Marie Bonaparte
Pour les articles homonymes, voir Famille Bonaparte et Marie de Grèce.
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Naissance | 2 juillet 1882 Saint-Cloud (France) |
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Décès | 21 septembre 1962(à 80 ans) Gassin (France) |
Activité principale | Écrivain et psychanalyste |
Distinctions | Ordre des Saintes-Olga-et-Sophie |
Langue d’écriture | français |
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Mouvement | Psychanalyse |
Œuvres principales
Guerres militaires et guerres sociales (1920)
Essais de psychanalyse (1950)
Chronos et Éros (1950)- De la sexualité de la femme
- Mémoires
Compléments
- fille de Roland Bonaparte et Marie-Félix Blanc
- épouse de Georges de Grèce
- Princesse de Grèce et de Danemark
Marie Bonaparte, princesse Bonaparte, puis, par son mariage, princesse de Grèce et de Danemark, est née le 2 juillet 1882 à Saint-Cloud (dans les Hauts-de-Seine) et morte le 21 septembre 1962 à Gassin (dans le Var), est une femme de lettres et une pionnière de la psychanalyse en France. Elle a contribué à la fondation de la première société psychanalytique française, la Société psychanalytique de Paris, et à la création de la Revue française de psychanalyse. Elle est d'abord une analysante puis une amie proche de Sigmund Freud, dont elle traduit l'œuvre en français et qu'elle aide à quitter Vienne en 1938.
Sommaire
1 Vie privée
1.1 Éducation
1.2 Mariage
1.3 Découverte de la psychanalyse
1.4 La rencontre avec Freud
1.5 Le départ de Freud
1.6 Rôle dans le développement de la psychanalyse française
1.6.1 Une pionnière de la psychanalyse
1.6.2 La traductrice
1.7 Bilan de son activité et fin de sa vie
2 Œuvres
2.1 Livres de Marie Bonaparte
2.2 Articles
2.3 Traduction de textes de Freud par Marie Bonaparte
2.4 Document sonore
3 Annexes
3.1 Bibliographie
3.2 Fiction
3.3 Articles connexes
3.4 Liens externes
3.5 Notes et références
Vie privée |
Elle est l'arrière-petite-fille de Lucien Bonaparte et la petite-fille de Pierre Bonaparte, lui-même neveu de Napoléon Ier, un temps membre de l'Assemblée constituante. Son père le prince Roland Bonaparte avait épousé Marie-Félix Blanc, la fille de François Blanc fondateur du casino de Monte-Carlo et de la Société des bains de mer de Monaco, qui meurt un mois après la naissance de Marie[1].
Marie Bonaparte dit d'elle-même : « Si quelqu’un écrit ma vie, qu’il l’intitule la dernière Bonaparte car je le suis. Mes cousins de la branche impériale ne sont que Napoléon », dans un texte inédit de 1951[2].
En 1907, elle épouse le prince Georges de Grèce (1869-1957), second fils du roi Georges Ier.
Éducation |
Après le décès de sa mère, Marie est élevée, les premières années, par des nourrices et un entourage domestique dirigé par sa grand-mère paternelle, la princesse Pierre. Le testament de Marie-Félix Blanc prévoit que Marie n'entrera en possession du legs d’une partie de sa fortune qu'à sa majorité. Son enfance, passée à Saint-Cloud puis, à partir de 1896 dans l’hôtel familial sis au 10 avenue d'Iéna (aujourd'hui un palace parisien), est également marquée par la rareté des apparitions paternelles. Elle reçoit une éducation empreinte de nombreux préjugés et contraintes inculqués par sa grand-mère.
En réaction à cette éducation, elle a pour seules compagnes ses poupées, se réfugie dans la lecture. Elle développe des jeux langagiers complexes et des phobies multiples. De plus elle a vent, à cette époque, d’une rumeur selon laquelle la princesse Pierre et le prince Roland auraient supprimé sa mère pour hériter de sa fortune familiale. Elle noircit dès lors ses Bêtises, cinq petits cahiers à couverture noire cirée, « pour mieux camoufler la gravité sombre, tragique des thèmes qui y sont traités »[réf. souhaitée]. Rédigés en anglais et en allemand, ces cahiers présenteront un intérêt dans la cure psychanalytique qu’elle entreprendra avec Freud.
