bien en battant la Nouvelle-Zélande à domicile puis en obtenant le match nul en Israël, mais elle s'incline à Auckland pour son 3e match. La réception de la sélection de l'État hébreu est décisive : les Australiens concèdent l'ouverture du score et ne parviennent à égaliser qu'à la 88e minute par Paul Trimboli[63]. Le match nul élimine l'Australie et qualifie Israël pour le barrage intercontinental, perdu face à la Colombie[64].
Début 1992, la sélection dispute une série de matchs amicaux rassurants, avec des victoires contre la Suède et la Croatie, deux fois chacune, et les États-Unis, battus sur leur terrain, notamment. En septembre 1992, l'Australie attaque les Tours préliminaires à la Coupe du monde de football 1994 aux États-Unis[65]. Au premier tour de qualification, les Australiens affrontent Tahiti et des îles Salomon. Accrochés lors de leur premier match aux îles Salomon, les Australiens remportent finalement les quatre rencontres et se qualifient pour le second tour, où ils retrouvent les Néo-Zélandais. Vainqueurs à Auckland (1-0) puis au retour (3-0), les Aussies doivent affronter au tour suivant le finaliste de la zone Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes (CONCACAF) : le Canada. Ils s'inclinent à l'aller à Edmonton (1-2) mais s'impose sur le même score au retour, grâce à Frank Farina et Mehmet Durakovic. La qualification se joue aux tirs au but, au cours desquels le jeune Mark Schwarzer repousse deux tirs canadiens et qualifie les siens pour le tour suivant[66].
Le 31 octobre 1993, les Australiens affrontent lors d'un dernier barrage l'Argentine, 5e de la zone Amérique du Sud. À Sydney, Abel Balbo donne l'avantage aux Argentins sur un centre du revenant Diego Maradona, mais Aurelio Vidmar égalise pour l'Australie. Lors du match retour au Monumental de Buenos Aires, les Australiens s'inclinent sur un but contre son camp d'Alex Tobin et sont éliminés aux portes du mondial américain[67],[68],[69].
L'Australie dispute au Japon la Coupe Kirin 1994, remportée par la France. En 1995, la sélection dispute une nouvelle série de matchs amicaux, notamment contre la Colombie (un nul et une défaite), le Ghana (deux victoires et une défaite) et l'Argentine (une défaite). En fin d'année elle remporte face à la Nouvelle-Zélande la dernière édition de la Trans-Tasman Cup (en), qui laisse la place l'année suivante au retour de la Coupe d'Océanie.
Le décollage de l’Australie (1996-2003) |
Le mandat mitigé de Terry Venables |
En novembre 1996, la fédération recrute l'Anglais Terry Venables, ancien entraîneur du FC Barcelone et ancien sélectionneur de son pays, pour diriger la sélection lors de la finale de la Coupe d'Océanie de football 1996, la première édition à être considérée comme une compétition continentale par la FIFA. Les Australiens remportent le trophée en écrasant la sélection de Tahiti en deux parties (6-0, 5-0).
La sélection de Venables attaque à partir de juin 1997 les tours préliminaires à la Coupe du monde de football 1998. Après avoir écarté sans mal les îles Salomon et Tahiti, elle affronte au second tour la Nouvelle-Zélande, vainqueur de l'autre groupe de qualification d’Océanie. Deux victoires nettes (3-0 à Auckland, puis 2-0 au retour à Syndeney) lui offrent les portes d'un barrage intercontinental face à l'Iran[70],[71]. Le match aller se déroule le 22 novembre au stade Azadi de Téhéran. Devant 100 000 spectateurs, les Australiens ouvrent le score par Harry Kewell, avant que Khodadad Azizi n'égalise. Ce match nul paraît favorable. Au match retour une semaine plus tard, 85 000 personnes sont présents au Melbourne Cricket Ground. Kewell ouvre encore le score, puis Aurelio Vidmar double la mise après la pause. Mais les Australiens encaissent deux buts en cinq minutes, par Karim Bagheri et Khodadad Azizi à quinze minutes du terme. Le score ne bouge pas et la sélection australienne est éliminée à cause de la règle des buts marqués à l'extérieur[72],[73].
Quelques jours après cette grande déception, les Australiens sont invités en tant que champions d'Océanie à leur première Coupe des confédérations, où ils retrouvent les différents champions continentaux. Venables s'appuie sur les qualités défensives de ses joueurs et bâtit un système de jeu prudent, misant sur les contre-attaques pour marquer[74]. Au premier tour, ils affrontent l'Arabie saoudite (nation hôte et vainqueur de la Coupe d'Asie des nations 1996), le Brésil (vainqueur de la Coupe du monde 1994) et le Mexique (vainqueur de la Gold Cup 1996). Face aux Mexicains, Mark Viduka permet aux siens d'atteindre la pause avec un but d'avance. John Aloisi puis Damian Mori scelle la victoire des Australiens (3-1)[75]. Le 14 décembre, face aux quadruples champions du monde brésiliens, les Australiens obtiennent le match nul (0-0)[76]. Malgré une dernière défaite face à l'Arabie saoudite[77], à Riyad, les Australiens sont qualifiés pour les demi-finales. Ils yrencontrent l'Uruguay. Alors que le temps réglementaire s'est achevé sans but, le joueur du Leeds Harry Kewell trompe l'Uruguayen Claudio Flores en prolongation. Ce but en or qualifie les Aussies pour la finale, où ils retrouvent la Seleção brésilienne[78]. Cette fois le Brésil s'impose largement (6-0), grâce à deux triplés de ses attaquants Romário et Ronaldo[79]. Après une dernière et lourde défaite en Croatie juste avant la Coupe du monde (0-7), Venables quitte la sélection[80].
Avec l'Argentin Raul Blanco sur le banc, les Australiens attaquent fin 1998 une nouvelle édition de la Coupe d'Océanie. Le 28 septembre, ils l'emportent 16-0 face au Îles Cook, approchant le record mondial détenu par l'Iran en match officiel FIFA. En finale à Brisbane, ils s'inclinent face à la Nouvelle-Zélande (0-1). En juin 1999 l'Australie reçoit une sélection mondiale de la FIFA pour l'inauguration du Stade olympique de Sydney, construit pour les Jeux olympiques d'été de 2000[81].
Nouvelle déception avec Frank Farina |
Frank Farina, ancienne vedette de la sélection, est nommé entraineur fin 1999. Il débute par deux matchs face à la sélection olympique du Brésil. L'année 2000 est marquée par la 3e édition de la Coupe d'Océanie, organisée à Papeete, à Tahiti. Retrouvant la Nouvelle-Zélande en finale, l'Australie s'impose cette fois (2-0) et est invitée à ce titre à la Coupe des confédérations 2001. Privés de leurs deux vedettes, Harry Kewell et Mark Viduka, les Australiens y évoluent dans un système en 4-4-2 en phase offensive et en 4-5-1 en phase défensive[82]. Ils sont versés dans le groupe A en compagnie de la Corée du Sud, nation hôte, de la France, vainqueur de l'Euro 2000, et du Mexique, tenant du titre, face auquel ils entament le tournoi par une victoire nette (2-0, buts de Shaun Murphy et Josip Skoko)[83]. Face aux champions du monde et d'Europe en titre français, qui présentent une équipe bis, les Socceroos remportent une victoire surprise mais méritée (1-0, but de Clayton Zane)[84]. Malgré leur défaite face aux Sud-Coréens pour le 3e match (0-1)[85], ils sont qualifiés pour les demi-finales à la différence de buts. Ils y rencontrent le Japon, co-organisateur du tournoi. À Yokohama, sous une pluie diluvienne, les Australiens s'inclinent sur un but sur coup franc d'Hidetoshi Nakata[86]. En petite finale face au Brésil, ils sont plutôt dominés mais tiennent grâce au bon match de leur gardien de but Mark Schwarzer. En fin de match Shaun Murphy marque et offre la 3e place à l'Australie (1-0)[87].
Les tours préliminaires à la Coupe du monde de football 2002 se déroulent à partir d'avril 2001[88]. Les Australiens prennent très facilement la tête de leur poule de premier tour, composée des Fidji, des Samoa, des Samoa américaines et des Tonga. L'ensemble des matchs du groupe 1 se sont déroulés du 7 au 16 avril à Coffs Harbour en Australie. L'Australie inscrivent notamment 22 buts face aux Tonga[89], 31 buts face aux Samoa américaines[90], dont treize du seul Archie Thompson, un record en match international[91]. Les Australiens retrouvent au 2e tour leur adversaire traditionnel en Océanie, la Nouvelle-Zélande. Les Aussies s'imposent nettement, que ce soit à l'aller à Wellington (2-0)[92] qu'au retour à Sydney (4-1)[93] et se qualifient ainsi pour un barrage intercontinental décisif[94],[95].
L'Australie y affronte cette fois l'Uruguay, cinquième de la zone sud-américaine. À l'aller au Melbourne Cricket Ground, aucune des deux sélections ne parvient à prendre l'avantage jusqu'à ce que l'attaquant australien Paul Agostino obtienne un pénalty, transformé par Kevin Muscat. Cinq jours plus tard, au Stade Centenario de Montevideo devant 62 000 Uruguayens, la Celeste fait rapidement son retard grâce à Darío Silva. À vingt minutes du terme, Richard Morales double la mise, puis clôt la marque dans les arrêts de jeu, assurant ainsi le billet pour le mondial 2002 à son équipe. Une nouvelle fois écartée sur la dernière marche, la sélection connaît son 7e échec d'affilée en qualification. Malgré cet échec, Frank Farina est confirmé à son poste.
