Liberec
Liberec.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||
Héraldique | Drapeau | ||
Liberec : l'hôtel de ville. | |||
Administration | |||
---|---|---|---|
Pays | République tchèque | ||
Région | Liberec | ||
District | Liberec | ||
Maire | Tibor Batthyány | ||
Code postal | 460 01 | ||
Indicatif téléphonique international | +(420) | ||
Démographie | |||
Gentilé | Libérois | ||
Population | 103 979 hab. (2018) | ||
Densité | 980 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 50° 46′ 01″ nord, 15° 03′ 22″ est | ||
Altitude | 374 m | ||
Superficie | 10 610 ha = 106,1 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : République tchèque
Géolocalisation sur la carte : République tchèque
| |||
Liens | |||
Site web | Site officiel | ||
modifier |
Liberec (API : [ˈlɪbɛrɛts].mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter, en allemand : Reichenberg) est une ville de la République tchèque, la capitale de la région de Liberec et le chef-lieu du district de Liberec. Sa population s'élevait à 103 979 habitants en 2018[1].
Sommaire
1 Géographie
2 Histoire
3 Population
4 Transports
5 Sport
6 Personnalités
7 Voir aussi
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
8 Notes et références
Géographie |
Liberec est arrosée par la Neisse — Neisse de Lusace, en tchèque : Lužická Nisa — et se trouve à 44 km au sud de Görlitz (Allemagne), à 72 km à l'est-nord-est d'Ústí nad Labem et à 89 km au nord-est de Prague[2].
La commune est limitée par Chrastava, Nová Ves et Mníšek au nord, par Bedřichov, Janov nad Nisou et Jablonec nad Nisou à l'est, par Rádlo, Jeřmanice, Dlouhý Most, Šimonovice et Proseč pod Ještědem au sud, et par Světlá pod Ještědem et Kryštofovo Údolí à l'ouest. Par ailleurs, la commune de Stráž nad Nisou forme une enclave à l'intérieur de la commune de Liberec[3].
Histoire |
La première référence écrite mentionnant Liberec date de 1352. Liberec n'est alors qu'un gué sur la route commerciale nord-sud, halte après le passage de la crête du Ještěd. Mais au XVIe siècle, la ville connaît une expansion grâce à l'industrie textile et obtient le statut de ville franche sous le règne de l'empereur Rodolphe II en 1577. Les Redern, seigneurs de Liberec-Reichenberg, doivent s'exiler à cause de leur défaite à la bataille de la Montagne Blanche.
L'essor de Liberec date des dernières décennies du XIXe siècle, lorsque la ville devient l'un des principaux centres de l'industrie textile de l'empire austro-hongrois. On la surnomme alors la « Manchester de Bohême ». Les riches entrepreneurs de la ville font bâtir de somptueuses demeures qui font encore aujourd'hui le charme du centre-ville, qui a été épargné par les destructions des deux guerres mondiales.
Située sur les territoires de la couronne de Bohême, Liberec est une ville à la population à 90 % allemande. On la connaît alors sous son nom de Reichenberg. Elle fait partie de Région des Sudètes, ces territoires épousant grossièrement la ligne des montagnes entourant le quadrilatère de Bohême, et dont la population est majoritairement de langue et de culture allemandes.
La question de l'intégration de la minorité allemande pose problème dès l'indépendance de la Tchécoslovaquie. Elle s'insère convenablement dans le jeu politique et la vie sociale tchèques dans les premières années de la République — si l'on excepte quelques troubles dans les toutes premières années du jeune État tchécoslovaque —, mais avec la crise de 1929 qui frappe plus particulièrement la région, dont l'économie reposait sur l'industrie légère, l'agriculture et le textile fortement dépendants des marchés extérieurs, la situation change. Frappés par le chômage, les Allemands des Sudètes sont une proie facile pour les nazis parvenus au pouvoir en Allemagne en 1933 et qui font ouvertement propagande pour le rattachement de Région des Sudètes au Reich, par l'entremise du chef du parti national-socialiste des Sudètes Konrad Henlein, natif de Reichenberg, et qui en fait le siège de son parti.
