Lionel Hampton





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Lionel Hampton



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Lionel Hampton, New York, 1946

























Informations générales
Nom de naissance

Lionel Leo Hampton
Naissance

20 avril 1908
Louisville
Kentucky, États-Unis
Décès

31 août 2002(à 94 ans)
New York, État de New York, États-Unis-Mexique
Genre musical

Jazz
Instruments

Vibraphone, batterie, piano, chant, musicien



Lionel Hampton est un vibraphoniste, pianiste et batteur de jazz américain né à Louisville le 20 avril 1908, et mort à New York le 31 août 2002[1].


Surnommé « Le lion », il a été le premier géant du jazz à donner ses lettres de noblesse au vibraphone en tant qu'instrument soliste. Ses interprétations se caractérisent par une grande virtuosité. Il est aussi un virtuose du piano (Piano Stomp en 1937 où il joue de l'instrument avec seulement deux doigts) et de la batterie (Jack the Bellboy, 1940).




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 Hommages


  • 3 Récompenses


  • 4 Discographie


  • 5 Notes et références


  • 6 Articles connexes





Biographie |


Bien que né et élevé par sa grand-mère à Louisville, Lionel Hampton passa une bonne part de sa jeunesse à Kenosha (Wisconsin) avant que sa famille ne déménage à Chicago en 1916. Dans les années 1920, alors qu'il n'est encore qu'adolescent, il apprend le xylophone grâce à l'enseignement de Jimmy Bertrand et découvre aussi la batterie.


En 1928, il devient le batteur du Chicago Defender Newsboy's Band un groupe d'adolescents de Chicago dont le leader était Major N. Clark Smith. En 1929, il arrive en Californie, étudie la musique à l'Université de Californie du Sud puis devient batteur des Dixieland Blue-Blowers. C'est alors qu'il participe à son premier enregistrement avec The Quality Serenaders, un groupe fondé au Quality Cafe et mené par Paul Howard (en). Il quitte rapidement ce groupe pour aller à Culver City où il jouera dans l'orchestre de Les Hite (en) au Sebastian's Cotton Club. C'est durant cette période qu'il commence à jouer du vibraphone.


En 1930, il rencontre Louis Armstrong avec lequel il enregistre le premier solo de vibraphone de l'histoire du jazz sur Memories of you. Il monte une formation au Paradise Ballroom à Hollywood et se voit consacré par la revue Down Beat « révélation de l'année ».


En 1936, il est engagé dans le quartette du célèbre clarinettiste Benny Goodman, avec lequel il enregistre ses premiers disques. Entre 1937 et 1940, il enregistre en studio (RCA) de nombreuses faces en petites formations avec quelques-uns des meilleurs solistes des orchestres de Duke Ellington, Count Basie, Jimmie Lunceford et Benny Goodman : Whoa babe (avril 1937) avec Johnny Hodges, Ring dem bells (janvier 1938) avec Cootie Williams, I'm in the mood for swing (juillet 1938) avec Harry James, When lights are low, Hot mallets (septembre 1939) avec Dizzy Gillespie, Benny Carter, Coleman Hawkins, Ben Webster, Charlie Christian,


En 1940, il fonde sa propre formation qui connaît un succès immédiat et devient un des plus célèbres big band de l'époque, où se produisent Quincy Jones, Clifford Brown, Art Farmer, Dexter Gordon, Joe Newman, Illinois Jacquet et Charles Mingus. Puis il part durant 3 ans en Angleterre. En 1955 il apparait dans le film The Benny Goodman Story. Il fait des tournées dans le monde entier et se produit avec son orchestre dans les plus grands festivals. Il se produit à l'occasion dans le cadre d'une petite formation nommée Inner circle. Il collabore activement avec la maison de disques Who's Who in Jazz, puis crée une fondation à vocation immobilière la « Lionel Hampton Development fondation ». Il a aussi participé à des campagnes électorales pour l'élection présidentielle américaine.


Lionel Hampton a commencé à être connu en Europe après-guerre grâce aux V-Discs destinés à remonter le moral des troupes pendant la guerre. Pendant cette période le titre qui contribua le plus à son succès fut Flying home, enregistré en 1942.


Il considérait le jazzman et vibraphoniste Dany Doriz comme son fils spirituel.



Hommages |


Le festival de jazz de l'Université d'Idaho a été renommé « Lionel Hampton Jazz Festival » en 1985, en honneur de son engagement auprès des étudiants[2].


Après son décès en 2002, André Waignein compose Tribute to Lionel à la mémoire d'Hampton, pièce pour orchestre d'harmonie et vibraphone solo.



Récompenses |



  • National Endowment for the Arts - NEA Jazz Master : nomination et récompensée en qualité de Jazz Master en 1988[3](N.B. : la plus prestigieuse récompense de la nation américaine en matière de jazz).


Discographie |

















































































Année Album Label Notes
1937–1939 Hot Mallets, Vol. 1 Bluebird Records
1937–1939 The Jumpin Five, Vol. 2 Bluebird Records
1938 Carnegie Hall Jazz Concert Columbia Records aux côtés de Benny Goodman
1939-1940 Tempo and Swing Bluebird Records
1947 Just Jazz Decca Records (DL 9055) Lionel Hampton and the All Stars, en concert au Civic Auditorium, Pasadena, Cal. le 4 août 1947. Hampton se trouve uniquement sur la Face 1 jouant avec les All Stars
1953 Jazz Time Paris Vogue vol. 4, 5, 6
1939-1956 Greatest Hits RCA Victor compilation
1942-1963 Hamp!
GRP/Decca

1963 Bossa Nova Jazz Glad-Hamp Records Avec la chanteuse brésilienne Carmen Costa, c'est un album notable sachant que Lionel Hampton a peu enregistré dans ce style, il "modernise" son style dans le début des années 1960.
1980 Chick & Lionel Live At Midem Avec Chick Corea. Ressorti sous le nom de Chick Corea en tant que Seabreeze en 1993
1982 The Boogie Woogie Album Vagabond Records Avec Axel Zwingenberger
1988 Chick Corea Featuring Lionel Hampton (en) Bellaphon Avec Chick Corea.


Notes et références |





  1. « Lady be good Lionel Hampton orchestra », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le 1er février 2018)


  2. (en) « History of the Lionel Hampton Jazz Festival », sur uidaho.edu (consulté le 6 juin 2018).


  3. Cf. (en) Lionel Hampton : 1988 NEA Jazz Master Consultation du 12 juin 2010.




Articles connexes |




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