En 2002, la sélection atteint la finale de la Coupe d'Océanie organisée en Nouvelle-Zélande mais s'y incline cette fois contre la sélection hôte. Ryan Nelsen est le seul buteur en finale.
2004-2006, « la génération dorée » |
Dernières compétitions avec l'Océanie |
Après une année 2003 quasi blanche, la sélection australienne dispute la Coupe d'Océanie 2004. Le tournoi se joue en plusieurs tours, du 29 mai au 12 octobre[96],[97]. Exempt de premier tour, l'Australie rejoint lors du tour final, qui sert également d'éliminatoires à la Coupe du monde 2006, la Nouvelle-Zélande, Tahiti, Fidji, Vanuatu et les îles Salomon. Après une victoire initiale sur la Nouvelle-Zélande (1-0)[98], les Australiens déroulent. Ils concèdent seulement lors de leur dernier match un nul (2-2) face aux îles Salomon, qui permet à cette sélection surprise de devancer d'un point la Nouvelle-Zélande pour la place dauphin. Une finale en deux matchs est organisée entre les deux premiers, remportée facilement par les Australiens (5-0 puis 6-1)[99]. C'est le quatrième titre de champion d'Océanie pour l'Australie et une 3e qualification pour la Coupe des confédérations.
Lors de la Coupe des confédérations 2005, l'équipe australienne affronte l'Allemagne, nation hôte, l'Argentine, qualifiée en tant que finaliste de la Copa América 2004, et la Tunisie, vainqueur de la Coupe d'Afrique 2004. Face à la Mannschaft, elle s'incline à l'issue d'un match spectaculaire, où elle a égalisé à deux reprises (4-3)[100]. Face à l'Albiceleste, les Australiens sont menés de deux buts à la pause. Revenus de 3-0 à 3-2 en seconde période en profitant d'erreurs de la défense, ils s'inclinent finalement un 4e but qui clôt la marque[101]. Son équipe étant éliminée, Farina troque pour le dernier match face à la Tunisie sa formation en 4-1-4-1 pour un 3-5-2 largement remanié[102]. Les Australiens s'inclinent une troisième fois (0-2)[103], poussant Frank Farina à la démission.
L'ère Guus Hiddink et la Coupe du monde 2006 |
Le 22 juillet, Guus Hiddink est officiellement annoncé sélectionneur de l'Australie, avec pour mission de la mener à la Coupe du monde à venir[104]. Cette annonce intervient après d'intenses spéculations dans les médias. Hiddink continue d'entrainer le PSV Eindhoven en parallèle. À la suite de la Coupe d'Océanie 2004, l'Australie doit livrer avec les îles Salomon un nouveau duel pour décider du vainqueur de la zone Océanie. Sans surprise, les Australiens en sortent largement vainqueurs (7-0 à Sydney[105], 2-1 à Honiara[106]) et s'offre un nouveau barrage intercontinental contre le cinquième de la zone CONMEBOL : l'Uruguay, déjà tombeur des Australiens au même stade de la compétition quatre ans plus tôt[107].
Pour le match aller du barrage, le 12 novembre, les Australiens se déplacent à l'Estadio Centenario de Montevideo en Uruguay. Le défenseur Darío Rodríguez ouvre le score à la 37e minute sur un service d'Álvaro Recoba. En seconde période, le gardien de but australien Mark Schwarzer permet aux siens de ne pas perdre tout espoir avant le match retour en réalisant deux parades sur Richard Morales puis sur Recoba. L'Australie s’incline finalement 1-0[108]. Le match retour se déroule quatre jours plus tard à Sydney devant plus de 80 000 spectateurs. Mark Bresciano profite peu après la demi-heure de jeu d'une frappe ratée de Mark Viduka pour tromper le gardien uruguayen Fabián Carini. Plus rien n'est marqué, poussant les deux équipes à la séance des tirs au but. En stoppant les tentatives de Darío Rodríguez et Marcelo Zalayeta, Schwarzer offre la qualification aux Australiens[109], qui provoque des scènes de liesse dans le pays, les Socceroos se qualifiant pour une Coupe du monde pour la première fois depuis 32 ans[110].
L'Australie est versée dans le Groupe F en compagnie du Japon, de la Croatie et du tenant du titre, le Brésil. Le sélectionneur Guus Hiddink s'adjoint pour le tournoi de l'ancien international Johan Neeskens. De nouveaux maillots sont dessinés, rappelant ceux de 1974. Pendant la préparation, l'Australien Tony Vidmar doit mettre un terme à carrière au haut niveau après la découverte d'une maladie cardiaque. Plusieurs matchs amicaux sont organisés, notamment contre la Grèce, alors champion d'Europe en titre, battue (1-0) dans un Melbourne Cricket Ground bondé[111]. Aux Pays-Bas, une des meilleures sélections du moment, les Australiens obtiennent un match nul prometteur (1-1)[112].
Lors de la Coupe du monde, l'équipe nationale australienne est basée dans le Bade-Wurtemberg, à Öhringen. Quelques jours avant le premier match de l'Australie contre le Japon, qui s'annonce décisif, il est rapporté par la presse les propos du président de la Fédération japonaise de football Saburō Kawabuchi selon lequel les joueurs australiens sont coupables de fautes grossières et qu'ils ciblent les chevilles en particulier[113]. Ces propos sont vite démentis. Le 12 juin au Fritz-Walter-Stadion de Kaiserslautern, les Socceroos, menés 1-0 à un quart de la fin, battent le Japon (3-1) grâce à un doublé de Tim Cahill et à une réalisation de John Aloisi, tous deux entrés en jeu en seconde période. L'ouverture du score de Shunsuke Nakamura fait polémique, les Australiens considérant qu'il aurait dû être refusé pour une charge sur le gardien de but[114]. Ces buts sont les premiers jamais inscrits par l'Australie en phase finale de Coupe du monde[115].
Quelques heures avant la deuxième rencontre, face au Brésil, un journal britannique affirme que des joueurs australiens ont effectué des paris entre eux, ce qui serait interdit par les règlements de la FIFA[116]. Les joueurs confirment, le gardien de but Zeljko Kalac tenant le rôle du bookmaker. La FIFA clôt l'affaire en précisant ses règlements interdisent les paris auprès de bookmakers professionnels et non au sein d'une équipe[117]. À Munich, les Australiens mettent en échec les Brésiliens jusqu'à la pause, mais encaissent deux buts en deuxième mi-temps, par Adriano et Fred (2-0)[118] et de se qualifier pour les huitièmes de finale. Harry Kewell est mis en cause pour une altercation avec l'arbitre, mais l'incident est clos sans sanction[119]. Le dernier match face à la Croatie, le 22 juin, s'annonce décisif. Menés deux fois, les Australiens reviennent chaque fois au score, grâce à Craig Moore sur pénalty et Harry Kewell, à la « limite du hors-jeu »[120]. L'arbitrage de cette rencontre fait polémique[121]. Grâce à ce match nul, l'Australie se qualifie pour le premier huitième de finale de son histoire.
Le 26 juin, l’Australie affronte l'Italie au Fritz-Walter-Stadion de Kaiserslautern. La vedette australienne Kewell est forfait[122]. L'Australie tient son rang, la mi-temps est atteinte sur un score vierge. L'Italie, bien que réduite à dix après l'expulsion de Marco Materazzi pour un tacle violent, pousse en fin de match. Au bout des arrêts de jeu, Fabio Grosso obtient un pénalty controversé, transformé par Francesco Totti. L'Australie s'incline[123]. Guus Hiddink quitte son poste et prend peu après la direction de la sélection russe[124]. Cette sélection est considérée a posteriori comme la « génération dorée » de l'histoire de l'équipe nationale[125].
2007-2017: la confirmation au sein de la Confédération asiatique |
De la Coupe d'Asie 2007 à la Coupe du monde au Brésil |
À la suite de ses nombreuses non-qualifications en Coupe du monde dues fait que le vainqueur des tours qualificatifs de la Confédération du football d'Océanie doit généralement effectuer un match de barrage contre une sélection asiatique ou sud-américaine, la fédération australienne est autorisée à rejoindre la Confédération asiatique de football (AFC) le 1er janvier 2006. Le parcours réalisé lors de la Coupe du monde lui vaut immédiatement d'être désignée « équipe nationale de l'année de l'AFC »[126].
L'Australie participe pour la première fois à la Coupe d'Asie des nations en 2007. Au premier tour, l'Australie fait match nul contre l'Oman (1-1), est battue par l'Irak (1-3) et bat la Thaïlande (4-0). Qualifiée pour les quarts de finale, elle y est éliminée par le Japon (1-1, tab 4-3)[127]. L'année suivante, l'Australie prend part au tournoi qualificatif pour la Coupe du monde 2010 au sein de l'AFC. Elle devance la Chine et l'Irak au 3e tour, Bahreïn, le Qatar et l’Ouzbékistan au tour final et assure assez brillamment son billet pour la Coupe du monde[128].
Du fait sa lourde défaite d'entrée face à l'Allemagne (4-0), l'Australie est éliminée dès le premier tour de la Coupe du monde à la différence de buts. Elle avait pourtant réussi la suite de son parcours avec un match nul face au Ghana (1-1, but de Brett Holman et égalisation du Ghana sur pénalty) et une victoire sur la Serbie (2-1, buts de Tim Cahill et Brett Holman)[129].
