Équipe du Japon de football
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Équipe du Japon
Confédération | AFC |
---|---|
Couleurs | Bleu et blanc |
Surnom | Samurai Blue |
Stade principal | Stade Saitama 2002 (provisoirement), stade olympique national de Tokyo (en reconstruction jusqu'en 2019). |
Classement FIFA | 50e (20 décembre 2018)[1] |
Sélectionneur | Hajime Moriyasu |
---|---|
Capitaine | Makoto Hasebe |
Plus sélectionné | Yasuhito Endo (152) |
Meilleur buteur | Kunishige Kamamoto (80) |
Premier match | 9 mai 1917 ( Chine, 0-5) |
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Plus large victoire | 15-0 ( Philippines, 27 septembre 1967) |
Plus large défaite | 2-15 ( Philippines, 10 mai 1917) |
Coupe du monde | Phases finales : 6 8e de finale (3) en 2002, 2010 et 2018 |
---|---|
Coupe d’Asie | Phases finales : 9 Vainqueur (4) en 1992, 2000, 2004 et 2011 |
Jeux olympiques | Médaille de bronze (1) en 1968 |
Maillots
Domicile | Extérieur |
L'équipe du Japon de football (サッカー日本代表, sakkā nihon daihyō ) est la sélection de joueurs de football japonais représentant le pays lors des compétitions régionales, continentales et internationales sous l'égide de la Fédération du Japon de football.
La sélection du Japon est considérée comme une des équipes les plus importantes d'Asie. Elle se qualifie en 2018 pour sa 6e Coupe du monde d'affilée, au cours de laquelle elle atteint le stade des huitièmes de finale, comme en 2002 et 2010, elle est à ce titre la nation asiatique ayant réussi à franchir le plus grand nombre de fois les phases de poule d'une Coupe du monde. Le Japon remporte la Coupe d'Asie des nations à quatre reprises, le record en la matière, en 1992, 2000, 2004 et 2011. À ce palmarès on doit ajouter une place d'honneur en Coupe des confédérations, le Japon ayant atteint la finale de l'édition 2001.
Sommaire
1 Histoire
1.1 Des débuts modestes
1.2 L’affirmation au niveau continental (1988-1996)
1.3 L’ascension vers le haut niveau mondial (1998-2006)
1.4 Sur le toit de l'Asie (2006-2011)
1.5 Instabilité et perte du titre de champion (depuis 2011)
2 Résultats
2.1 Palmarès
2.2 Parcours en compétitions
3 Identité
3.1 Surnom
3.2 Couleurs
3.3 Culture populaire
4 Personnalités
4.1 Sélectionneurs
4.2 Joueurs emblématiques
4.3 Sélection actuelle
5 Infrastructures
6 Annexes
6.1 Notes
6.2 Références
Histoire |
Des débuts modestes |
Le football fait son apparition au Japon à la fin du XIXe siècle, importé dans l'archipel par des marins et expatriés britanniques[2],[3]. Une première équipe représentant le Japon fait ses débuts lors du tournoi de football des Jeux de l'Extrême-Orient de 1917, organisés à Tokyo, l’équipe de Tōkyō kōtō shihan gakkō (東京高等師範学校 , École normale supérieure de Tokyo)[4]. Ses adversaires sont la République de Chine et les Philippines, deux équipes existant depuis 1913. Le 9 mai, la sélection nippone s'incline sèchement face à la Chine (0-5). Le lendemain, elle enregistre la plus large défaite de son histoire contre les Philippines (2-15)[t 1],[5].
La Fédération japonaise de football n'étant cependant fondée qu'en 1921[3]. Cette dernière ne reconnait pas les matchs antérieurs à sa création et considère que la sélection japonaise fait ses débuts officiels aux Jeux de l'Extrême-Orient de 1923. Le 23 mai à Osaka, les Japonais s'inclinent contre les Philippins (1-2)[6]. Leur premier succès ne survient que le 29 août 1927 à Shanghai, face aux Philippines encore (2-1), pour la 8e édition des Jeux de l'Extrême-Orient[4].
La Fédération est affiliée à la FIFA en 1929, de sorte que l'équipe fait ses débuts hors d'Asie aux Olympiades suivantes, en 1936 à Berlin. Les Japonais, menés 2-0 à la pause, créent la surprise en l'emportant au premier tour contre la Suède (3-2), le « miracle de Berlin »[4]. Ils ne peuvent rien en quart de finale contre l'Italie, alors la meilleure équipe au monde (0-8)[7]. Vingt ans plus tard, le Japon concourt de nouveau au tournoi olympique de Melbourne mais s'incline au premier tour contre le pays hôte, l'Australie (0-2)[8].
La Fédération est membre fondateur de la Confédération asiatique de football (AFC) en 1954, mais ne s'inscrit pourtant pas aux tours préliminaires des premières éditions de la Coupe d'Asie. Pour la Coupe du monde la sélection tente sa chance en 1954 et en 1962, mais est à chaque fois battue en duel par la Corée du Sud, dont il est l'ancienne puissance coloniale[9],[t 2].
Le football connait dans l'archipel un regain de popularité lors des Jeux olympiques de Tokyo en 1964, interdits aux joueurs professionnels. Les joueurs nippons passent le premier tour grâce à une victoire de prestige sur l'Argentine (3-2) avant de s'incliner en quart de finale face à la Tchécoslovaquie (0-4)[10]. L'année suivante, un championnat national amateur est lancé, la Japan Soccer League, qui connait assez vite un succès populaire.
Dans le cadre des qualifications pour les Jeux de 1968, les Japonais connaissent leur plus large victoire contre les Philippines, le 27 septembre 1967, à domicile sur le score de 15 buts à 0[6]. Qualifié pour le tournoi, le Japon y crée la surprise en devançant le Brésil et le Nigeria au premier tour avant d'écarter la France en quart de finale (3-1). Battu par la Hongrie en demi-finale, le Japon remporte la médaille de bronze en prenant le dessus sur le Mexique, pays hôte, lors du match pour la 3e place (2-0). Kunishige Kamamoto est le meilleur buteur du tournoi[11].
La fédération s'inscrit finalement aux tournois qualificatifs des Coupes d'Asie de 1968[t 3] et 1976[t 4], sans succès cependant. À partir de l'édition 1970, elle s'inscrit systématiquement aux tours préliminaires à la Coupe du monde mais la sélection ne parvient pas à se qualifier, étant dominée tout à tour par la Corée du Sud, l'Australie[t 5], Israël[t 6],[t 7], la Corée du Nord[t 8], etc.
