Marie-Catherine d'Aulnoy
Baronne |
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Naissance | 1651 Barneville-la-Bertran |
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Décès | 14 janvier 1705 Paris |
Nom de naissance | Marie-Catherine Le Jumel de Barneville |
Activités | Écrivaine, salonnière, romancière |
Mouvement | Préciosité |
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Genre artistique | Conte merveilleux |
La Chatte blanche, Le Nain jaune, Finette Cendron, Le Prince Lutin, L'Oiseau bleu |
Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy, née à Barneville-la-Bertran en 1651[1],[2] et morte à Paris le 14 janvier 1705, est une femme de lettres française.
« Sa vie privée qui, parait-il, n’a pas été exempte de quelques défaillances, a créé autour de son nom une célébrité non moindre que celle de ses travaux littéraires[3]. » Femme « d’esprit » et scandaleuse, elle est l’un des auteurs à l’origine du genre écrit du conte merveilleux auquel, à la différence d’auteurs comme Charles Perrault, qui ont tâché de polir la matière littéraire qu’ils élaboraient, elle a insufflé un esprit subversif en usant d’allégories et de satires. Son travail de création littéraire est souvent rapproché de celui de Jean de La Fontaine pour sa critique masquée de la cour et de la société française du XVIIe siècle.
Sommaire
1 Biographie
2 Bibliographie sélective
2.1 Œuvres de l’auteur
2.2 Œuvres faussement attribuées à Marie-Catherine d’Aulnoy
3 Bibliographie critique
4 Notes et références
5 Liens externes
5.1 Vie et œuvre
5.2 Œuvres en ligne
Biographie |
Fille de Claude Le Jumel et de Judith Angélique Le Coustelier, une petite-nièce de la savante Marie Bruneau des Loges[4],[5], Marie-Catherine Le Jumel de Barneville appartient à la petite noblesse normande. Son père, allié aux meilleures familles de la Normandie, avait longtemps servi dans les armées de Louis XIV et comptait au nombre de ses parents les d’Estouteville[4]. Comme il était d’usage à l’époque, sa famille arrange son mariage et, le 8 mars 1666, à peine âgée de 15 ou 16 ans, elle épouse François de La Motte, baron d’Aulnoy en Brie, fils de Jean de La Motte de Luciere et de Clémence Badon[6]:9, valet de pied de César de Vendôme, « qui cherchait d’avoir de beaux hommes à son service[7]. » De plus de vingt ans son ainé[6]:9,[8], possédant une réputation de grand buveur et de coureur impénitent, la mauvaise conduite de ce « triste personnage[3]:34-5 », plus encore que ses débauches particulières, et les voies par lesquelles il s’était élevé, lui ayant fait perdre et consumer la plus grande partie de son bien, il fut réduit, pour subsister, à se faire contrôleur de la maison de S. A. Monseigneur le prince[9]. Elle n’en aura pas moins quatre enfants de lui[10].
Trois ans plus tard, en 1669, décidée à se débarrasser d’un mari honni, Marie-Catherine, sa mère et deux complices (deux gentilshommes, dont l’un est son amant après avoir probablement été celui de sa mère), profitent des soupçons de malversation qui accablent son mari pour monter une machination l’accusant ouvertement du crime, passible de la peine de mort, à l’époque, de lèse-majesté[3]:34. Arrêté et enfermé à la Bastille, sur l’ordre de Colbert, le 30 septembre 1669[11]:261, son mari finira par être relaxé[12]. Il n’aura d’ailleurs guère le loisir de profiter de sa liberté : à peine était-il sorti, parfaitement justifié des calomnies avancées contre lui que, comme il avait été condamné, comme ancien traitant, par les juges de Fouquet à restitution envers le Roi, Colbert le fit ramener à la Bastille jusqu’à ce qu’il s’acquitte[12]. Son ordre de mise en liberté définitive date du 13 janvier 1670[12], mais les « amis » de sa femme sont condamnés à la décapitation pour calomnie. Le complot éventé, la baronne doit son salut à une fuite dans des circonstances rocambolesques, fuyant par un escalier dérobé et se réfugiant sous le catafalque d’une église[12]. Une chose est certaine : l’employeur, et probable amant, de son mari est connu pour avoir passé une bonne partie de sa vie à cabaler[13],[14], ce qui ne suffit pas à l’innocenter, mais n’a pu, si la thèse du complot est avérée, manquer de lui donner du grain à moudre. Contrainte à l’exil pour échapper à la condamnation qui la menaçait, elle aurait voyagé à travers l’Europe, voyageant en Flandre en 1672-1673, puis en Angleterre, en 1675.