Début 2011, l'Australie dispute sa deuxième Coupe d'Asie à Doha. Sortis en tête du premier tour, les Aussies écartent ensuite l'Irak, tenant du titre, en prolongation (1-0) puis l'Ouzbékistan (6-0) et atteignent la finale. Face au Japon, ils se créent de nombreuses occasions sans marquer et s'inclinent finalement au bout de la prolongation sur un but de Tadanari Lee[130]. Entre 2011 et 2013, la sélection dispute les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 et s'en sort sans frayeur en laissant à la Jordanie la place pour les barrages. L'Australie est également invitée à la Coupe d'Asie de l'Est de football 2013, où elle est battue au tour final par le Japon (2-3) et la Chine (3-4).
L'Australie tombe dans un groupe considéré comme difficile puisqu'elle rencontre notamment l'Espagne et les Pays-Bas, finalistes de l'édition précédente. Les Australiens perdent leur premier match contre le Chili sur le score de 3-1. Ils mettent ensuite en difficulté les Néerlandais puisque, après un but de Tim Cahill et un penalty transformé par le capitaine Mile Jedinak, ils mènent sur le score de 2-1 pendant la deuxième période. Les Bataves remportent finalement le match sur le score de 2-3 et, après deux défaites, l'Australie est sûre d'être éliminée au terme du premier tour[131]. Le troisième match, sans enjeu, est perdu contre l'Espagne sur le score de 0-3[132].
Victoire en Coupe d'Asie des nations 2015 |
Le 5 janvier 2011, l'Australie est désignée par la Confédération asiatique de football comme le pays hôte de la Coupe d'Asie des nations 2015. Cette annonce intervient un mois seulement après l'échec de la candidature australienne à l'organisation de la Coupe du monde 2022 attribuée au Qatar[133].
Tête de série du groupe A du tournoi en compagnie de la Corée du Sud, le Koweït et Oman, l'Australie remporte facilement ses deux premiers matches 4-1 et 4-0 face au Koweït et Oman respectivement avant de s'incliner 0-1 contre la Corée du Sud. En quarts de finale, elle hérite de la Chine qu'elle bat 2-0 avec un doublé de Tim Cahill. En demi-finales elle rencontre les Émirats arabes unis – surprenants vainqueurs du Japon – et s'impose sur le même score de 2-0.
Qualifiée pour la finale pour la deuxième fois d'affilée (depuis sa défaite quatre ans plus tôt face au Japon), l'Australie retrouve les Guerriers Taeguk de la Corée du Sud et prend sa revanche sur sa défaite au 1er tour face à ce même adversaire en s'imposant 2-1 a.p. (buts de Luongo et Troisi) alors que les Coréens avaient marqué le but de l'égalisation à la dernière minute du temps réglementaire. Champions d'Asie, les Australiens valident leur billet pour la Coupe des confédérations 2017 en Russie.
L'Australie tombe dans un groupe considéré comme difficile puisqu'elle rencontre, l'Allemagne, vainqueur de la Coupe du monde 2014 et demi-finaliste de l'Euro 2016, et le Chili, double-tenant du titre de la Copa América, sont les deux favoris logiques du groupe, et le Cameroun, vainqueur de la Coupe d'Afrique 2017.
Les Australiens perdent leur premier match contre l'Allemagne sur le score de 3-2. Lors de la deuxième journée, l'Australie fait un match nul contre le Cameroun. Puis, l'Australie, qui avait dans un premier temps ouvert le score grâce à James Troisi face au Chili et devait marquer un autre but pour se qualifier, se fera finalement rejoindre au score en seconde mi-temps par Martín Rodríguez (1-1). L'Australie est éliminé au 1er tour.
Entre 2015 et 2017, la sélection dispute les éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Après avoir terminé à la 1er du groupe B lors du 2e tour de qualifications pour le Mondial 2018, devant la Jordanie, le Kirghizistan, le Tadjikistan et le Bangladesh, et obtient le droit de disputer le 3e tour, en plus d'être qualifiée pour la prochaine Coupe d'Asie. Elle est reversée dans le groupe B, en compagnie du Japon, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l'Irak et la Thaïlande.
Le 5 septembre 2017, l'Australie s'est qualifiée pour les barrages en terminant 3e de son groupe avec 19 points, à égalité de points avec l'Arabie saoudite, mais l'Arabie saoudite devance au classement grâce à une meilleure différence de buts. Elle retrouvera la Syrie, 3e du groupe A, en octobre en matchs aller-retour pour un premier tour de barrage, avant d'affronter en cas de victoire le 4e de la zone CONCACAF pour un ultime barrage.
Le 5 octobre 2017 à Malacca, l'Australie qui avait dans un premier temps ouvert le score grâce à Robbie Kruse face à la Syrie, se fera finalement rejoindre au score en seconde mi-temps grâce à un pénalty transformé à la 85e minute par Omar Al-Somah (1-1). Lors du match retour disputé cinq jours plus tard à Sydney, les Syriens ouvrent le score dès la 6e minute de jeu, grâce à Al-Somah, mais Tim Cahill remet les deux équipes à égalité sept minutes après l'ouverture du score syrienne. Les deux équipes continuent de se neutraliser et c'est en prolongations que l'Australie prend un avantage décisif à la 109e minute de jeu grâce à un nouveau but de Cahill, anéantissant les derniers espoirs syriens de participation à une Coupe du monde. La Syrie ratant de peu l'égalisation durant les arrêts de jeu de la 2e mi-temps des prolongations sur un coup-franc de l'incontournable Al-Somah qui a trouvé le poteau[134].
L'Australie se qualifie pour le barrage intercontinental contre le Honduras, le quatrième du cinquième tour de la zone CONCACAF.
Le 10 novembre 2017 à San Pedro Sula, l'Australie fait un match nul et vierge contre le Honduras. Lors du match retour disputé cinq jours plus tard à Sydney devant 77 060 spectateurs, Mile Jedinak à débloqué les compteurs sur un coup franc dévié, qui a pris à contre-pied le gardien, avant de sceller la qualification des siens en convertissant deux penaltys. 3-1 le score finale, Alberth Elis a sauvé l'honneur dans le temps additionnel[135].
L'Australie disputera sa quatrième Coupe du Monde consécutive en Russie, la cinquième de son histoire[136]. Les Socceros seront opposés à la France, le Pérou et le Danemark[137].
Palmarès |
Parcours en Coupe du monde |
La sélection australienne dispute le 21 novembre 1965 face à la Corée du Nord sa première rencontre de qualification à une Coupe du monde[138]. Engagée à treize reprises dans les éliminatoires de la compétition, elle devient en 1974 la première nation d'Océanie à se qualifier pour une phase finale de Coupe du monde. Elle réussit sa meilleure performance en 2006, en atteignant les huitièmes de finale de la compétition.
Meilleurs buteurs en Coupe du monde | |||
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Joueur | Édition(s) | Buts | Matchs |
Tim Cahill | Allemagne 2006, Afrique du Sud 2010, Brésil 2014 | 5 | 8 |
Brett Holman | Afrique du Sud 2010 | 2 | 3 |
Craig Moore | Allemagne 2006 | 1 | 6 |
John Aloisi | Allemagne 2006 | 1 | 4 |
Harry Kewell | Allemagne 2006 | 1 | 4 |
Mile Jedinak | Brésil 2014 | 1 | 4 |
Phases finales | Phases qualificatives | |||||||||||||||||
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Année | Résultat | Class. | J | G | N | P | Bp | Bc | J | G | N | P | Bp | Bc | ||||
1930 à 1962 (7 premières éditions) | Non inscrit | – | ||||||||||||||||
1966 | Non qualifié | 2 | 0 | 0 | 2 | 2 | 9 | |||||||||||
1970 | 9 | 3 | 5 | 1 | 12 | 8 | ||||||||||||
1974 | Gr. 1er tour (huitième de finale) | 14e | 3 | 0 | 1 | 2 | 0 | 5 | 11 | 5 | 5 | 1 | 21 | 10 | ||||
1978 | Non qualifié | 12 | 6 | 2 | 4 | 20 | 11 | |||||||||||
1982 | 8 | 4 | 2 | 2 | 22 | 9 | ||||||||||||
1986 | 8 | 4 | 3 | 1 | 20 | 4 | ||||||||||||
1990 | 6 | 2 | 2 | 2 | 11 | 7 | ||||||||||||
1994 | 10 | 7 | 1 | 2 | 21 | 7 | ||||||||||||
1998 | 8 | 6 | 2 | 0 | 34 | 5 | ||||||||||||
2002 | 8 | 7 | 0 | 1 | 73 | 4 | ||||||||||||
2006 | Huitième de finale | 16e | 4 | 1 | 1 | 2 | 5 | 6 | 9 | 7 | 1 | 1 | 31 | 5 | ||||
2010 | 1er tour | 21e | 3 | 1 | 1 | 1 | 3 | 6 | 14 | 9 | 3 | 2 | 19 | 4 | ||||
2014 | 1er tour | 30e | 3 | 0 | 0 | 3 | 3 | 9 | 14 | 8 | 4 | 2 | 25 | 12 | ||||
2018 | 1er tour | 30e | 3 | 0 | 1 | 2 | 2 | 5 | 22 | 14 | 6 | 2 | 51 | 17 | ||||
2022 | ||||||||||||||||||
Total | 5/21 | 0 titres | 16 | 2 | 4 | 10 | 13 | 31 | 141 | 82 | 36 | 23 | 362 | 112 |
Record en Coupe du monde | |||||
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Premier Match | Allemagne de l'Est 2-0 Australie (14 juin 1974; Hambourg, Allemagne) | ||||
Plus large victoire | Australie 3-1 Japon (12 juin 2006; Kaiserslautern, Allemagne) | ||||
Plus large défaite | Allemagne 4-0 Australie (13 juin 2010; Durban, Afrique du Sud) | ||||
Meilleur résultat | Huitièmes de finale (2nd tour) en 2006 | ||||
Pire résultat | Groupe 1er tour des seizièmes de finale en 2010 et 2014 |
Parcours à la Coupe des confédérations |
La sélection australienne dispute à quatre reprises la Coupe des confédérations, trois fois en tant que vainqueur de la Coupe d'Océanie et une fois comme vainqueur de la Coupe d'Asie. Son bilan dans la compétition est de cinq victoires, trois nuls et huit défaites. Les Socceroos sont finalistes de la compétition en 1997[139]
et troisièmes en 2001[140].
