Évreux





























































































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Évreux
Le théâtre d'Évreux Logo label patrimoine XXe siècle.svgPatrimoine du XXe siècle.

Blason de Évreux
Blason


Évreux
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Normandie

Département

Eure (préfecture)

Arrondissement

Évreux (chef-lieu)

Canton

Bureau centralisateur de trois cantons : Évreux-1, Évreux-2 et Évreux-3

Intercommunalité

Évreux Portes de Normandie
(siège)

Maire
Mandat

Guy Lefrand (LR)
2014-2020

Code postal
27000

Code commune
27229
Démographie

Gentilé
Ébroïcien

Population
municipale
48 899 hab. (2016 en diminution de 0,93 % par rapport à 2011)
Densité 1 849 hab./km2
Population
aire urbaine
113 916 hab.
Géographie

Coordonnées

49° 01′ 37″ nord, 1° 09′ 05″ est

Altitude
Min. 58 m
Max. 146 m

Superficie
26,45 km2
Localisation


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Liens

Site web

evreux.fr


Évreux est une commune française, préfecture du département de l’Eure en Normandie.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Géologie et relief


    • 1.4 Hydrographie


    • 1.5 Climat


    • 1.6 Voies de communication et transports


      • 1.6.1 Voies routières


      • 1.6.2 Transport ferroviaire


      • 1.6.3 Transports en commun


      • 1.6.4 Transport aérien






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement


    • 2.3 Projets d'aménagements




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Antiquité


      • 4.1.1 Les Celtes (Modèle:Dzte-)


      • 4.1.2 Les Gallo-romains (-52 - 313)


      • 4.1.3 L'antiquité tardive (313 - 496)




    • 4.2 Moyen Âge


      • 4.2.1 Le Haut Moyen Âge (496 - 911)


      • 4.2.2 La Normandie ducale (911 - 1204)


      • 4.2.3 La période capétienne (1204 - 1328)


      • 4.2.4 La guerre de Cent Ans (1328 - 1440)


      • 4.2.5 Le Moyen Âge tardif (1440 - 1515)




    • 4.3 Époques moderne et contemporaine


      • 4.3.1 La Renaissance (1515 - 1610)


      • 4.3.2 Le Grand Siècle (1610 - 1715)


      • 4.3.3 Le temps des Lumières (1715 - 1789)


      • 4.3.4 La Révolution (1789 - 1799)


        • 4.3.4.1 Le Consulat et le Premier Empire (1799 - 1814)




      • 4.3.5 La Restauration bourbonnienne (1814 - 1830)


        • 4.3.5.1 La monarchie de Juillet (1830 - 1848)




      • 4.3.6 La IIe République (1848 - 1852)


      • 4.3.7 Le Second Empire (1852 - 1870)


      • 4.3.8 La IIIe République (1870 - 1940)


      • 4.3.9 Les années 1940 - 1944


      • 4.3.10 La Reconstruction et la IVe République (1944 - 1958)


      • 4.3.11 La Ve République (depuis 1958)






  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Tendances politiques et résultats


    • 5.2 Administration municipale


    • 5.3 Liste des maires


    • 5.4 Politique de développement durable


    • 5.5 Instances judiciaires et administratives


    • 5.6 Politique environnementale


    • 5.7 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Évolution démographique


      • 6.1.2 Pyramide des âges




    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Établissements scolaires


      • 6.2.2 Enseignement universitaire


      • 6.2.3 Enseignement de musique, danse et art dramatique




    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


      • 6.5.1 Clubs professionnels


      • 6.5.2 Autres clubs




    • 6.6 Médias


      • 6.6.1 Presse écrite


      • 6.6.2 Radios


      • 6.6.3 Télévision




    • 6.7 Cultes




  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Emploi


    • 7.3 Entreprises et commerces




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


    • 8.2 Patrimoine culturel


    • 8.3 Patrimoine naturel


      • 8.3.1 Sites classés




    • 8.4 Personnalités liées à la commune


      • 8.4.1 Natifs d'Évreux


      • 8.4.2 Autres personnalités




    • 8.5 Héraldique, logotype et devise




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Localisation |


Évreux est une commune du département de l'Eure. Située au cœur de la vallée de l’Iton, elle borde une forêt à laquelle elle a donné son nom.


Elle est située au sud-est de la Normandie à quelque 96 kilomètres de Paris.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes d’Évreux[1]

Gauville-la-Campagne
Parville

Aviron
Gravigny

Huest (par un angle)

Saint-Sébastien-de-Morsent
Évreux[1]
Fauville
Le Vieil-Évreux

Arnières-sur-Iton

Arnières-sur-Iton

Guichainville, Angerville-la-Campagne



Géologie et relief |



Canards barbotant dans l'Iton.

Canards barbotant dans l'Iton.


L'agglomération, initialement construite dans la vallée de l'Iton, s'étend vers le sud-est, sur le plateau de craie sénonienne, recouvert de silex, et saupoudré de sables de Lozère[2].


En direction d'Arnières-sur-Iton, on trouve une carrière ouverte dans les sables stampiens. L'ensemble est recouvert de sables de Lozère. Il s'agit d'une poche karstique remplie de sable[2].



Hydrographie |


La ville est traversée par l’Iton[3].


Sa dérivation, l'Espringale, court le long des remparts de la ville[4].



Climat |


Le climat d’Évreux est tempéré océanique. Les précipitations sont comprises entre 600 mm et 700 mm par an.




















































































































Relevé météorologique d’Évreux
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,9 0,9 2,7 4,1 7,7 10,3 12,4 12,3 9,9 7,1 3,3 1,8 6,2
Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,4 10,8 13,4 17,4 20,3 23,3 23,6 20 15,2 9,9 7,1 14,6
Record de froid (°C)
date du record
−18,6
1985
−15
2012[7]
−10,2
1971
−4
1975
−1,8
1979
−0,6
1991
4,9
1979
2,7
1974
−0,7
1971
−4,6
1997
−7,8
1989
−14
1970
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
2003
19,2
1990
22,3
1989
26,7
2018
30
2005
35,8
2017
38
2015
38,4
2003
31,5
1982
28,3
1985
19,7
1971
16
1989
Ensoleillement (h) 69 79 119 153 198 203 216 225 163 124 79 56 1 684
Précipitations (mm) 49 43 46 46 59 54 53 37 56 56 53 60 611,6

Source : L'Internaute - Météo-France[5],[6]




Voies de communication et transports |



Voies routières |


Évreux et ses communes limitrophes sont reliées par les routes suivantes :




  • Angerville-la-Campagne par la route départementale 6154 (route d'Orléans D6154) puis la route départementale 52 D52


  • Arnières-sur-Iton par la route départementale 55 D55


  • Gravigny par la route départementale 155 D155


  • Fauville et Huest par la route départementale 57


  • Gauville-la-Campagne par la route départementale 39 D39


  • Guichainville par la route départementale 52 D52


  • Parville par la route départementale 613 D613


  • Saint-Sébastien-de-Morsent par la route départementale 830 (route de Conches et L' Aigle) D830


  • Le Vieil-Évreux par la route nationale 13 N13


Au-delà de ces communes du Grand Évreux Agglomération, les communes plus lointaines sont accessibles par les routes suivantes :


toto



  • Lisieux, Caen par la route départementale 613 D613


  • Acquigny, Louviers et Val de Reuil par la route nationale 154 N154 puis l'autoroute A154 A154


  • Gaillon par la route départementale 316 D316 via Normanville


  • Mortagne-au-Perche, L'Aigle par la route départementale 830 D830


  • Le Neubourg et Pont-Audemer par la route départementale 39 D39


  • Nonancourt par la route nationale 154 N154 ou la route départementale 6154 D6154 puis Dreux, Orléans, Chartres, Alençon par la route nationale 12 N12


  • Pacy-sur-Eure et Vernon,Beauvais par la route nationale 13 N13 et la route départementale 181 D181


  • Paris (Porte d'Auteuil), Mantes par l'autoroute A13 A13 via la route nationale 13 N13


  • Rouen par Louviers puis autoroute A13 A13


  • Saint-André-de-l'Eure par la route départementale 52 D52



Transport ferroviaire |





Gare d'échange multimodal.


