Sainte-Lucie
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Sainte-Lucie
Saint Lucia (en)
Drapeau de Sainte-Lucie. | Armoiries de Sainte-Lucie. |
Devise nationale | « The Land, the People, the Light » (La Terre, le Peuple, la Lumière) |
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Hymne national | Sons and Daughters of Saint Lucia |
Forme de l'État | Monarchie constitutionnelle |
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Reine | Élisabeth II |
Gouverneur général | Sir Neville Cenac |
Premier ministre | Allen Chastanet |
Langues officielles | Anglais[n 1] |
Capitale | Castries 14° 00′ N, 61° 00′ O |
Plus grande ville | Castries |
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Superficie totale | 620 km2 (classé 175e) |
Superficie en eau | 1,6 % / Négligeable |
Fuseau horaire | UTC -4 |
Indépendance | Du Royaume-Uni |
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Date | 22 février 1979 |
Gentilé | Lucien(ne) ou saint-lucien, sainte-lucienne |
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Population totale (2018[1]) | 165 510 hab. (classé 189e) |
Densité | 267 hab./km2 |
IDH (2015) | 0,735[2] (élevé ; 92e) |
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Monnaie | Dollar des Caraïbes orientales ( ) |
Code ISO 3166-1 |
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Domaine Internet | .lc |
Indicatif téléphonique | +1-758 |
Sainte-Lucie, en anglais : Saint Lucia, est un État insulaire des Antilles. Située sur le bord oriental de la mer des Caraïbes, Sainte-Lucie fait partie des îles du Vent ; elle est située entre les îles de Saint-Vincent-et-les-Grenadines au sud, la Barbade au sud-est, et la Martinique au nord. Sa superficie est de 620 km2 pour une population estimée à 187 768 habitants. Sa capitale est Castries.
Tirant son nom de Lucie de Syracuse, Sainte-Lucie est le seul État au monde à porter le nom d'une femme[3].
Sommaire
1 Histoire
2 Politique
3 Géographie
3.1 Faune et flore
4 Divisions administratives
5 Économie
6 Démographie
7 Langues
8 Religions
9 Culture
9.1 Fêtes nationales et jours fériés
10 Patrimoine
10.1 Musées
10.2 Liste du Patrimoine mondial
10.3 Registre international Mémoire du monde
11 Codes
12 Divers
13 Notes et références
13.1 Notes
13.2 Références
14 Voir aussi
14.1 Articles connexes
14.2 Liens externes
Histoire |
L'île de Sainte-Lucie est habitée par une peuplade d'Amérindiens des Antilles environ un millier d'années av. J.-C. : les Arawaks. Aux IXe siècle, les Kalinagos y deviennent majoritaires[4],[n 2]. Nommée « Iouanalao », un nom qui signifirait « le pays des iguanes », par la population autochtone[6],[7], elle est baptisée « Sainte-Lucie », en l'honneur de Lucie de Syracuse, par des marchands espagnols qui la découvrent au début du XVIe siècle[4]. Les Européens essaieront ensuite progressivement de s'y implanter mais sans succès. C'est la France qui commença à établir une réelle colonie et signa un traité avec les Caraïbes en 1660. Néanmoins, l'île fut tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles principalement disputée entre la France et le Royaume-Uni, lequel en obtient le contrôle complet en 1814, avec le traité de Paris. Un gouvernement représentatif local est mis en place en 1924. Le pays devient indépendant le 22 février 1979, en tant que royaume du Commonwealth. Il adhère à l'Organisation des États de la Caraïbe orientale en 1981. Sainte-Lucie est membre de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) depuis 2013.
Politique |
En tant que royaume du Commonwealth, Sainte-Lucie reconnaît la reine Élisabeth II comme chef d'État ; elle est représentée sur l'île par un gouverneur général. Le pouvoir exécutif est cependant dans les mains du Premier ministre et de son cabinet, et le gouverneur général n'agit que sur les conseils de ces derniers. Après les élections législatives, le chef du parti majoritaire ou le chef d'une coalition de la majorité à l'Assemblée est habituellement nommé Premier ministre par le gouverneur général ; celui-ci nomme également le vice-Premier ministre.
Le Parlement de Sainte-Lucie est bicaméral. La chambre basse, l'Assemblée (House of Assembly), possède 17 sièges désignés au suffrage universel direct pour cinq ans. La chambre haute, le Sénat (Senate), possède onze membres nommés par le Gouverneur général.
Sainte-Lucie est membre de la Communauté caribéenne, de l'Organisation des États de la Caraïbe orientale et de l'Organisation internationale de la francophonie.