L’affirmation au niveau continental (1988-1996) |
En 1984, les Jeux olympiques s'ouvrent aux joueurs professionnels. Prenant la suite, la Japan Soccer League, dont l'intérêt populaire s’essouffle, s'ouvre officiellement au professionnalisme en 1986, ce qui permet le retour au pays du premier footballeur professionnel japonais, Yasuhiko Okudera[3],[12]. Il est bientôt décidé de mettre en place un championnat complètement professionnel, comme la Corée du Sud l'a fait en 1983 : la J. League, officialisée en novembre 1991, démarre en mai 1993 et connaît immédiatement un grand succès[3].
L'effet sur la sélection est rapide. La sélection japonaise participe à sa première Coupe d'Asie des nations en 1988 au Qatar. Elle est cependant sortie dès le premier tour de la phase finale, après un match nul contre l’Iran et trois défaites contre la Corée du Sud, les Émirats arabes unis et le Qatar[t 9].
En 1992, le Japon est pays hôte de la Coupe d'Asie. Forte de sa première expérience, la sélection passe le premier tour, bat en demi-finale la Chine (3-2 après prolongation) et remporte enfin le trophée contre le tenant du titre, l’Arabie saoudite (1-0, but de Takuya Takagi dès la 6e minute). Kazuyoshi Miura est élu meilleur joueur du tournoi[t 10].
En tant que champion d'Asie, le Japon est invité en 1995 à la Coupe du Roi Fahd (future Coupe des confédérations) mais s'y incline lourdement face au Nigeria (0-3) et à l'Argentine (1-5), autres champions continentaux. En 1996, la sélection, tenante du titre, réussit à passer le premier tour en terminant en tête de son groupe, mais s’incline 2-0 en quarts de finale contre le Koweït[t 11].
Pendant cette période, le Japon ne parvient à se qualifier à aucune Coupe du monde de football, malgré l'élargissement progressif du nombre de places accordées aux sélections asiatiques. Au bout des qualifications pour la Coupe du monde de football de 1994 aux États-Unis, les Japonais ont l'occasion de s'assurer enfin leur billet pour le tournoi. Ils prennent l’avantage par Kazuyoshi Miura, l’Irak égalise juste avant la mi-temps puis Masashi Nakayama redonne l’avantage aux siens. À la 90e minute, l’Irak égalise sur corner. Le match nul (2-2) élimine les Nippons de la course, au profit de la Corée du Sud. Le match est connue comme la « tragédie de Doha »[13].
L’ascension vers le haut niveau mondial (1998-2006) |
Bénéficiant de l'éclosion du jeune meneur de jeu Hidetoshi Nakata, parfaitement secondé par Hiroshi Nanami[14], les Japonais parviennent enfin à se qualifier pour la Coupe du monde de 1998 en France, après une victoire héroïque contre l'Iran (3-2) en match de barrage[15]. Mais trop inexpérimentés, ils quittent la compétition sur trois courtes défaites contre l’Argentine (0-1), la Croatie (0-1), et la Jamaïque (1-2)[4].
En vue de « sa » Coupe du monde, coorganisée avec la Corée du Sud, la fédération japonaise décide de recruter un entraîneur étranger dont l'objectif assigné est de passer le premier tour. Le choix se porte sur le Français Philippe Troussier[4]. Le Japon est invité par la CONMEBOL à participer à la Copa América 1999 au Paraguay, où il est éliminé dès le premier tour après deux défaites et un match nul. Un an plus tard, la formation de Troussier remporte la Coupe d’Asie au Liban, pour la deuxième fois de son histoire, en écartant tour à tour l'Irak, la Chine et l'Arabie saoudite. Hiroshi Nanami est élu meilleur joueur du tournoi, Akinori Nishizawa est co-meilleur buteur. Un an avant le grand rendez-vous, le Japon atteint la finale de la Coupe des confédérations, en battant notamment le Cameroun et l'Australie et en accrochant le Brésil. Elle s'y incline de justesse face à la France (0-1)[16]. Malgré ces bons résultats, Troussier nourrit des rapports tumultueux avec une presse locale très exigeante, qui le jugent arrogant[17].
Lors de la Coupe du monde, la sélection japonaise répond aux attentes de ses supporteurs en sortant en tête de son groupe. Après le match nul initial contre la Belgique (2-2)[18], qui apporte au Japon le premier point de son histoire en Coupe du monde, les joueurs de Troussier battent la Russie (1-0) puis la Tunisie (2-0)[19]. En huitième de finale, ils affrontent la Turquie. Menés précocement à la suite d'un but de Ümit Davala, les Japonais poussent tout le match mais ne parviennent pas à égaliser[20],[21].
Après le tournoi, Troussier laisse la place au Brésilien Zico[4]. En juin 2003, le Japon vient disputer la Coupe des confédérations en France mais est éliminé dès le premier tour après des défaites face au pays hôte (1-2) et à la Colombie (0-1). Sa sélection, rajeunie, conserve son titre continental en 2004, en battant la Chine, pays organisateur, en finale (3-1)[22]. Le tournoi avait pourtant été difficile jusque-là avec des victoires difficiles face à la Jordanie et Bahreïn. Shunsuke Nakamura est élu meilleur joueur du tournoi[t 12]. Zico et ses joueurs sont par conséquent invités à la Coupe des confédérations suivante, en Allemagne, où ils sont devancés au premier tour par le Brésil à la différence de buts.
La formation de Zico passe à côté de la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Dans un groupe comprenant le Brésil, tenant du titre, le premier match face à l’Australie s'annonce décisif. Alors qu'ils mènent à dix minutes du terme, les Japonais sont submergés et s'inclinent (1-3)[23]. Un match nul et vierge contre la Croatie[24] et une dernière défaite face au Brésil (1-4), malgré l'ouverture du score japonaise, condamnent la sélection au dernier rang[4].
Sur le toit de l'Asie (2006-2011) |
Malgré la déception de 2006, l’équipe du Japon s'impose comme l'une des meilleures équipes de football du continent asiatique, avec la Corée du Sud. Depuis la réussite de Hidetoshi Nakata en Italie, le recrutement de Japonais par les clubs européens se multiplient, à l'exemple de Daisuke Matsui en France. Le départ à la retraite de Nakata est compensé par la confirmation du talent de Shunsuke Nakamura.