Après les accords de Munich, la région des Sudètes est annexée à l'Allemagne du Troisième Reich, et Reichenberg devient la capitale du Gau du Sudetenland (Gau de la Région des Sudètes).
Pendant la guerre, la région de Liberec compte de nombreux camps[4], dépendant du camp de concentration de Flossenbürg, en ville-même[5], et à proximité, comme à Chrastava. La ville a abrité quatre camps de concentration pour les Roms[6],[7],[8].
Après la guerre, les Allemands des Sudètes sont expulsés et la région repeuplée progressivement par des habitants venus d'autres régions tchécoslovaques.
En août 1968, les forces du Pacte de Varsovie passent par Liberec. Cette incursion dans la ville provoque la mort de neuf personnes innocentes, dont le mémorial se situe aujourd'hui à la mairie.
Population |
Recensements (*) ou estimations de la population[9] :
Transports |
La ville est desservie par un réseau d'autobus ainsi que plusieurs lignes de tramway constituant un réseau de plus de 20 kilomètres.
Sport |
À Liberec se trouvent le club de football FC Slovan Liberec et le club de hockey HC Bílí Tygři Liberec.
Des compétitions internationales de ski nordique se déroulent régulièrement à Liberec, au point que la ville fut l'hôte des championnats du monde de ski nordique en 2009, et des Championnats du monde junior de ski nordique en 2013.
Personnalités |
Christoph Demantius (1567 - 1643), compositeur et poète
Heinrich Herkner (1863 - 1932), économiste
František Xaver Šalda (1867 - 1937), critique littéraire
Ferdinand Porsche (1875 - 1951), concepteur de voitures
Friedrich Karl Ginzel (1850-1926), astronome allemand
Vlasta Burian (1891 - 1962), acteur
Konrad Henlein (1898 - 1945), politicien nazi
Augustin Schramm (1907 - 1948), politicien et officier communiste
Otfried Preussler (1923 - 2013), écrivain
Barbara Bouchet (1943), actrice américaine d'origine allemande
Václav Plechatý (1948), graphiste et sculpteur
Martin Damm (1972), joueur de tennis
Tomáš Enge (1976), coureur automobile
Voir aussi |
Articles connexes |
- Château de Grabstejn
- Tramway de Liberec
- La communauté juive de Reichenberg et sa synagogue détruite en 1938 pendant la nuit de Cristal
Liens externes |
- (cs) Site officiel
(cs) Informations sur le site de l'Office statistique tchèque (Český statistický úřad)
Notes et références |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
(cs) Population des communes de la République tchèque au 1er janvier 2018.
Distances à vol d'oiseau ou distances orthodromiques.
D'après geoportal.gov.cz.
« Liberec, Czechoslovakai, concentration camp », sur alamy.com
http://www.tracesofevil.com/search/label/Liberec
http://www.romea.cz/en/news/czech/czech-republic-four-concentration-camps-for-roma-ran-during-wwii-in-liberec
http://www.romea.cz/en/news/czech/czech-republic-four-concentration-camps-for-roma-ran-during-wwii-in-liberec-part-two
http://www.rozhlas.cz/hero/cardpromo/_zprava/unknown-roma-concentration-camps-roma-prisoners-built-a-whole-district-in-liberec--1495014
Český statistický úřad, Historický lexikon obcí České republiky 1869–2005, vol. I, Prague, Český statistický úřad, 2006, pp. 51-54 ; de 1869 à 1910, les recensements organisés par l'Empire d'Autriche-Hongrie sont officiellement datés du 31 décembre de l'année indiquée. — À partir de 2012, population des communes de la République tchèque au 1er janvier, sur le site de l'Office tchèque de statistique (Český statistický úřad).
- Portail de la République tchèque