Équipe de Grande-Bretagne de rugby à XIII







Grande-BretagneEmpty.pngGrande-Bretagne



Description de l'image Great_Britain_Rugby_League_logo.svg.png.














Surnom
British Lions (les Lions britanniques)
Stade
pas de stade privilégié







































maillot

maillot

maillot

short

Kit socks.svg


Sélectionneur
Tony Smith
Capitaine
Jamie Peacock
Record de sélections
Mick Sullivan
Gary Scholfield : 46
Record de points
Neil Fox : 228
Record d’essais
Mick Sullivan : 41

















Premier match officiel

Flag of New Zealand.svg Nouvelle-Zélande 6-14 Grande-Bretagne Drapeau : Royaume-Uni
18 janvier 1908
Plus large victoire

Drapeau : Fidji Fidji 4 - 72 Grande-Bretagne Drapeau : Royaume-Uni
octobre 1996
Plus large défaite

Drapeau : Australie Australie 64 - 10 Grande-Bretagne Drapeau : Royaume-Uni
juillet 2002













Coupe du monde
Phases finales : 9/15
· meilleur résultat
1re (1954, 1960 et 1972)



L'équipe de Grande-Bretagne de rugby à XIII, the British Lions (les Lions britanniques), est l'équipe qui représentait la Grande-Bretagne dans les principales compétitions internationales de rugby à XIII, cette sélection étant composée de joueurs anglais, gallois et écossais.


Elle est la première équipe de l'histoire à avoir remporté la Coupe du monde de rugby à XIII en 1954[1].




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Palmarès


  • 3 Parcours en Coupe du monde


  • 4 Joueurs emblématiques


  • 5 Notes et références


  • 6 Bibliographie


  • 7 Autres références


  • 8 Liens externes





Histoire |




L'équipe de Grande-Bretagne en tournée aux antipodes en 1910


Les « Lions » ont remporté à trois reprises la Coupe du monde de rugby à XIII, dont la première édition se déroula en octobre, novembre 1954 en France. Ils remportent de nouveau le trophée en 1960, édition disputée sur le sol britannique, et en 1972 de nouveau en France.


La Grande-Bretagne dispute également le Tri-Nations, compétition opposant l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Après le retrait des Lions, c'est l'Équipe d'Angleterre qui prendra sa place dans le Tri-Nations, devenu Four-Nations depuis 2009 (ne pas confondre avec l' International Championship du rugby à XV qui est parfois désigné, à tort, sous ce terme et qui rassemble les nations de l'hémisphère Sud).


Les Lions disputent également deux séries de test matchs prestigieux.


D'abord face à l'Australie, les séries de test matchs sont alors connues sous le nom de " The Ashes ", comme au cricket. A noter que pour la série de match disputée en 2003, la Grande-Bretagne est battue de justesse par les Australiens sur le score de 18 à 22, l’expulsion de son pilier Adrian Morley, après un geste particulièrement agressif, lui étant fatale[2].


Ensuite, Les séries opposant les Lions à la Nouvelle-Zélande, qui portent le nom de « Baskerville Shield ».


Pendant les années 1990, l'équipe a étendu sa sélection aux joueurs nord-irlandais, représentant de fait le Royaume-Uni au complet. À partir de 1995, la Rugby Football League a préféré envoyer à la Coupe du Monde des équipes représentant les nations britanniques plutôt que la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord. Les Lions britanniques disputaient cependant toujours les test-matchs et le Tri-Nations.


Dès 2007, la RFL complète le processus de dissociation et l'Angleterre prend définitivement la place de la Grande-Bretagne dans toutes les rencontres internationales. Le Pays-de-Galles et l'Écosse en profitent pour augmenter leur nombre de rencontres internationales et poursuivre leur développement. Les joueurs nord-irlandais rejoignent quant à eux l'équipe d'Irlande, également en plein développement.


Dans l'avenir, les Lions britanniques pourraient reprendre des tournées, comme ils l'ont fait régulièrement de 1909 à 2000, à l'instar des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV[3].