La gare d'Évreux-Normandie fait partie du réseau de la SNCF[8].


Les principales lignes de desserte sont Évreux - Bueil - Paris Saint-Lazare et Caen - Bernay - Évreux - Paris Saint-Lazare.



Transports en commun |




Arrêt rue de la Harpe.


Article détaillé : Trans Urbain.

Le système de transport urbain est ouvert aux habitants de la communauté d'agglomération pour leurs déplacements quotidiens urbains et interurbains. Ce réseau, géré par Trans Urbain, dessert 8 communes (Aviron, Angerville-la-Campagne, Arnières-sur-Iton, Évreux, Gravigny, Guichainville, Normanville et Saint-Sébastien) sur les soixante-deux que comporte l'agglomération.


Le réseau est constitué depuis septembre 2015 de 9 lignes de bus fonctionnant en semaine, de 4 lignes de bus les dimanches et jours fériés et d'une navette « T9 » circulant en centre-ville. Le transport à la demande a fait son apparition en 2002.


En outre, la gare routière est le point de connexion du réseau interurbain de l'Eure.



Transport aérien |


La base aérienne 105 Évreux-Fauville « Commandant Viot » de l'Armée de l'air française est située à sept kilomètres à l'est d'Évreux, sur la commune de Fauville. Créée en 1952, elle accueille principalement des unités affectées au transport aérien militaire.



Urbanisme |


L'aspect de la ville actuelle doit son origine à la reconstruction d'après-guerre 1939-1945, dont les travaux ont été conduits par l'architecte Pierre Bailleau[9],[10], qui eut pour collaborateur Albert de Brettes[11].




Cette ville se compose de douze quartiers : La cavée rouge , clos au duc , Saint Léger , Saint Michel, Navarre, Carambole, La Madeleine, La censuriere, La Ronde, La filandière et Panette.
Saint Michel, l'un de ses douze quartiers situé au Nord-ouest sur un promontoire calcaire, est un quartier d'Evreux depuis 1921, auparavant commune indépendante[réf. nécessaire]. Ce quartier est résidentiel périurbain profondément remanié par les urbanistes de la reconstruction des trente-glorieuses.



Morphologie urbaine |


Le maire de la reconstruction fut Georges Bernard. Il fait obtenir à la ville la Légion d'honneur et la Croix de guerre 1939-1945 avec palme[12].




Logement |




Projets d'aménagements |




Toponymie |


Le nom de la localité est attesté sous la forme Μεδιολάνιον (Médiolanion) dans la Géographie de Ptolémée vers 150, Mediolanum au IVe siècle (Ammien Marcellin, Itinéraire d'Antonin), Ebrocas à la fin du Xe siècle (Richer de Reims), Ebroas en 1024 et en 1034 (Fauroux 87), Ebroys en 1055 - 1066 (Fauroux 208)[13].


L'attestation Mediolanum renvoie au nom primitif de l'établissement gaulois : Mediolanon, qui est un des toponymes les plus fréquents en zone celtique et mentionné généralement sous sa graphie latine Mediolanum (cf. Meillant, Mesland, Meylan, Molain, Milan, etc.)[14].


Ce nom de lieu a été interprété comme un « au milieu de la plaine » par la plupart des linguistes et des toponymistes. Ils y voient un composé gaulois des termes medio- « milieu » (semblable au latin medium et au vieil irlandais mide « centre, milieu ») et lanon « plaine », semblable au latin planum[15] (cf. chute du [p] initial indo-européen en langue celtique). La situation d'Évreux au débouché de la forêt pourrait justifier une acception particulière du mot lanum comme étant plus précisément un « défrichement »[16]. Pourtant d'autres recherches, souvent plus contemporaines, proposent une hypothèse alternative « plein-centre », c'est-à-dire « centre sacré », idée reposant sur une analogie avec Medionemeton (composé sur nemeton « temple ») et le germanique *media-gardaz « enclos du milieu » (cf. vieux norrois miðgarð, gotique midjun-gards « monde »)[17]. De plus, les Mediolanum se trouv(ai)ent parfois excentrés, retirés et parfois même sur des hauteurs[17].


Article détaillé : Aulerques Éburovices#Étymologie.

Évreux représente une évolution phonétique à partir du nom de la tribu gauloise des Éburovices, qualificatif attribué à une fraction du grand peuple des Aulerques (latin Aulerci) qui occupait un important territoire situé à l'ouest - nord-ouest de la Gaule. La forme initiale devait être *Eburovicas / *Eburicas[15] que François de Beaurepaire[15] cite cependant sans l'astérisque caractérisant une forme hypothétique. L'abandon du toponyme celtique antique répond à un processus commun en Gaule. En effet, de nombreuses cités gallo-romaines perdent leur nom d'origine au Bas Empire pour adopter celui du peuple dont elles étaient la civitas.



Histoire |



Antiquité |



Les Celtes (Modèle:Dzte-) |




Mur d’enceinte et chaussée romaine d’Évreux, IIIe siècle, musée d'Évreux.


Dans l'antiquité romaine, Évreux est identifiée par le nom de Mediolanum Aulercorum ; elle était la capitale du peuple des Aulerques Éburovices et fut fondée à la fin du Ier siècle av. J.-C.[18]. Au début du Haut-Empire, ces derniers honoraient les dieux gallo-romains dans le sanctuaire de Gisacum à cinq kilomètres de la cité.



Les Gallo-romains (-52 - 313) |


Située sur un carrefour de voies terrestres (Rouen - Chartres et Évreux - Paris), la cité a développé un commerce florissant. Les vases déposés dans la nécropole du Clos au Duc témoignent d’échanges avec le centre de la Gaule[18]. Une inscription (CIL 3202) atteste d’une activité textile dès l’Antiquité gallo-romaine. Une autre inscription épigraphique sur bronze (L-16) se trouve au Musée d'Évreux, elle est rédigée en langue gauloise, mais elle est partielle et sa signification incertaine. Elle a été découverte en 1836 au Vieil-Évreux et se présente ainsi :



« -S, CRISPOS BOU--RAMEDON , -- AXTAC BITI EU ,--DO CARAθIIONU-- N IASELANISEBOθθU, --REMI FILIA , -- DRUTA GISACI CIVIS, SU-- »




L'antiquité tardive (313 - 496) |


À la fin du IIIe siècle, dans le contexte des raids barbares, la ville s’entoure d’un rempart que l’on peut voir aujourd'hui en partie dans le Musée d'Évreux. Ce contexte de protection est aussi marqué par l'enfouissement d'un trésor monétaire découvert à Évreux en 1890. Après avoir été conservé au Musée d'Évreux, il a été déposé au cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France. Ce trésor de 340 kg de monnaies romaines comporte environ 110 000 antoniniens, dont environ 15 500 antoniniens à l'effigie de l'empereur Gallien. En 1985, près de cent ans après sa découverte, seulement 73 373 pièces avaient été inventoriées[19].


Elle fut le siège à partir du IVe siècle de l'évêché d'Ebroicensis.



Moyen Âge |



Le Haut Moyen Âge (496 - 911) |




Châsse de saint Taurin, XIIIe siècle.


Taurin, mort vers l'an 410, est le premier évêque d’Évreux. Prise de la ville par les Vikings.



La Normandie ducale (911 - 1204) |


Évreux devint en 989 le siège du comté d'Évreux. Lothaire la pilla en 962. Le droit d'organiser une foire liée à l'abbaye de Saint-Taurin fut accordée par son fondateur le duc de Normandie Richard II. Ce droit fut confirmé plus tard sous Philippe Auguste et allongé à plusieurs jours[20]. La ville fut saccagée en 1120 par Henri Ier d'Angleterre en 1120, alors en guerre contre son frère.



