Druzes






Druzes
دروز



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Étoile druze































Populations significatives par région
Drapeau de la Syrie Syrie

environ 570 000 (2006)[1]
Drapeau du Liban Liban

320 000 à 400 000[2],[3]
Drapeau d’Israël Israël

118 000[4]
Drapeau de la Jordanie Jordanie

20 000[5]
Hors du Moyen-Orient

165 000
Population totale

environ 1 000 000














Autres
Langues

Arabe
Hébreu (en Israël)
Espagnol (au Venezuela)
Anglais (aux États-Unis, au Canada et en Australie)
Religions

Islam







Autre forme de costume traditionnel, contemporain (Al Sheikh Toufic Hilal - Jibaa el Chouf).


Les Druzes (en arabe : درزي durzī, pluriel دروز durūz), population du Proche-Orient professant une religion musulmane hétérodoxe (branche de l'ismaélisme) [6], sont principalement établis dans le sud du Liban et dans la partie centrale du Mont-Liban, dans le sud de la Syrie (où ils occupent notamment la zone montagneuse du Hawran, connue sous le nom de djebel Druze), dans le nord de l'État d'Israël en Galilée[7], et sur le plateau du Golan.


Leur religion, le druzisme, est une doctrine philosophique fondée sur l'initiation et centrée sur la seule recherche du côté ésotérique de la religion musulmane[8]. Elle est aussi considérée comme ayant été initialement une école de la branche ismaélienne du courant musulman du chiisme. C'est ensuite la volonté de s'en démarquer, par l'abandon de préceptes islamiques, qui l'a transformé en religion à part[9].


Leur interprétation de l'islam est secrète et n’est révélée aux fidèles qu’après divers degrés d’initiation, elle s’appuie sur la croyance en la réincarnation. En effet, certains versets du Coran sont parfois interprétés comme allant dans le sens de la métempsycose. Par exemple, Sourate 2:28 (Al-Baqara) : « Comment pouvez-vous renier Allah alors qu'Il vous a donné la vie, quand vous en étiez privés? Puis Il vous fera mourir; puis Il vous fera revivre et enfin c'est à Lui que vous retournerez. ».


Les Druzes considèrent qu'ils ne sont pas contraints par certaines prescriptions de la charia, ni les obligations rituelles qui en découlent ; ils n'ont ni liturgie, ni lieux de culte[10]. La communauté musulmane[Qui ?] considère les Druzes comme étant hérétiques, du fait que leur croyance serait contradictoire avec la foi musulmane.


Leur nombre est estimé à environ 1 million[11]. Dispersés, les Druzes vivent surtout au Liban (où ils seraient entre 280 000 et 350 000 soit 4 % de la population), en Syrie (500 000 à 750 000 personnes[12],[1]), et en Israël (environ 118 000 personnes). Les Druzes vivant en dehors du Proche-Orient sont estimés à environ 100 000[réf. nécessaire].


Au Liban, ils vivent principalement dans les montagnes du Chouf, la Beqaa de l'ouest, le Meten et la côte (Khaldeh et Chweifat). Ils sont connus sous le nom de Bani maa'rouf (ceux qui aiment rendre service)[incompréhensible]. Les dignitaires religieux de la communauté druze prohibent le fait de nuire à quiconque[réf. nécessaire].




Sommaire






  • 1 Religion


  • 2 Histoire


  • 3 Démographie et géographie


  • 4 Symbolique des couleurs


  • 5 Personnalités druzes


  • 6 Notes et références


  • 7 Bibliographie


    • 7.1 Littérature druze


    • 7.2 Études sur les druzes




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Articles connexes


    • 8.2 Liens externes







Religion |


La doctrine développée par les Druzes est un dérivé de l’ismaélisme. Officiellement nommée Din al-Tawhid (religion de l'unité divine), elle constitue une synthèse de divers courants religieux et intellectuels. Elle contient à la fois des éléments issus du mysticisme musulman et de la pensée coranique, mais également des éléments issus de religions perses et indiennes, du néoplatonisme, du gnosticisme et du messianisme. La discipline religieuse druze constitue un courant monothéiste par excellence et insiste sur l’unité absolue de Dieu[13].


Il n’y a ni liturgie, ni lieux de culte dans la religion druze. La doctrine des Druzes est secrète et n’est révélée aux fidèles qu’après divers degrés d’initiation (d’aucuns affirment que les Druzes répandent cette idée afin de dissuader les gens de les questionner sur leur religion), elle s’appuie sur la croyance en la métempsycose. En effet, certains versets du Coran sont parfois interprétés comme allant dans le sens de la métempsycose. Par exemple, Sourate 2:28 (Al-Baqara) : « Comment pouvez-vous renier Allah alors qu'Il vous a donné la vie, quand vous en étiez privés? Puis Il vous fera mourir; puis Il vous fera revivre et enfin c'est à Lui que vous retournerez. ».