De retour à Paris vers 1676-1677, en décembre 1678[3]:37, elle gagne l’Espagne[15], où sa mère, la comtesse de Gudanne, comblée, des faveurs de Philippe IV et de Charles II[4],[9], résida jusqu’à son retour en France en 1685, après être rentrée en faveur auprès de Louis XIV pour « services rendus à la cour »[16]. En 1682, elle fait un autre séjour en Angleterre, avant de rentrer définitivement en France en 1685[11]:261, les services qu’elle a rendus au gouvernement lui ayant mérité la permission de rentrer en France[12]:341. Le 21 août 1700, celui dont elle vivait séparée depuis longtemps et qui, après avoir non seulement dissipé sa fortune, mais également bien entamé celle de sa femme, la laisse veuve, non sans l’avoir, au préalable, déshéritée[9]. Un billet de condoléances envoyé, à cette occasion, par Saint-Évremond, le 13 novembre 1700, livre une indication sur la position de fortune qu’elle devait conserver :
« Ma consolation est que vous aurez toujours assez de bien pour vous passer de celui qu’il vous devait[17]. »
On retrouve la trace de la baronne d’Aulnoy en 1690, lorsqu’elle s’installe à Paris dans le faubourg Saint-Germain[18], où, tout en menant une vie assez retirée[4], elle ouvre un salon littéraire, où se succèdent Antoinette Des Houlières et sa fille Antoinette-Thérèse, Henriette-Julie de Castelnau de Murat, Marie-Jeanne L'Héritier de Villandon, la princesse de Conti[11]:61, les dames de Bretonvilliers, et tant d’autres femmes spirituelles dont la renommée était brillante à cette époque[4],[19]. Contemporaine de Madame de La Fayette et de la marquise de Sévigné, liée d’amitié avec Saint-Évremond et avec plusieurs conteuses du siècle comme Henriette-Julie de Murat et Marie-Jeanne L’Héritier, Marie-Catherine d’Aulnoy publie, dès 1690, ses premiers récits : les Mémoires sur la cour d’Espagne, l’Histoire d’Hippolyte, comte de Douglas ou la Relation du voyage d’Espagne (1691), les Mémoires des aventures de la cour de France (1692), les Mémoires secrets de plusieurs grands princes de la cour (1696). Ces productions littéraires estimées sont suivies des contes qui ont assuré sa notoriété.
L’Île de la félicité est le premier conte de fées à être publié en France[20]. Ce premier conte de fées littéraire, inséré dans son roman Histoire d’Hypolite, comte de Duglas a lancé la mode des contes de fées[11]. Après le succès des Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault en 1697, elle fait paraitre les quatre volumes des Contes des fées, suivis des Contes nouveaux ou les Fées à la mode, respectivement parus en 1697 et 1698 et qui lui valent la célébrité, jusqu’à surpasser Perrault selon certains[11]. Comptant parmi les plus authentiques chefs-d’œuvre de la littérature féerique, ses contes alliant romanesque et merveilleux[11]L’Oiseau bleu, La Belle aux cheveux d’or, Gracieuse et Percinet, Le Prince lutin, La Biche au bois, La Chatte blanche, Le Rameau d’or, Finette Cendron, Le Nain jaune, La Grenouille bienfaisante, reflètent l’évolution d’un genre emprunté aux traditions populaires en un genre littéraire destiné au lectorat adulte de la société galante. Construits comme des aventures romanesques, où se découvre aisément l’influence de la pastorale, du théâtre et du roman contemporains, ses contes mêlent allègrement excès de préciosité, qui se manifeste notamment par le gout prononcé, qu’elle partage avec La Fontaine, pour les néologismes[11], naturel désinvolte, réalisme et cruauté. Son vécu se manifeste également dans son écriture lorsqu’elle se sert de l’allégorie pour dénoncer sans ambages l’épreuve du mariage forcé qu’elle a dû subir[11]:261.
Elle est également la septième femme admise à l’Académie des Ricovrati de Padoue, sous les surnoms « l’éloquente » et « Clio », la muse de l’Histoire. Un de ses éditeurs et biographes, Mathurin de Lescure, dit des deux portraits qui subsistent de cette conteuse, qu’ils laissent « l’image d’une sémillante et plantureuse beauté[21] ».