La période capétienne (1204 - 1328) |


En 1194, Philippe-Auguste confie la garde de la ville à Jean sans Terre. Mais ce dernier le trahit pour se faire pardonner auprès de son frère Richard Cœur de Lion. Pour cela, il fait massacrer par traîtrise 300 chevaliers fidèles au roi de France et s'empare de la ville au nom de l'Angleterre. En représailles, Philippe-Auguste brûle la ville[21].


Il est à remarquer que la famille Dévereux que l'on retrouve en Angleterre (notamment en Essex dont plusieurs comtes étaient des Devereux) et en Irlande tire son nom de la ville. Originellement D'Evreux, l'article s'est agglutiné et une voyelle e caractéristique de l'anglo-normand s'est développée dans le groupe consonnantique vr d'où Devereux.



La guerre de Cent Ans (1328 - 1440) |


Durant le XIVe siècle et la première moitié du XVe siècle, la maison d'Évreux, branche cadette de la dynastie capétienne, connut son apogée. Avec le mariage de Philippe d’Évreux avec Jeanne II de Navarre, fille de Louis X le Hutin, des d’Évreux régnèrent sur le royaume de Navarre. La famille d'Évreux-Navarre possédait un manoir à Saint-Germain-lès-Évreux, dans le quartier aujourd'hui encore appelé Navarre[22].
Le futur roi Charles II de Navarre, dit le Mauvais, y naquit en 1332. Capitale du comté d'Évreux, la ville eut à souffrir des combats entre troupes françaises et navarraises en 1356-1358, 1364 et 1378[23]. Prise en avril 1378, la ville fut définitivement confisquée par Charles VI au roi de Navarre en 1385[24].


La lignée principale de la famille d'Évreux s'éteignit en 1400 avec la mort de Charles d’Évreux, cousin de Charles II, tandis que la lignée navarraise (la maison capétienne d'Évreux-Navarre) persista jusqu'en 1441.


La tour de l'horloge est construite de 1408[25] à 1410.


Pendant la guerre de Cent Ans, la ville est prise en 1418 par le roi anglais Henri V[26]. Elle retourne à la souveraineté du roi de France en 1440 grâce à l’action de Robert de Flocques, dont la dalle funéraire se trouve dans l'église de Boisney.



Le Moyen Âge tardif (1440 - 1515) |


Au XVe siècle, le palais épiscopal est construit sous Raoul du Fou.



Époques moderne et contemporaine |



La Renaissance (1515 - 1610) |


En 1537, l'auberge du lion d'Or est construite ainsi l'hôtel de la biche (aujourd'hui disparu)



Le Grand Siècle (1610 - 1715) |


En 1643, en pleine guerre de Trente Ans, Louis XIII est sans enfant car son épouse Anne d'Autriche apparaît stérile. Priant la Vierge Marie, elle aurait eu dit-on un enfant par miracle. La reine et Louis XIII consacrent alors la France à la Vierge, en faisant du 15 août un jour chômé.


À Évreux, Louis XIII procède à de grands aménagements à l'intérieur de la cathédrale, créant des chapelles auxquelles s'ajoutent la reconstruction du couvent incendié des Capucins et la création de la place de la Vierge dans le faubourg Saint-Léger, donnant lieu à des processions[réf. souhaitée].


En 1656, lors de la Fronde des princes, succédant à celle des parlementaires (contestant la régence d'Anne d'Autriche), un tir d'arquebuse cause des impacts de balle sur la tour de l'Horloge, pour forcer Évreux, fidèle au roi, à capituler[réf. souhaitée].



Le temps des Lumières (1715 - 1789) |





Le couvent des Capucins à Evreux est l'actuelle école de musique, elle date du XVIIIe siècle. C'est un ancien monastère franciscain


Au XVIIIe, sous l'impulsion des comtes d'Evreux, la ville connait un important renouvellement urbain avec la construction du châteaux de Navarre en style rococo. Dans la cathédrale est construit la grille de style Louis XV séparant les fidèles du clergé. À l'époque, les messes se disent Ad Orientem, c'est-à-dire « vers l'orient ». Une grand orgue est construit au XVIIIe siècle mais il brûla en 1940, lors des bombardements allemands de la Luftwaffe .



La Révolution (1789 - 1799) |




Vue d'Évreux en 1882, gravure d'Hubert Clerget


En 1793, François Buzot essaya vainement de faire de cette ville un centre de résistance contre la Convention.


Quelque mois plus tard la chute des Girondins à Paris voit la mort de Madame Roland, maîtresse de François Buzot et l'Arrivé au pouvoir des montagnard dont le représentant à Évreux est le châtelain du hameau de Garambouville à Aviron; Thurau de Lignerer, qui installe son quartier général dans le couvent des Ursulines, qui deviendra par la suite la Gendarmerie. C'est de là[réf. nécessaire] qu'il décide, sous l'ordre de la convention, le massacre des colonnes infernales, afin de mettre fin à la Chouannerie en Vendée Militaire. Fin 1793, après avoir mis fin à une première chouannerie la convention à Evreux, les montagnards furent chassés du pouvoir par les Thermidoriens en 1794. Un peu plus tard, sous le directoire, Évreux reprend lentement le calme d'une vie provinciale, les Sociétés Savantes se multiplient alors dont la société libre de l'Eure en 1798 .



Le Consulat et le Premier Empire (1799 - 1814) |

En 1810 Josephine de Boharnais s'installe brièvement à Évreux après avoir été répudiée par Napoléon I, empereur des Français, pour ne pas avoir eu de déscendance en lignée masculine. Elle a une passion dévorante pour le théâtre et l'architecture. Elle fait transformer le château de Navarre, ancienne demeure de campagne des Duc de Bouillon, comte d'Evreux. Il sera abattu en 1839, pour bâtir l’hippodrome et les usines de Navarre. Néanmoins son passage ne fut pas vain car elle contribua au financement de la construction du premier théâtre (qui s'effondra à cause d'un glissement de terrain à la fin du XIXe siècle[réf. nécessaire] lié à sa trop grande proximité avec l'Iton - le sol était trop meuble).



La Restauration bourbonnienne (1814 - 1830) |


En 1814 les Prussiens venus de Koenisberg suite à la défaite de Napoléon, occupent Évreux une première fois, ils se montrent assez impitoyables. Ils installent leur quartier général Rue Cathédrale (actuellement rue Charles Corbeau). Louis XVIII devient roi de la monarchie constitutionnelle. Pour l'occasion un début d'urbanisme raisonné se fait jour avec l’élargissent du Boulevard Chambaudoin. En France le coût de la main-d'œuvre ouvrière est moindre qu'en Grande-Bretagne, c'est pourquoi des entrepreneurs presbytériens venus d'Écosse délocalisent leur filature de Manchester à Évreux, c'est le début de ce qui sera la révolution industrielle.


En 1824 l'Iton sort de son lit entraînant d'important dégâts dans la ville[réf. nécessaire].


En 1828 les sujets du roi, indélicats sont éloignés un temps de Paris pour le couronnement de Charles X à Reims, d'après le journal d'un bourgeois d'Evreux[réf. nécessaire].



La monarchie de Juillet (1830 - 1848) |

En 1830, Le successeur de Louis XVIII, son frère Charles X jugé trop réactionnaire par les Parisiens bien qu'aimé des ébroïciens est chassé du trône au profit de Louis-Philippe dans sa longue errance, comme le raconte le romancier Jean de la Varende, il passa par Evreux où les troupes légitimistes se battent contre les troupes orléaniste[27]. Les combats ont lieu sur les hauteurs de Netreville.




Il s'agit d'un hôtel particulier du style néoclassique de l'époque de la Monarchie de Juillet


En 1839 le château de Navarre laisse place, près de l'hippodrome, aux usines de Navarre, spécialisées dans le textile. Elle est créée par des entrepreneurs anglais. Un culte presbytérien y est installé un temps.


