Reine de Saba
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La reine de Saba (arabe : ملكة سبأ malika-t Saba ; hébreu :מלכת שבא melket Shava ; ge'ez : ንግሥተ ሳባ nəgəstä Saba) est mentionnée dans des récits bibliques, coraniques et hébraïques comme ayant régné sur le royaume de Saba, qui s'étendrait du Yémen au nord de l’Éthiopie et en Érythrée.
Les anecdotes et détails de la rencontre entre la reine et le roi Salomon à Jérusalem varient selon les sources.
Sommaire
1 Appellations
2 Récits des textes religieux
2.1 Bible
2.2 Nouveau Testament
2.3 Aggada
2.4 Islam
2.5 Copte
2.6 Éthiopien
3 Légendes maçonniques
4 Découvertes archéologiques
5 Dans l'art
5.1 Peinture
5.2 Sculpture
5.3 Art contemporain
5.4 Musique
5.4.1 Musique moderne
5.4.2 Opéra
5.4.3 Ballet
5.5 Cinéma
5.6 Littérature
6 Gastronomie
7 Notes et références
8 Annexes
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
Appellations |
Différents noms lui sont attribués. La tradition éthiopienne l'appelle « Makéda » (ge'ez : ማከዳ), celle du Yémen « Balqama ». En hébreu elle est nommée שְׁבָא, dont la translittération peut varier ; Louis Segond écrit « Séba » dans sa traduction de la Bible.
Dans le Nouveau Testament, l'Évangile selon Luc l'appelle « Reine de Midi » (11:31). Dans le Coran elle apparaît dans la sourate 27 et selon un hadith, c'est-à-dire les recueils des propos du prophète Mahomet, elle s’appelle « Balqis » (arabe :بلقيس)[1].
Récits des textes religieux |
Bible |
La reine de Saba (מַֽלְכַּת־שְׁבָׄא, malakat-shaba dans le Tanak, βασίλισσα Σαβὰ dans la Septante, Syriaque ܡܠܟܬ ܫܒܐ[2], langues éthiosémitiques ንግሥተ፡ሳባእ፡[3]) arriva à Jérusalem accompagnée d’une grande suite, « avec des chameaux portant des épices, et beaucoup d’or et de pierres précieuses » (premier Livre des rois 10:2). « Jamais après n’arriva une telle abondance d’épices » (livre des Chroniques 9 :1-9) que celles qu’elle donna à Salomon. Durant sa visite, elle posa au roi de nombreuses questions auxquelles ce dernier répondit correctement. Ils échangèrent des cadeaux, après quoi elle retourna dans son pays[4].
L’utilisation du terme hid dot ou « énigmes » (premier Livre des rois 10:1), un mot d’emprunt araméen qui n’apparait pas avant le VIe siècle av. J.-C., révèle l’origine tardive du texte[4]. Comme le texte ne mentionne pas la chute de Babylone, advenue en 539 av. J.-C., Martin Noth estime que le Livre des rois a connu sa rédaction définitive vers 550 av. J.-C.[5]
Nouveau Testament |
Dans le Nouveau Testament, Luc l'évoque sous le nom de « Reine de Midi » (11 : 31) (grec : βασίλισσα νότου, “basilissa notou” ; latin : « Regina austri »)[6].
Une interprétation mystique du Cantique des cantiques, qui visait à donner une base réelle à ses allégories, apparaît dans les volumineux commentaires d'Origène sur les Cantiques[7]. Il identifie la narratrice, ou « épouse », avec la « reine du Midi » des chants[8]. D’autres études ont proposé que le couple présenté dans le livre soit Salomon et la fille du pharaon. La première proposition fut préférée par les interprètes mystiques à la fin du XVIIIe siècle, la seconde est proposée par John Mason Good en 1803[7].