Madame d'Aulnoy eut six enfants, dont deux filles nées après sa séparation d’avec son mari, quoiqu’elles portent son nom :
- Marie-Angélique, (26 janvier 1667, morte jeune, probablement avant novembre 1669[22])
- Dominique-César, son fils unique (22 novembre 1667, mort jeune)
- Marie-Anne, Dame de Barneville (27 octobre 1668[6]:11- avant 1726[6]:106.), épousa, le 29 novembre 1685, Claude-Denis de Héère de Vaudois (30 octobre 1658-avant juin 1711[6]:106), dont :
- Jacques-Denis-Augustin de Héère (1698- ?), épousa le 2 novembre 1734 Geneviève Françoise de La Fauche. Sans descendance
- Marguerite de Héère, Dame de Vaudoy.
- Denise-Lucrèce de Héère (?- après 1772).
- Marguerite-Françoise de Héère (?- après juin 1738), épouse Jacques-François Tardieu, « comte » de Malissy.
- Marie-Anne de Héère (6 août 1701 - 3 janvier 1737), épouse le 24 septembre 1735 Jean-Pierre de Fontanges, dont elle eut un fils :
- François-Alexandre de Fontanges (28 décembre 1736-1754).
- Judith-Henriette (14 novembre 1669- après 1711), épousa à Madrid le 4 décembre 1704[6]:108 Giulio Orazio Pucci, fils d’Orazio Roberto Pucci (it) et deuxième marquis de Barsento[23] (1671-1732), dont elle eut au moins deux enfants :
- Antonio Pucci (né à Madrid en 1705)[6]:109.
- Luisa Maria Pucci, première épouse de Francesco Guicciardini.
- Thérèse-Aimée (13 octobre 1676- après 1728), épousa Edmé II de Préaux d’Antigny (12 avril 1664- v. 2 octobre 1719), dont elle eut une fille :
- Edmée-Angélique de Préaux d’Antigny (née le 18 novembre 1704), mariée à Pierre Joseph Vermale, mariage annulé.
- Françoise-Angélique-Maxime (v. 1677-17 novembre 1727), célibataire et sans descendance.
Bibliographie sélective |
Œuvres de l’auteur |
Dans sa préface à son dernier roman, Le Comte de Warwick, le seul des livres à être publié sous son véritable nom, Madame d'Aulnoy expliqua son choix :
« Mais on me donne tant de Livres que je n’ay point faits, & cela est si aisé en mettant un D avec des étoiles, que j’aime mieux convenir que le Comte de Warwick, est à moi, que de me laisser attribuer des Livres qui ne m’appartiennent point. »
Elle fit précéder cette déclaration d'une liste des livres qu’elle avait écrits auparavant :
Histoire d’Hypolite, Comte de Duglas, Paris, Sevestre, 1690.
Mémoires de la cour d’Espagne, Paris, Barbin, 2 vol., 1690 dont Sainte-Beuve notera l’intérêt.
Relation du voyage d’Espagne, Paris, Barbin, 3 vol., 1691.
Sentimens d'une âme pénitente, sur le psaume 50, Miserere Mei Deus, 1691.
Histoire de Jean de Bourbon, Prince de Carency, Paris, Barbin, 3 vol., 1692.
Nouvelles Espagnolles, Paris, Barbin, 1692.
Nouvelles ou mémoires historiques contenant ce qui s'est passé de plus remarquable dans l'Europe tant aux guerres, prises de places, et batailles sur terre et sur mer qu'aux divers intérests des princes et des souverains qui ont agi depuis 1672 jusqu’en 1679, Paris, Barbin, 2 vol. in-12, 1693.
Le Retour d'une âme à Dieu, sur le psaume 102, Benedic anima mea), Paris, Vve de Théodore Girard, 1693.
Mémoires de la cour d'Angleterre, Paris, Barbin, 2 vol., 1695.