En 1843, La veuve de l'Académicien Jules Janin fit don à la Mairie d'un important leg pour bâtir une fontaine monumentale qui représente de manière allégorique les cours d'eau de l'Eure.



La IIe République (1848 - 1852) |


En 1848, La révolution parisienne propulsa brièvement Jacques Dupont de l'Eure qui devient président de la commission consultative de la République, originaire d'Evreux mais député du Neubourg. La même année au côté de Victor Schoelcher un natif des environ d’Évreux, le père Jacque Desiré Laval contribue à l'abolition définitive en droit dans les colonies de l'esclavage pour les gens de couleur.



Le Second Empire (1852 - 1870) |


Dès 1855, la mise en service de la ligne de chemin de fer Mantes - Lisieux impose l’ouverture d’un « embarcadère » qui, vite insuffisant, fut remplacé par la nouvelle gare, laquelle fut mise en exploitation le 21 décembre 1887[28].


En 1865, la Caisse d'Épargne est construite ainsi que la maison des arts contrairement à d'autres villes de France, le développement urbanistique sous le second empire fût relativement modeste, étant donné la taille encore réduite de la municipalité .



La IIIe République (1870 - 1940) |


En 1870-1871 l'occupation prussienne s'accompagne de massacres de population civile à Pacy-sur Eure, proche d’Évreux. Évreux se livre sans combattre et la population est épargnée.


En 1875 commencent les travaux de construction de l'hôtel de ville après avoir abattu l'ancien château des comtes d'Évreux.


En 1906, le théâtre est inauguré. On joue, au grand dam du public parisien, des pièces identiques à celles qu'on monte dans la capitale, essentiellement des pièces de boulevard.


Pendant la Première Guerre mondiale, bon nombre de prisonniers de guerre allemands sont retenus en prison. Certains décéderont de la grippe espagnole et seront enterrés à Évreux. L'hôpital psychiatrique qui vient d'ouvrir est en pointe dans le traitement des séquelles de guerre. Il accueille brièvement le docteur Petiot qui a décidé de passer pour malade afin d'éviter de combattre à Verdun.[réf. nécessaire]


En 1924, Aristide Briand, président du conseil fait une halte à Évreux après s’être entretenu dans sa résidence de Cocherel près d'Évreux avec la chancelier allemand Gustave Streseman.


En 1938, l'école normale de jeunes Filles se crée dans la foulée du Front Populaire.



Les années 1940 - 1944 |




En arrière plan un immeuble des années 1990 et au premier plan une statue de saint Michel des annés 1900 témoignant de la ferveur des habitants au début du XXe siècle , cote Henri Monduit Saint Michel des Vignes Evreux


Article détaillé : Marcel Baudot.

À partir de juin 1940, les Allemand occupent Évreux. Jean Moulin, dans sa cavale de Chartres, fut aidé par une prostituée ébroïcienne[réf. souhaitée] en allant vers Lyon. Les juifs et les gens du voyage sont déportés à Louviers, Gaillon et Saint-André-de-l'Eure.


En 1942, la résistance s'organise autour du directeur des archives départementales Marcel Baudot.
Pierre Semard, syndicaliste et dirigeant du PCF dans les années 1920, est fusillé par les Allemands à la prison d'Évreux, le 7 mars 1942.




Maison à colombage datant du XXe siècle, quartier de la Filandière à Evreux, tentative de restitution dans le style régional normand, à l'époque de la reconstruction de 1946 à 1955



La Reconstruction et la IVe République (1944 - 1958) |


La ville a subi de forts dommages au cours de la Seconde Guerre mondiale, par les bombardements allemands de 1940 puis ceux des Alliés en 1944. La plus grande partie de son centre a ensuite été reconstruit.


En 1952, une base aérienne de l'OTAN[29] est utilisée par l'armée de l'air américaine, à sept kilomètres à l'est d'Évreux, dans le territoire de la commune de Fauville ; elle deviendra la base aérienne 105 Évreux-Fauville de l'armée de l'air française en 1967.



La Ve République (depuis 1958) |




La Façade est du Cadran (salle de spectacle) vue général inauguré en 1991 par le Maire Roland Plaisance elle témoigne de l'architecture ebreuicienne des annés 1990


Le musée d'Évreux ouvre ses portes en 1961. La ville connaît une croissance rapide au cours des années 1970, avec l’implantation d’industries de transformation et la création du quartier de la Madeleine situé au sud de la ville. L’amélioration des conditions de transport vers Paris permet à une importante population d’employés parisiens de s’implanter à Évreux.[réf. nécessaire]


En 1995, L’architecte Paul Chemetoff construit la médiathèque sur le modèle d'un plan novateur en forme de drakkar symbolisant la Normandie[réf. nécessaire].


Évreux se voit consacrer deux timbres-poste en moins de quinze ans : le 27 février 1995 pour la châsse de saint Taurin, chef-d’œuvre de l’orfèvrerie française du XIIIe siècle[30] ; le 2 juin 2008 pour la tour de l'Horloge, un beffroi normand.



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Eure.

Le président de la République Alexandre Millerand choisit cette ville, en octobre 1923, pour sortir de la réserve habituelle des chefs d’État de la Troisième République et ose un discours très orienté, fustigeant les fonctionnaires, les syndicalistes. Le maire, Léon Oursel, entend bien, à sa façon, contribuer à l’échec politique de Millerand : aucun discours d’accueil, marquant ainsi son hostilité en ne respectant pas les usages républicains.



Administration municipale |



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires d'Évreux.




Hôtel de ville.


Le maire actuel, médecin de profession, est Guy Lefrand, membre du parti Les Républicains et ancien suppléant du député de l'Eure Bruno Le Maire.



Politique de développement durable |


En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[31].



Instances judiciaires et administratives |


Le tribunal de grande instance occupe l'ancienne église des Eudistes[32].


Le tribunal de commerce est accessible par la rue de la Petite Cité[33].


La maison d'arrêt, mise en service en 1912, est sise 92, rue Pierre-Semard.




Politique environnementale |




Jumelages |




  • Drapeau du Royaume-Uni Rugby (Royaume-Uni) ;


  • Drapeau de l'Allemagne Rüsselsheim (Allemagne) ;


  • Drapeau du Bénin Djougou (Bénin) ;


  • Drapeau de la Russie Kachira (Russie).



Population et société |



Démographie |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 1].



En 2016, la commune comptait 48 899 habitants[Note 2], en diminution de 0,93 % par rapport à 2011 (Eure : +2,5 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8 000 8 426 9 511 9 728 9 963 10 287 11 706 11 802 12 877



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
12 227 12 265 12 320 13 350 14 627 15 847 16 755 16 932 17 766



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
18 292 18 971 18 957 18 234 18 841 19 315 20 116 20 436 23 647



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
36 695 42 550 47 412 46 045 49 103 51 198 51 239 49 359 48 899

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |


La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %).


La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :



  • 46,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,8 %, 15 à 29 ans = 25,6 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 14,1 %) ;

  • 53,5 % de femmes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 24,1 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 19,8 %).














































Pyramide des âges à Évreux en 2007 en pourcentage[37]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,3 

90  ans ou +

1,1 



4,6 

75 à 89 ans

8,3 



9,2 

60 à 74 ans

10,4 



18,0 

45 à 59 ans

17,8 



20,5 

30 à 44 ans

19,0 



25,6 

15 à 29 ans

24,1 



21,8 

0 à 14 ans

19,3 














































Pyramide des âges du département de l'Eure en 2007 en pourcentage[38]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,3 

90  ans ou +

1,0 



5,2 

75 à 89 ans

8,1 



12,1 

60 à 74 ans

12,8 



21,5 

45 à 59 ans

20,7 



21,5 

30 à 44 ans

20,9 



18,4 

15 à 29 ans

17,1 



21,1 

0 à 14 ans

19,5 




Enseignement |


Évreux est située dans l’académie de Rouen.