En 2007 le Japon défend son titre continental. Il sort premier de son groupe, bat l’Australie en quart de finale (1-1, tab 4-3), mais s’incline ensuite contre l’Arabie saoudite (2-3) et prend la quatrième place après une défaite aux tirs aux buts face à la Corée du Sud (0-0, tab 5-6)[t 13].
Le Japon se qualifie facilement pour la Coupe du monde de 2010. Durant cette Coupe du monde, les Samouraïs créent la surprise en se sortant d'un groupe relevé : ils battent d'abord le Cameroun (1-0), puis après une défaite logique contre les Pays-Bas (0-1), remportent le match décisif face au Danemark (3-1)[25]. L'équipe du Japon, qui a su s'imposer avec un style de jeu à la fois collectif et maîtrisé, se qualifie pour les huitièmes de finale, où ils s'inclinent finalement contre le Paraguay aux tirs au but[26].
Après la Coupe du monde, Takeshi Okada laisse sa place sur le banc à l'Italien Alberto Zaccheroni. Les nouvelles vedettes de la sélection se nomment Keisuke Honda et Shinji Kagawa, qui s'imposent dans leurs clubs en Europe. La sélection parvient alors à obtenir des résultats très encourageants en battant en match amical des équipes de premier rang comme l'Argentine de Lionel Messi en octobre 2010 (1-0) et la France deux ans plus tard (1-0)[27]. C'est avec ambition que le Japon aborde la Coupe d'Asie 2011 au Qatar. Il remporte le tournoi en confirmant ses promesses, au terme d'une finale face à l'Australie battue sur le fil (1-0 après prolongation, but de Tadanari Lee)[28],[29].
Instabilité et perte du titre de champion (depuis 2011) |
Après cette coupe continentale, les Samourai Blue sont invités à la Copa América 2011, mais déclinent finalement l'invitation en mai, les joueurs locaux étant en plein championnat, décalé à la suite du séisme du 11 mars, et ceux évoluant en Europe n'étant pas libérés par leur club[30]. Le 15 novembre 2011, pour la première fois depuis 22 ans, l'équipe du Japon rencontre son homologue nord-coréenne en Corée du Nord, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde[31]. La Télévision Centrale Coréenne collabore avec la chaîne japonaise TBS pour la retransmission du match, et 150 supporters japonais sont présents dans les tribunes[31]. Cependant, l'accueil réservé à la sélection japonaise est « glacial », celle-ci subissant un contrôle de quatre heures à son arrivée à l'aéroport de Pyongyang, et le Kimi ga yo, l'hymne national japonais, étant conspué avant match[31].
En juin 2013, le Japon devient le premier pays à se qualifier pour la Coupe du monde 2014 au Brésil après un match nul avec l'Australie. Il s'agit ainsi de sa cinquième participation consécutive à la plus grande compétition internationale[32]. Quelques jours plus tard, la sélection se rend au Brésil pour la Coupe des confédérations. Après une défaite (0-3) contre le pays hôte, les Japonais surprennent face à l'Italie puisqu'ils mènent sur le score de 2-0 à la mi-temps. Ils s'inclinent cependant sur le score de 3-4 et est éliminée de la compétition après deux matchs[33]. Leur dernier match contre le Mexique est également perdu (1-2)[34].
Le Japon fait partie du groupe C de la Coupe du monde avec la Colombie, tête de série, ainsi que la Côte d'Ivoire et la Grèce. Les Samourai Blue commencent la compétition contre la Côte d'Ivoire. Ils mènent à la mi-temps grâce à un but de Keisuke Honda mais s'inclinent finalement sur le score de 2-1[35]. Lors du match suivant, ils dominent la Grèce mais cette domination est stérile et ils ne parviennent pas à marquer en supériorité numérique. Le score reste ainsi vierge[36]. Le Japon est éliminé de la compétition après le troisième match, perdu contre la Colombie par quatre buts à un[37].
L'après-Mondial est marqué par une certaine agitation, Alberto Zaccheroni démissionnant après le parcours décevant du Japon. Javier Aguirre prend sa place et passe du 4-2-3-1 de Zaccheroni à un 4-3-3 mais une préparation catastrophique vaut au Japon d'attaquer la Coupe d'Asie 2015 avec des doutes. Le premier match est largement remporté face au débutant de la compétition : la Palestine (4-0). Le deuxième match est bien plus difficile contre l'Irak (1-0). Le Japon assure le sans-faute en battant ensuite la Jordanie (2-0). Cependant, la sélection nippone trébuche à la surprise générale dès les quarts de finale contre les Émirats arabes unis, encaissant rapidement un but des Émiriens avant de remonter la pente et égaliser sans parvenir à prendre les commandes du match. Keisuke Honda et Shinji Kagawa ratent leur penalty ce qui qualifie les Émiraties (1-1, tab 4-5). C'est la première fois depuis 1996 que le Japon est éliminé avant les demi-finales. Javier Aguirre est licencié après l'échec, ayant été accusé de corruption à l'étranger du temps où il n'était pas encore sélectionneur.
Vahid Halilhodžić est appelé pour le remplacer. Le Japon fait des débuts convaincants en matchs amicaux avec des victoires larges contre la Tunisie, l'Ouzbékistan et l'Irak. Cependant, les difficultés commencent avec un nul surprenant concédé à domicile contre la modeste équipe de Singapour (0-0), une dernière place à la Coupe d'Asie de l'Est 2015 et deux victoires très difficiles contre un très faible Cambodge. Cependant, deux victoires contre la Syrie relancent la sélection. Il termine néanmoins premier de son groupe lors du deuxième tour des éliminatoires avec un bilan presque parfait : sept victoires, un match nul (concédé à domicile face à Singapour), 27 buts marqués et aucun encaissé. Lors du troisième tour de qualifications, il est placé dans le groupe B avec l'Australie, l'Arabie saoudite, la Thaïlande, les Émirats arabes unis et l'Irak. Malgré une défaite inaugurale à domicile contre les Émirats arabes unis (1-2), les Blue Samouraïs se reprennent et achèvent cette dernière phase éliminatoire à la première place du groupe, avec un bilan de six victoires, deux matchs nuls et deux défaites (la deuxième défaite nippone sur le score de 0-1 est concédée lors de la dernière journée en Arabie saoudite, alors que les hommes de Vahid Halilhodžić étaient déjà assurés de terminer en tête de leur poule), synonyme de qualification pour la Coupe du Monde 2018.