La narratrice aurait eu la peau noire selon un passage du Cantique des cantiques (chapitre 1 versets 5 et 6) : « Je suis noire et pourtant belle, filles de Jérusalem, […] Ne prenez pas garde à mon teint basané : c’est le soleil qui m’a brûlée. […] »[9]
Selon la légende[Laquelle ?], la reine de Saba apporta à Salomon les mêmes cadeaux que les Rois mages apportèrent plus tard à l’enfant Jésus[10].
Aggada |
Selon Josephus (Ant. 8:165–73), la reine de Saba fut reine d’Égypte et d’Éthiopie et apporta en Israël les premiers spécimens de commiphora opobalsamum, qui grandirent sur la terre sainte[11],[12].
Le talmud (Bava Batra 15b) insiste sur le fait qu’il n’y avait pas de reine, mais un roi de Saba (basé sur des interprétations variées de l’hébreu “mlkt”) qui arriva à Jérusalem. Cette version est destinée à discréditer toute histoire relatant une relation entre Salomon et la reine.
Le compte-rendu le plus détaillé de la visite de la reine de Saba au roi Salomon nous est donné au VIIIe siècle dans le Livre d’Esther. Une huppe informe Salomon que le royaume de Saba est le seul royaume dont le peuple ne lui est pas sujet et que sa reine idolâtre le soleil. Il la renvoie alors à Kitor dans le pays de Saba. Dans la lettre qu’il a attachée à son aile, le roi ordonne à la reine de venir à lui en tant que sujet. En réponse, elle lui envoie tous les bateaux de la mer chargés de cadeaux et de 6 000 jeunes de taille égale, tous nés à la même heure et habillés de vêtements pourpres. Ils portent avec eux une lettre déclarant que la reine arrivera à Jérusalem dans trois jours quand le voyage en prend normalement sept. Quand cette dernière arrive et se rend au palais de Salomon, elle confond le sol en miroir avec de l’eau. Elle soulève donc le bas de sa robe et découvre ses jambes. Salomon l’informe de son erreur et la réprimande sur ses jambes velues[13]. Elle lui posa trois énigmes (Livre d’Esther 1 :3) voire, selon le Midrash, beaucoup plus pour tester sa sagesse[4],[11],[12]. L’alphabet de Ben Sira affirme que de leur union serait né Nabuchodonosor II.
Dans la kabbale chrétienne, la reine de Saba est considérée comme la reine des démons et est parfois identifiée avec Lilith, une première fois dans le Targoum, puis plus tard dans le Zohar. Certains des mythes juifs et arabes maintiennent que la reine était en fait une Djinn, mi-humaine, mi-démon[14],[15].
Dans le folklore Ashkénaze, sa figure se confond avec l’image populaire d’Hélène de Troie. Les légendes ashkénazes dépeignent la reine de Saba comme une danseuse séductrice. Pendant longtemps, elle fut décrite comme une infanticide ou une sorcière démoniaque[15].
Islam |
Dans le Coran, la reine de Saba appelée «Balkis » (XXVII, verset 23 : « J'ai trouvé qu'une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu'elle a un trône magnifique »). L’histoire y est similaire à celle de la Bible et des sources juives.
Bien que le Coran ait préservé la plus ancienne forme littéraire de la légende, certains des éléments développés par les commentateurs musulmans sont dérivés du Midrash. Tabari, Zamakhshari, Baydawi complètent l'histoire sur de nombreux points ; ainsi nomment-ils la reine Bilkis, nom probablement dérivé du grec παλλακίς ou de la forme hébraïsée pilegesh, « concubine ». Les djinns de l'entourage de Salomon, effrayés à l’idée qu'il puisse épouser l'intruse, répandent la rumeur selon laquelle elle aurait les jambes velues et des sabots à la place des pieds. Salomon conçoit donc une ruse, plaçant au sol des miroirs que la reine prend pour de l’eau. Afin de traverser, elle soulève sa robe, dévoilant une paire de jambes humaines. Le roi ordonne ensuite à ses démons de préparer un dépilatoire spécial, pour la défaire de ses poils disgracieux. Selon certaines traditions, Salomon épouse la reine, quand d’autres la lui font donner en mariage à un seigneur de Hamdan[16].