Meilleurs buteurs en Coupe des confédérations | |||
---|---|---|---|
Joueur | Édition(s) | Buts | Matchs |
John Aloisi | Arabie saoudite 1997, Allemagne 2005 | 5 | 9 |
Josip Skoko | Corée du Sud-Japon 2001, Allemagne 2005 | 2 | 9 |
Shaun Murphy | Corée du Sud-Japon 2001 | 2 | 3 |
Mark Viduka | Arabie saoudite 1997 | 1 | 7 |
Damian Mori | Arabie saoudite 1997 | 1 | 3 |
Harry Kewell | Arabie saoudite 1997 | 1 | 3 |
Clayton Zane | Corée du Sud-Japon 2001 | 1 | 3 |
Tomi Jurić | Russie 2017 | 1 | 3 |
Mark Milligan | Russie 2017 | 1 | 3 |
James Troisi | Russie 2017 | 1 | 3 |
Tom Rogić | Russie 2017 | 1 | 2 |
Statistiques en Coupe des confédérations | ||||||||
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Année | Résultat | Class. | J | G | N | P | bp | bc |
1992 | Non qualifié | |||||||
1995 | ||||||||
1997 | Finaliste | 2e | 5 | 2 | 1 | 2 | 4 | 8 |
1999 | Non qualifié | |||||||
2001 | Troisième | 3e | 5 | 3 | 0 | 2 | 4 | 2 |
2003 | Non qualifié | |||||||
2005 | 1er tour | 8e | 3 | 0 | 0 | 3 | 5 | 10 |
2009 | Non qualifié | |||||||
2013 | ||||||||
2017 | 1er tour | 6e | 3 | 0 | 2 | 1 | 4 | 5 |
2021 | ||||||||
Total | 4/10 | 0 titres | 16 | 5 | 3 | 8 | 17 | 25 |
Record en Coupe des confédérations | |||||
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Premier Match | Australie 3-1 Mexique (12 décembre 1997; Riyad, Arabie saoudite) | ||||
Plus large victoire | Australie 3-1 Mexique (12 décembre 1997; Riyad, Arabie saoudite) | ||||
Mexique 0-2 Australie (30 mai 2001; Suwon, Corée du Sud) | |||||
Plus large défaite | Brésil 6-0 Australie (21 décembre 1997; Riyad, Arabie saoudite) | ||||
Meilleur résultat | Finale en 1997 | ||||
Pire résultat | Premier tour en 2005 |
Parcours en Coupe d'Océanie |
La Coupe d'Océanie est créée en 1973. Après une seconde édition en 1980, elle disparaît jusqu'en 1996 où elle est recréée sur un rythme bisannuel, servant de qualification pour la Coupe des confédérations. L'Australie compte quatre victoires dans la compétition, dont un succès en tant que pays organisateur[141].
Meilleurs buteurs en Coupe d'Océanie | |||
---|---|---|---|
Joueur | Édition(s) | Buts | Matchs |
Damian Mori | 1996, Australie 1998, Nouvelle-Zélande 2002 | 14 | 9 |
Kris Trajanovski | 1996, Australie 1998 | 11 | 6 |
Paul Trimboli | 1996, Australie 1998, Nouvelle-Zélande 2002 | 6 | 12 |
Joel Porter | Nouvelle-Zélande 2002 | 6 | 4 |
Tim Cahill | Australie 2004 | 6 | 4 |
Ian Hunter | Nouvelle-Calédonie 1980 | 5 | 4 |
Eddie Krnčević | Nouvelle-Calédonie 1980 | 5 | 4 |
Craig Foster | Tahiti 2000 | 5 | 5 |
Clayton Zane | Tahiti 2000 | 5 | 4 |
Bobby Despotovski | Nouvelle-Zélande 2002 | 5 | 4 |
Parcours en Coupe d'Océanie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Année | Résultat | Class. | J | G | N | P | bp | bc |
1973 | Non inscrit | |||||||
1980 | Vainqueur | 1er | 4 | 4 | 0 | 0 | 24 | 4 |
1996 | Vainqueur | 1er | 4 | 3 | 1 | 0 | 14 | 0 |
1998 | Finaliste | 2e | 4 | 3 | 0 | 1 | 23 | 3 |
2000 | Vainqueur | 1er | 4 | 4 | 0 | 0 | 26 | 0 |
2002 | Finaliste | 2e | 5 | 4 | 0 | 1 | 23 | 2 |
2004 | Vainqueur | 1er | 7 | 6 | 1 | 0 | 32 | 4 |
Total | 6/7 | 4 titres | 28 | 24 | 2 | 2 | 142 | 13 |
En rouge encadré et en gras italique, les éditions de la Coupe d'Océanie des nations que l'équipe d'Australie a disputées à domicile.
Record en Coupe d'Océanie | |||||
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Premier Match | Australie 8-0 Nouvelle-Calédonie (24 février 1980; Nouméa, Nouvelle-Calédonie) | ||||
Plus large victoire | Australie 17-0 Îles Cook (19 juin 2000; Papeete, Tahiti) | ||||
Plus large défaite | Nouvelle-Zélande 1-0 Australie (4 octobre 1998; Brisbane, Australie) | ||||
Nouvelle-Zélande 1-0 Australie (14 juillet 2002; Auckland, Nouvelle-Zélande) | |||||
Meilleur résultat | Vainqueur en 1980, 1996, 2000 et 2004 | ||||
Pire résultat | Finaliste en 1998 et 2002 |
Parcours en Coupe d'Asie |
La sélection australienne dispute pour la première fois la Coupe d'Asie en 2007, à la suite de son intégration à Confédération asiatique de football en 2006. Les Socceroos progressent régulièrement dans cette compétition, en étant quart-de-finaliste en 2007[142], finaliste en 2011[143] et vainqueur en 2015.
Meilleurs buteurs en Coupe d'Asie | |||
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Joueur | Édition(s) | Buts | Matchs |
Tim Cahill | 2007, Qatar 2011, Australie 2015 | 6 | 16 |
Harry Kewell | 2007, Qatar 2011 | 4 | 10 |
Mark Viduka | 2007 | 3 | 4 |
Mile Jedinak | Qatar 2011, Australie 2015 | 3 | 10 |
James Troisi | Australie 2015 | 2 | 5 |
Massimo Luongo | Australie 2015 | 2 | 6 |
Robbie Kruse | Qatar 2011, Australie 2015 | 2 | 9 |
Michael Beauchamp | 2007 | 1 | 2 |
John Aloisi | 2007 | 1 | 4 |
Jason Davidson | Australie 2015 | 1 | 4 |
Tomi Jurić | Australie 2015 | 1 | 5 |
Carl Valeri | Qatar 2011 | 1 | 5 |
Saša Ognenovski | Qatar 2011 | 1 | 6 |
Trent Sainsbury | Australie 2015 | 1 | 6 |
David Carney | 2007, Qatar 2011 | 1 | 7 |
Mark Milligan | 2007, Australie 2015 | 1 | 7 |
Brett Emerton | 2007, Qatar 2011 | 1 | 9 |
Brett Holman | 2007, Qatar 2011 | 1 | 9 |
Matt McKay | Qatar 2011, Australie 2015 | 1 | 10 |
Parcours en Coupe d'Asie des nations | ||||||||
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Année | Résultat | Class. | J | G | N | P | bp | bc |
2007 | Quart de finale | 7e | 4 | 1 | 2 | 1 | 7 | 5 |
2011 | Finale | 2e | 6 | 4 | 1 | 1 | 13 | 2 |
2015 | Vainqueur | 1er | 6 | 5 | 0 | 1 | 14 | 3 |
2019 | Qualifiée | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Total | 4/4 | 1 Titre | 16 | 10 | 3 | 3 | 34 | 10 |
En rouge encadré et en gras italique, les éditions de la Coupe d'Asie que l'équipe d'Australie a disputées à domicile.
Record en Coupe d'Asie | |||||
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Premier Match | Australie 1-1 Oman (8 juillet 2007; Bangkok, Thaïlande) | ||||
Plus large victoire | Ouzbékistan 0-6 Australie (25 janvier 2011; Doha, Qatar) | ||||
Plus large défaite | Irak 3-1 Australie (13 juillet 2007; Bangkok, Thaïlande) | ||||
Meilleur résultat | Vainqueur en 2015 | ||||
Pire résultat | Quart de finaliste en 2007 |
Parcours aux Jeux olympiques d'été |
Jeux olympiques d'été | ||||||||
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Année | Tour | Classement | J | G | N | P | Bp | Bc |
1900 – 1952 | Non participante | |||||||
1956 | Quart de finale | 5e | 2 | 1 | 0 | 1 | 4 | 4 |
1960 | Forfait | |||||||
1964 | Non inscrite | |||||||
1968 | ||||||||
1972 | ||||||||
1976 | ||||||||
1980 | ||||||||
1984 | ||||||||
1988 | Quart de finale | 7e | 4 | 2 | 0 | 2 | 2 | 6 |
1992 – aujourd'hui | Voir Équipe d'Australie olympique | |||||||
Total | 2/20 | 0 titres | 6 | 1 | 0 | 3 | 6 | 10 |
Identité |
Surnoms |
Le surnom australien, Socceroos, a été inventé en 1967 par un journaliste de Sydney, Tony Horstead lors de sa couverture de la Quoc Khanh Cup (en) en 1967, qui se déroulait Viêt Nam du Sud lors de la Guerre du Viêt Nam[27]. Il est couramment utilisé par les Australiens et par les membres de la FFA. Le surnom représente une tendance culturelle australienne qui est l'utilisation des expressions familières. Ce surnom représente aussi l'utilisation historique de Soccer en Anglais australien.