Établissements scolaires |


Collèges :



  • Collège public Paul-Bert ;

  • Collège public Pablo-Neruda (fermé en septembre 2017) ;

  • Collège public Georges-Politzer ;

  • Collège public de Navarre ;

  • Collège public Jean-Jaurès ;

  • Collège public Jean-Rostand ;

  • Collège public Henry-Dunant ;

  • Collège privé l'Immaculée .


Lycées :



  • Lycée public Modeste-Leroy ;

  • Lycée public Aristide-Briand (le plus grand d'Évreux, en taille et en nombre d'élèves) ;

  • Lycée public Léopold-Sédar-Senghor (anciennement appelé lycée du Canada) ;


  • Lycée et collège Saint-François-de-Sales (privé) ;

  • Lycée privé professionnel et technique Notre-Dame ;

  • Lycée horticole ;

  • Lycée public professionnel Augustin-Hébert.



Enseignement universitaire |





  • Le conservatoire à rayonnement départemental.

    Le conservatoire à rayonnement départemental.


    Institut universitaire de technologie d'Évreux ;

  • Antenne universitaire d'Évreux (Université de Rouen) ;


  • Institut universitaire de formation des maîtres ;


  • Institut de formation en soins infirmiers.



Enseignement de musique, danse et art dramatique |


La commune est dotée historiquement d'une école de musique, obéissant aux règles d'organisation et fonctionnement des conservatoires à rayonnement départemental (CRD).
C'est l'ancien couvent des Capucins qui héberge cette entité indépendante de la commune.


Il exite depuis 2015 un Manège Équestre dans l'ancienne caserne du 7 septième Chasseur dite communément Tilly dans le quartier Saint Légé pres de l'Ancienne Abbé Bénédictine détruite pendant la revolution Française en 1793 . Cette Abbeye eu pour novice sœur de l'Incarnation qui inspira George Bernanos pour le dialogue des Carmélites. Mise en Musique par le compositeur Francis Poulainc




Manifestations culturelles et festivités |


Plusieurs évènements ont lieu à Évreux chaque année, le plus souvent sur la place devant la mairie ou le long des berges de l’Iton :



  • 21 juin : fête de la musique ;


  • La fête de la pomme (délocalisée à Conches-en-Ouche à partir de l'année 2009) ;


  • Les bouquinistes (délocalisée à Pacy-sur-Eure pour l'année 2009, puis de nouveau à Évreux depuis 2014) ;

  • Juin : fête de la fraternité ;

  • Chaque été a lieu le village du sport et de la culture sur le pré du Bel Ébat[39] ;

  • Les 3 et 4 octobre 2015 eurent lieu les 1res fêtes normandes avec, pour invité d'honneur, la ville de Bayeux. Cet événement a vocation à devenir un rendez-vous annuel pour le public ébroïcien.


Depuis 2017, la ville accueille le festival "Rock in Évreux" succédant au Rock dans tous ses états. De 1983 à 2016, la ville d'Évreux a accueilli ce festival de musique qui se déroulait le dernier week-end du mois de juin[40].


L'hippodrome de la ville est en outre construit sur le site de l'ancien château de Navarre.



Santé |



  • Centre hospitalier intercommunal Eure-Seine

  • Clinique Pasteur ;

  • Clinique Bergouignan ;

  • Nouvel hôpital de Navarre.



Sports |



Clubs professionnels |




  • ALM Évreux Basket (Pro B) ;


  • EVB Volley-ball (Ligue A féminine).



Autres clubs |



  • ALM Évreux Judo Jujitsu ;

  • Évreux Bridge Club ;

  • ALM Évreux Muay Thaï ;


  • Évreux Football Club 27 ;

  • Associations Sportives d’Évreux ;

  • 1 skate-park ;

  • Jeanne-d'Arc Escrime ;

  • EAC RUGBY fédérale 3 ;

  • EAC Haltérophilie - Musculation - Force Athlétique ;

  • Dojo Club d’Évreux;

  • Ichi no Senshi , club de kendo d'Evreux.



Médias |



Presse écrite |


Les médias locaux sont Paris Normandie ou encore les hebdomadaires Eure-Infos/la Dépêche de Normandie.



Radios |




  • France Bleu Normandie (89.5 FM)[41] : radio locale publique de la Normandie. Ses studios sont à Rouen.


  • Principe Actif (102.4 FM)[42] : première radio FM ébroïcienne autorisée en 2008, elle prône « Le mix des cultures » depuis 2002. Elle intervient dans une majorité d'événements dans l'Eure, comme des concerts ou festivals de l'agglomération. En 2015, le CSA lui accorde une seconde fréquence : 95.9 FM à Verneuil-sur-Avre[43].


  • Radio Cristal (102.9 FM) : radio locale commerciale de la Normandie. Elle appartient au groupe Précom qui est détenu par Ouest France. Ce groupe est aussi propriétaire de la radio Hit West qui émet dans le Grand Ouest.


RMC et Virgin Radio ainsi que tout le groupe NRJ (NRJ, Nostalgie, Chérie FM, Rire et Chansons) n'ont pas de fréquence propre sur Évreux, leur réceptibilité étant assurée par leur fréquence rouennaise (NRJ 100.5, Nostalgie 105.3 et Rire et Chansons 103.3).



Télévision |


Outre les chaînes diffusées en France métropolitaine, France 3 Normandie et La Chaîne normande sont recevables sur l'agglomération ébroïcienne grâce au site TDF du château d'eau de Nétreville situé rue Jean-Bart. Celui de Grand-Couronne est moyennement reçu. Un bureau local de France 3 se trouve au 3 bis, rue de Verdun.



Cultes |


Évreux est le siège d'un évêché depuis le milieu du IVe siècle, fondé par saint Taurin, premier évêque d'Évreux. Le diocèse d'Évreux fut remodelé à la suite du Concordat de 1801, correspondant désormais au département de l'Eure. La cathédrale Notre-Dame, où se trouve la cathèdre, siège de l'évêque, est la marque visible de la capitale du diocèse.


Tandis que le palais épiscopal du XVe siècle est reconverti en musée en 1961, le centre diocésain Saint-Jean regroupe les services du diocèse, no 11bis, rue Jean-Bart, dans le quartier de Nétreville.


La ville d'Évreux est aujourd'hui découpée en deux paroisses principales, ce à quoi il faut ajouter que deux quartiers de la ville sont rattachés à des paroisses comprenant d'autres villes et villages, à savoir :



  • Paroisse Notre-Dame/Saint-Taurin :

    • Cathédrale Notre-Dame d'Évreux :

    • Église abbatiale Saint-Taurin d'Évreux.



  • Paroisse La Madeleine/Nétreville :

    • Église Sainte-Marie-Madeleine d'Évreux ;

    • Église Sainte-Thèrèse-de-l'Enfant-Jésus de Nétreville.




À cela s'ajoutent :




  • Église Saint-Michel d'Évreux Logo label patrimoine XXe siècle.svg[44], pour le quartier Saint-Michel, comprise dans la paroisse Saint-Jean-Baptiste-du-Val-Iton ;

  • Église Saint-Germain de Navarre (ca 1896), pour le quartier de Navarre, comprise dans la paroisse Notre-Dame-de-l'Alliance ;

  • Église évangélique d'Évreux, rue Maréchal-Joffre ;

  • Centre évangélique d'Évreux, rue Georges-Bernard.


L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, branche (sorte de paroisse) d'Évreux, a sa chapelle rue Isambard.


Le culte antoiniste dispose d'un temple de style néo-gothique, situé 3 rue de Dreux, et qui fut inauguré le 12 décembre 1948.


Pour le culte musulman, la ville d'Évreux dispose de plusieurs salles de prière dans le quartier de la Madeleine, notamment rue de la Forêt (salle Assalam, salle chemin de la Réussite) et une autre dans le quartier de Nétreville.



Économie |



Revenus de la population et fiscalité |


En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 097 €[45]



Emploi |




Entreprises et commerces |


Évreux est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Eure.