La constitution actuelle a été adoptée en 1978 ; elle est entrée en vigueur le 22 février 1979[8].
Géographie |
L'île de Sainte-Lucie fait partie de l'arc des îles du Vent, dans les petites Antilles. Elle est bordée par la mer des Caraïbes. Elle se situe à 32,5 km au sud de la Martinique, à 43 km au nord-nord-est de l'île Saint-Vincent (Saint-Vincent-et-les-Grenadines) et à 145 km à l'ouest-nord-ouest de Barbade.
Sainte-Lucie est une île volcanique et culmine à 950 m d'altitude au mont Gimie[9]. Les pitons de Sainte-Lucie, qui sont au nombre de deux, font partie de la chaîne volcanique du Qualibou, également appelé Soufrière, volcan principal de l'île. Ces pitons ressemblent à deux aiguilles géantes, émergentes des abîmes océaniques, et procurant au paysage de Sainte-Lucie, force et caractère. Appelés Gros Piton et Petit Piton, ils culminent, respectivement à 786 mètres et à 743 mètres de hauteur au-dessus du niveau de la mer. Les deux sont reliés par la crête d'un autre piton : le piton Mitan. Au sein du site volcanique, la présence d'un champ géothermique, comportant des sources chaudes et dégageant des fumeroles de soufre montre que l'activité volcanique est toujours d’actualité. Ils font partie des sites inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.
La capitale de Sainte-Lucie est Castries, où habite le tiers de la population du pays. Les autres grandes villes sont Gros Islet, Soufrière et Vieux Fort. Le climat est tropical, modéré par des alizés de nord-est, et possède une saison sèche de janvier à avril et une saison pluvieuse de mai à décembre.
Faune et flore |
Il subsiste aujourd'hui de rares spécimen du Bothrops caribbaeus, un serpent venimeux du continent américain amené par les Arawaks, avant l'arrivée de Christophe Colomb, pour protéger leur île de l' invasion des Caraïbes. Comme en Martinique avec le Trigonocéphale (un autre serpent venimeux introduit pour les mêmes raisons), c'est l'introduction des mangoustes à la fin du XIXe siècle qui a permis d'éradiquer ce reptile.
Un rapport d'experts de 2012 atteste qu'il reste, à Sainte-Lucie 18 serpents de l'espèce Erythrolamprus ornatus ou couresse de Sainte-Lucie[n 3]. Cette petite couleuvre, la plus rare au monde, vit sur les deux îlots (12 ha) des Maria Islands au sud-est de l'île principale. La colonie de l'île principale a été décimée par les mangoustes.
Divisions administratives |
Sous le gouvernement colonial français Sainte-Lucie fut subdivisée en onze paroisses. Les Anglais conservèrent une découpe similaire en onze quartiers (quarters ou parishes en anglais) : Anse-la-Raye, Canaries, Castries, Choiseul, Dennery, Forest, Gros Islet, Laborie, Micoud, Soufrière et Vieux Fort.
Sainte-Lucie est également divisée en dix-sept districts électoraux pour les élections législatives : Canaries & Anse-la-Raye, Babonneau, Castries Central, Castries North, Castries North East, Castries South, Castries South East, Choiseul, Dennery North, Dennery South, Gros Islet, Laborie, Micoud North, Micoud South, Soufriere, Vieux Fort North et Vieux Fort South.
Économie |
Le tourisme constitue la première source de revenus du pays, avec 48 % du PIB. La plupart de l'activité touristique est regroupée dans le Nord de l'île, avec de nombreux hôtels, des marinas, et surtout le port de Castries ou de nombreux bateaux de croisière font escale. Toute la partie sud de l'île est beaucoup plus sauvage et les infrastructures touristiques y sont de taille plus modeste, on y trouve aussi nombre d'activités « nature ». La majorité des touristes sont américains (36 % en 2007) et occupent le plus souvent les grands complexes touristiques du nord, la clientèle européenne préfère souvent la partie sud de l'île, et nombre d'entre eux regrettent cette américanisation de l'île. Sainte-Lucie vise plutôt un tourisme haut de gamme, on y trouve de nombreux hôtels de luxe. Le réseau routier est de très bonne qualité dans le nord, mais plus aléatoire dans le sud, il est régulièrement endommagé pendant la période des cyclones. Sainte-Lucie dispose de deux aéroports, le plus ancien situé en pleine ville de Castries est désormais réservé aux vols inter-îles des Caraïbes, le nouvel aéroport construit à l'extrême sud de l'île à partir des années 1990 répond aux normes intercontinentale et permet d'accueillir les gros porteurs venus d'Amérique du Nord (principalement les États-Unis) et d'Europe (principalement le Royaume-Uni) ; cet aéroport a repris une partie des infrastructures d'une ancienne base de l'United States Air Force, la route qui relie la ville de Vieux Fort à l'aéroport est d'ailleurs un ancien taxiway de cette base. Depuis la France, on peut rejoindre Sainte-Lucie à l'aéroport de Castries via Fort-de-France en Martinique.