Lors de la Coupe d'Asie de l'Est 2017 disputée à domicile, le Japon se défait avec difficulté de la Corée du Nord (1-0) et de la Chine (2-1), mais est lourdement battu par la Corée du Sud (1-4) qui remporte le tournoi. Le 10 avril 2018, l'entraîneur Vahid Halilhodžić est démis de ses fonctions[38], un licenciement que Jacky Bonnevay, ancien adjoint du Bosnien, met sur le compte d'un « choc culturel » entre les joueurs japonais et l'ancien coach des Blue Samouraïs[39]. Malgré cette éviction mouvementée deux mois avant la Coupe du Monde 2018 et des résultats amicaux mitigés ; le Japon, placé dans le groupe H avec la Colombie, la Pologne et le Sénégal ; parviendra à s'extraire des phases de poules. En effet, les Nippons surprennent d'entrée une équipe colombienne rapidement réduite à dix (2-1), grâce à un pénalty converti par Shinji Kagawa à la 6e minute de jeu ainsi qu'une réalisation de Yuya Osako à la 73e minute de jeu ; prenant ainsi leur revanche sur des Cafeteros qui les avaient lourdement battu lors du dernier match des phases de poules de la précédente édition. Le Japon parvient ensuite à accrocher le Sénégal (2-2) au cours d'un match spectaculaire et n'a plus besoin que d'un point pour se qualifier pour les huitièmes de finale. Avec une équipe majoritairement remaniée contre la Pologne, les coéquipiers d'Hiroki Sakai s'inclinent (0-1) et se retrouvent à égalité parfaite pour la 2e place du groupe avec le Sénégal, également battu sur le même score contre la Colombie. Le Japon réussit à se qualifier grâce à la règle du fair-play, jusque là non utilisée lors des précédentes éditions, grâce à deux cartons jaunes reçus de moins que les Lions de la Teranga. Néanmoins cette qualification sur le fil a suscité des critiques, étant donné que les Blue Samouraïs, au courant du résultat favorable de l'autre match avaient arrêté de jouer durant les dix dernières minutes au lieu de chercher à égaliser[40],[41],[42]. En huitièmes de finale, le Japon passe tout près de l'exploit contre la Belgique, menant 2-0 en début de deuxième mi-temps grâce à des réalisations de Genki Haraguchi (48e minute) et de Takashi Inui (52e minute) ; mais les Nippons, très offensifs, ne se replient pas suffisamment en défense, laissant beaucoup d'espaces aux Belges qui inscrivent trois buts dans les 25 dernières minutes de la partie, ce qui n'était plus arrivé lors d'un match à élimination directe depuis la Coupe du Monde 1970[43]. Malgré cette élimination frustrante, le pays du Soleil Levant quitte la compétition la tête haute, en étant la seule nation asiatique à avoir passé les phases de poules et en ayant rendu leur vestiaire en bon état[44].
Après plusieurs résultats amicaux post-Coupe du monde de bonne facture, la sélection est placée dans le groupe F lors de la Coupe d'Asie 2019 où elle y fait figure de favorite. Sans certains joueurs clés du Mondial russe ; partis à la retraite (Keisuke Honda) ou disposant de peu de temps de jeu dans leurs clubs et donc en méforme (Shinji Kagawa, Shinji Okazaki[45]) ; les Blue Samouraïs signent un début de compétition peu convaincant, avec une première victoire étriquée sur le Turkménistan (3-2) après avoir été mené au score en première période. Le Japon vient ensuite difficilement à bout d'Oman, grâce à un pénalty transformé par Genki Haraguchi à la 28e minute (1-0) puis se défait de l'Ouzbékistan (2-1), s'assurant la première place du groupe. En huitièmes de finale, le Japon est opposé à l'Arabie saoudite, autre participant asiatique au Mondial russe. Désireux de ne pas voir le scénario belge se rééditer, le Japon se replie en défense et subit les assauts des Faucons verts après avoir ouvert le score à la 20e minute de jeu par le biais du défenseur Takehiro Tomiyasu. Les Blue Samouraïs parviennent à résister à l'intense domination saoudienne (1-0) et retrouvent le Viêt Nam en quarts de finale. Face à un adversaire qui n'était pas attendu à ce stade la compétition, le Japon l'emporte sur la plus petite des marges grâce à un pénalty obtenu puis transformé par Ritsu Doan à la 57e minute de jeu (1-0), dans une rencontre qui aura vu la première utilisation de l'histoire de la VAR en phase finale de Coupe d'Asie[46]. Opposé en demi-finale à l'Iran, auteur d'un début de compétition plus convaincant et qui n'avait jusqu'alors encaissé aucun but, le Japon réalise sa prestation la plus aboutie et l'emporte 3-0 grâce à un doublé de Yuya Osako (à la 56e minute puis à la 67e minute sur pénalty) et un dernier but de Genki Haraguchi dans le temps additionnel de la partie. Pour décrocher un cinquième titre continental, les Blue Samouraïs seront opposés en finale au Qatar, auteur d'un sans-faute (six victoires en six matchs, meilleure attaque et meilleure défense de la compétition avec 16 buts inscrits et aucun encaissé) et qui avait créé la sensation en quarts de finale en éliminant la Corée du Sud (1-0).