Avant d'être « décomposée » pour faire place aux trois nations, la Grande-Bretagne était la seule sélection avec l'Australie à avoir remporté la Coupe du monde, ceci à trois reprises en 1954, 1960 et 1972. (Depuis, la Nouvelle-Zélande a rejoint ce club très restreint en gagnant la Coupe du monde de 2008).



Palmarès |




  • Coupe du monde (3):


    • Champion : 1954[Ref 1], 1960[Ref 2] et 1972[Ref 3].


    • Vice-champion : 1957, 1970, 1977 et 1992.




  • Tri-Nations et Four-Nations :

    • Finaliste : 2004.




Parcours en Coupe du monde |
























































Parcours de l'équipe de Grande-Bretagne en Coupe du monde
Année
Position

Année
Position

Année
Position

1954
Vainqueur

1972
Vainqueur

1995

Non invitée

1957
Finaliste

1975

Non invitée

2000

Non invitée

1960
Vainqueur

1977
Finaliste

2008

Non invitée

1968
Troisième

1985-88
Troisième

2013

Non invitée

1970
Finaliste

1989-92
Finaliste

2017

Non invitée


Joueurs emblématiques |




Keiron Cunningham, jouant ici avec son club de St Helens


Ils sont très nombreux, depuis 1909, à avoir porté le maillot blanc frappé du double chevron rouge et bleu.


Afin de les honorer la Rugby League en a choisi 5 pour les regrouper sur une statue qui orne l'entrée du New Wembley, non loin de celle du footballeur Bobby Moore. Il s'agit de Gus Risman, Billy Boston, Eric Ashton, Alex Murphy et Martin Offiah.


Au début des années 2000, soit dans les dernières années d'existence de l'équipe, un joueur a retenu l'attention des médias, et cela au-delà de ses qualités sportives : Keiron Cunningham.


En effet, une polémique est créée par une partie de la presse anglaise à la suite de son refus « de passer à XV » et de jouer pour l'équipe du Pays de Galles de rugby à XV. Il joue en fait pour l'équipe de Grande-Bretagne depuis 1996.


Le joueur est pressenti un moment et même annoncé comme futur joueur du XV du Poireau contre le Tonga (test-match en novembre) , mais il refuse les sirènes de l'argent pour rester à XIII en indiquant: « qu'il a grandi avec le rugby à XIII, dans une famille de treizistes, et que le rugby à XIII est tout ce à quoi il veut jouer »[4].


Une partie de la presse anglaise, le Daily Express en particulier, indique que le refus du joueur serait motivé par le fait que le joueur ne remplirait pas les conditions de nationalité lui permettant d'être sélectionnable dans le XV du pays de Galles, ce que le joueur qualifiera de « ridicule et grotesque »[4]. Le joueur restera à XIII et jouera pour les Lions jusqu'en 2006.



Notes et références |




  1. Bonnery 1996, p. 339


  2. Bonnery 1996, p. 342


  3. Bonnery 1996, p. 346





Bibliographie |


  • Louis Bonnery, Le rugby à XIII le plus français du monde, Limoux, Cano&Franck, 1996, 489 p. (ASIN B000X3Z932)


Autres références |




  1. (en) Richard de la Rivière, 100 days that schook rugby league, Great Britain become the first world champions, Brighhouse, League publications Ltd, 2017, 319 p. (ISBN 978-1-901347-34-0), p. 97-100


  2. (en) Richard de la Rivière, 100 days that schook rugby league, Morley's 12th-Second dismissal costs Great Britain, Brighhouse, League publications Ltd, 2017, 319 p. (ISBN 978-1-901347-34-0), p. 263


  3. (en) England to take pride of place over Britain, Gareth Walker, sport.guardian.co.uk, 3 décembre 2005, consulté le 15 septembre 2008.


  4. a et b(en) Graham Clay, « Hooked on League : Keiron Cunningham blasts the "sour grapes" controversy over his Welsh ancestry and looks forward to a bright future in Rugby League », Rugby League World, no 246,‎ septembre 2001, p. 14-17 (ISSN 1466-0105)



Liens externes |




  • (en) équipe des Lions


  • (en) Histoire de l'équipe des Lions britanniques




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