La seconde source de revenu de l'île provient de l'agriculture. Dans les années 1960, la banane représentait 80 % des revenus de l'île, dans les années 1990 le gouvernement a décidé de diversifier la production en favorisant la culture de mangues et d'avocats. Viennent ensuite l'artisanat et les petites entreprises. Sainte-Lucie a également créé un important site de stockage et de transit de produits pétroliers qui occupe une bonne place dans l'économie de l'île.
Le gouvernement pratique une politique, notamment fiscale, qui vise à attirer les investissements étrangers, lesquels sont rassurés par la stabilité politique de l'île. Ainsi, notamment, il existe plusieurs projets de développement touristique dans le sud, par la construction de grands complexes hôteliers. Ces projets sont loin de faire l'unanimité sur place, en raison du caractère relativement protégé de cette partie du pays.
Démographie |
Quartiers | Population[10] | |
---|---|---|
1 | Castries | 65 656 |
2 | Gros Islet | 25 210 |
3 | Vieux Fort | 16 284 |
4 | Micoud | 16 284 |
5 | Dennery | 12 599 |
6 | Soufrière | 8 472 |
7 | Laborie | 6 701 |
8 | Anse la Raye | 6 247 |
9 | Choiseul | 6 098 |
10 | Canaries | 2 044 |
Lors du recensement officiel de 2010, Sainte-Lucie comptait 165 595 habitants (50,36 % de représentantes de la gent féminine)[10]. 81 % de la population est d'origine africaine, 11,9 % d'origine mixte, 2,4 % d'origine caribéenne ou indienne ainsi qu'une petite minorité d'origine européenne.
L'émigration de Sainte-Lucie est principalement dirigée vers les pays anglophones. Au Royaume-Uni, près de 10 000 citoyens britanniques sont nés à Sainte-Lucie et plus de 30 000 sont originaires de cette île. Aux États-Unis résident près de 14 000 personnes originaires de Sainte-Lucie.
Langues |
L'anglais est la langue officielle et d’enseignement du pays mais le créole saint-lucien à base lexicale française est la langue première du pays, parlée par 75 %[11] de la population et son usage officiel est en augmentation. Il a évolué à partir de langues et dialectes régionaux français (le normand, le picard, l'occitan, etc.), de langues africaines et du kali'na. Le français est la première langue vivante étrangère (aux côtés de l’espagnol qui est en progression). Environ 2 % de la population totale du pays est francophone[11]. Le pays est membre de l'Organisation internationale de la francophonie.
Religions |
Environ 70 % de la population est catholique, 8 % adventiste du septième jour, 6 % pentecôtiste, 2 % évangélique, 2 % anglican et 2 % rastafari.
Culture |
Au long de son histoire l'île fut française à plusieurs reprises, d'où le riche héritage de sa propre culture créole teinte d'influences françaises et la langue créole à base lexicale française parlée par la plupart des insulaires.
Fêtes nationales et jours fériés |
Date[12],[13] | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | Nouvel an | ||
2 janvier | |||
22 février | Jour de l'indépendance | ||
21 mars | |||
24 mars | |||
Avril | Vendredi saint / Lundi de Pâques | ||
1er mai | Fête du travail | ||
12 mai | |||
Juin | Pentecôte / Corpus Christi | Whit Monday (en) / Corpus Christi | |
12 juin | |||
14 juillet | Fête nationale française | ||
15 juillet | |||
Début août | Jour de l'émancipation | Emancipation Day | |
Début octobre | Thanksgiving | ||
13 décembre | Fête nationale | Saint Lucia Day | |
25 décembre | Noël | ||
26 décembre |
Patrimoine |
Musées |
Liste du Patrimoine mondial |
La zone de gestion des Pitons est inscrite par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) au Patrimoine mondial.
Registre international Mémoire du monde |
Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 17 janvier 2016) :
- 2009 : fonds Sir William Arthur Lewis[14] ;
- 2011 : Hommes d’argent : travailleurs antillais au canal de Panama (La Barbade, Jamaïque, Panama, Sainte-Lucie, Royaume-Uni, États-Unis d'Amérique)[15].