Résultats |
Palmarès |
Compétitions internationales | Compétitions continentales | Trophées divers |
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|
|
|
Parcours en compétitions |
Phases finales | Qualifications | ||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Année | Résultat | Class. | MJ | V | N* | D | bp | bc | MJ | V | N* | D | bp | bc | |
1930 et 1934 | Non inscrit | - | - | - | - | - | - | ||||||||
1938 | Forfait | - | - | - | - | - | - | ||||||||
1950 | Suspendu | - | - | - | - | - | - | ||||||||
1954 | Non qualifié | 2 | 0 | 1 | 1 | 3 | 7 | ||||||||
1958 | Non inscrit | - | - | - | - | - | - | ||||||||
1962 | Non qualifié | 2 | 0 | 0 | 2 | 1 | 4 | ||||||||
1966 | Non inscrit | - | - | - | - | - | - | ||||||||
1970 | Non qualifié | 4 | 0 | 2 | 2 | 4 | 8 | ||||||||
1974 | 4 | 1 | 0 | 3 | 5 | 4 | |||||||||
1978 | 4 | 0 | 1 | 3 | 0 | 5 | |||||||||
1982 | 4 | 2 | 0 | 2 | 4 | 2 | |||||||||
1986 | 8 | 5 | 1 | 2 | 15 | 5 | |||||||||
1990 | 6 | 2 | 3 | 1 | 7 | 3 | |||||||||
1994 | 13 | 9 | 3 | 1 | 35 | 6 | |||||||||
1998 | 1er tour | 31er | 3 | 0 | 0 | 3 | 1 | 4 | 15 | 9 | 5 | 1 | 51 | 12 | |
2002 | 8e de finale | 9e | 4 | 2 | 1 | 1 | 5 | 3 | Qualifie d'office | ||||||
2006 | 1er tour | 28e | 3 | 0 | 1 | 2 | 2 | 7 | 12 | 11 | 0 | 1 | 25 | 5 | |
2010 | 8e de finale | 9e | 4 | 2 | 1 | 1 | 4 | 2 | 14 | 8 | 4 | 2 | 23 | 9 | |
2014 | 1er tour | 29e | 3 | 0 | 1 | 2 | 2 | 6 | 14 | 8 | 3 | 3 | 30 | 8 | |
2018 | 8e de finale | 15e | 4 | 1 | 1 | 2 | 6 | 7 | 14 | 13 | 3 | 2 | 44 | 7 | |
Total | 6/21 | 9e | 21 | 5 | 5 | 11 | 20 | 29 | 116 | 67 | 27 | 26 | 247 | 85 |
Phases finales | Qualifications | ||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Année | Résultat | Class. | MJ | V | N* | D | bp | bc | MJ | V | N* | D | bp | bc | |
1956 | Forfait | - | - | - | - | - | - | ||||||||
1960 | - | - | - | - | - | - | |||||||||
1964 | - | - | - | - | - | - | |||||||||
1968 | Non qualifié | 4 | 3 | 1 | 0 | 8 | 4 | ||||||||
1972 | Forfait | - | - | - | - | - | - | ||||||||
1976 | Non qualifié | 4 | 1 | 1 | 2 | 3 | 4 | ||||||||
1980 | Forfait | - | - | - | - | - | - | ||||||||
1984 | - | - | - | - | - | - | |||||||||
1988 | 1er tour | 10e | 4 | 0 | 1 | 3 | 0 | 6 | 4 | 2 | 1 | 1 | 6 | 3 | |
1992 | Vainqueur | 1er | 5 | 3 | 2 | 0 | 6 | 3 | Qualifié d'office | ||||||
1996 | 1/4 de finale | 5e | 4 | 3 | 0 | 1 | 7 | 3 | - | - | - | - | - | - | |
2000 | Vainqueur | 1er | 6 | 5 | 1 | 0 | 21 | 6 | 3 | 3 | 0 | 0 | 15 | 0 | |
2004 | Vainqueur | 1er | 6 | 4 | 2 | 0 | 13 | 6 | - | - | - | - | - | - | |
2007 | Demi-finale | 4e | 6 | 2 | 3 | 1 | 11 | 7 | 6 | 5 | 0 | 1 | 15 | 2 | |
2011 | Vainqueur | 1er | 6 | 4 | 2 | 0 | 14 | 6 | 6 | 5 | 0 | 1 | 17 | 4 | |
2015 | Quart de finale | 5e | 4 | 3 | 1 | 0 | 8 | 1 | Tenant du Titre | ||||||
2019 | Qualifié pour la finale | 6 | 6 | 0 | 0 | 11 | 3 | 8 | 7 | 1 | 0 | 27 | 0 | ||
Total | 9/17 | 1er | 47 | 30 | 12 | 5 | 91 | 41 | 35 | 26 | 4 | 5 | 91 | 17 |
Année | Résultat | Class. | MJ | V | N* | D | bp | bc |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1992 | Non qualifié | |||||||
1995 | 1er tour | 6e | 2 | 0 | 0 | 2 | 1 | 8 |
1997 et 1999 | Non qualifié | |||||||
2001 | Finale | 2e | 5 | 3 | 1 | 1 | 6 | 1 |
2003 | 1er tour | 6e | 3 | 1 | 0 | 2 | 4 | 3 |
2005 | 1er tour | 5e | 3 | 1 | 1 | 1 | 4 | 4 |
2009 | Non qualifié | |||||||
2013 | 1er tour | 7e | 3 | 0 | 0 | 3 | 4 | 9 |
2017 | Non qualifié | |||||||
Total | 5/10 | 2e | 16 | 5 | 2 | 9 | 19 | 25 |
- Parcours en Coupe d'Asie de l'Est de football
2003 : 2e place
2005 : 2e place
2008 : 2e place
2010 : 3e place
2013 : Vainqueur
2015 : 4e place
2017 : 2e place
2019 :
- Participation à la Copa América
1999 : 1er tour
2011 : Participation annulée[n 1]
2015 : Invité mais décline l'invitation
2019 : Invité
Identité |
Surnom |
L'équipe est surnommée Samurai Blue (サムライ・ブルー, samurai burū ), surnom officiel depuis 2009[47]. Elle est généralement désignée selon le nom du sélectionneur, en utilisant le mot Japan (ジャパン ), actuellement Zaccheroni Japan (ザッケローニジャパン, Zakkerōni Japan ) ou en abrégé Zac Japan (ザックジャパン, Zakku Japan ). Cette appellation a débuté lors de la prise de fonction de Marius Johan Ooft, premier sélectionneur étranger du Japon en 1992.
Couleurs |
Depuis 1980, le maillot domicile de la sélection japonaise est généralement bleu, voire bleu navy depuis 2010, le short blanc et les bas bleus. Auparavant, de 1950 à 1980, l'équipement était entièrement blanc, avec ou sans liserés bleus. De 1988 à 1991, sous la direction de Kenzo Yokoyama, le maillot est rouge et blanc, reprenant ainsi les couleurs du drapeau du Japon.
Le choix de porter un maillot bleu, et non rouge ou blanc, trouve son origine dans la victoire surprise du Japon face à la Suède lors des Jeux olympiques de 1936 - son premier match international d'importance - au cours de laquelle les Japonais jouent en bleu[48]. Le bleu dans la tradition japonaise est synonyme de jeunesse, le jaune (que l'on trouve sur l'écusson) d'honnêteté.