Les Druzes rejettent la charia et les obligations rituelles qui en découlent.
Au Liban, la communauté a été dirigée en partie par les familles Joumblatt et Hamadé. Les cheikhs Hamadé, Farid Hamadé en particulier, sont connus notamment grâce aux Cheikhs Akl Druze Rachid, Hussein et Mohammed. Ce sont des cheikhs Akl Druze Yazbakis qui s’opposaient aux Joumblattis. Ils sont descendants de l'imamat depuis maître Hamza ben Ali.


La plus haute autorité religieuse et spirituelle est la Machyakhat al Akl, le cheikh Akl Druze. Il y a toujours eu un cheikh Akl Druze Yazbaki et un autre Joumblatti, aucune famille ne pouvant prétendre au monopole de la direction des affaires de la communauté. Aujourd'hui, la politique impose un seul Cheikh Akl qui a perdu son autorité. Le pouvoir que détenaient les Cheikhs Akl Hamadé était d'ordre initiatique, basé sur "La Sagesse". À cause de la pression des hommes politiques, particulièrement les Joumblatti, la communauté perd en quelque sorte son ressort proprement religieux. La cause principale en est l'orientation de la communauté pour des raisons essentiellement d'ordre politique.[réf. nécessaire]


Antoine-Isaac Sylvestre de Sacy a écrit en 1838 un Exposé de la religion des Druses [14].



Histoire |


Deux ismaéliens sont à l’origine de la religion druze : un Persan nommé Hamza, qui affirmait être l’intelligence universelle, et un Turc nommé Mohamed ad-Darazî, dont le nom est à l’origine du terme « Druzes », qui était l’un des vizirs du calife fatimide al-Hakim bi-Amr Allah (996 - 1021). On suppose aussi que les Fatimides ont ramené avec eux des familles berbères, jadis chiites, au Caire. Les patronymes Durzi, Darazi, Derouaz, sont très fréquents en Ifriqiya centrale, actuelle Algérie.


Hamza et ad-Darazî fondèrent donc la secte des Druzes. Al-Hakîm aurait encouragé cette tendance à le diviniser, au lieu de la combattre.


Al-Hakim a disparu en 1021. Il n’est pas revenu d’une promenade nocturne aux environs du Caire dans les collines de al-Muqattam. Son corps n’a jamais été retrouvé. Certains de ses proches, regroupés autour du vizir ad-Darazî, le proclamant occulté. Selon eux, le calife était la dernière et principale incarnation du prophète (maqâm), titre qu’il s’était d’ailleurs lui-même attribué en 1017.




Femmes druzes - 1812.


Au XIXe siècle, les Druzes sont tributaires de l’empire ottoman mais, de fait, presque indépendants. Retirés dans les montagnes du Liban, ils se rendirent redoutables et résistèrent longtemps aux attaques des Turcs. C’est à l’émir druze, le prince Fakhreddine de la dynastie Maan, qu'est due cette résistance. Les Druzes furent soumis au tribut ottoman en 1588 par le sultan Murad III. En 1837-1838, ils se révoltèrent également contre la tutelle égyptienne, la révolte du Hauran vit des massacres de part et d'autre[15]. La Sublime Porte a accordé en 1842 un chef à leur communauté (système du millet).


En 1909-1910, les Druzes se révoltèrent contre l'occupant ottoman et la Révolte du Hauran de 1910 fut réprimée dans le sang.


Les Druzes ont joué un rôle majeur durant la guerre civile libanaise entre 1975 et 1990 sous la conduite d'un de leurs dirigeants politiques, Kamal Joumblatt, fondateur du Parti socialiste progressiste libanais, puis de son fils Walid Joumblatt.


Bien qu'ayant tenté de prendre la tête de la majorité des Druzes libanais, Walid Joumblatt reste contesté par une frange importante de sa communauté. Farid Hamadé, descendant d'une lignée de Cheikhs Akl Druzes, fils du Cheikh Akl Rachid Hamadé, s'était allié aux partis chrétiens modérés, luttant pour une coexistence des communautés, lors de la guerre civile libanaise (1975-1990) et fut contraint à l'exil à l'achèvement de celle-ci. Il est décédé en France et inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Le courant libéral basé sur la fraternité entre les communautés, continue à exister et depuis quelques années reprend une place importante sur l'échiquier politique libanais en général et druze en particulier. Ce sont les enfants de cheikh Farid Hamadé, cheikh Maan Hamadé et cheikh Khaled Hamadé, qui portent aujourd'hui cette doctrine politique et ses valeurs ancestrales, en suivant les enseignements initiatiques de leurs ancêtres.