Elle reçoit une éducation qui lui permet d'être polyglotte et de se passionner pour le théâtre. Jeune fille, elle a une première aventure amoureuse avec Antoine Leandri, le secrétaire de son père, un Corse sans scrupules qui tente de la faire chanter : quatre années durant, il négocie la rétrocession des lettres que la princesse amoureuse lui a imprudemment adressées. Pour finir, 100 000 francs lui seront concédés.
Mariage |
Marie commence sa vie mondaine en 1905 et elle est invitée aux bals de l'aristocratie du faubourg Saint-Germain. Elle est la cousine germaine de la duchesse de Bisaccia et du prince Léon Radziwill, ami de Proust. Sa dot suscitant un intérêt certain dans le grand monde, son père tente de la marier selon ses vues, mais finalement, en 1906, elle rencontre le roi Georges Ier de Grèce qui favorise un mariage en grande pompe à Athènes le 12 septembre 1907 avec son second fils, Georges de Grèce.
De leur union naissent deux enfants :
Pierre de Grèce (1908-1980), prince de Grèce et de Danemark, qui épouse une femme divorcée d'origine russe Irène Aleksandrovna Ovtchinnikova (1900-1990). Faisant ainsi une mésalliance, le prince perd ses droits dynastiques. Sans postérité ;
Eugénie de Grèce (1910-1988), princesse de Grèce et de Danemark, qui épouse le prince Dominique Radziwill (1911-1976) mais en divorce en 1948, se remarie l’année suivante avec Raymond von Thurn und Taxis (1907-1986), prince della Torre e Tasso et duc de Castel Duino, avant de divorcer une seconde fois en 1965. Elle a deux enfants de son premier mariage et un troisième du second.
Elle est une proche de Gustave Le Bon[3], du chirurgien Albert Reverdin, du psychanalyste Rudolph Loewenstein ou encore du médecin Jean Troisier, qui apparaissent sous pseudonymes dans les écrits de Marie Bonaparte : "X" ou "l'Ami").
Découverte de la psychanalyse |
Elle souffre de frigidité. C'est cette difficulté qui oriente ses premières tentatives d'étude de la sexualité dont elle parle ouvertement.
En 1923, Marie Bonaparte lit l'Introduction à la psychanalyse de Sigmund Freud qui lui avait été conseillé par Gustave Le Bon. Le 29 novembre 1923 elle fait la connaissance de René Laforgue qui avait lu Freud dès 1913 et avait consacré en 1922 sa thèse de médecine à « L’affectivité des schizophrènes du point de vue psychanalytique ». Elle fréquente ses causeries, qui présentaient à un public restreint les premières notions de la psychanalyse. Elle entame une longue correspondance avec lui.
Parallèlement, elle fréquente les hôpitaux (opérations chirurgicales du nez, des seins) et elle écrit, sous le pseudonyme de « A. E. Narjani », un article intitulé « Considérations sur les causes anatomiques de la frigidité chez la femme », dans lequel elle explique la frigidité féminine par une fixation clitoridienne induite par une distance trop grande entre le clitoris et le vagin. Elle appuie sa thèse par la mesure de la distance du clitoris et du méat urétral sur une population de 200 femmes, prises au hasard. Obsédée par son « accomplissement orgasmique », même après son analyse avec Freud, elle ne renoncera jamais à ses convictions et se fera opérer plusieurs fois, notamment par le Prof. Josef von Halban afin de se faire déplacer le clitoris[4]. Elle écrit : « Les hommes se sentent menacés par ce qui aurait une apparence phallique chez la femme, c'est pourquoi ils insistent pour que le clitoris soit enlevé »[5].
La rencontre avec Freud |
En 1924 à la suite de la mort de son père, elle fait une dépression. En 1925, elle convainc Laforgue d'intercéder auprès de Freud pour que ce dernier la prenne en psychanalyse. Celui-ci est d'abord réticent ; elle insiste, le rencontre et finit par convaincre Freud de la prendre comme patiente, le 30 septembre de cette année. Cette psychanalyse se déroule jusqu'en 1938, au gré de séjours plus ou moins longs (de deux à six mois), qu'elle fait à Vienne, car elle mène de front sa cure, sa vie mondaine et ses obligations familiales.
Sa psychanalyse auprès de Freud, son influence mondaine et sociale, les fréquents voyages entre Vienne et Paris vont lui donner un rôle d'intermédiaire entre le premier groupe des psychanalystes parisiens et Freud. Cette position est entérinée par Freud, qui la dissuade d'entreprendre des études de médecine à 44 ans, et lui demande de se consacrer au développement de la psychanalyse en France : elle devient sa représentante à Paris.