1917 | 1950-1975 | 1975-1979 | 1980-1983 | 1988-1991 | 1991-1992 | 1996-1998 |
2002 Dom. | 2002 Ext. | 2010-2011 Dom. | 2010-2011 Ext. | 2012-2013 | 2013–15 | 2015–17 |
2017 | 2018 |
Culture populaire |
La sélection japonaises a un couple de mascottes, baptisées Karappe (カラッペ) et Karara (カララ). Ce sont des Yatagarasu, des corbeaux à trois pattes, portant le maillot de la sélection. Elles sont l’œuvre du mangaka Susumu Matsushita (en).
Le mangaka Yōichi Takahashi, créateur du célèbre manga de football Captain Tsubasa (Olive et Tom en français), commence la série Captain Tsubasa - World Youth par la « tragédie de Doha » du 28 octobre 1993.
Personnalités |
Sélectionneurs |
Jusqu'en 1991, la sélection japonaise n'est dirigée que par des entraineurs japonais, avec des résultats assez modestes. Alors que le football japonais s'ouvre au monde avec la création de la J. League, le championnat professionnel japonais, la fédération fait appel en 1992 au Néerlandais Hans Ooft. Ce dernier mène le Japon à sa première victoire en Coupe d'Asie des nations, à domicile[49].
Les succès continentaux suivants de la sélection sont également le fait de techniciens étrangers : le Français Philippe Troussier en 2000, le Brésilien Zico en 2004, et l'Italien Alberto Zaccheroni en 2011. Takeshi Okada est le seul Japonais à avoir mené la sélection nationale en Coupe du monde, en 1998 et 2010. La deuxième fois, il remplace le Bosniaque Ivan Osim, victime d'une crise cardiaque en novembre 2007 et qui arrête là sa carrière de technicien. Les autres campagnes sont assurées par Philippe Troussier en 2002, Zico en 2006 et Zaccheroni en 2014.
Nom | Période(s) | Matchs | V | N | D | % V |
---|---|---|---|---|---|---|
Sans entraîneur | 1917 | - | - | - | - | - |
Hitoshi Sasaki | 1921 | - | - | - | - | - |
Masujiro Nishida | 1923 | - | - | - | - | - |
Gorō Yamada | 1925 | - | - | - | - | - |
Dobashi (土橋) | 1927[réf. nécessaire] | - | - | - | - | - |
Shigeyoshi Suzuki | 1930 | - | - | - | - | - |
Shigemaru Takenokoshi | 1934 | - | - | - | - | - |
Shigeyoshi Suzuki | 1936 | - | - | - | - | - |
Shigemaru Takenokoshi | 1938-1940 | - | - | - | - | - |
Koichi Kudo | 1942 | - | - | - | - | - |
Hirokazu Ninomiya | 1951 | 3 | 1 | 1 | 1 | 33.33% |
Shigemaru Takenokoshi | 1951-1956, 1958-1959 | 24 | 6 | 6 | 12 | 25% |
Hidetoki Takahashi | 1957, 1960-1962 | 14 | 3 | 2 | 9 | 21.43% |
Taizo Kawamoto | 1958 | 2 | 0 | 0 | 2 | 0% |
Ken Naganuma | 1962-1969, 1972-1976 | 73 | 34 | 12 | 27 | 46.57% |
Shunichiro Okano | 1970-1971 | 19 | 11 | 2 | 6 | 57.90% |
Hiroshi Ninomiya | 1976-1978 | 27 | 6 | 6 | 15 | 22.22% |
Yukio Shimomura | 1979-1980 | 14 | 8 | 4 | 2 | 57.14% |
Masashi Watanabe | 1980 | 3 | 2 | 0 | 1 | 66.67% |
Saburō Kawabuchi | 1980-1981 | 10 | 3 | 2 | 5 | 30% |
Takaji Mori | 1981-1985 | 43 | 22 | 5 | 16 | 51.16% |
Yoshinobu Ishii | 1986-1987 | 17 | 11 | 2 | 4 | 64.70% |
Kenzo Yokoyama | 1988-1991 | 24 | 5 | 7 | 12 | 20.83% |
Hans Ooft | 1992-1993 | 27 | 17 | 6 | 4 | 62.96% |
Paulo Roberto Falcão | 1994 | 9 | 3 | 4 | 2 | 33.33% |
Shu Kamo | 1994-1997 | 46 | 24 | 8 | 14 | 52.17% |
Takeshi Okada | 1997-1998, 2007-2010 | 65 | 31 | 18 | 16 | 47.69% |
Philippe Troussier | 1998-2002 | 50 | 23 | 15 | 12 | 46% |
Zico | 2002-2006 | 71 | 38 | 15 | 18 | 53.52% |
Ivica Osim | 2006-2007 | 20 | 13 | 2 | 5 | 65% |
Alberto Zaccheroni | 2010-2014 | 57 | 32 | 12 | 13 | 56.14% |
Javier Aguirre | 2014-2015 | 10 | 7 | 1 | 2 | 70% |
Vahid Halilhodžić | 2015-2018 | 9 | 5 | 3 | 1 | 55.56% |
Akira Nishino | 2018 | 7 | 2 | 1 | 4 | 28,57% |
Hajime Moriyasu | 2018 | 1 | 1 | 100% |
Mis à jour le 6 octobre 2018
Joueurs emblématiques |
Le site Internet de la FIFA identifie en 2014 comme des « stars du passé » trois joueurs : l'attaquant Kazuyoshi Miura et les milieux de terrain Shunsuke Nakamura et Hidetoshi Nakata[50]. Nakata est le seul Japonais à apparaître au FIFA 100, une liste de footballeurs ayant marqué leur génération créée publiée en 2004 par la FIFA. Par contre ils sont plusieurs à faire partie du palmarès du Footballeur asiatique de l'année, lancé en 1988 : outre Miura en 1993 et Nakata en 1997 et 1998, on y trouve le défenseur Masami Ihara en 1995[51] et les milieux de terrain Shinji Ono en 2002 et Yasuhito Endo en 2009[52].
Kazuyoshi Miura est le deuxième meilleur buteur de l'histoire de la sélection derrière Kunishige Kamamoto, et le premier joueur asiatique à évoluer en Italie. Il remporte avec ses compatriotes la première Coupe d'Asie des nations du Japon en 1992, tournoi dont il est élu meilleur joueur.
Nakata est déjà un titulaire incontesté en sélection nationale au poste de meneur de jeu quand il est recruté en Italie en 1998, à 21 ans. Il vient de disputer en France la première des trois Coupes du monde auxquelles il participera dans sa carrière[15]. Il prend sa retraite sportive en 2006, à moins de 30 ans. Shunsuke Nakamura est resté célèbre pour sa force de frappe du pied gauche et ses coups de pied arrêtés. Élu meilleur joueur de la Coupe d'Asie 2004, la 3e remportée par le Japon, il dispute aussi deux fois la Coupe du monde, en 2006 et 2010.