Le surnom en lui-même est similaire à la plupart des autres surnoms représentatifs des équipes nationales australiennes, ces surnoms sont utilisés de manière informelle pour faire référence à l'équipe, dans les médias ou dans les conversations. De même, le nom est dérivé d'un symbole bien connu de l'Australie, dans ce cas, le kangourou. Les mots football et kangourou sont combinés en un mot le soccer-roo, c'est aussi le cas pour l'Équipe d'Australie olympique de football, les 'Olyroos' .
Couleurs |
La tenue traditionnelle de l'Australie est un maillot or, accompagné de short vert, les couleurs nationales de l'Australie qui sont associés pour la plupart des équipes nationales du pays. La couleur des chaussettes a changé dans les années 1970, 1980 et 1990 du blanc, au même vert que le short puis à la même couleur que le maillot. La tenue extérieure des Socceroos est un maillot bleu foncé accompagné d'un short et des chaussettes bleu foncé également. Les tenues de l'Australie ont été produits par de nombreux fabricants, comme Umbro, Adidas, KingRoo (de 1990 à 1993), Adidas nouveau (de 1994 à 2003) et, plus récemment Nike (depuis 2004).
La tenue d'origine, celle porté en 1922, ne comporté les couleurs vert et or traditionnel des équipes nationales Australienne, l'équipe portait un maillot et chaussettes bleu ciel et un short blanc pour cette rencontre. . L'apparence du maillot a été copié à partir des tenues de l'Équipe d'Australie de rugby à XIII (notamment pour les bandes du maillot). Plutôt que d'afficher le logo de Fédération australienne de football, le maillot de l'Australie dispose traditionnellement le blason de l'Australie sur la poitrine gauche des joueurs. La tenue des Socceroos pour la Coupe du monde de la FIFA 1974, ce sera d'ailleurs le cas pour toutes les autres tenue de ce tournoi, Adidas parrainant l'événement.
1922 | 1974 | 1998 | 2001 | 2004 | 2006 | 2007 | 2008 | 2010 | 2012 |
1974 | 2004 | 2004 | 2006 | 2007 | 2008 | 2010 | 2012 |
Emblèmes de l'équipe d'Australie
Les armoiries de l'Australie présentes sur le maillot national.
Le kangourou est le symbole de l'équipe nationale.
Le logo de la Fédération
Infrastructures |
|
À la différence de nombreuses sélections, les Socceroos n'ont pas de stade national attitré. Que ce soit pour les matchs qualificatifs pour la Coupe du monde ou pour les matchs amicaux, ils tournent à travers le pays et évolue dans de nombreux stades cependant les grandes rencontres internationales ont généralement lieu à l'ANZ Stadium de Sydney. D'autres grands stades ont été utilisés pour accueillir les Socceroos ces dernières années, notamment le Sydney Football Stadium qui se situe également à Sydney, le Etihad Stadium de Melbourne ainsi que le Suncorp Stadium de Brisbane. D'autres matches internationaux ont également été joués au Melbourne Cricket Ground et au AAMI Park de Melbourne, au Hindmarsh Stadium et à l'Adelaide Oval à Adélaïde, au Subiaco Oval de Perth ainsi qu'au Canberra Stadium de Canberra.
L'équipe d'Australie joue historiquement au Brisbane Cricket Ground à Brisbane qui a accueilli le premier match international de l'Australie sur son sol le 9 Juin 1923. Les autres lieux historiques qui ont accueilli régulièrement les matchs à domicile internationaux de l'Australie sont l'Olympic Park Stadium de Melbourne mais aussi le Sydney Cricket Ground ou aussi à l'Agricultural Oval de Sydney.
L'Australie délocalise parfois ses matchs amicaux en Europe, l'Australie a joué plusieurs matchs à « domicile » ces dernières années au Craven Cottage de Fulham (Stade à domicile du Fulham Football Club) et au Loftus Road de Shepherd's Bush (Stade à domicile du Queens Park Rangers Football Club) en raison du fait qu'il y a une importante communauté d'expatriés Australiens dans l'ouest de Londres et qu'une grande partie de l'équipe senior joue dans les grands championnats européens.
L'ANZ Stadium en 2005.
Le Melbourne Cricket Ground en 2006.
Le Sydney Football Stadium en 2012.
Supporters |
Le principal club de supporteurs de l'équipe nationale australienne est le Terrace Australis. Le groupe a été fondé par la Fédération d'Australie de football et les fans en 2013, au cours des qualifications pour la Coupe du monde de la FIFA 2014. La naissance de Terrasse Australis a vu l'Armée Vert et Or (GGA) renoncer au statut qu'il réclamait depuis sa création en 2001, celui de principal groupe de supporteurs des Socceroos.
Couverture médiatique |
Les matches de l'équipe d'Australie sont diffusés la chaine en accès libre SBS et par la chaîne de sport payante Fox Sports, avec la diffusion des matchs de l'équipe d'Australie de football, les deux chaines ont réussi de nombreux records d’audience. Le match de barrage qualificatif pour la Coupe du monde 2006 contre l'Uruguay est le record d'audience historique de la chaîne SBS avec 3,4 millions de spectateurs[144] tandis que le match de qualification pour la Coupe du monde 2010 contre l'Ouzbékistan établi le record de la plus forte audience de la télévision par abonnement, avec une moyenne de 431 000 téléspectateurs au cours de la rencontre[145].
Personnalités |
Sélectionneurs |
Vingt-sept techniciens ont occupé le poste de sélectionneur de l'équipe d'Australie depuis son premier match en 1922[146].Si la majorité d'entre eux sont de nationalité australienne, l'équipe nationale a connu plusieurs entraîneurs étrangers dont le premier est l'anglais Harry Brophy, engagé pour accompagner les Socceroos lors de la préparation des Jeux Olympiques 1956. Plusieurs sélectionneurs ont effectué plusieurs mandats, ce qui est le cas de Raul Blanco entre 1996 et 1999 ou même cinq mandats, comme Les Scheinflug, sur le banc australien entre 1981 et 1983 puis en 1983, 1990, 1992 et 1994.En revanche, peu d'entre eux sont restés en place sur une longue période : les plus longs mandats ont été effectués par Frank Arok en poste entre 1983 et 1989, Eddie Thomson entre 1990 et 1996, et Frank Farina en poste entre 1999 et 2005. Pour ce qui est du nombre de matchs dirigés, c'est Frank Farina, qui détient le record avec 58 rencontres sur le banc australien.
# | Sélectionneur | Période | M | G | N | P | % | Honneurs |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | N. Gillespie | 1947 | 3 | 0 | 1 | 2 | 0% | |
2 | Tom Langridge | 1947 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0% | |
3 | Tom Jack | 1950 | 4 | 2 | 0 | 2 | 50% | |
4 | Harry Brophy | 1954–1955 | 2 | 2 | 0 | 0 | 0% | |
5 | Joe Marston | 1958 | ||||||
6 | Tiko Jelisavcic | 1965 | 6 | 3 | 0 | 3 | 50% | |
7 | Jozef Vengloš | 1965–1967 | 7 | 4 | 1 | 2 | 57% | |
8 | Joe Vlatsis | 1967–1969 | 23 | 13 | 7 | 3 | 57% | |
9 | Ralé Rasic | 1970–1974 | 31 | 16 | 9 | 6 | 52% | Coupe du monde de football 1974 1er tour |
10 | Brian Green | 1976 | 2 | 2 | 0 | 0 | 100% | |
11 | Jim Shoulder | 1976–1978 | 25 | 10 | 7 | 8 | 40% | |
12 | Rudi Gutendorf | 1979–1981 | 18 | 3 | 8 | 7 | 17% | Coupe d'Océanie de football 1980 Vainqueur |
13 | Les Scheinflug | 1981–1983 | 12 | 8 | 1 | 3 | 67% | |
14 | Frank Arok | 1983–1989 | 46 | 21 | 14 | 11 | 46% | |
15 | Les Scheinflug (intérim) | 1983 | 4 | 3 | 0 | 1 | 75% | |
16 | Les Scheinflug (intérim) | 1990 | 1 | 1 | 0 | 0 | 100% | |
17 | Eddie Thomson | 1990–1996 | 56 | 26 | 11 | 19 | 46% | Coupe d'Océanie de football 1996 Vainqueur |
18 | Les Scheinflug (intérim) | 1992 | 3 | 2 | 1 | 0 | 67% | |
19 | Vic Fernandez (intérim) | 1992 | 2 | 1 | 0 | 1 | 50% | |
20 | Les Scheinflug (intérim) | 1994 | 1 | 1 | 0 | 0 | 100% | |
21 | Raul Blanco (intérim) | 1996 | 2 | 2 | 0 | 0 | 100% | |
22 | Terry Venables | 1997–1998 | 23 | 15 | 3 | 5 | 65% | Coupe des confédérations 1997 Finaliste |
23 | Raul Blanco (intérim) | 1998–1999 | 5 | 3 | 1 | 1 | 60% | Coupe d'Océanie de football 1998 Finaliste |
24 | Frank Farina | 1999–2005 | 58 | 34 | 9 | 15 | 59% | Coupe d'Océanie de football 2000 Vainqueur Coupe des confédérations 2001 3e place Coupe d'Océanie de football 2002 Finaliste Coupe d'Océanie de football 2004 Vainqueur Coupe des confédérations 2005 1er tour |
25 | Guus Hiddink | 2005–2006 | 12 | 7 | 2 | 3 | 58% | Coupe du monde de football 2006 Huitième de finale |
26 | Graham Arnold (intérim) | 2006–2007 | 15 | 6 | 4 | 5 | 40% | Coupe d'Asie des nations de football 2007 Quart de finale |
27 | Rob Baan (intérim) | 2007 | 1 | 1 | 0 | 0 | 100% | |
28 | Pim Verbeek | 2007–2010 | 33 | 18 | 9 | 6 | 55% | Coupe du monde de football 2010 1er tour |
29 | Han Berger (intérim) | 2010 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0% | |
30 | Holger Osieck | 2010–2013 | 44 | 23 | 10 | 11 | 52% | Coupe d'Asie des nations de football 2011 Finaliste |
31 | Aurelio Vidmar (intérim) | 2013 | 1 | 1 | 0 | 0 | 100% | |
32 | Ange Postecoglou | 2013–2017 | 49 | 22 | 12 | 15 | 45% | Coupe du monde de football 2014 1er tour Coupe d'Asie des nations de football 2015 Vainqueur Coupe des confédérations 2005 1er tour |
33 | Bert van Marwijk | 2018 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
34 | Graham Arnold | juil. 2018- | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Joueurs emblématiques |
Les plus grands joueurs de l'histoire des Socceroos ont été intronisés au Football Hall of Fame [147]. Judy Masters[148] est le joueur emblématique des débuts des Socceroos, né en 1892, il fut combattant lors de la Première Guerre mondiale, à Gallipoli notamment, cet attaquant a connu 6 sélection et inscrit 5 but entre 1923 et 1927, il fut également capitaine à 5 reprises. Il a été intronisé au Hall of Champions du Football Hall of Fame en 1999. Alf Quill[149] est un des plus grands joueurs australiens des années 1930, intronisé la même année que Judy Masters, cet attaquant intérieur a connu deux sélections et a inscrit deux buts en A, en 1938 face à l'Inde, son total de sélection se porte a 7 et son nombre de buts a 8 si on tiens compte des matchs ne comptant pas comme des sélections A[150].
