Worms (Allemagne)
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Vue de la cathédrale Saint-Pierre. | |||
Héraldique | |||
Administration | |||
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Pays | Allemagne | ||
Land | Rhénanie-Palatinat | ||
Arrondissement (Landkreis) | Worms (ville-arrondissement) | ||
Nombre de quartiers (Ortsteile) | 13 | ||
Bourgmestre (Bürgermeister) | Michael Kissel (SPD) | ||
Code postal | 67501–67551 | ||
Indicatif téléphonique | 06241, 06242, 06246, 06247 | ||
Immatriculation | WO | ||
Démographie | |||
Population | 84 919 hab. ([1]) | ||
Densité | 781 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 49° 37′ 56″ nord, 8° 21′ 56″ est | ||
Altitude | Min. 86,5 m Max. 167 m | ||
Superficie | 10 873 ha = 108,73 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
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Liens | |||
Site web | www.worms.de | ||
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Worms (Allemagne) | |
Administration | |
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Pays | Allemagne |
Localisation | |
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Worms (Vormatie ou Vormes anciennement en français[2]) est une ville et un arrondissement d'Allemagne, située dans le Land de Rhénanie-Palatinat, sur la rive gauche du Rhin et le sud-ouest du pays.
Worms est bien connu comme Nibelungenstadt et Lutherstadt ainsi que pour son Dom ; elle est un de trois romanischen Kaiserdome avec ceux de Mayence et de Spire. Pour les Juifs, Worms (yiddish : Wermajze, ווירמייזא) est aussi connu comme un des anciens centres de la culture ashkénaze en Allemagne.
Aujourd'hui, la ville est un centre industriel réputé pour son vin local, ses industries chimiques et métallurgiques. À la fin de l'année 2008, la ville compte 82 040 habitants. Worms est un des principaux sites où se déroulent des exploits narrés dans la Chanson des Nibelungen ; un musée y est consacré.
Sommaire
1 Histoire
2 Lieux et monuments
2.1 Musées
2.2 Édifices religieux
2.3 Monuments profanes
2.4 Galerie
3 Administration
3.1 Quartiers
3.2 Maires
3.3 Jumelages
4 Économie et infrastructure
4.1 Économie
4.2 Trafic
4.2.1 Circulation
4.2.2 ÖPNV
4.2.3 Bateaux et Avions
4.3 Formation
4.4 Médias
4.5 Autres
5 Personnalités liées à la commune
6 Littérature
7 Notes et références
8 Voir aussi
8.1 Liens externes
Histoire |
La ville existe avant son invasion par les Romains et sa fortification par Drusus en 14 av. J.-C.. À partir de ce moment, une petite troupe d'infanterie et de cavalerie est mise en garnison et reçoit le nom d'Augusta Vangionum tout en gardant son nom celte de Borbetomagus[3]. La garnison se développe dans la petite ville au plan régulier de castrum romain, avec son forum, ses temples pour les principaux dieux, Jupiter, Junon, Minerve et Mars.
Ville au passé prestigieux, Worms fut, avec Spire et Mayence, une résidence impériale des bords du Rhin.
Worms aurait été la capitale des Burgondes.
Les cadres de l'armée de Robert Ier de France et lui-même étaient originaires de Worms.
En 1074, la ville obtient une exemption des droits de douane et devient ainsi une ville libre d'Empire.
En 1096, se déroule dans la ville un pogrom anti-juif mené par les croisés d'Emich de Flonheim[4]. Après s'être réfugiés auprès de l'évêque, 800 juifs sont massacrés et certains sont obligés de se convertir au christianisme[5].
Une diète d'Empire, réunie par Henri IV, a lieu à Worms en 1076 et proclame la déchéance du pape Grégoire VII.
Une alliance défensive entre Philippe de Souabe et Philippe Auguste est signée à Worms en 1198[6].
En 1122, y est signé un concordat qui met fin à la querelle des Investitures.
En 1495, une nouvelle diète y a lieu, convoquée cette fois Maximilien, au cours de laquelle l'impôt d'Empire est introduit.
Martin Luther y est convoqué par l’empereur Charles Quint, le 17 avril 1521[7], au cours d'une nouvelle diète.
La première version anglaise du Nouveau Testament y est éditée en 1526.