Dans les années 2010, des joueurs comme Shinji Kagawa, Keisuke Honda et Yuto Nagatomo sont titulaires dans des clubs réputés comme Manchester United, le CSKA Moscou ou l'Inter Milan. La Bundesliga est particulièrement bien dotée en joueurs japonais (Shinji Okazaki et Gotoku Sakai à Stuttgart, Hajime Hosogai au Bayer Leverkusen, Makoto Hasebe à Wolfsbourg, Hiroshi Kiyotake à Nuremberg...). C'est d'ailleurs avec un club allemand qu'un Japonais dispute pour la première fois une demi-finale de Ligue des champions (Atsuto Uchida avec Schalke 04 en 2011)[réf. nécessaire].
# | Joueur | Sél. | Buts | Carrière |
---|---|---|---|---|
1 | Yasuhito Endō | 152 | 15 | 2002–2015 |
2 | Masami Ihara | 122 | 5 | 1988–1999 |
3 | Shinji Okazaki | 116 | 50 | 2008– |
4 | Yoshikatsu Kawaguchi | 116 | 0 | 1997–2010 |
5 | Makoto Hasebe | 114 | 2 | 2006–2018 |
6 | Yuji Nakazawa | 110 | 17 | 1999–2010 |
7 | Yuto Nagatomo | 109 | 3 | 2008– |
8 | Keisuke Honda | 98 | 37 | 2008–2018 |
9 | Shunsuke Nakamura | 98 | 24 | 2000–2010 |
10 | Yasuyuki Konno | 93 | 4 | 2005–2017 |
# | Joueur | Buts | Sél. | Carrière |
---|---|---|---|---|
1 | Kunishige Kamamoto | 75 | 76 | 1964–1977 |
2 | Kazuyoshi Miura | 55 | 89 | 1990–2000 |
3 | Shinji Okazaki | 50 | 116 | 2008– |
4 | Keisuke Honda | 37 | 98 | 2008–2018 |
5 | Hiromi Hara | 37 | 75 | 1978–1988 |
6 | Shinji Kagawa | 31 | 95 | 2008- |
7 | Takuya Takagi | 27 | 44 | 1992–1997 |
8 | Kazushi Kimura | 26 | 54 | 1979–1986 |
9 | Shunsuke Nakamura | 24 | 98 | 2000–2010 |
10 | Naohiro Takahara | 23 | 57 | 2000–2008 |
Mis à jour au 6 juillet 2018.
Autres joueurs importants de l'histoire de la sélection
|
Sélection actuelle |
Voici la liste de joueurs sélectionnés pour disputer les matchs amicaux contre l'Afghanistan et la Syrie, les 24 et 29 mars 2016
Buts et sélections mis à jour le 30 juin 2017:
Pos. | Nom | Date de naissance | Sélections | Buts | Club |
---|---|---|---|---|---|
GB | Masaaki Higashiguchi | 12 mai 1986 | 5 | 0 | Gamba Osaka |
GB | Eiji Kawashima | 20 mars 1983 | 88 | 0 | Racing Club de Strasbourg |
GB | Daniel_Schmidt | 3 février 1992 | 0 | 0 | Vegalta Sendai |
DF | Wataru Endo | 9 février 1993 | 8 | 0 | Urawa Red Diamonds |
DF | Tomoaki Makino | 11 mai 1987 | 24 | 2 | Urawa Red Diamonds |
DF | Yasuyuki Konno | 25 janvier 1983 | 88 | 4 | Gamba Osaka |
DF | Yuto Nagatomo | 12 septembre 1986 | 94 | 3 | Inter Milan |
DF | Gotoku Sakai | 14 mars 1991 | 34 | 0 | Hambourg SV |
DF | Genta Miura | 1er mars 1995 | 1 | 0 | Gamba Osaka |
DF | Hiroki Sakai | 12 avril 1990 | 47 | 0 | Olympique de Marseille |
DF | Gen Shoji | 11 décembre 1992 | 4 | 3 | Kashima Antlers |
DF | Maya Yoshida | 24 août 1988 | 75 | 10 | Southampton FC |
ML | Yosuke Ideguchi | 23 août 1996 | 2 | 0 | Gamba Osaka |
ML | Shinji Kagawa | 17 mars 1989 | 87 | 28 | Borussia Dortmund |
ML | Takashi Inui | 4 juin 1988 | 20 | 2 | SD Eibar |
ML | Shu Kurata | 26 novembre 1988 | 4 | 0 | Gamba Osaka |
ML | Tomoya Ugajin | 23 mars 1988 | 0 | 0 | Urawa Red Diamonds |
ML | Hotaru Yamaguchi | 6 octobre 1990 | 33 | 2 | Cerezo Osaka |
AT | Genki Haraguchi | 9 mai 1991 | 24 | 6 | Hertha Berlin |
AT | Takuma Asano | 10 novembre 1994 | 11 | 2 | VfB Stuttgart |
AT | Keisuke Honda | 13 juin 1986 | 90 | 36 | CF Pachuca |
AT | Yuya Kubo | 24 décembre 1993 | 6 | 2 | La Gantoise |
AT | Shinji Okazaki | 16 avril 1986 | 116 | 50 | Leicester City FC |
AT | Yuya Osako | 18 mai 1990 | 33 | 8 | 🇩🇪 SV Werder Brême |
Infrastructures |
La sélection japonaise a longtemps été résidente du Stade olympique national[6], construit à la fin des années 1950 à Tokyo en prévision des Jeux olympiques d'été de 1964, qui marque le retour du Japon sur la scène internationale vingt ans après la Seconde Guerre mondiale. Conçu par l'architecte Kenzo Tange, il a une capacité de 57 363 spectateurs.
À l'occasion de la Coupe du monde 2002, organisée conjointement avec la Corée du Sud, plusieurs grands stades sont construits, notamment le stade international de Yokohama (rebaptisé en 2005 « stade Nissan » pour des raisons de sponsoring) qui accueille la finale du tournoi. Plus grand stade du pays avec 72 327 places, il est à la disposition de la sélection pour ses matchs les plus prestigieux.