  • Compin


  • Industrie pharmaceutique : GlaxoSmithKline

  • Édition : Éditions Atlas

  • Imprimerie Hérissey (groupe CPI)


  • Base aérienne 105 Évreux-Fauville (avec une activité de l'entreprise Sabena Technics)

  • Centre commercial Carrefour Grand Evreux



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |





Cathédrale Notre-Dame d'Évreux.



Palais de justice, ancien séminaire eudiste

Palais de justice, ancien séminaire eudiste.


Malgré les destructions de la Seconde Guerre mondiale, il subsiste quelques monuments notables ; dix d'entre eux sont classés ou inscrits aux Monuments historiques :



  • Les monuments classés Logo monument historique Classé MH :


    • Tour de l’Horloge (beffroi), classée en 1862[46]


    • Musée d'Évreux (ancien évêché)


    La salle archéologique présente les découvertes de la région, de la préhistoire à la période gallo-romaine. La statue en bronze de Jupiter Stator, provenant du site de Gisacum, constitue l’une des plus belles pièces de la collection. Plusieurs salles sont consacrées au Moyen Âge (mitre de Jean de Marigny, anneau épiscopal de Jean de La Cour d'Aubergenville, statues). On peut voir également plusieurs tapisseries d’Aubusson (XIVe siècle). Le premier étage rassemble des œuvres des XVIIe siècle et XVIIIe siècle ainsi qu’une belle série de montres anciennes. Le deuxième étage est consacré à la peinture et à la sculpture du XIXe siècle (Flandrin, Boudin, Rodin, Gérôme). Le bâtiment et ses dépendances sont classés depuis 1907[47]. Le jardin dit de l'évêché est théoriquement un site classé depuis 1933 ; or les tilleuls ont tous été abattus en 2016.



    • Cathédrale Notre-Dame, de style gothique composite et plutôt tardif, classée depuis 1862[48].


      Cathédrale Notre-Dame, chevet.




    • Église Saint-Taurin, possédant la châsse de saint Taurin qui est un des chefs-d’œuvre de l’orfèvrerie médiévale en France, classée en 1840[49].


    • Vestiges des remparts du IVe siècle, qui délimitaient un espace de 9 hectares, classés depuis 1941[50]


    • Ancien couvent des Capucins, devenu un lycée, classé en 1931[51], puis occupé par l'école nationale de musique d'Évreux en 1996, laquelle est convertie en 2006 en un conservatoire à rayonnement départemental[52].



  • Les monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire  Inscrit MH :

    • Théâtre municipal Logo label patrimoine XXe siècle.svg patrimoine du XXe siècle, de pur style italien qui fut construit en 1903 d’après les plans de l'architecte Léon Legendre[53] et décoré pour partie par Charles Denet. Inscrit depuis 2002[54]

    • Ancien couvent des Cordeliers d'Évreux, dernier vestige de l'architecture franciscaine médiévale en Normandie, partiellement inscrit en 1994[55]

    • Ancien couvent des Ursulines d'Évreux, affecté à une caserne de gendarmerie (caserne Amey), rue Edouard-Ferray/rue Colonel-Arnaud-Beltrame, inscrit en 1975[56].



  • Autres édifices :

    • Hôtel de ville, de la fin du XIXe siècle, à l'emplacement de l'ancien château des comtes d'Évreux. C'est grâce au legs d'Olivier Delhomme (1794-1874), conseiller municipal entre 1830 et 1870, que l'édifice a été érigé entre 1889 et 1895 par les architectes Thierry Ladrange[57] et Georges Gossart. Le plafond de la salle des mariages est décoré par Charles Denet.


    • Fontaine de l'hôtel de ville, édifiée en 1882.

    • Palais de Justice, ancienne église eudiste (1682-1714). En 1791 s'y installe le tribunal criminel, puis la cour d'assises en 1818[58]. De nos jours, siège du tribunal de grande instance.

    • Jardin botanique, adjacent au couvent des Capucins, aux destinées duquel Prosper-Arthur Piéton (1816-1903) aura présidé entre 1856 et 1901[9]. Les serres du parc[59] sont l'objet d'un projet de structure cubique prévu d'aboutir dans le courant de l'année 2017. En outre, on mentionne 3 statues en bronze (ensemble Logo monument historique Classé MH (1992)) en provenance du château de Bizy : Antinoüs du Belvédère[60], Diane à la biche[61] et le groupe Hercule et Télèphe[62].


    • Pont Eiffel[Lequel ?], pont construit pour la compagnie des chemins de fer de l'Ouest par Gustave Eiffel en 1886[63]. Le pont Eiffel contemporain correspond à une voie routière qui enjambe les voies de chemin de fer entre les rues Pierre-Sémard et de la Résistance.


    • Château de Trangis.


    • Église Saint-Michel d'Évreux Logo label patrimoine XXe siècle.svg[44], réalisation de l'architecte Maurice Novarina





    • Église Notre-Dame-de-Bon-Secours de la Madeleine


    • Petit Château de Navarre.



Patrimoine culturel |




Le théâtre : travaux en octobre 2017.



  • La Maison des Arts Solange-Baudoux organise des ateliers d'expression dans le domaine des arts plastiques et des expositions d'art contemporain.

  • Théâtre municipal : détient, conjointement au théâtre de Louviers, le label de scène nationale. En son temps, Charles Baret en fut le directeur[9]. Ce théâtre est en cours de travaux depuis le mois d'août 2008

  • Médiathèque Rolland-Plaisance, inaugurée en juin 2017

  • Bibliothèque municipale : Alphonse Chassant (1808-1907), bibliothécaire de la ville en 1838 puis archiviste en 1873, est une référence incontournable de l'histoire de la ville qui a baptisé l'une de ses rues en hommage au lithographe de formation qu'il était en outre[9]


  • Archives départementales, où s'est illustré Marcel Baudot

  • Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure

  • Cinéma Gaumont-Pathé (ex-Ciné Zénith)

  • Trois salles de concert, dont l'Abordage, le Cadran et le Kubb Club.



Patrimoine naturel |


L'érable sycomore situé au square Georges-Brassens est labellisé arbre remarquable depuis 2013.



Sites classés |



  • Pour mémoire : le jardin de l'Évêché Logo des sites naturels français Site classé (1933)[64] or les 47 tilleuls, marronniers et charmes ont tous été abattus en janvier 2016 ; deux ans plus tard, le terrain est toujours vague ; des fouilles archéologiques préventives y ont été menées, le jardin constituant un site antique.

  • Le boulevard Chambaudoin (partie) et l'allée des Soupirs avec leurs arbres Logo des sites naturels français Site classé (1937, 1949)[65] ; site dénaturé avec les dommages de la guerre 1939-1945 ;

  • La place Saint-Taurin avec ses arbres Logo des sites naturels français Site classé (1937)[66].



Personnalités liées à la commune |



Natifs d'Évreux |




Louis Marie Turreau.




François Buzot.




Lucien Saint.




Léon Walras.