En 1689, la ville est presque totalement brûlée par les troupes françaises de Louis XIV.
Le 5 octobre 1792, la ville est prise par le général Custine[8]. Elle redevient française en 1795 et le reste jusqu'en 1814, date à laquelle elle est rattachée au Grand-duché de Hesse.
Après la guerre la Caserne des Vallières (anciennement Caserne Prince-Carl du régiment d'Infanterie « Infanterie-Regiment Prinz Carl (4.Großherzoglich Hessisches) Nr.118 ») une fois achevée, est utilisée par le 168e régiment d'infanterie (1918-1930).
Worms est bombardée par la Royal Air Force pendant les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale — dans deux raids, les 21 février et 18 mars 1945. Une enquête post-guerre, estime que 39 % de la superficie développée de la ville a été détruite. L'attaque de la RAF le 21 février était destinée à la gare principale, à l'orée de la ville intérieure, et aux usines chimiques du sud-ouest du centre-ville. L'attaque, toutefois, a aussi détruit de vastes zones du centre-ville. Elle a été menée par 334 bombardiers qui, en quelques minutes, ont largué 1 100 tonnes de bombes. La cathédrale de Worms a été parmi les bâtiments endommagés dans l'incendie qui en a résulté.
Dans les bombardements, 239 habitants ont été tués et 35 000 (60 % de la population) se sont retrouvés sans-abri. Au total 6 490 bâtiments ont été gravement endommagés ou détruits. Après la guerre, le centre-ville est reconstruit, le plus souvent dans un style moderne. Depuis l'après-guerre, Worms fait partie du nouvel État de Rhénanie-Palatinat.
Lieux et monuments |
Musées |
Le riche patrimoine de Worms se reflète dans ses musées[9] :
Museum der Stadt Worms im Andreasstift (musée d'histoire de la ville de Worms)
Museum Heylshof (musée dans la maison de l'industriel et député de Worms au Reichstag, le baron Cornelius Wilhelm von Heyl zu Herrnsheim)
Heimatmuseum Worms-Abenheim (musée local)
Prof. Bertlein Schulmuseum (musée de l'école de la Hesse rhénane)
Jüdisches Museum im Raschi-Haus (musée juif dans la maison de Rachi)
Heimatmuseum Worms-Horchheim (musée local)
Nibelungenmuseum[10] (musée de la Chanson des Nibelungen)- Le château de Worms-Herrnsheim de la maison Dalberg
Édifices religieux |
- L'église Notre-Dame de Worms
- La cathédrale Saint-Pierre
- L'église Saint-Paul
- L'église Saint-Martin
- Le couvent dominicain
- La synagogue de Worms et le cimetière juif
- La Magnuskirche (Worms)
Monuments profanes |
- Le château d'eau
- Le pont des Nibelungen, qui franchit le Rhin
- Monument à la mémoire de Martin Luther
- Haus zur Krone
Galerie |
Cathédrale de Worms.
La Wasserturm.
Musée des Nibelungen.
Musée Residence Heyl.
Pont des Nibelungen.
Église St.-Martin.
Cimetière juif (Heiliger Sand).
Vestiges des remparts de la ville.
Vue de la gare centrale.
Magnuskirche à Worms
à côté l'Auberge de Jeunesse.
Administration |
Quartiers |
La ville de Worms est composée de 13 quartiers à l'identité forte.