Les Contes des Fées, Paris, Barbin, 4 vol., 1698. Contient :
Gracieuse et Percinet ;
La Belle aux cheveux d'or ;
L'Oiseau bleu ;
Le Prince Lutin ;
La Princesse Printanière ;
La Princesse Rosette ;
Le Rameau d'or ;
L'Oranger et l'Abeille ;
La Bonne Petite Souris ;
Don Gabriel Ponce de Léon, nouvelle espagnole ;
Le Mouton ;
Finette Cendron ;
Fortunée ;
Babiole ;
Don Fernand de Tolède, nouvelle espagnole ;
Le Nain jaune ;
Serpentin vert ;
Contes nouveaux ou Les Fées à la mode, Paris, Vve de T. Girard, 1698, 4 vol. in-12. Contient :
La Princesse Carpillon ;
La Grenouille bienfaisante ;
La Biche au bois ;
Le Nouveau Gentilhomme bourgeois, nouvelle ;
La Chatte blanche ;
Belle-Belle ou le Chevalier Fortuné ;
Le Nouveau Gentilhomme bourgeois (suite) ;
Le Pigeon et la Colombe ;
La Princesse Belle-Etoile et le prince Chéri ;
Le Nouveau Gentilhomme bourgeois (suite) ;
Le Prince Marcassin ;
Le Dauphin.
Le Comte de Warwick, La Compagnie des Libraires associez, 1703.
- Rééd. : Mme d’Aulnoy, Contes des Fées, suivis des Contes nouveaux ou Les Fées à la mode, Nadine Jasmin (éd.), Paris, Champion, « Bibliothèque des génies et des fées », 2004.
Œuvres faussement attribuées à Marie-Catherine d’Aulnoy |
Les illustres fées, contes galans, Paris, M.-M. Brunet, 1698, in-12, 338 p. ill.
Mémoires secrets de Mr L.D.D.O. ou Les Avantures comiques de plusieurs grands princes de la cour de France, Paris, Bredou, 1696.
Mémoires des avantures singulières de la cour de France, La Haye, Alberts, 1692, puis sur la cour d’Angleterre, 1695.
Recueil de Barbin.
Bibliographie critique |
Anne Defrance, Les contes de fées et les nouvelles de Madame d’Aulnoy, 1690-1698 : l’imaginaire féminin à rebours de la tradition, Genève, Droz, 1998, 361 p., 23 cm (ISBN 978-2-60000-278-3, OCLC 499270413, lire en ligne), p. 47.- Nadine Jasmin, Naissance du conte féminin, Mots et merveilles, Les contes de fées de Madame d’Aulnoy, 1690-1698, Paris, Champion, 2002.
- Jean Mainil, Mme d’Aulnoy et le rire des fées : essai sur la subversion féerique et le merveilleux comique sous l’Ancien régime, Paris, Kimé, 2001.
Notes et références |
Émile Gérard-Gailly, Promenade sur le Mont Canisy : Bénerville, Tourgéville, Deauville, Saint-Arnoult, Bruxelles, La Renaissance du livre, 1960, 161 p., 8 dessins originaux de Jean Bureau (OCLC 18789500, lire en ligne), p. 12 :« Mme d’Aulnoy est née à Barneville-la-Bertran, en 1651, et non en 1650 comme on l’a toujours dit. »
(en) The Editors of Encyclopædia Britannica, « Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, countess d’Aulnoy », Encyclopædia Britannica (consulté le 17 avril 2017).
Gaston Ducaunnès-Duval, « Comment on voyageait au XVIIe siècle », Revue philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest, Bordeaux, Société philomathique, 1936, p. 34-39.
Édouard Charton, Le Magasin pittoresque, t. 38, Paris, Jouvet & Cie, 1870, 414 p. (lire en ligne), p. 67.
Judith-Angélique Le Coustelier était la petite-fille de Pierre de Beringhen et de Madeleine Bruneau, sœur de Marie Bruneau des Loges.
Raymond Foulché-Delbosc, Revue Hispanique, vol. 69, 1926.
Jean Mainil, « D’une « chimère » à l’autre (1706-1867) Renaissance du premier conte de fées littéraire au XIXe siècle », Féeries, no 10, 2013, mis en ligne le 20 mars 2015 (lire en ligne, consulté le 11 septembre 2017)
Contrairement à ce que certaines sources indiquent, François de La Motte d'Aulnoy n'était pas né en 1620 mais au moins cinq ans plus tard : ses parents s'étaient en effet mariés le 8 octobre 1624.
Adolphe de Lescure (dir.) (préf. Adolphe de Lescure), Les contes des fées, ou les Fées à la mode : contes choisis publiés en deux volumes, t. 1, Paris, Librairie des bibliophiles, 1882, 199 p., 2 vol. ; in-16 (lire en ligne), v-vi.