Reg Date[152] est le grand footballer australien de la fin des années 1940 et du début des années 1950, cet attaquant a inscrit 8 buts pour les Socceroos en seulement cinq sélections. Ron Lord[153] fut le gardien de but australien dans les années 1950, il défendit le but de son pays lors des Jeux olympiques de Melbourne en 1956. Joe Marston[154] a connu 37 sélections entre 1947 et 1964, dont 13 en A. Ce défenseur et le premier joueur australien à disputer une finale de FA Cup, en 1954 avec son club de Preston North End. Bob Bignall[155] est lui aussi un défenseur australien des années 1950, il compte 8 sélections avec les Socceroos. C'est lui qui était le capitaine de la sélection australienne en 1956 à Melbourne.
Parmi les footballeurs emblématiques des Socceroos et des membres du Football Hall of Fame nombreux ont les joueurs ayant participé à la Coupe du monde 1974. Johnny Warren[157], fut international australien à 42 reprises, il a inscrit un total de 6 buts au cours de sa carrière. Il est un des joueurs les plus importants de la fin des années 1960 et du début des années 1970, ce milieu de terrain participe à la Coupe du monde 1974, où il joue un match face à la RDA en tant que titulaire[158]. Attila Abonyi[159] qui jouait au poste d’ailier connu 61 élections et il inscrivit 25 but pour son équipe, il participa également au mondial 1974. Peter Wilson[160] est le défenseur emblématique de la sélection australienne des années 1970, sélectionner à 65 reprises entre 1970 et 1979, il a inscrit 3 buts, il a été à 60 reprises capitaine de Socceroos, notamment lors du mondial allemand. Jimmy Rooney[161] a connu entre 1971 et 1980, il compte 99 sélection et a marqué 20 buts (dont 57 sélection et 3 buts en A). Il participe à la Coupe du monde de football de 1974, où il joue tous les matchs en tant que titulaire.
John Kosmina[163] était l'attaquant des Socceroos de 1976 à 1988, ce joueur a effectué la majorité de sa carrière en Australie, sélectionner 60 fois, il a inscrit 25 buts (le cinquième meilleur total). En comptant les matchs non officiels, il fait partie des 3 joueurs australiens atteignant les 100 capes, il a également porté entre 1982 et 1988 le brassard de capitaine a 25 reprises. Alan Edward Davidson[164] est lui aussi un des joueurs australien majeur des années 1980, il jouait au poste de défenseur, il a connu 51 sélection en A et il a inscrit 2 buts. Il a été un homme clé de l'Australia Bicentenary Gold Cup 1988 remporté à Sydney. Graham Arnold[165] fut l'attaquant des Socceroos, il a porté a 56 reprise le maillot australien et il a inscrit 19 buts (85 sélection, 33 buts en incluant les match non officiel).
L'Australie malgré l'absence de qualification pour une coupe du monde, a connu dans les années 1990 de nombreux grands joueurs. Robert Zabica[167] était le titulaire dans les cages australienne entre 1990 et 1994, il dispute 28 matchs au cours de cette période avant d'être barré par Milan Blagojevic, 19 élections entre 1991 et 2002, puis par Mark Bosnich (17 sélection et un but) qui est élu gardien de but océanien du siècle par l'IFFHS[168], ce dernier cède sa place à Mark Schwarzer. Au cours des années 1990, l'Australie connait de nombreux bons défenseurs, Alex Tobin apparait au cours de cette période 87 fois sous le maillot australien, il était accompagné en défense par les autres membres du Hall of Champion du Hall of Fame, Milan Ivanović[169], 59 sélections entre 1991 et 1998, Ned Zelic[170] comptant 34 sélections et 3 buts inscrit, qui s'est particulièrement distingué en 1997, avec 14 sélection et deux buts cette année-là. Tony Vidmar[171] a également disputé de nombreux matchs pour la sélection australienne entre 1991 et 2006, il est devenu une pièce central de la défense australienne lors de la mandature de Frank Farina. Le milieu de terrain Paul Wade[172] est un joueur majeur des Socceroos entre 1986 et 1996, il est toujours aujourd'hui le cinquième joueur le plus capé, il a disputé 84 matchs avec le maillot jaune et vert et il a inscrit 10 buts, il a également porté le brassard de capitaine à 46 reprises, Paul Wade fait partie de joueurs vainqueurs de la Coupe d'Océanie 1996, il fut intronisé en 2000 au Hall of Champions du Hall of Fame. Robbie Slater[173] évoluait aussi au milieu de terrain, il a disputé 44 rencontres pour les Soccerros et il a inscrit un but, il a reçu à deux reprises la distinction de meilleur joueur océanien, en 1991[174] et en 1993[175] il est nommé en 2005 au Hall of Fame[176]. Aurelio Vidmar[177] a porté en 12 ans le maillot australien à 44 reprises, nommé Footballeur océanien de l'année en 1994[178], il fait partie des meilleurs réalisateur de l'histoire de sa sélection avec 17 réalisations.
Le défenseur Paul Okon[180] est un joueur emblématique des Soccerros des années 2000, ce joueur qui compte 28 sélections a connu son heure de gloire au sein de sa sélection en remportant Coupe d'Océanie 2000, il fut également nommé Footballeur océanien de l'année en 1996[181], Okon est intégré en 2009 au Hall of Champions du Hall of Fame de la Fédération d'Australie de football. Introniser l'année suivante, Stan Lazaridis[182] est un autre joueur majeur de la décennie, ce joueur du couloir gauche a connu 60 sélections, également vainqueur de la Coupe d'Océanie 2000, il a participé à la Coupe du monde 2006. Plus récemment deux autres joueurs ont fait apparition au temple de la renommée du football australien pour la décennie 2000, le défenseur Craig Moore[183] et le milieu de terrain Scott Chipperfield[184]. Ces deux joueurs ont participé aux Coupe du monde 2006 et 2010. Comme la plupart des meilleurs footballers australiens, ces deux joueurs sont partis évolués en Europe, principalement au Glasgow Rangers pour Moore et au FC Bâle pour Chipperfield.
Joueurs records |
Mark Schwarzer détient le record de sélection avec l'équipe d'Australie avec ses 109 capes. Il est le seul joueur Australien à avoir atteint les 100 sélections. Lucas Neill est le second joueur le plus capé de l'histoire des Socceroos. Brett Emerton est le troisième joueur comptant le plus de sélections avec une unité de moins que Lucas Neill.
Damian Mori et Tim Cahill partage le record de meilleur buteur avec 29 unités chacun. Damian Mori a marqué 29 buts entre 1992 et 2002, période durant laquelle il a joué pour l'Australie à 45 reprises. Tim Cahill a également marqué 29 buts depuis sa première apparition pour l'Australie en mars 2004. Au cours de cette période, il a joué pour l'Australie à 66 reprises. Archie Thompson est le troisième meilleurs buteurs avec 28 buts.