Les textes bibliques sur la reine de Saba et ses bateaux en provenance d’Ophir ont servi de base à la légende selon laquelle des israélites auraient voyagé avec sa cour, lorsqu’elle retourna dans son pays en portant l’enfant de Salomon[17]. Selon la légende, les premiers juifs du Yémen y seraient arrivés au temps du roi Salomon, grâce à l’alliance politico-économique passée entre la reine de Saba et lui[11].
Selon une légende de l'Imam Tabari, la reine de Saba est la fille d'une djinn ou esprit nommée Umeira et de al-Himiari Bou-Scharh, vizir de Sharahbil Yakuf, roi de Saba (Himyar, au Yémen). L'enfant avait la beauté d'une houri (créature du paradis) et perd sa mère très jeune. Elle rend visite au roi Salomon pour s'assurer de sa grande sagesse ; elle le met à l'épreuve avec des énigmes (par ex. « quelle eau est douce et parfois amère »...)[18].
Copte |
L’histoire de Salomon et de la reine est très populaire auprès des coptes, comme le montrent les fragments d’une légende copte conservée sur un papyrus à Berlin. La reine, ayant été soumise par duperie, donne un pilier à Salomon sur lequel tout le savoir terrestre est inscrit. Salomon envoie un de ses démons afin qu’il récupère le pilier d’Éthiopie.
Éthiopien |
Le Kebra Nagast, récit du XIVe siècle de légitimation de la dynastie régnante en Éthiopie, propose une version étendue du mythe. Ménélik Ier, ancêtre revendiqué de la dynastie régnante en Éthiopie à partir du XIIIe siècle, dite salomonide, serait le fils de Salomon et de Makeda, reine de Saba.
Selon ce récit, le roi Salomon, pour acheter les matériaux nécessaires à la construction de son temple, rencontre des marchands du monde entier. Parmi eux Tamrin, grand marchand de la reine Makeda d’Éthiopie. En retournant dans son pays, Tamrin décrit à la reine les choses merveilleuses qu’il a vues à Jérusalem, ainsi que la sagesse et la générosité de Salomon. Elle décide donc de le rencontrer. Elle est chaleureusement accueillie et participe à un grand banquet donné en son honneur dans le palais de Salomon. Makeda y passe la nuit, Salomon jurant qu’il ne tenterait rien contre elle, après qu’elle-même a juré qu’elle ne lui volerait rien. Le repas ayant été particulièrement épicé, Makeda se réveille en pleine nuit assoiffée. Lorsqu’elle s’empare d'une carafe d’eau, Salomon apparait, lui rappelant son serment. Ce à quoi elle répond : « Ignore ton serment. Laisse-moi simplement boire de l’eau. » Cette même nuit, Salomon fait un rêve où il voit le soleil se lever sur Israël. Méprisé par les juifs, le soleil se déplace vers l’Éthiopie où il rayonne. Salomon donne alors à Makeda un anneau qu’elle accepte comme preuve de sa foi. En rentrant dans son pays, elle donne naissance à un fils qu’elle nomme Baina-lekhem (bin al-ḥakīm, « fils de la sagesse »), plus tard appelé Menelik.
Après avoir grandi en Éthiopie, le garçon, arborant l’anneau de Salomon, part pour Jérusalem où il est reçu avec honneur. Le roi et son peuple tentent en vain de le convaincre de rester. Salomon rassemble alors ses conseillers et annonce qu’il enverra son fils aîné en Éthiopie. Il ajoute qu’il attend un troisième fils qui épousera la fille du roi de Rome afin que le monde entier soit gouverné par les descendants de David. Baina-lekhem est alors oint par le grand prêtre Zadok et prend le nom de David. Des nobles de Jérusalem le suivent alors en Éthiopie et aujourd’hui encore certaines des grandes familles éthiopiennes revendiquent son ascendance.