Lors de la guerre civile syrienne, de nombreux Druzes syriens participent aux manifestations contre le régime de Bachar el-Assad dans le gouvernorat de Soueïda[16]. Un déserteur de l'armée syrienne, le major Khaldoun Zeineddine, forme un groupe rebelle : la Brigade Sultan al-Atrach[16]. Cependant les Druzes commencent à se détacher de la rébellion lors de la montée en puissance des factions islamistes[16]. La mort de Jamal Ezzedine, un dignitaire druze assassiné par le Front al-Nosra en décembre 2012, marque une rupture[16]. Khaldoun Zeineddine entre également en conflit avec les djihadistes, mais il est capturé avec plusieurs de ses hommes et expulsé vers la Jordanie[16] ; il est finalement tué par les loyalistes près de Soueïda en janvier 2013[17]. En juin 2015, 10 000 Druzes prennent les armes pour repousser une offensive rebelle sur l'aéroport militaire de Thaaleh[16]. Cependant si les Druzes sont hostiles aux rebelles et aux islamistes, le régime de Bachar el-Assad reste également impopulaire[16]. Les Druzes acceptent d'apporter leur soutien au régime syrien, mais à la condition que les combattants de la communauté ne soient pas déployés en dehors de leur région[16].


À la mi-novembre 2018, Bachar el-Assad appelle les Druzes à effectuer leur service militaire, mais sans grand succès[18].



Démographie et géographie |



Au Liban, les Druzes sont majoritaires dans le district d'Aley (53 %) et représentent la communauté la plus nombreuse dans le district du Chouf.



Symbolique des couleurs |


Les Druzes fondent leur religion sur cinq principes cosmiques, («al-Haad» au singulier - «al-Hudud» au pluriel - traduction littérale : limite), hiérarchisés[19]. À chacun de ces principes est associée une couleur[20].



  • le vert : l'esprit universel ou intelligence (al-Aql);

  • le rouge : l'âme universelle (al-Nafs);

  • le jaune : la parole ou le verbe (al-Kalima);

  • le bleu : l'aile droite ou le précédent;

  • le blanc : l'aile gauche ou le suivant.


Ces couleurs peuvent être disposées en bandes verticales ou horizontales ou dans une étoile à cinq branches (étoile des Druzes).



Personnalités druzes |




  • Chekib Arslan (émir et théoricien du panislamisme)


  • Magid Arslan (émir)


  • Emin Arslan (émir, consul général ottoman à Bruxelles, Paris et Buenos Aires, écrivain)


  • Talal Arslan (homme politique libanais)


  • Kamal Joumblatt (homme politique)


  • Walid Joumblatt (homme politique)


  • Asmahan (chanteuse)


  • Sultan al-Atrach (homme politique)


  • Farid El Atrache (chanteur)


  • Marwan Hamadé (homme politique)


  • Farid Hamadé (homme politique)


  • Ghazi Aridi (homme politique)


  • Samih al-Qâsim (poète)


  • Fayçal Al Kacim (journaliste)


  • Ziad Takieddine (homme d'affaires)


  • Amal Alamuddin (avocate)


  • Ayoub Kara (homme politique, député et ancien vice-ministre)


  • Khaled Aljaramani (musicien)


  • Issam Zahreddine (militaire syrien)


  • Tareck El Aissami (Homme politique vénézuélien)


  • Nazira Zain al-Din (activiste et écrivain libanaise)



Notes et références |




  1. a et b(en) International Religious Freedom Report 2005 - Syria, Département d’État des États-Unis


  2. (en) Lebanon Congressional Research Service Brief[PDF], mise à jour du 16 mars 2006


  3. (en) The Druze in the Middle East: Their Faith, Leadership, Identity and Status, By Dana, Nissim


  4. (en)[PDF]« Press Release: The Druze Population of Israel », Israel Central Bureau of Statistics, 19 avril 2007


  5. (en) International Religious Freedom Report 2005, Département d’État des États-Unis


  6. Histoire des religions, sous la direction de Henri-Charles Puech, Encyclopédie de la Pléiade, t.III, p.166-167, L'islam et ses sectes


  7. Druzes


  8. (fr)Nadine Abou Zaki, Introduction aux Epîtres de la Sagesse: L'ésotérisme druze à la lumière de la doctrine de Çankara, éd. L'Harmattan, Paris, 2006, p. 15-17 (ISBN 229601447X)


  9. Djaffar Mohamed-Sahnoun, Les chi'ites: contribution à l'étude de l'histoire du chi'isme des origines à l'époque contemporaine, Publibook, 2007, 472 p. (ISBN 2748308379, lire en ligne), p. 374-376


  10. « druzes. - Réflexions et témoignages », sur reflexionsettemoignages.20minutes-blogs.fr (consulté le 26 décembre 2015)


  11. Juan Eduardo Campo, Encyclopedia of Islam, éd. Infobase Publishing, New York, 2009, p. 204


  12. Les Druzes


  13. gric.asso.fr[réf. incomplète]


  14. Exposé de la religion des Druzes, 2 volumes, Paris, 1838 Vol. I, Vol. II disponibles sur Google Livres.


  15. Jérôme Louis, « La crise du Proche-Orient de 1840 », Champs de bataille, no 45,‎ 9 mars 2010, p. 47 (ISSN 1767-8765)


  16. a b c d e f g et hGeorges Malbrunot, Syrie : à Sweida, le «royaume autonome» druze vit une paix armée, Le Figaro, 17 juillet 2017.


