Roberta Flack
.mw-parser-output .entete.musique{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/60/Picto_infobox_music.png")}
Naissance | 10 février 1937 États-Unis (Black Mountains, Caroline du Nord) |
---|---|
Genre musical | Soul, jazz, rhythm and blues, folk |
Instruments | Piano |
Années actives | depuis 1969 |
Site officiel | http://www.robertaflack.com |
Roberta Flack est une chanteuse américaine de soul, jazz et folk, née le 10 février 1937[1] à Black Mountain, en Caroline du Nord. Elle est surtout connue pour son interprétation, en 1972, de la chanson Killing Me Softly With His Song, également chantée par plusieurs dizaines d'autres artistes et qui sera aussi un succès, en 1996, dans une version due aux Fugees.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Une enfance surdouée
1.2 Des débuts difficiles
1.3 La découverte et le succès
2 Discographie
3 Notes et références
4 Liens externes
Biographie |
Une enfance surdouée |
Influencée dès l'enfance par la musique religieuse noire, omniprésente dans sa ville natale, Roberta Flack commence à jouer du piano sur un vieil instrument réparé par son père. Adolescente surdouée, elle prend des leçons de piano et de chant classiques, tandis que ses résultats scolaires exceptionnels l'amènent à sauter plusieurs classes, tant et si bien qu'elle doit finalement redoubler une année pour ne pas nuire à son développement psychique. Elle débute à l'âge de 15 ans un cursus musical à l’université Howard, ce qui fait d'elle la plus jeune élève de cette université à l'époque. Tout en dirigeant son propre groupe et en jouant de l'orgue à l'église, Roberta intègre ensuite une grande école de musique à Chevy Chase, dans le Maryland, dont elle est la toute première élève noire. Elle en obtient le diplôme à 19 ans seulement, et s'apprête à poursuivre ses études lorsque le décès de son père la force à quitter les bancs de l'école pour assurer sa propre subsistance.
Des débuts difficiles |
Elle devient alors professeur d'anglais et de musique dans une école de Farmville, Caroline du Nord, un métier qui la frustre d'autant plus que son État natal est pour le moins réactionnaire et ségrégationniste. Elle part ensuite pour Washington, où elle passe quatre années à enseigner dans des écoles pour enfants pauvres.
C'est durant cette période que la carrière de musicienne professionnelle de Roberta Flack prend forme. Elle accompagne des chanteurs d'opéra au Trivoli Club de Washington, chantant du blues pendant les intermèdes. Elle est alors remarquée par le patron du 1520 Club, où elle commence à travailler deux soirs par semaine. Sa voix exceptionnelle et son approche moderniste des grands classiques lui attirent une audience exceptionnelle, parmi laquelle on retrouve souvent des grands noms comme Burt Bacharach, Woody Allen ou Bill Cosby, qu'elle invite régulièrement à partager la scène avec elle. À l'été 1968, Roberta passe donc très logiquement une audition pour le célèbre label de musique soul Atlantic Records (qui compte parmi ses artistes quantité de stars de la stature de Ray Charles)
La découverte et le succès |
Musicienne passionnée et quasi professionnelle depuis déjà de nombreuses années, Roberta Flack a, quand elle passe cette audition, un répertoire personnel de quelque 600 chansons. En trois heures, elle en interprète 42 pour le producteur d'Atlantic Joel Dorn, qui est subjugué. Le premier album de Roberta, First take, sort donc au mois de novembre suivant. Il est suivi un an plus tard par Chapter Two, qui contient notamment des compositions de Bob Dylan (Just Like A Woman) et Buffy Sainte-Marie. Mais ces albums, pourtant salués par la critique, n'ont guère de succès jusqu'à ce qu'un événement inattendu ne propulse Roberta Flack sur le devant de la scène : en 1971, Clint Eastwood, alors réalisateur débutant, choisit une chanson du premier album de Roberta, The First Time Ever I Saw Your Face, pour la bande originale de son thriller Un frisson dans la nuit . Le succès est immédiat, et le single ressorti pour l'occasion atteint la première place des charts américains, suivi par le quatrième album de la chanteuse, Roberta Flack and Donny Hathaway.
Dès lors, Roberta Flack accumule les succès, disques d'or et récompenses. Son album Killing Me Softly, qui contient la chanson du même nom, lui vaut en 1974 les Grammy Awards du meilleur album, de la meilleure chanson et de la meilleure chanteuse de l'année. Le single Killing Me Softly with His Song reste au sommet des charts des mois[précision nécessaire][réf. nécessaire] durant, tous genres musicaux confondus.
Roberta Flack a continué à sortir des albums, qu'elle produit souvent elle-même, tout au long des années 1970, 80 et 90, remportant de nombreux succès. Sa vision de la musique soul, qu'elle mêle à la fois au folk et à la musique classique, a eu une grande influence sur de nombreux artistes au fil des années. Symbole de la lutte des Noirs pour la reconnaissance de leurs droits, à la fois aux États-Unis et en Afrique du Sud, où elle a chanté devant le président Nelson Mandela lui-même en 1999, Roberta Flack a été classée parmi les « 100 femmes les plus importantes du Rock and Roll » par la chaîne de télévision américaine VH1, et possède son étoile sur l'Allée des stars à Hollywood.[réf. nécessaire]
Membre active de l'AEC (Artist Empowerment Coalition), association qui lutte pour le contrôle par les artistes de la propriété intellectuelle de leurs œuvres, Roberta Flack continue aujourd'hui à enregistrer et produire des albums.
Elle prête ses traits à la mère de Michael Jackson dans le clip de la chanson Bad, extrait de l'album du même nom, réalisé par Martin Scorsese en 1987.
Discographie |
1969 - First Take
1970 - Chapter Two
1971 - Quiet Fire
1972 - Roberta Flack & Donny Hathaway
1973 - Killing Me Softly
1975 - Feel Like Makin' Love
1977 - Blue Lights In The Basement
1978 - Roberta Flack
1980 - Featuring Donny Hathaway
1980 - Live & More (with Peabo Bryson)
1982 - I'm The One
1983 - Born To Love (with Peabo Bryson)
1988 - Oasis
1991 - Set The Night To Music
1992 - Stop the world
1995 - Roberta
1997 - The Christmas Album
2001 - Holiday
2012 - Let It Be Roberta: Roberta Flack Sings The Beatles
Notes et références |
(en) Graham Betts, Motown Encyclopedia, AC Publishing, 2014(ISBN 978-1-311-44154-6, lire en ligne), « Roberta Flack & Quincy Jones »
Liens externes |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
Notices d'autorité :- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
Bibliothèque nationale de France (données)- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale tchèque
- WorldCat
- Portail du jazz
- Portail de la musique soul et funk