Avant le départ Azarya, le fils du grand prêtre vole l’arche d’alliance que Menelik emporte en Éthiopie. Lorsque Salomon l’apprend, il donne l’ordre aux prêtres de garder le silence sur ce vol et de placer une copie de l’arche à l’intérieur du temple[19].
Selon certaines sources[Lesquelles ?], la reine Makeda faisait partie de la dynastie originellement fondée par Za Besi Angabo en 1370 av. J.-C. À l'origine c’était le frère de Makeda, le prince Nourad, qui devait régner sur le royaume, mais sa mort prématurée place sa sœur sur le trône. Elle aurait ainsi gouverné le royaume une cinquantaine d’années[20].
Bien que les histoires d’Abyssinie apportent de nombreux détails, elles omettent les anecdotes qui reflètent l’animosité de certains théologiens envers la reine (l’histoire des jambes velues par exemple)[21].
Légendes maçonniques |
La Reine de Saba est mentionnée brièvement dans deux rituels maçonniques :
- Le rituel dit « d'installation du vénérable » pratiqué particulièrement dans les rites d'origine anglaise : Rite émulation et Rite d'York. Selon la légende particulière de ce rituel, c'est en sa présence que Salomon aurait fait le geste devenu par la suite l'un des signes de reconnaissance communiqués à cette occasion.
- Le rituel du degré de Most Excellent Master des juridictions américaines.
En revanche, bien que certains éléments du chapitre intitulé « Histoire de la reine du matin et de Soliman prince des génies » du célèbre Voyage en Orient de Gérard de Nerval[22] aient été ensuite introduits dans les rituels maçonniques du Suprême Conseil de France puis de la Grande Loge de France de 1877 à 1962, le personnage de la reine de Saba lui-même ne faisait pas partie de cet emprunt[23].
Découvertes archéologiques |
Lors de fouilles dans le désert au nord du Yémen, un temple vieux de 3 000 ans, nommé Mahram Bilqis (temple de Bilqis, reine de Saba) a été découvert[24]. Selon les archéologues, il s'agit d'un site sacré utilisé par les pèlerins entre -1200 et 550. Le temple est situé près de l'ancienne ville de Marib, capitale du Royaume de Saba selon la Bible et la tradition musulmane, et pourrait constituer une preuve de l'existence de la reine de Saba.
Le 7 mai 2008, des archéologues de l'Université de Hambourg ont rapporté avoir découvert le palais de la reine de Saba en Éthiopie[25]. Les vestiges retrouvés se situent en dessous du palais d'un roi chrétien. Il semblerait qu'une première version du palais ait été remplacée par un bâtiment orienté vers l'étoile de Sirius, dont la reine de Saba et son fils Ménélik étaient devenus adorateurs selon la Bible.
Dans l'art |
Peinture |
- 1577, Le roi Salomon et Bilqis, Reine de Sheba, Collection Qisas al-Anbiyâ | The Legends of the Prophets - écrivain Al-Nîshâpûrî, Ishaq ibn Ibrâhîm ibn Mansûr ibn Khalaf (~11e siè.)[1]
Safavid (1590), Balqis Reine de Saba face à la huppe, Iran.
- 1590, Balqis Reine de Saba face à la huppe, Safavid, Iran.
- vers 1650, L’Embarquement de la reine de Saba de Claude Lorrain
- 1648, Port avec l’embarquement de la reine de Saba de Claude Lorrain
- 1922, La Reine de Saba d’Adolphe Lalire (Adolphe Lalyre ou Adolphe La Lyre) peinte à Carteret en 1922 (dimensions : 200 × 119 cm)
Sculpture |
La Reine de Saba de la cathédrale Notre-Dame de Reims.- La reine de Saba, statue-colonne de l'ancienne église Notre-Dame de Corbeil conservée au musée du Louvre, dont un moulage en plâtre se trouve dans l'église Saint-Martin de Louveciennes.