L'Australie détient actuellement le record du monde de la plus large victoire et du plus grand nombre de buts marqués par un joueur dans un match international[185]. Les deux records ont été obtenus au cours des éliminatoires de la Coupe du monde 2002, lors d'une rencontre face aux Samoa américaines le 11 avril 2001. L'Australie a gagné 31-0 avec Archie Thompson marquant 13 buts et David Zdrilic marquant 8 buts[185]. Deux jours avant la victoire 31-0, l'Australie avait battu le record de la plus large victoire avec une victoire de 22-0 sur les Tonga[186]. Les deux victoires ont dépassé le précédent record détenu par le Koweït qui a battu 20-0 Bhoutan le 14 février 2000. Avec 13 et 8 buts respectivement, Thompson et Zdrilic ont battu conjointement le précédent record co-détenu par un autre Australien, Gary Cole, qui a marqué sept buts contre les Fidji en 1981 [187], et par l'Iranien Karim Bagheri qui a aussi marqué sept buts contre Maldives en 1997[188].
Joueurs les plus capés |
Mis à jour le 15 octobre 2016.
Rang | Nom | Période | Sélections | Buts |
---|---|---|---|---|
1 | Mark Schwarzer | 1993-2013 | 109 | 0 |
2 | Tim Cahill | 2004- | 104 | 50 |
3 | Lucas Neill | 1996-2013 | 96 | 1 |
4 | Brett Emerton | 1998-2012 | 95 | 20 |
5 | Alex Tobin | 1988-1998 | 87 | 2 |
6 | Paul Wade | 1986-1996 | 84 | 10 |
6 | Mark Bresciano | 2001-2015 | 84 | 13 |
8 | Luke Wilkshire | 2004-2014 | 80 | 8 |
9 | Tony Vidmar | 1991-2006 | 76 | 3 |
10 | Mile Jedinak | 2008- | 73 | 18 |
Meilleurs buteurs |
À la suite de son doublé face à la sélection équatorienne le 5 mars 2014, Tim Cahill dépasse avec 31 unités le record de Damian Mori[189], vieux de douze ans.
Mis à jour le 15 octobre 2016.
Rang | Joueur | Période | Buts (sélections) |
---|---|---|---|
1 | Tim Cahill | 2004-2018 | 52 (104) |
2 | Damian Mori | 1992-2002 | 29 (45) |
3 | Archie Thompson | 2001-2013 | 28 (53) |
4 | John Aloisi | 1997-2008 | 27 (55) |
5 | John Kosmina | 1976-1988 | 25 (60) |
5 | Attila Abonyi | 1967-1977 | 25 (61) |
7 | Mile Jedinak | 2008- | 25 (30) |
7 | Brett Emerton | 1998-2012 | 20 (95) |
9 | Graham Arnold | 1985-1997 | 19 (56) |
10 | Ray Baartz | 1967-1974 | 18 (48) |
Capitaines |
L'Australie a été dirigée par au moins 57 joueurs différents qui jusqu'ici ont ayant commencé un match international en tant que capitaine. Le joueur qui a été le plus souvent capitaine est Lucas Neill (61 fois). Mile Jedinak lui succède en 2014.
Rang | Joueur | Capitanats | Premier capitanat | Dernier capitanat |
---|---|---|---|---|
1 | Lucas Neill | 61 | 7 octobre 2006 | 19 novembre 2013 |
2 | Peter Wilson | 60 | 11 novembre 1971 | 13 juin 1979 |
3 | Paul Wade | 46 | 25 août 1990 | 1er novembre 1996 |
4 | Mile Jedinak | 31 | 5 mars 2014 | 15 novembre 2017 |
5 | Alex Tobin | 30 | 11 février 1995 | 6 novembre 1998 |
Charlie Yankos | 30 | 25 octobre 1986 | 16 avril 1989 | |
7 | John Kosmina | 25 | 6 octobre 1982 | 9 mars 1988 |
8 | Johnny Warren | 24 | 5 novembre 1967 | 1er décembre 1970 |
Paul Okon | 24 | 9 octobre 1996 | 7 septembre 2003 | |
10 | Mark Viduka | 17 | 3 août 2005 | 21 juillet 2007 |
Mis à jour le 10 septembre 2014.
Dans le tableau suivant sont indiqués les différents joueurs australien ayant entamé un match international en tant que capitaine. Les joueurs ayant porté le brassard de capitaine à la suite d'un remplacement ou d'une expulsion en cours de match ne sont pas mentionnés.
Rang | Nom | Période | Capitanats |
---|---|---|---|
1 | Alex Gibb | 1922–1923 | 6 |
2 | Judy Masters | 1924 | 5 |
3 | William Maunder | 1924 | 1 |
4 | George Smith | 1933 | 3 |
5 | Alec Cameron | 1936 | 3 |
6 | Bill Coolahan | 1938 | 3 |
7 | Jack Evans | 1938 | 1 |
8 | Jimmy Osborne | 1938 | 1 |
9 | Alec Heaney | 1947 | 2 |
10 | Reg Date | 1947 | 3 |
11 | Cec Drummond | 1948 | 4 |
12 | Bob Lawrie | 1950 | 6 |
13 | Tom Jack | 1954–1955 | 2 |
14 | Kevin O'Neill | 1954–1955 | 3 |
15 | Joe Marston | 1955 | 4 |
16 | Bob Bignall | 1955-1958 | 4 |
17 | Les Scheinflug | 1965 | 3 |
18 | Pat Hughes | 1965-1967 | 7 |
19 | Johnny Warren | 1967-1970 | 24 |
20 | Stan Ackerley | 1968–1969 | 3 |
Rang | Nom | Période | Capitanats |
---|---|---|---|
21 | Peter Wilson | 1971–1979 | 60 |
22 | Jimmy Rooney | 1976-1980 | 10 |
23 | Gary Marocchi | 1978 | 2 |
24 | Murray Barnes | 1978-1981 | 9 |
25 | Eddie Krnčević | 1980 | 1 |
26 | Tony Henderson | 1980 | 5 |
27 | Peter Raskopoulos | 1981 | 2 |
28 | John Kosmina | 1982–1988 | 25 |
29 | David Ratcliffe | 1985 | 1 |
30 | Joe Watson | 1986 | 1 |
31 | Charlie Yankos | 1986-1989 | 30 |
32 | Alan Davidson | 1988 | 1 |
33 | Paul Wade | 1990–1996 | 46 |
34 | Graham Arnold | 1993–1996 | 5 |
35 | Alex Tobin | 1995-1998 | 30 |
36 | Frank Farina | 1995 | 1 |
37 | Aurelio Vidmar | 1995-2001 | 7 |
38 | Paul Okon | 1996-2003 | 24 |
39 | Milan Ivanović | 1998 | 1 |
40 | Craig Foster | 2000 | 1 |
Rang | Nom | Période | Capitanats |
---|---|---|---|
41 | Željko Kalac | 2000 | 2 |
42 | Kevin Muscat | 2001 | 5 |
43 | Tony Vidmar | 2001 | 6 |
44 | Steve Horvat | 2001 | 4 |
45 | Mehmet Durakovic | 2002 | 2 |
46 | Craig Moore | 2004–2010 | 13 |
47 | Mark Schwarzer | 2004 | 4 |
48 | Josip Skoko | 2004 | 3 |
49 | Mark Viduka | 2005-2007 | 17 |
50 | Lucas Neill | 2006–2013 | 61 |
51 | Vince Grella | 2006 | 1 |
52 | Brett Emerton | 2007 | 3 |
53 | Harry Kewell | 2008 | 3 |
54 | Matt McKay | 2012 | 1 |
55 | Mile Jedinak | 2014- | 31 |
56 | Tim Cahill | 2014- | 9 |
57 | Mark Milligan | 2015- | 7 |
Effectif actuel |
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
|
Statistiques |
Nations rencontrées |
Adversaire | Victoires | Matchs nuls | Défaites | Total |
---|---|---|---|---|
Nouvelle-Zélande | 40 | 11 | 13 | 64 |
Corée du Sud | 10 | 10 | 6 | 26 |
Japon | 7 | 8 | 7 | 22 |
Afrique du Sud | 6 | 3 | 11 | 20 |
Israël | 5 | 9 | 3 | 17 |
Indonésie | 11 | 3 | 1 | 15 |
Taïwan | 11 | 1 | 0 | 12 |
Koweït | 3 | 2 | 5 | 10 |
Salomon | 9 | 1 | 0 | 10 |
Au niveau mondial |
La sélection australienne a eu l'occasion de rencontrer de nombreuses équipes à travers le monde, majoritairement lors de matchs amicaux. Après avoir affronté les autres dominions britanniques, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l'Inde et l'Afrique du Sud à ses débuts, l'Australie affronte sa première nation asiatique, le Japon lors du tournoi olympique de 1956. Elle rencontre ensuite sa première nation européenne le 20 juillet 1969, la Grèce lors d'une rencontre amicale remportée 1 à 0 devant 30 115 spectateurs du Sydney Cricket Ground[194], la Rhodésia est la première nation africaine affrontée, en 1969 lors des qualifications de la Coupe du monde 1970. L'Australie affronte sa première nation nord-américaine, le Mexique, lors d'un match amical joué le 2 décembre 1970 au Stade Azteca de Mexico[195]. Les Socceroos affrontent finalement leurs première nation sud-américaine l'Uruguay en avril 1974 dans l'optique de préparer la première participation de l'équipe à un Coupe du monde[196].
La sélection australienne obtient le premier grand succès de son histoire en battant l'Argentine quatre buts à un le 14 juillet 1988. Elle obtient deux nouveaux grands succès en compétition officielle cette fois-ci, lors de la Coupe des confédérations 2001 face au champion du monde en titre, la France, le 1er juin à Daegu sur le score de 1 à 0 puis face au Brésil, le 11 juin à Ulsan sur le même score[197],[198]. Les australiens ont connu d'autre succès important, en amical face à de grande sélection européenne comme lors de sa victoire sur le score de trois buts à un au Boleyn Ground de Londres face à l'Angleterre[199] ou encore lors de sa victoire (2-1) face à l'Allemagne le 29 mars 2011 sur le terrain Borussia-Park de Mönchengladbach.