Sur les six enfants de Madame d'Aulnoy, les deux dernières sont illégitimes.
Sophie Raynard, La Seconde Préciosité : floraison des conteuses de 1690 à 1756, Tübingen, Gunter Narr Verlag, 2002, 512 p. (ISBN 978-3-82335-542-7, lire en ligne), p. 63.
François Ravaisson, Archives de la Bastille : documents inédits recueillis & publiés, t. 7, Paris, A. Durand & Pedone-Lauriel,, 1874, 503 p. (lire en ligne), p. 336.
Contre Marie de Médicis, contre son demi-frère Louis XIII, puis contre Mazarin, notamment dans la cabale des Importants.
Encyclopédie des gens du monde : répertoire universel des sciences, des lettres et des arts avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivants, t. 22, Paris, Treuttel et Würtz, 1844(lire en ligne), p. 494.
Jeanne Roche-Mazon, « Madame d’Aulnoy n’aurait-elle pas été en Espagne ? », Revue de Littérature Comparée, no 7, 1927, p. 724-736.
Philippe Nourry, Histoire de l’Espagne : des origines à nos jours, Paris, Tallandier, 2013, 800 p. (ISBN 979-1-02100-283-8, lire en ligne).
Anne Defrance, Les contes de fées et les nouvelles de Madame d’Aulnoy, 1690-1698 : l’imaginaire féminin à rebours de la tradition, Genève, Droz, 1998, 361 p., 23 cm (ISBN 978-2-60000-278-3, OCLC 499270413, lire en ligne), p. 47.
À proximité de la vieille église de Saint-Sulpice.
Une autre habituée de son salon était Angélique Carlier-Tiquet, une femme d’une rare beauté accueillie avec empressement dans toutes les sociétés de la ville, qui eut la tête tranchée sur l’échafaud, le 17 juin 1699, pour avoir tenté, à trois reprises, d’assassiner son mari. Voir Mélanges historiques satiriques et anecdotiques de M. de B ... Jourdain [Bois-Jourdain], écuyer de la grande écurie du roi (Louis XV) : contenant des détails ignorés ou peu connus sur les événemens et les personnes marquantes de la fin du règne de Louis XIV, des premières années de celui de Louis XV, et de la Régence, t. 3, Paris, Chèvre et Chanson, 1807, 485 p., 3 vol. in-8° (OCLC 690751194, lire en ligne), p. 302-8.
« L’Île de la Félicité de Mme d’Aulnoy : Le premier conte de fées littéraire français. Du roman Histoire d’Hypolite, comte de Duglas (1690) », Merveilles & contes, Wayne State University Press, vol. 10, no 1, mai 1996, p. 87, 89-116 (lire en ligne, consulté en 16 septembre juin 2017)
Élisabeth Lemirre (dir.), Le cabinet des fées, t. 1, Paris, Philippe Picquier, 1988, 317 p. (ISBN 978-2-87730-006-3, lire en ligne), p. 18.
Jeanne Roche-Mazon, Autour des contes de fées : recueil d'études de Jeanne Roche-Mazon, accompagnées de pièces complémentaires, Paris, Didier, coll. « Études de littérature étrangère et comparée, 55 », 1968, 179 p., 24 cm (OCLC 460163512), p. 8.Recueil composé en majeure partie d’articles de l’auteur publiés de 1927 à 1932 et rassemblés par André Mazon, ainsi que de deux études d’Émile Magne et de Gustave Cohen.
Judith-Henriette est appelée Marquise de Bargente, mais il s’agit en réalité de Barsento.
Liens externes |
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- L’Oiseau bleu : tiré du Conte des fées
- La cour et la ville de Madrid vers la fin du XVIIe siècle
- Nouvelles espagnolles
- Nouvelles ou Mémoires historiques : contenant ce qui s’est passé de plus remarquable dans l’Europe, tant aux guerres, prises de places, & batailles sur terre & sur mer, qu’aux divers intérests des princes & souverains qui ont agy depuis 1672 jusqu’en 1679
- Relation du voyage d’Espagne
Mémoires des avantures singulières de la cour de France, œuvre faussement attribuée à Madame d'Aulnoy.
Mémoires secrets de Mr L. D. D. O., ou Les avantures comiques de plusieurs grands princes de la cour de France, œuvre faussement attribuée à Madame d'Aulnoy.
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