En 1936, elle achète à un marchand d'objets d'art la correspondance de Freud avec Wilhelm Fliess, mise en vente par la veuve de ce dernier. Elle refuse de restituer à Freud ces documents, pressentant qu'il aurait pu les détruire. Elle ne les fait paraître, dans une version expurgée, qu'après la mort de Freud, en 1950, en collaboration avec Anna Freud et Ernst Kris, sous le titre La naissance de la psychanalyse.
Le départ de Freud |
Marie Bonaparte intervient personnellement, en faisant jouer ses relations sociales et diplomatiques, afin de permettre à Freud et à sa famille de quitter l'Autriche passée sous domination nazie. Elle verse aux nazis une « rançon[6] » de 4 824 dollars, que Freud lui rembourse à son arrivée à Londres. Freud, sur son trajet vers Londres, fait une escale à Paris, où il est reçu chez la princesse, rue Adolphe-Yvon. Elle envoie vers Freud le médecin Antoine Lacassagne pour soigner le cancer de la mâchoire dont il est atteint depuis 1923.
Rôle dans le développement de la psychanalyse française |
Représentante officieuse de Freud à Paris, Marie Bonaparte joue un rôle institutionnel important et complexe dans le développement de la psychanalyse française.
Une pionnière de la psychanalyse |
Le 4 novembre 1926, Marie Bonaparte fait partie des neuf membres fondateurs de la fondation de la Société psychanalytique de Paris, contribuant sur le plan institutionnel et financier.
Elle subventionne la première revue psychanalytique française, la Revue française de psychanalyse en 1927, dans laquelle elle publie une dizaine de communications, notamment ses traductions de L'Avenir d'une illusion et d'Introduction à la théorie des instincts et ses cours professés de janvier à mars 1934, à l’Institut de Psychanalyse.
Elle intervient dans les débats de la jeune société avec autorité. En 1926, dans l'une de ses lettres à Laforgue, apparaît l'expression, de « Freud pense comme moi » qui contribuera, dans le cénacle des psychanalystes parisiens, à la faire surnommer Freud m'a dit[réf. souhaitée].
Marie Bonaparte favorisera la venue à Paris (en 1925) de Rudolph Loewenstein et aide à sa naturalisation en 1930. Elle favorisea également l'arrivée en France des médecins psychanalystes suisses Raymond de Saussure, Charles Odier et Henri Flournoy.
Elle pratique la psychanalyse dans un cabinet rue Adolphe Yvon à Paris puis à Saint-Cloud avec des méthodes originales : elle envoie son taxi pour aller chercher ses clients et les ramener, et les reçoit sur une chaise longue en faisant du tricot.
En mai 1939, l’Institut de Psychanalyse est fermé, et la Revue Française de Psychanalyse interrompt sa publication. Paris occupé et la Grèce menacée, elle prend le chemin de l'exil avec la famille royale grecque : Crète, Alexandrie, puis Le Cap, en Afrique du Sud.
La traductrice |
Marie Bonaparte a traduit plusieurs textes de Sigmund Freud. Cette dimension de son action pour la psychanalyse ne doit pas être négligée car, avec ces traductions, la question de la formulation des concepts était posée. Cette question cruciale fut abordée très tôt par le groupe français et donna lieu à des débats passionnés. En mai 1927, elle s'allie à Pichon contre Hesnard pour faire traduire par le « ça » le « Es » allemand.
En 1927, une traduction du Souvenir d'enfance de Léonard de Vinci de Freud paraît sous son nom. C'est un scandale pour son milieu mondain, à tel point que son mari tente de la faire rompre avec Freud[2]. Elle traduit les Cinq psychanalyses en collaboration avec Loewenstein.
Bilan de son activité et fin de sa vie |
Fin 1944 elle est à Londres, puis rentre à Paris début octobre 1945. À la mi-décembre 1945 elle retourne à Londres, avant de gagner les États-Unis. Après la guerre elle n'a plus les moyens de financer la Société Psychanalytique de Paris, qui renaît en novembre 1946 grâce à René Laforgue et Bernard Steele.
Elle défend encore une fois l'«analyse profane», c'est-à-dire conduite par un analyste qui n'est pas médecin, en 1950 lors du procès de Margaret Clark-Williams[7].