En Asie |
L'Australie qui est membre de la Confédération asiatique de football depuis le 1er janvier 2006 a disputé le plus de rencontres face à des sélections membres de cette Confédération. Les Socceroos ont disputé un total de 176 contre des nations membre de la AFC, le bilan est de 100 victoires, 36 matchs nuls et 40 défaites. La sélection indienne est la première sélection affiliée à la confédération asiatique affronté par les Australiens. Sue les 45 membres présent dans cette confédération, l'Australie en a affronté 25[note 2]. La première sélection d'Asie orientale affrontée est le Japon lors des Jeux olympiques 1956. Pour sa première participation aux qualifications à une Coupe du monde, les Australiens rencontrent la Corée du Nord à deux reprises à Phnom Penh (deux défaites (6-1) puis (3-1)). C'est également en 1965 que l'Australie dispute sa première tournée en Asie, affrontant tour à tour le Cambodge, Hong Kong, Taïwan et finalement la Malaisie. En 1967, l’Australie dispute au Viêt Nam du Sud dans le cadre de la Quoc Khanh Cup (en) son première tournoi amical. Moins de deux mois après son intégration dans l'AFC, l’Australie entame sa première campagne de qualification au sein de la confédération asiatique, pour la Coupe d'Asie 2007. Cette dernière est la première compétition continentale asiatique pour laquelle les Socceroos sont qualifiés.
En Océanie |
# | Score | Adversaire | Compétition | Date |
---|---|---|---|---|
1 | 31–0 | Samoa américaines | éliminatoires de la Coupe du monde 2002 | 11 avril 2001 |
2 | 22–0 | Tonga | éliminatoires de la Coupe du monde 2002 | 9 avril 2001 |
3 | 17–0 | îles Cook | Coupe d'Océanie 2000 | 19 juin 2000 |
4 | 16–0 | îles Cook | Coupe d'Océanie 1998 | 28 septembre 1998 |
5 | 13–0 | îles Salomon | éliminatoires de la Coupe du monde 1998 | 11 juin 1997 |
L'Australie a disputé fort logiquement un nombre important de rencontres face à des sélections membres de la Confédération du football d'Océanie.
En dehors de l'équipe de Nouvelle-Zélande, rencontrée pour la première fois en 1922, et qui est l'adversaire le plus affronté avec 64 rencontres, elle affronte pour la première fois l'équipe de Fidji en 1977, match perdu sur le score de un à zéro. Les troisième, quatrième et cinquième équipes de la Confédération du football d'Océanie affrontées au cours de la Coupe d'Océanie de football 1980, sont l'équipe de Nouvelle-Calédonie battue sur le score de huit à zéro le 24 février, l'équipe de Papouasie-Nouvelle-Guinée battue sur le score de onze à un, deux jours plus tard, et l'équipe de Vanuatu que l'Australie bat lors de son ultime match de poule. Sur l’ensemble des matchs disputés lors de cette Coupe d'Océanie de football 1980, seule la rencontre disputée contre l'équipe de Papouasie-Nouvelle-Guinée a été reconnue comme une rencontre internationale par la FIFA[200]. Elle affronte pour la première fois les équipes des Îles Salomon et de Tahiti dans le cadre des qualifications de la Coupe du monde 1994. Lors de sa première Coupe d'Océanie à domicile, l'Australie affronte pour la première fois les îles Cook en phase de poule, l’Australie remporte cette partie sur le score fleuve de 16 à 0. Lors des qualifications de la Coupe du monde 2002, les Socceroos affrontent pour la première fois les sélections des Tonga, des Samoa américaines et des Samoa.
L'Australie a souvent remporté ses confrontations face aux autres nations de l'OFC en enregistrant seulement quinze défaites (treize contre les 'all white' et deux contre les Fidji). L'Australie a enregistré le plus large succès de son histoire le 11 avril 2001 face aux Samoa américaines, une victoire 31 buts à zéro lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2002 qui est d’ailleurs un record mondial. L'Australie a souvent remporté de très larges succès face aux nations membres de l'OFC, comme en témoigne le tableau ci-dessus.
Rivalité avec la Nouvelle-Zélande puis le Japon |
L'Australie entretient une rivalité en football avec la Nouvelle-Zélande comme dans les autres sports où les rencontres entre les deux pays sont nombreuses, notamment le rugby à XV, le rugby à XIII et le cricket[201]. La Nouvelle-Zélande est la première nation rencontrée par la sélection australienne le 17 juin 1922. Elle s'inclina dans ce premier match sur le score de trois buts à un[202]. Un trophée, « The Ashes », est mis en jeu entre les deux nations à chaque tournée. Dominés lors des premières rencontres en 1922 et 1923 les Australiens font subir à partir de 1933 de nombreuses défaites face à leur voisin notamment un dix buts à zéro à domicile en 1936, le plus lourd revers de leur histoire en matches officiels.
Régulièrement éliminés des compétitions internationales par l'Australie, les « Kiwis » créent la surprise lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1982 en s'imposant chez leur voisin sur le score de deux buts à zéro, ce qui provoque la démission du sélectionneur australien Rudi Gutendorf[203].
En 1983, un nouveau trophée, la Coupe Trans-Tasman, est mis en jeu entre les deux sélections. Six éditions sont disputées entre 1983 et 1995, dont quatre sont remportées par l'Australie[204]. En 1996 l'Australie élimine la Nouvelle-Zélande en demi finale de la Coupe d'Océanie, les Australiens feront tomber une nouvelle fois les « Kiwis » mais en finale lors de cette édition 2000 mais en 2002, en finale de la Coupe d'Océanie, la Nouvelle-Zélande connaît un nouveau succès de prestige en s'imposant sur le score d'un but à zéro sur les « Socceroos ». Avec le départ de l'Australie vers la Confédération asiatique de football en 2005, les confrontations entre les deux nations se font ensuite plus rares mais restent cependant des matchs de prestige[205].
Après avoir rejoint l'AFC, l'Australie a commencé à développer une rivalité féroce avec la plus grande puissance footballistique asiatique, le Japon. Cette rivalité a commencé lors de la Coupe du monde de la FIFA 2006, où les deux pays sont placés dans le même groupe. La rivalité a continué entre les deux pays car ils se rencontrent régulièrement dans diverses compétitions de l'AFC[206].
La première rencontre décisive opposant Australiens et Japonais eut lieu lors des demi-finales de la Coupe des confédérations 2001, lors de ce match, les Nippons à domicile s'imposent. Lors du Mondial 2006, les deux sélections sont opposées lors de leur première rencontre, cette fois-ci, ce sont les Socceroos qui prennent le dessus (3-1). Le 21 juillet 2007 à Hanoï au Viêt Nam, Nippons et Australiens se retrouvent de nouveau pour les quarts de finale de la Coupe d'Asie 2007, les deux équipes ne parvenant pas à se départager lors des 120 premières minutes, une séance de tirs aux buts est disputée, le Japon s'impose (4-3). Le 29 janvier 2011 à Doha, les deux équipes disputent la finale de la Coupe d'Asie 2011, les Australiens s'inclinent (1-0) en prolongation.
Classements FIFA |
La sélection australienne a longtemps été la meilleure nation océanienne devant la Nouvelle-Zélande. Depuis son départ vers la Confédération asiatique de football en 2006, elle ne s'est classée que trois fois au premier rang du classement mondial de la FIFA annuel pour la Confédération asiatique de football.
Au niveau mondial, les « Socceroos » obtiennent leur meilleur classement en 2009 en atteignant la 14e place, le 14 septembre 2009. Dès l'année suivante, elle se maintient alors aux alentours de la 20e place jusqu'au début de l'année 2012 mais en raison de contre-performances et du peu de matchs amicaux disputés face à des équipes mieux classées, elle connaît une chute aux classement en retombant à la 59e place du classement FIFA en novembre 2013, son pire classement depuis 2005. L'Australie atteint en novembre 2014 le plus mauvais classement de son histoire avec une 102e place qui la situe au 10e rang de l'AFC.
Année | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Classement mondial[fifa 1] | 49 | 58 | 51 | 50 | 35 | 39 | 89 | 73 | 48 | 50 | 82 | 58 | 48 | 39 | 48 | 28 | 21 | 26 | 23 | 36 | 58 | 100 | 57 |
Classement en Océanie[fifa 2] | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 2 | 1 | 1 | 1 | ||||||||||
Classement en Asie[fifa 3] | 2 | 4 | 1 | 1 | 1 | 2 | 3 | 4 | 10 | 4 |
Légende du classement mondial : | de 1 à 49 | de 50 à 99 | de 100 à 149 |
Notes et références |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
- Notes
The Ashes, en français « les cendres », sont à l'origine une boîte à cigares que le secrétaire de la Queensland Football Association se trouvait avoir sur lui lors de la bataille de Gallipoli, en 1915. Lors des deux réceptions organisées pendant la tournée de 1923, les capitaines des deux sélections fument un cigare dont les cendres sont recueillies dans cette boîte, qui est ensuite montée sur un support composé d'érable australien et de chèvrefeuille néo-zélandais. Remis en jeu à chaque confrontation entre les deux nations jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, ce trophée n'est plus mentionné par la suite[3],[4].
Déduction faite du Sud-Vietnam et d'Israël qui font plus partie de l'AFC.
- Références générales
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