Cependant, la sélection n'a pas de stade attitré et utilise tous les stades à travers le pays, au premier rang desquels le stade Saitama 2002, situé à Saitama, mais aussi le stade Toyota, à Toyota, le stade Nagai à Osaka, le Dôme de Sapporo, le stade de Miyagi, etc[6].
Annexes |
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Notes |
Le Japon est la seule sélection hors-Amérique à avoir participé à la Copa América, organisée par la Confédération sud-américaine de football. Le Japon est invité en 1999 puis en 2011, mais doit décliner cette 2e invitation le 16 mai à la suite du séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku
Références |
- Références générales
« Classement mondial », sur fr.fifa.com, 20 septembre 2018(consulté le 2 octobre 2018).
Premier Âge, La fabuleuse histoire du football japonais (Pandanet)
(en) How football went Japanese, BBC
L’histoire de l’équipe du Japon de football, Nippon.com, le 12 juin 2014
Le football pour les nuls (lire en ligne), « L'Essor de l'Asie »
(en) Japan International Matches, RSSSF
Tournoi olympique de football Berlin 1936, FIFA.com
Tournoi olympique de football Melbourne 1956, FIFA.com
Japon VS République de Corée - Naissance d'une rivalité, FIFA.com
Tournoi olympique de football Tokyo 1964, FIFA.com
Tournoi olympique de football Mexico 1968, FIFA.com
Okudera rapproche les continents, FIFA.com
Japon VS Irak - Le Japon à un Doha du rêve..., FIFA.com
Nanami, pied gauche et esprit droit, FIFA.com
16 novembre 1997 : Nakata ouvre la voie, FIFA.com
Coupe des Conféderations, Corée/Japon 2001 : L'Extrême-Orient sourit aux Bleus, FIFA.com
Ascendant Japon, Libération, 4 juin 2002
Le Japon attrape la fièvre, Libération, 5 juin 2002
Japon en huitièmes et au septième ciel, Libération, 15 juin 2002
La Turquie rejoint le Sénégal, aujourdhui.ma
Les rêves nippons douchés par les Turcs, Libération, 19 juin 2002
Le Japon conserve son titre à la Coupe d'Asie des nations, Réseau des sports, 7 août 2004
Tim Cahill, un héros chez les Socceroos, linternaute.com
Le Japon et la Croatie se neutralisent, dhnet.be
Le Japon s'enflamme pour ses Samouraïs, Le Monde.fr, 25 juin 2010
Le Japon battu par le Paraguay aux tirs au but, Le Monde.fr, 25 juin 2010
Foot : l'équipe de France battue par le Japon 1-0, Le Monde.fr, 12 octobre 2012
Le Japon vole sur l'Asie, L'Équipe.fr, 29 janvier 2011
Le Japon, roi d'Asie, FIFA.com
(en) Japan withdraws from Copa America, JFA, le 18 mais 2011
Football : réception glaciale du Japon en Corée du Nord, AFP sur LeMonde.fr, le 15 novembre 2011
Le Japon, premier qualifié !, L'Équipe.fr, 4 juin 2013
« L'équipe de football du Japon éliminée de la Coupe des Confédérations 2013 », sur nautiljon.com, 21 juin 2013(consulté le 16 juillet 2014)
« Coupe des Confédérations : Le Mexique surprend le Japon ! », sur le10sport.com, 22 juin 2013(consulté le 16 juillet 2014)
« Côte d'Ivoire - Japon : 2-1 », L'Équipe, 15 juin 2014(consulté le 16 juillet 2014)
« Japon - Grèce : 0-0 », L'Équipe, 20 juin 2014(consulté le 16 juillet 2014)
Agence France-Presse, « Japon/Colombie - La Colombie s’impose 4 à 1 et élimine le Japon », Libération, 24 juin 2014(consulté le 16 juillet 2014)
« L'histoire se répète pour Vahid Halilhodzic, limogé par le Japon avant la Coupe du monde », sur L'Équipe, 10 avril 2018(consulté le 29 janvier 2019)
« Japon : Vahid Halilhodzic licencié pour cause de «choc culturel» », sur L'Équipe, 12 juin 2018(consulté le 29 janvier 2019)
« World Cup’s most shameful moment », NewsComAu, {{Article}} : paramètre «date
» manquant (lire en ligne)
(en-GB) « World Cup 2018: Japan go through but final group game ends in 'mind-boggling farce' », BBC Sport, 28 juin 2018(lire en ligne)
(en-GB) Barry Glendenning, « Japan 0-1 Poland: World Cup 2018 – as it happened », The Guardian, 28 juin 2018(ISSN 0261-3077, lire en ligne)
Foot123, « La Belgique en quart au terme d'un match fou ! », sur foot123.fr, 2 juillet 2018(consulté le 3 juillet 2018).
Clémence Bauduin, « Coupe du Monde 2018 : les Japonais, éliminés, rendent leur vestiaire comme neuf », sur RTL, 3 juillet 2018(consulté le 29 janvier 2019)
« Coupe d'Asie : Okazaki et Kagawa non retenus », sur L'Équipe, 12 décembre 2018(consulté le 30 janvier 2019)
« Le Japon de retour en demi-finales de la Coupe d'Asie des nations », sur L'Équipe, 24 janvier 2019(consulté le 29 janvier 2019)
(ja) 日本代表チーム愛称は、「SAMURAI BLUE 」, Japan Football Association, le 19 octobre 2009
(en) « Why does Japan wear blue soccer uniforms? », The Wichita Eagle
(en) « Japan National Team Coaches », RSSSF
« Portrait du Japon », FIFA.com (consulté le 25 mars 2014)
Masami IHARA : La grande muraille du Japon, FIFA.com
(en) « Asian Player of the Year », RSSSF
(en) « Japan - Record International Players », RSSSF
- Feuilles de matchs, tableaux, classements et statistiques
(en) Far Eastern Games, RSSSF
(en) World Cup 1962 Qualifying, RSSSF
(en) Asian Nations Cup 1968, RSSSF
(en) Asian Nations Cup 1976, RSSSF
(en) World Cup 1970 Qualifying, RSSSF
(en) World Cup 1974 Qualifying, RSSSF
(en) World Cup 1978 Qualifying, RSSSF
(en) World Cup 1982 Qualifying, RSSSF
(en) Asian Nations Cup 1988, RSSSF
(en) Asian Nations Cup 1992, RSSSF
(en) Asian Nations Cup 1996, RSSSF
(en) Asian Nations Cup 2004, RSSSF
(en) Asian Nations Cup 2007, RSSSF
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