  • Moïse d'Évreux (première moitié du XIIIe siècle), tossafiste auteur d’un siddour ;


  • Samuel d'Évreux (XIIIe siècle), frère du précédent, tossafiste ;


  • Geoffroy de Beaulieu (XIIIe siècle), prédicateur et confesseur de Saint Louis ;


  • Charles II de Navarre (1332-1387), roi de Navarre et comte d'Évreux ;


  • Pierre de Navarre (1366-1412), comte de Mortain ;


  • Jean Le Blond (XVIe siècle), poète ;


  • Alexandre Camus (?-1533), martyr protestant ;


  • Simon Vigor (v. 1515-1575), théologien et controversiste catholique ;


  • Jean-Maximilien de Langle (1590-1674), ministre protestant ;


  • Jean-Baptiste Sanadon (1729-1796), évêque constitutionnel et député à la Convention ;


  • Pierre de Langle (1729-1796), évêque et théologien janséniste français ;


  • Pierre-Louis Siret (1745-1798), grammairien et philologue ;


  • Louis-Marie Turreau (1756-1816), général de la Révolution et de l’Empire ;


  • Nicolas de Bonneville (1760-1828), libraire-imprimeur, journaliste et écrivain ;


  • François Buzot (1760-1794), homme politique de la Révolution ;


  • Alfred Duvaucel (1792-1824), naturaliste ;


  • Louis Auguste Desmarres (1810–1882), ophtalmologue ;


  • Georges L'Hopital (1825-1892), conseiller d'État ;


  • Léon Walras (1834-1910), économiste ;


  • Charles Denet (1853-1939), peintre ;


  • Henri Omont (1857-1940), historien et paléographe;


  • Rosalie Vildier (1862-?), miraculée de Lourdes en 1904 ;


  • Lucien Saint (1867-1938), fonctionnaire et homme politique ;


  • Ernest Maupain (1869-1944), acteur ;


  • Henri Hérissey (1873-1959), chimiste et pharmacien ;


  • Maxime Laignel-Lavastine (1875-1953), psychiatre ;


  • Léon Lauvray (1877-1965), agriculteur et homme politique ;


  • Jacques Lecompte-Boinet (1905-1974), résistant, co-fondateur du Mouvement Ceux de la Résistance, Compagnon de la Libération[67] ;


  • Roger Rochard (1913-1993), athlète ;


  • Rolland Plaisance (1925-2017), maire d’Évreux ;


  • Alain Cayzac (1941-), publicitaire ;


  • Christian Eurgal (1948-), artiste peintre ;


  • Patrick Proisy (1949-), joueur de tennis ;


  • Patrick Gabarrou (1951-), alpiniste ;


  • Jean-Luc Hees (1951-), journaliste ;


  • Antoine Leperlier (1953-), verrier ;


  • Hugues Hourdin (1953-), conseiller d'État ;


  • Jean-Yves Raimbaud (1958-1998), dessinateur, créateur notamment des Zinzins de l'espace et d'Oggy et les Cafards ;


  • Philippe Girard (1958-), acteur français ;


  • Yves Henry (1959-), pianiste ;


  • Didier Courrèges (1960-), cavalier ;


  • Gilles Bourguignon (1964-), joueur de rugby ;


  • Frédéric Lagnau (1967-2010), compositeur-interprète ;


  • Nicolas Rey (1973-), écrivain ;


  • Vincent Delerm (1976-), chanteur ;


  • Joseph Gomis (1978-), joueur de basket-ball ;


  • Olivier Patience (1980-), joueur de tennis ;


  • Guillaume Gauclin (1981-), footballeur ;


  • Bernard Mendy (1981-), footballeur à la retraite ;

  • Léonard Mendy (1982-), footballeur ;


  • Mathieu Bodmer (1982-), footballeur ;


  • Marien Moreau (1983-), joueur de volley-ball ;


  • Brice Martin (1985-), joueur de rugby ;


  • Julie Soyer (1985-), joueuse de football ;


  • Clément Duval (1986-), pongiste ;


  • Sheryfa Luna (1989-), chanteuse ;


  • Alexandre Benalla (1991-), ancien responsable de sécurité du Président de la République ;


  • Eugénie Duval (1993-), coureuse cycliste ;


  • Brice Samba (1994-), footballeur ;


  • Esteban Ocon (1996-), pilote automobile ;


  • Samuel Grandsir (1996-), footballeur


  • Aloïs Confais (1998-), footballeur ;


  • Dayot Upamecano (1998-), footballeur.



Autres personnalités |




  • Jean de la Balue (1420-1491), évêque d'Évreux ; il fait réédifier la cathédrale Notre-Dame d'Évreux ;


  • Jean Bréhal (mort en 1479), dominicain du couvent d'Évreux ; grand inquisiteur de France, réhabilite Jeanne d'Arc ;


  • Guillaume Costeley (vers 1530-1606), organiste du roi et compositeur ; il se retira à Évreux à partir de 1570, où il créa le plus ancien concours de composition musicale du royaume, connu sous le nom de Puy de musique d’Évreux ;


  • Louis-Henri de La Tour d'Auvergne (1679-1753), comte d'Évreux ; il fit construire à Paris le palais d'Évreux, actuel palais de l'Élysée ;


  • Louis Homet (1691-1767), compositeur, fut maître de musique de la cathédrale d'Évreux, de 1711 à 1714 ;


  • René Vallée (1750-1794), prêtre réfractaire, guillotiné à Évreux ;


  • Simon Passot et Jean-Louis Thirouin (1752-1822), industriels, fondateurs et dirigeants de la « manufacture royale » d'Évreux ;


  • Pierre-Jacques Jouen (1795-1885), chanoine honoraire de la cathédrale[9], amateur d'art, y est mort ;


  • Alfred de Jancigny (1824-1892), fonctionnaire du Second Empire et notable d'Évreux.


  • Onésime Cresté (1853-1905), musicien à Évreux ;


  • Leland Hobbs (1892-1966), général américain libérateur de la ville en août 1944 ;


  • Maurice Novarina (1907-2002), architecte de la Reconstruction ;


  • Émile Dallière, pasteur protestant, est reconnu Juste parmi les nations pour avoir sauvé un enfant juif pendant le Seconde Guerre mondiale[68],[69].


  • Jean Honoré (1920-2013), évêque du diocèse d'Évreux de 1972 à 1981 ;


  • Jacques David (1930-), évêque du diocèse d'Évreux de 1996 à 2006 ;


  • Jacques Gaillot (1935-), évêque du diocèse d'Évreux de 1982 à 1995 ;


  • Jimi Hendrix (1942-1970) donne au Novelty le 13 octobre 1966 le premier concert de The Jimi Hendrix Experience ;


  • François Corbier (1944-2018), chanteur et animateur français, connu pour avoir animé le Club Dorothée, auprès de la célèbre animatrice Dorothée, est décédé à l’hôpital d'Évreux le 1er juillet 2018 ;


  • Christian Nourrichard (1948-), évêque du diocèse d’Évreux depuis 2006 ;


  • Jacques Villeret (1951-2005), acteur français, décédé à Évreux ;


  • Jawad El Hajri (1979-), footballeur, il a joué à Évreux en 1998-1999 ;


  • Émilie Gomis (1983-), joueuse française de basket-ball, championne d'Europe 2009, a passé son enfance à Évreux ;


  • Steve Mandanda (1985-), footballeur, il vit à Évreux pendant son enfance et a fait ses débuts à l'ALM Évreux ;


  • Ousmane Dembélé (1997-), footballeur, il vit à Évreux pendant son enfance et a fait ses débuts à l'ALM Évreux.



Héraldique, logotype et devise |


Article connexe : Armorial des communes de l'Eure.

Jusque vers la fin du XVe siècle, armes de Louis, comte d’Évreux († 1319) :






Blason

Blasonnement :
D’azur, semé de fleurs de lis d’or, à la bande componée d’argent et de gueules, brochant sur le tout.


Depuis le XVIe siècle, armes actuelles de la ville d’Évreux :






Blason

Blasonnement :
D’azur, à trois fleurs de lis d’or, à la bande componée d’argent et de gueules, brochant sur le tout.


Commentaires : Ces armes, dites d’Évreux moderne, à trois fleurs de lis au lieu d’un semé de fleurs de lis, sont attestées au moins à partir de Jean III de Navarre (Jean II d’Albret) (1469-1516), comte de Penthièvre et de Périgord, vicomte de Tartas et de Limoges et roi de Navarre (du chef de sa femme, descendante de la maison d’Évreux), qui les arborait sur une partie de son écu.




Voir aussi |



Bibliographie |



  • P. Aubert et alii, Les thermes d’Évreux, Archéologia, no 332.


  • Jacques Dimet (photogr. Lionel Jullian), Évreux, cité capitale, Paris, Messidor, 1988, 203 p. (ISBN 978-2-209-06016-0, OCLC 2209060168).