Du fait de son opposition à Jacques Lacan, elle s'investit de moins en moins dans la Société Psychanalytique de Paris à partir de 1957, doutant de la psychanalyse depuis la scission de la Société psychanalytique de Paris. Elle écrit à ce sujet : « Freud s'est trompé. Il a surestimé sa puissance, la puissance de la thérapie et celle des évènements de l'enfance[2] ». La scission de la SPP avait réveillé un désaccord avec Jacques Lacan, de qui elle s'était déjà fermement distanciée, comme en témoigne une de ses lettres de 1948 à Loewenstein où elle écrit : « Quant à Lacan, il est trop teinté de paranoïa et fait des choses d’un narcissisme discutable, se permettant trop d’interventions personnelles ». En 1960 elle s'engage dans la lutte contre la peine de mort, se rend aux États-Unis et essaye en vain de sauver Caryl Chessman de la chambre à gaz.
Fragilisée par une fracture du col du fémur, elle se replie dans sa résidence varoise, le Lys-de-Mer. Atteinte d'une leucémie, « la dernière des Bonaparte[8] » meurt à la clinique de Saint-Tropez. Elle lègue à la Société psychanalytique de Paris des autographes de Freud, plusieurs collections complètes de ses œuvres et des revues de psychanalyse rares.
Elle repose auprès de son époux dans la nécropole royale du domaine de Tatoï, près d'Athènes.
Ernest Jones, Alain de Mijolla et Michelle Moreau Ricaud s'accordent sur le fait que Marie Bonaparte a joué un rôle important dans l'implantation de la psychanalyse en France. Pour cette raison, elle est surnommée la « princesse de la psychanalyse en France ». Entièrement dévouée à la personne de Freud, elle a sans doute, par ses interventions dans la jeune Société psychanalytique de Paris, évité que la psychanalyse française ne s'oriente vers une « psychanalyse à la française » redoutée par Freud et voulue notamment par Édouard Pichon[9],[10].
Œuvres |
Livres de Marie Bonaparte |
Guerres militaires et guerres sociales: méditations, Paris, Flammarion, Bibliothèque de philosophie scientifique, 1920.
Le Printemps sur mon jardin, Paris, Flammarion, 1924.
Deuil, nécrophilie et sadisme. À propos d'Edgar Poe, Paris, Denoël et Steele, 1932, coll. « Bibliothèque psychanalytique », (19 p.).
La Prophylaxie infantile des névroses, Paris, Denoël et Steele, coll. « Bibliothèque psychanalytique ».
Edgar Poe, étude psychanalytique, avant-propos de S. Freud, Paris, Denoël, 1933 (réédition, Paris, PUF, 1958; trad. allemande, Vienne, 1934; trad. anglaise, 1949).
Introduction à la théorie des instincts, Paris, Denoël et Steele, 1934, coll. « Bibliothèque psychanalytique » , (151 p.).
Topsy, chow-chow au poil d'or, Paris, Denoël et Steele, 1937, (129 p.).
Mythes de guerre, Imago Publishing Ltd, 1947, (trad. anglaise, 1947).
Essais de psychanalyse, Imago Publishing Ltd, 1950.
Monologues devant la vie et la mort, Imago Publishing Ltd, 1950.
Les Glauques aventures de Flyda des Mers, Imago Publishing Ltd, 1950.
Chronos et Éros, Imago Publishing Ltd, 1950.
Les Glanes des jours, (recueil de maximes dédié à Gustave Le Bon), Paris, PUF, 1950.
Souvenirs de jeunesse, tome I, Derrière les vitres closes, Paris, PUF, 1958.
Souvenirs de jeunesse, tome II, L'Appel des sèves, Paris, PUF, 1958.
De la sexualité de la femme, Paris, UGE, 1977, coll. « 10/18 ».
Articles |
- Freud : L'homme et l'œuvre (14.06.1938), en ligne
- Sigmund Freud. L'instinct et la raison. Le IIIe Reich n‘a pas besoin de penseurs (19.06.1938), en ligne.
- La mort de Freud (4.10.1939), en ligne.
Traduction de textes de Freud par Marie Bonaparte |
Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci, Paris, Gallimard, 1927.
Délire et rêves dans la Gradiva de W. Jensen, Paris, Gallimard, 1931.