Art contemporain |
- La reine de Saba figure sous le nom de Makéda et de Nicaula parmi les 1 038 femmes référencées dans l'œuvre d’art contemporain The Dinner Party (1979) de Judy Chicago ; son nom y est associé à Hatchepsout[26].
Musique |
Musique moderne |
Le groupe de nu soul Les Nubians lui consacrent une chanson intitulé Makeda sur leur premier album Princesses Nubiennes. C'est d'ailleurs ce single qui leur ouvrira les portes des États-Unis où il deviendra le plus gros succès francophone de la décennie sur ce territoire.
Une chanson célèbre de Cheb Khaled intitulée Aicha évoque la reine de Saba.
Auparavant, Michel Laurent connut le succès à la fin des années 1960 avec sa Ma reine de Saba (1967)
Une chanson de l'album Navigatoria (2005), écrit par la compositrice et chanteuse japonaise Shikata Akiko (志方あきこ), s'intitule Makeda ~Queen of Sheba~.
Opéra |
Georg Friedrich Haendel : Solomon, oratorio (1749)
Charles Gounod : La Reine de Saba (1862)
Károly Goldmark : Die Königin von Saba (1875)
André Lavagne : Les Amours du Roi Salomon et de la Reine de Saba (1938)
Ballet |
Ottorino Respighi, Belkis, regina di Saba (1930-31)
Cinéma |
Le personnage de la reine de Saba a beaucoup inspiré les réalisateurs ; on peut citer :
- 1913 : La Reine de Saba, film français de Henri Andréani ;
- 1921 : La Reine de Saba (Queen of Sheba), film américain de J. Gordon Edwards ;
- 1952 : La Reine de Saba (La regina di Saba), film italien de Pietro Francisci ;
- 1959 : Salomon et la Reine de Saba (Solomon and Sheba), film américain de King Vidor, avec Gina Lollobrigida.
Littérature |
1374 : Giovanni Boccacio consacre un chapitre à Nicaula, reine de Saha, dans son ouvrage Sur les femmes célèbres publié en 1374[27].
1851 : Voyage en Orient de Nerval[28]
- 1874 : La Tentation de saint Antoine de Flaubert[29]
- 1979 : Élégies majeures de Léopold Sédar Senghor. La dernière des élégies du poète sénégalais est une Élégie pour la reine de Saba.
- 1987 : La Reine de Saba, récit de Jean Grosjean
- 2008 : La reine de Saba de Marek Halter
- 2011 : Sigma 7 : opération Saba de Papy Chulo
- 2013 : Amaya, première dame d'honneur de la reine de Saba, Catherine Epars. L'Harmattan 2013 (ISBN 978-2-343-01278-0)
Gastronomie |
Reine de Saba est également le nom d'un gâteau au chocolat.
Notes et références |
Du grec ancien pallakis : concubine, qui se retrouve dans l'hébreu pelegesh, de même sens.
A compendious Syriac dictionary , s.v. «ܡܠܟܬܐ», par Jessie Payne Margoliouth et J. Payne Smith, Oxford University Press, 1903, vol. 1, p. 278a voir en ligne.
Lexicon linguae Aethiopicae, s.v. «ንግሥት», Weigel, 1865, p. 687a, voir en ligne.
Encyclopaedia Judaica, s.v. «Solomon» par Samuel Abramsky, S. David Sperling, Aaron Rothkoff, Haïm Zʾew Hirschberg et Bathja Bayer, ed. Gale 2e éd., vol. 18, 2007, p. 755-763.
Encyclopaedia Judaica, s.v. «King, Book of», John Gray, 2e éd., éd. Gale, 2007, vol. 12, p. 170-175.
John McClintock et James Strong, Cyclopaedia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature, s.v. « Sheba », Harper & Brothers, 1891, vol. 9, p. 626-628.
John McClintock et James Strong, Cyclopaedia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature, s.v. « Canticles », Harper & Brothers, 1891, vol. 2, p. 92-98.
Origène, Origenis commentaria, édité par D. Caillau et D. Guillon, « Collectio selecta ss. Ecclesiae Patrum », vol. 10, Méquiqnon-Havard, 1829, p. 332, voir en ligne.