Codes |
Sainte-Lucie a pour codes :
- J6, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
.lc, selon la liste des Top Domain Names Internet ;- LC, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
- LCA, selon la norme ISO 3166-1, code alpha-3 (liste des codes pays) ;
- LCA, selon la liste des codes pays du CIO ;
- LCA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
- ST, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
- WL, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques.
Divers |
Sainte-Lucie, qui fut l'enjeu d'une lutte acharnée entre Anglais et Français (notamment pour ses sources d'eau douce, rares dans les Caraïbes), est officiellement surnommée l'« Hélène de l'ouest » (the Helen of the West), ou « Hélène des Antilles » (« Helen of the West Indies »)[16], par analogie avec Hélène de Troie (l'Hélène de l'Est), qui fut dans l'Antiquité l'enjeu d'une lutte acharnée entre les différents princes grecs et troyens[17]. Ce surnom, reconnu officiellement, est présent dans le second couplet de l'hymne national lucien : Sons and Daughters of Saint Lucia.
La bière nationale est la Piton, une bière blonde. Sur l’étiquette, on voit les deux pitons, emblèmes de l’île. Du rhum est également distillé sur l'île[18].
Notes et références |
Notes |
Cependant, le créole saint-lucien reste la langue majoritaire parmi la population.
Une approche plus récente (début du XXIe siècle) de l'histoire précolombienne des Petites Antilles nuance cette présentation[5].
C'est en 2011 que des chercheurs ont trouvé onze de ces serpents et les ont bagués.
Références |
(en) « Central America :: Saint Lucia », sur www.cia.gov (consulté le 20 février 2019).
Human Development Report Office, « Saint Lucia - Human Development Indicators », programme des Nations unies pour le développement, sur hdr.undp.org, décembre 2018(consulté le 28 décembre 2018).
« Avoir un pays à son nom ! • 21Maps », 21Maps, 15 septembre 2017(lire en ligne, consulté le 17 octobre 2017).
Frédéric Denhez, Sabine Albertini, Typhanie Bouju, Magali Cerles et al., Martinique, Paris, Gallimard, coll. « GEOguide », 2015 (1re éd. 2003), 439 p. (ISBN 9782742439799, OCLC 935934834), « Sainte-Lucie ».
Benoît Bérard, « Caraïbes et Arawaks, caractérisation culturelle et identification ethnique : Les civilisations amérindiennes des Petites Antilles », sur hal.univ-antilles.fr, 2004(consulté le 28 décembre 2018).
(en) Gouvernement de Sainte-Lucie, « Brief History of Saint Lucia » [« Une brève histoire de Sainte-Lucie »], sur Saint Lucia - Access Government, 28 décembre 2018(consulté le 28 décembre 2018).
Jean-Pierre Jardel, Antilles, Guyane, Paris, Flammarion, coll. « guides delta », 1984, 425 p. (ISBN 9782700304336, OCLC 417260221, notice BnF no FRBNF34754372), p. 324.
Université de Georgetown, Saint Lucia Constitutional Order of 1978, Political Database of the Americas, 19 juillet 2011.
« Les pitons de Sainte-Lucie », sur www.sainte-lucie.fr (consulté le 16 février 2016).
Edwin St Catherine, « St Lucia Population and Housing Census 2010 » [PDF], sur www.caricomstats.org, Secretariat of the Caribbean Community (en), octobre 2011(consulté le 28 décembre 2018), p. 4.
Organisation internationale de la francophonie, « Sainte-Lucie » [PDF], sur www.francophonie.org, juillet 2014(consulté le 28 décembre 2018).
(en) Secrétariat du Commonwealth (en), « Saint Lucia : Society », sur thecommonwealth.org, décembre 2018(consulté le 28 décembre 2018).
(en) Ambassade de France à Sainte-Lucie, « Contacts », 19 février 2018(consulté le 28 décembre 2018).
« Fonds Sir William Arthur Lewis », sur www.unesco.org, UNESCO, 7 juin 2011(consulté le 28 décembre 2018).
« Hommes d’argent : Travailleurs antillais au Canal de Panama », sur www.unesco.org, UNESCO, 8 juin 2011(consulté le 28 décembre 2018).
Jacques Leclerc, « Sainte-Lucie », sur www.axl.cefan.ulaval.ca, Université Laval, 19 décembre 2015(consulté le 28 décembre 2018).
Pierre Vérin, Sainte-Lucie et ses derniers Caraïbes, Cahiers d'Outre-Mer, 1959, no 48, p. 349-361, consulté le 27 décembre 2018.
« Sainte-Lucie: Cuisine, gastronomie et boissons », Routard.com, décembre 2018(consulté le 28 décembre 2018).
Voir aussi |
Articles connexes |
- Castries
- Helen Television System
Liens externes |
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