Le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient avec M. Nathan, Paris, Gallimard, 1930.
Ma vie et la psychanalyse, Paris, Gallimard, 1930.
L'Avenir d'une illusion, Paris, Denoël & Steele, 1932.
Essais de psychanalyse appliquée avec Mme E. Marty, Paris, Gallimard, 1933.
Cinq psychanalyses avec R. Loewenstein, Paris, Denoël & Steele, 1935.
Métapsychologie avec Anne Berman, Paris, Gallimard, 1940.
Document sonore |
- Enregistrement de 24 secondes, en ligne
Annexes |
Bibliographie |
- Rémy Amouroux
Marie Bonaparte. Entre biologie et freudisme, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2012.- « Marie Bonaparte, l’analyse pratiquée par les laïques et les psychologues », Bulletin de psychologie, t. 61/5, no 497, 2008, p. 485-493, [lire en ligne].
- "Marie Bonaparte, her first two patients and the literary world", The International Journal of Psychoanalysis, vol. 91, Issue 4, août 2010, p. 879–894.
Célia Bertin, La dernière Bonaparte, Paris, Perrin, 2010(ISBN 2262033536).- Jean-Pierre Bourgeron
Marie Bonaparte et la psychanalyse, à travers ses lettres à René Laforgue et les images de son temps, Genève, Slatkine, 1993, (ISBN 2051009090).- « Bonaparte, Marie Léon », p. 219-221, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L. Calmann-Lévy, 2002, (ISBN 2-7021-2530-1).
- Collectif, Marie Bonaparte, princesse Georges de Grèce et de Danemark (1882-1962), portrait d’une femme engagée (catalogue d'exposition), Saint-Cloud, 2010, 102 p..
- Annette Fréjaville, "Marie Bonaparte, une princesse orpheline", Perspectives Psy, vol. 47, 2008/3.
Michelle Moreau Ricaud
- « Eugénie Sokolnicka et Marie Bonaparte », Topique, n° 115, 2011/2, article en ligne.
- « Bonaparte, Marie », p. 128-132, in Sarah Contou-Terquem, Dictionnaire Freud, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 9782221125458).
Alain de Mijolla
Freud et la France, 1885-1945, Paris, PUF, 2010, (ISBN 2-13-054515-7).
La France et Freud, t. 1, 1946-1953, Paris, PUF, 2012, (ISBN 978-2-13-058295-3).
La France et Freud, t. 2, 1954-1964, Paris, PUF, 2012, (ISBN 978-2-13-060787-8).
Élisabeth Roudinesco, La Bataille de cent ans. Histoire de la psychanalyse t. 1, Paris, Ramsay, 1982.- « Une vie, une oeuvre - Marie Bonaparte (1882-1962), princesse pionnière de la psychanalyse » [audio], sur France Culture
Fiction |
Princesse Marie, téléfilm de Benoît Jacquot, avec Catherine Deneuve, (2 x 90 min) (sur la rencontre entre Marie Bonaparte et Sigmund Freud), 2003.
Articles connexes |
- Histoire de la psychanalyse
- Psychanalyse en France
Liens externes |
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- Bibliothèque nationale tchèque
- WorldCat
Notes et références |
Jean-Pierre Bourgeron : Marie Bonaparte, Editions PUF, Coll.: Psychanalystes d'aujourd'hui, 1997, (ISBN 2130481493)
Bertin 2010.
Jean-Pierre Bourgeron in Archives de France
Alix Lemel, Les 200 clitoris de Marie Bonaparte, Éd. : Mille et une Nuits, 2010
Marie Bonaparte, « Notes sur l'excision », Revue française de psychanalyse XII, 1946.
Taxe de sortie sur la valeur des biens des « émigrants ».
Georges Schopp, « L'affaire Margaret Clark-Williams ou la question de l'analyse laïque en France », Revue internationale d'histoire de la psychanalyse, PUF, 1990 n° 3.
« Mes cousins de la branche impériale ne sont que Napoléon » écrit-elle.
Coll. présenté par Jean-Pierre Bourgeron: Marie Bonaparte et la psychanalyse à travers ses lettres à René Laforgue et les images de son temps, Éd.: Slatkine, 1993, (ISBN 2852037084)
Michelle Moreau Ricaud : Eugénie Sokolnicka et Marie Bonaparte in Topique no 115, Éd.: L'esprit du Temps, (ISBN 9782847952056)
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