Cantiques des Cantiques, Chapitre 1, Versets 5 et 6, saintebible.com (Version Louis Segond 1910, La Bible David Martin 1744, Darby Bible with the courtesy of the Christian Classics Ethereal Library).
John McClintock et James Strong, Cyclopaedia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature, s.v. « Solomon », Harper & Brothers, 1891, vol. 9, p. 861–872.
Yosef Tobi, Encyclopaedia Judaica, vol. 16, Gale, 2007, 2e éd., « QUEEN OF SHEBA », p. 765.
Ludwig Blau, Jewish Encyclopedia, vol. 11, Funk and Wagnall, 1905, 235‒236 p..
C. H. Toy, « The Queen of Sheba », The Journal of American Folklore, vol. 20, no 78, 1er juillet 1907, p. 207–212 (ISSN 0021-8715, DOI 10.2307/534407, JSTOR 534407, lire en ligne). Cette histoire est mentionnée dans le Targoum Sheni.
Gershom Scholem, Encyclopaedia Judaica, vol. 5, Gale, 2007, 572–578 p..
Susannah Heschel, Encyclopaedia Judaica, vol. 13, Gale, 2007, 17–20 p..
Edward Ullendorff, Encyclopædia of Islam, vol. 2, Brill, 1991, 2e éd., « BILḲĪS », p. 1219–1220.
Haïm Zʿew Hirschberg et Hayyim J. Cohen, Encyclopaedia Judaica, vol. 3, Gale, 2007, p. 295.
La Légende de Soliman.
Enno Littmann, Geschichte der christlichen Litteraturen des Orients, Amelang, 1909, 246—249 p. (lire en ligne).
Encyclopedia of African History and Culture, vol. 1, Facts on File, 2005, 158–159 p..
Encyclopedia of African History and Culture, vol. 2, Facts on File, 2005, p. 206.
Gérard de Nerval, Voyage en Orient, 1851, pages 264 à 267 de l'édition originale, consultable en ligne sur Google Books. Cette légende d'inspiration maçonnique sera reprise et développée en 1862 dans l'Opéra de Charles Gounod « La reine de Saba » (Voir Un opéra maçonnique méconnu : la Reine de Saba de Charles Gounod). Les éléments du roman puis de l'opéra qui ont été importés dans les rituels maçonniques du Suprême Conseil de France en 1877 concernent le personnage d'Adoniram et non pas celui le la Reine de Saba.
Pierre Noêl, Guide des maçons écossais, Éditions à l'Orient, 2006(ISBN 2912591465) p. 118-128.
(en) https://www.ucalgary.ca/UofC/events/unicomm/NewsReleases/queen.htm.
(de) http://www.verwaltung.uni-hamburg.de/pr/2/21/pm/2008/pm48.html.
Musée de Brooklyn - Centre Elizabeth A. Sackler - Khuwyt.
Compitum - Recherches et actualités sur l'Antiquité romaine et la latinité - De mulieribus claris - Boccace.
Alice Machado, Figures féminines dans le Voyage en Orient de Gérard de Nerval, Fernand Lanore, 2006(ISBN 978-2851572769, lire en ligne), p. 128-135.
Yves Thomas, « La valeur de l'Orient: l'épisode de la reine de Saba dans La Tentation de saint Antoine », Érudit, 1990(consulté le 17 octobre 2011).
Annexes |
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Bibliographie |
- Jean Grosjean, La Reine de Saba, Gallimard, Paris, 1987 (ISBN 978-2070708673)
- Jakoub-Adol Mar Makéda ou la fabuleuse histoire de la reine de Saba, Michel Lafon, 1997 (ISBN 978-2840982425)
Articles connexes |
- Noms traditionnels d'anonymes bibliques
- Liste de femmes monarques
- Royaume de Saba
Liens externes |
- La reine de Saba dans l'encyclopédia universalis
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