  • Jean Mineray (préf. André Plaisse), Évreux : histoire de la ville à travers les âges, Luneray, Editions Bertout, 1988, 420 p. (ISBN 978-2-867-43062-6 et 978-2-867-43065-7, OCLC 906557094).


  • André Plaisse, Évreux et les Ébroïciens au temps de Louis XI, Société libre de l’Eure, coll. « Connaissance de l'Eure. » (no 4 hors série), 1986, 234 p..

  • Jean Calbrix, Mon cadavre se sent fiévreux à Évreux, Charles Corlet, 2010(ISBN 2847063331)

  • François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981, 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154)

  • Bruno Ramirez de Palacios, Charles dit le Mauvais : Roi de Navarre, comte d'Évreux, prétendant au trône de France, janvier 2015, 530 p. (ISBN 978-2-9540585-2-8)

  • Alexandre-Auguste Guilmeth : Notice historique sur la ville et les environs d'Évreux à lire en ligne



Articles connexes |



  • Liste des communes de l'Eure

  • Mediolanum Aulercorum



Liens externes |


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Notes et références |



Notes |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.




Références |





  1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».


  2. a et bFrancis Doré et G Bignot, Normandie, Maine, Paris, Dunod, 2006, 216 p. (ISBN 978-2-100-50695-8), p. 181


  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Iton (H43-0400) » (consulté le 11 septembre 2017).


  4. L'espringale, n° de nomenclature 146 sur un plan de la ville d'Évreux établi en 1845.


  5. « Climat d’Évreux », sur Internaute (consulté le 14 août 2011)


  6. « Normales mensuelles pour Évreux », sur le site de Météo-France (consulté le 14 août 2011)


  7. « Meteociel - Climatologie mensuelle d'Évreux en février 2012 » (consulté le 15 mars 2012)


  8. http://www.ter-sncf.com/Region/haute_normandie/gare/EVREUX.aspx


  9. a b c d et eSources fascicule 20 personnalités qui ont fait Évreux édité à l'occasion des Journées du Patrimoine 2010 par les Archives municipales d'Évreux.


  10. Éléments biographiques concernant Pierre Bailleau, en ligne sur l'institut national d'histoire de l'art [1].


  11. Éléments biographiques concernant Albert de Brettes, en ligne sur l'institut national d'histoire de l'art [2].


  12. « Assemblée générale de la Section d’entraide des membres de la Légion d’honneur », sur www.evreux.fr (consulté le 12 février 2017).


  13. de Beaurepaire 1981, p. 106


  14. Dictionnaire de la langue gauloise une approche linguistique du vieux-celtique continental (préf. Pierre-Yves Lambert), Paris, Ed. Errance, coll. « Hespérides », 2001, 352 p. (ISBN 978-2-877-72198-1, OCLC 434377531), p. 220-221


  15. a b et cde Beaurepaire 1981, p. 106-107


  16. Marcel Baudot in Troisième congrès de toponymie, Louvain, 1951, p. 585-590.


  17. a et bXavier Delamarre, Op. cité.


  18. a et bS. Pluton-Kliesch, « Évreux l’antique, le cimetière du Ier siècle », dans Archéologia, no 434, juin 2006, p. 80.


  19. Aubin Gérard, « Xavier Loriot et Simone Scheers (avec une introduction de Brigitte Beaujard) : Corpus des Trésors monétaires antiques de la France, tome IV, Haute Normandie. », Revue archéologique de l'ouest, vol. 3, no 1,‎ 1986(lire en ligne, consulté le 12 février 2017)


  20. Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure Évreux, Recueil des travaux, 1839(lire en ligne)


  21. Adolphe Poignant, Histoire de la conquête de la Normandie par Philippe-Auguste en 1204, Sagnier et Bray, 1854(lire en ligne), p. 52


  22. Ramirez de Palacios 2015, p. 13.


  23. Ramirez de Palacios 2015, p. 114, 235 et 369.


  24. Ramirez de Palacios 2015, p. 437.


  25. Alexandre-Auguste Guilmeth, Notice historique sur la ville et les environs d'Évreux, 1849(lire en ligne), p44


  26. Alexandre-Auguste Guilmeth, Notice historique sur la ville et les environs d'Évreux, 1849(lire en ligne), p34


  27. Jean-Albert Boucher, « Le sens de la Fidélité chez La Varende », dans Jean de la Varende, écrivain de la fidélité, Presses universitaires de Rouen et du Havre (ISBN 9782877750318, lire en ligne), p. 27–32


  28. Amis des monuments et sites de l’Eure, no 45, p. 24.


  29. Site France-Air-Nato.net Evreux http://www.france-air-nato.net/STRUCTURE/Pages_web/Evreux_Historique_Fr.html


  30. Timbre La châsse Saint-Taurin Evreux.


  31. Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.


  32. « L'histoire du palais de justice d'Évreux », sur www.ca-rouen.justice.fr (consulté le 12 février 2017)


  33. « Greffe du Tribunal de Commerce d'Évreux », sur www.greffe-tc-evreux.fr (consulté le 12 février 2017)


  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.



  37. « Évolution et structure de la population à Évreux en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 20 novembre 2010)




  38. « Résultats du recensement de la population de l'Eure en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 20 novembre 2010)



  39. Village du sport et de la culture


  40. « A Évreux, le Rock ne sera plus dans tous ses états », Télérama.fr,‎ 21 décembre 2016(lire en ligne, consulté le 24 décembre 2016)


  41. On peut aussi l'écouter sur 100.1 FM. Cette fréquence émet depuis le site d'émission de Grand-Couronne


  42. « Radio Principe Actif », sur Radio Principe Actif (consulté le 9 décembre 2018)


  43. "La radio associative Principe Actif déploie ses ondes" sur ouest-france.fr


  44. a et bL'église Saint-Michel bénéficie du Label « Patrimoine du XXe siècle » selon Le dire de l'architecte des bâtiments de France - Les essentiels - no 119 du 31 juillet 2014


  45. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 29 mars 2017)


  46. Notice no PA00099408, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  47. Notice no PA00099405, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  48. Notice no PA00099400, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  49. Notice no PA00099403, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  50. Notice no PA00099407, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  51. Notice no PA00099401, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  52. « Le Conservatoire à Rayonnement Départemental », sur www.evreux.fr (consulté le 12 février 2017)


  53. Léon Alexandre Legendre, né en 1864 à Villez-Champ-Dominel, cité par Edmond Delaire, Louis David de Pénanrun, Louis Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts (1793-1907), préface de Charles Garnier, Librairie de la construction moderne, 2e éd., 1907, p. 321 en ligne [3]


  54. Notice no PA27000053, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  55. Notice no PA00132692, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  56. Notice no PA00099402, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  57. Structurae - Hôtel de ville d'Évreux


  58. Évreux en 1889, publication de la ville d'Évreux [4].


  59. Transferts du château de Navarre aux débuts de la Révolution.


  60. « Antinoüs du Belvédère », notice no PM27000729, base Palissy, ministère français de la Culture.


  61. « Diane à la biche », notice no PM27000728, base Palissy, ministère français de la Culture.


  62. « Hercule et Télèphe », notice no PM27000727, base Palissy, ministère français de la Culture.


  63. « Ouvrages Eiffel : France », sur Association des descendants de Gustave Eiffel (consulté le 12 février 2017)


  64. « Le jardin de l’Évêché d’Évreux », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le 20 juillet 2017).


  65. « Le boulevard Chambeaudoin (partie) et l'allée des Soupirs avec leurs arbres à Évreux », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le 24 juillet 2017).


  66. « La place Saint-Taurin avec ses arbres à Évreux », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le 24 juillet 2017).


  67. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[5]


  68. (en) « Dallière Emile », Yad Vashem France.


  69. Israel Gutman et Lucien Lazare, Dictionnaire des Justes de France, Jérusalem et Paris, Yad Vashem et Arthème Fayard, 2003(ISBN 2-213-61435-0), p. 195-196.





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