Abenheim (2 744 h[11]), situé à 10 km au nord-ouest
Heppenheim (2 073 h), situé à 9 km au sud-ouest
Herrnsheim (6 368 h), situé à 5 km au nord
Hochheim (3 823 h), situé au nord-ouest du centre
Horchheim (4 770 h), situé à 4,5 km au sud-ouest de la ville
Ibersheim (692 h), situé à 13 km au nord
Leiselheim (1 983 h), situé à 4 km à l'ouest
Neuhausen (10 633 h), situé au nord du centre
Pfeddersheim (7 414 h), situé à 7 km à l'ouest
Pfiffligheim (3 668 h), situé à l'ouest du centre
Rheindürkheim (3 021 h), situé à 8 km au nord
Weinsheim (2 800 h), situé à 4 km au sud-ouest de la ville
Wiesoppenheim (1 796 h), situé à 5,5 km au sud-ouest
Maires |
- Wilhelm Küchler (1882-1898)
- Heinrich Köhler, DVP (1910-1924)
- Wilhelm Rahn, DVP (1924-1933)
- Otto Schwebel, NSDAP (1933-1934, commissaire)
- Heinrich Bartholomäus, NSDAP (1934-1945)
- Dr Ernst Kilb, SPD (1945-1946)
- Christian Eckert, sans étiquette (1946-1949)
- Heinrich Völker, SPD (1949-1967)
- Günter Kuhfuß, SPD (1967-1977)
- Wilhelm Neuss, CDU (1977-1987)
- Gernot Fischer, SPD (1987-2003)
- Michael Kissel, SPD (depuis 2003)
Jumelages |
La ville de Worms est jumelée avec[12] :
St Albans (Angleterre) depuis 1957
Auxerre (France) depuis 1968
Parme (Italie) depuis 1984
Tibériade (Israël) depuis 1986
Bautzen (Allemagne) depuis juin 1990
Mobile (États-Unis) depuis 1998
Ningde (Chine) depuis octobre 2014
Pfeddersheim, un quartier de Worms, est jumelé avec :
Nolay (France) depuis 1966
Ibersheim, un quartier de Worms, est jumelé avec :
Chemellier (France) depuis 2006
Économie et infrastructure |
Économie |
À Worms il y a 2 100 entreprises avec 26 600 employés (juin 2001), parmi eux 45 % qui font la navette.
Trafic |
Circulation |
Worms est situé entre l’autoroute A61 à l’ouest et la Bundesstraße 9 au sud. Par le Pont de Nibelung la ville a une bonne liaison vers la Hesse du sud (District de Darmstadt.
ÖPNV |
Les communes de la région ont formé une association pour le transport public (Öffentliche PersonenNahVerkehr); les trains, les trams et les bus sont à votre disposition pour un seul ticket .
Bateaux et Avions |
À Worms il y a port fluvial, le Hafen Worms, sur le Rhin et avec deux bassins.
Au sud de la ville il y a un aérodrome, Flugplatz Worms.
Formation |
- Université des sciences appliquées Hochschule Worms
- 3 lycées
- 4 collèges (Realschule)
- 14 écoles primaires (Grundschule)
Médias |
Worms connaît plussieurs journaux locaux: Wormser Zeitung, Niebelungen-Kurier, Wormser Wochenblatt. Il y a une télévision locale, le Offene Kanal Worms (OKW).
Autres |
Le Klinikum Worms est un hôpital important dans la région.
Personnalités liées à la commune |
Héribert de Cologne (* vers 970; † le 16 mars 1021), archevêque de Cologne, saint du martyrologe romain, né à Worms
Morand de Cluny (? - 1115), moine clunisien, saint protecteur de la vigne et du vin, fit ses études à Worms
Conrad Meit (* 1470/1485; † 1550/1551), tailleur d'images, attaché à la maison de Marguerite d'Autriche, né à Worms
Maximilien-Georges-Joseph Neumayer (1789-1866), général français d'origine allemande, né à Worms
Philip Delaporte (1868-1928), missionnaire protestant allemand, né à Worms
Timo Hildebrand (1979-), footballeur international allemand qui évolue au poste de gardien de but, né à Worms
Jan Metzler, (1981-), membre du Bundestag.
Rachi,maître important du peuple juif
Littérature |
L'action de la pièce de théâtre Le Diable et le Bon Dieu se déroule autour de Worms.
Notes et références |
Nombre des habitants (Worms et ses quartiers) selon la date indiquée (PDF; 14 kB).
Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, p. 249.
Pour plus d'informations voir (de).
Jewishencyclopedia, Worms.
Codex Judaica: Chronological Index of Jewish History, p. 186.
Vie de Philippe Auguste par Rigord.
Charles Kannengiesser sous la direction de Guy Bedouelle, Bernard Roussel, Le Temps des réformes et la Bible, Éditions Beauchesne, 1984.
Jean Delmas (historien) (directeur), De 1715 à 1870, Presses universitaires de France, Paris, 1992, dans André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, (ISBN 2-13-043872-5), p. 265.
Musées de Worms.
Le Nibelungenmuseum de Worms sur Wikipedia en allemand.
Données au 31 décembre 2003.
Jumelages.
Voir aussi |
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Liens externes |
Site officiel de Worms.
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