  17. Syrie: guerre larvée entre Soueida la légitimiste et Deraa la rebelle, AFP, 25 janvier 2013.


  18. Les druzes de Syrie refusent le service militaire, malgré les appels du régime, AFP, 21 novembre 2018.


  19. «Al-Hudud» sur l'encyclopaedia Britannica


  20. Robert Brenton Betts, The Druze, p. 26





Bibliographie |



Littérature druze |



  • Rasāʾil al-Ḥikma (Épîtres de la Sagesse, début du XI° s.) : Daniel De Smet, Les Épîtres sacrées des Druzes. Rasāʾil al-Ḥikma, volumes 1 et 2, introduction, édition critique et traduction annotée des traités attribués à Ḥamza b. ʿAlī et Ismāʿīl al-Tamīmī, Louvain, Peeters, coll. "Orientalia Lovaniensia Analecta", n° 168, 2007.


Études sur les druzes |



  • L'Association d'étude et d'information sur les mouvements religieux fournie une bibliographie, dont une partie concerne les Druzes, sur son site : [PDF] Travaux de recherche ou d’intérêt documentaire

  • Rivoal, Isabelle. Les Maîtres du secret : ordre mondain et ordre religieux dans la communauté druze en Israël, Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2000, 427 p.,

  • Firro, Kais. A History of the Druzes, Leiden, EJ Brill, 1992.

  • Khuri, Fuad, Being a Druze, Londres, The Druze Heritage Foundation, 2004, 295p.

  • Layish, Aharon. Marriage, divorce and succession in the Druze family, Leiden, EJ Brill, 1982


  • Dieu en guise d’homme dans le druzisme, Jad Hatem, Paris, Librairie de l’Orient, 2006


  • Secrets initiatiques en Islam et rituels maçonniques - Ismaéliens, Druzes, Alaouites, Confréries soufies, Jean-Marc Aractingi et Christian Lochon, éd. L'Harmattan, Paris, 2008 (ISBN 978-2-296-06536-9).

  • Jean-Marc Aractingi, « Les Druzes et la Franc-maçonnerie », in Les Cahiers de l'Orient, no 69, 1er trimestre 2003, Paris : L’Équerre et le Croissant, éditions Les Cahiers de l'Orient.

  • Jean-Marc Aractingi, « Points de convergence dans les rituels et symboles chez les Druzes et chez les francs-maçons », in Les Cahiers, Jean Scot Erigène, no 8, Franc-maçonnerie et Islamité, Paris: la Grande Loge de France.


  • (en) Syncretistic Religious Communities in the Near East: Collected Papers Od the International Symposium "Alevism in Turkey and Comparable Syncretistic Religious Communities in the Near East in the Past and Present" Berlin, 14-17 April 1955, Krisztina Kehl-Bodrogi, Barbara Kellner Heinkele, Anke Otter Beaujean éd., Brill, 1997.



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • En liban (actuel) : Chouf (District d'Aley et District du Chouf, parties sud du Gouvernorat du Mont-Liban)

  • En Syrie (actuelle) : Djébel el-Druze, Hauran, Soueïda (Dyonisias, Soada,, Suwayda), famille Al-Atrache,

  • Révolte du Hauran de 1910


  • Grande révolte syrienne (1925-1927)


  • État des Druzes (1921-1936)

  • Ismaélisme



Liens externes |



  • Site de La Société de l’Héritage, organisme sans but lucratif, dont le but est d’encourager la préservation des manuscrits et de documents rares, la recherche et la publication dans le domaine de la religion et plus particulièrement de l’ismaélisme

  • Article de Jean-Paul Roux, directeur de recherche honoraire au CNRS, ancien professeur titulaire de la section d’art islamique à l’École du Louvre


  • Les Druzes, origines et disciplines, par le Dr Sami Nassib Makarem


  • Communauté et mobilité : les « nouveaux refuges » des Druzes de Syrie de Cyril Roussel, doctorant en géographie à l’université de Tours[PDF]


  • (en) Société druze européenne


  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :


    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Bibliothèque du Congrès

    • Gemeinsame Normdatei






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