Bayon (Meurthe-et-Moselle)
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Vue aérienne du centre. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Canton | Lunéville-2 | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle | ||||
Maire Mandat | Jacques Baudoin 2014-2020 | ||||
Code postal | 54290 | ||||
Code commune | 54054 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bayonnais | ||||
Population municipale | 1 602 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 265 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 28′ 32″ nord, 6° 18′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 242 m Max. 397 m | ||||
Superficie | 6,05 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
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Géolocalisation sur la carte : France
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Bayon est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Bayonnais.
Sommaire
1 Géographie
2 Toponymie
3 Histoire
4 Politique et administration
4.1 Liste des maires
4.2 Jumelage
5 Population et société
5.1 Démographie
6 Économie
7 Culture locale et patrimoine
7.1 Lieux et monuments
7.2 Personnalités liées à la commune
7.3 Héraldique, logotype et devise
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
Géographie |
Le site géographique dans lequel la ville de Bayon s'est élevée a la forme d'une falaise dominant la rive droite de la Moselle. Un affluent de cette dernière, l'Euron, borde la cité historique à l'est, lui offrant une seconde protection naturelle. Il conflue un peu en aval, à Lorey.
Bayon est un carrefour routier important qui dessert les directions de Nancy, Lunéville, Haroué, Vézelise, Charmes, Rambervillers et Épinal. L'arrivée du chemin de fer en 1860 entraînera une extension de la ville vers la gare. Aujourd'hui cette gare, implantée en fait sur le territoire de Virecourt, est très bien desservie.
De nouvelles constructions sur la rive droite de l'Euron composent le quartier des Évelottes. Vers le nord-est, l'altitude croît rapidement, atteignant 397 mètres à Autreval. La départementale 9 vers Lunéville prend cependant cette direction, mettant le chef-lieu d'arrondissement à 20 km. Pour les autres directions, il est rapide de rejoindre le nouveau tracé à quatre voies de la RN 57, 6 km vers l'ouest, à Laneuveville-devant-Bayon. Ainsi, Nancy est à 33 km, Charmes à 13 km et Épinal à 48 km.
La cité, adossée à des collines boisées, nichée dans la verdure, a préservé un patrimoine architectural intéressant. Le développement ne s'y est pas effectué de façon anarchique. Les différentes époques ont chacune leur quartier mais l'ensemble est homogène. C'est la diversité dans l'unité.
Toponymie |
Histoire |
Ce site privilégié, appelé autrefois "La Côte Lebel", fut un camp fortifié de l'Âge du fer. Défendu d'un côté par la Moselle et de l'autre par l'Euron, ce camp fut longuement occupé comme en témoignent les nombreuses monnaies et débris de poteries.
Au XIIIe siècle Henri le Lombard, fils du duc Ferry Ier de Lorraine, prend le nom de Bayon dont il est seigneur. Il y construit un château entouré de solides murailles flanquées de fortes tours dont on voyait encore les vestiges à la fin du XIXe siècle. La famille de Bayon s'éteint rapidement et, après un partage en 1422, la seigneurie passe entre les mains de la Maison de Haraucourt. Profitant de sa position, la ville s'enrichit aux dépens des voyageurs.
Un moment alliée aux Bourguignons, la forteresse va subir les assauts des comtes de Vaudémont, des ducs de Lorraine, pour finir comme la plupart des forteresses lorraines, démantelée par les Français en 1636, sur ordre de Louis XIII et Richelieu. Seules les trois portes (de Moselle, de Lunéville, de Charmes) ont subsisté jusqu'au dernier tiers du XIXe siècle (cadastre de 1824).
Bayon est érigé en marquisat en 1720 en faveur de Marie Isabelle de Ludres, et devient la propriété de Chaumont de la Galaizière en 1757.
À la Révolution, Bayon devient chef-lieu de canton dans le district puis l'arrondissement de Lunéville.
Politique et administration |
Liste des maires |
Jumelage |
Straelen (Allemagne) depuis le 7 juillet 1963
Population et société |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[2].
En 2016, la commune comptait 1 602 habitants[Note 1], en augmentation de 0,31 % par rapport à 2011 (Meurthe-et-Moselle : +0,1 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie |
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
- Château début XIIIe siècle disparu au XVIIe siècle, démantelé par les Français en 1636, sur ordre de Richelieu, remplacé en 1874 par une maison de maître de style néo-Renaissance, détruite au cours de la seconde Guerre mondiale, elle a été reconstruite à un emplacement légèrement différent.
- Cimetière militaire
Canal de l'Est : port.- Réserve naturelle régionale de la Moselle sauvage
- Église Saint-Martin XIXe siècle : sépulcre XVe siècle; statues; grand orgue et orgue de chœur.
- Chapelle de la résidence Saint-Charles.
Mise au tombeau Renaissance dans l'église XIXe.
L'ancien orgue.
L'orgue de chœur réutilise l'ancien buffet restauré (orgue Clergeau de 1861).
Le nouvel orgue symphonique de tribune reconstruit par la manufacture Kern de Strasbourg et inauguré le 12 octobre 2008.
Personnalités liées à la commune |
- Le Bienheureux Antoine de Ravinel, prêtre mort en martyr, à la Révolution, à la chapelle des Carmes à Paris VI, rue de Vaugirard.
Émile Badel, né en 1861, érudit lorrain, mort à Bayon en 1936.
Jean Masson, né en 1907 à Bayon, homme politique mort en 1964.
Héraldique, logotype et devise |
Blasonnement : D'or à la croix de gueules, au franc-quartier d'argent chargé d'un lion de sable armé lampassé de gueules, couronné d'or, sur le tout, d'argent à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent. Commentaires : Ces armoiries figurent sur un sceau de la seigneurie de Bayon de 1556, conservé aux archives départementales de Meurthe et Moselle. Henri le Lombard brisa les armes ducales en inversant les émaux du champ et des alérions. La terre de Bayon passa par mariage dans la famille de Haraucourt. La seigneurie prit alors les armes de Haraucourt chargées en abîme de celles de ses anciens seigneurs, cadets de Lorraine [5]. |
Voir aussi |
Bibliographie |
Articles connexes |
- Liste des communes de Meurthe-et-Moselle
- Liste des nécropoles militaires en Lorraine
Liens externes |
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- Site officiel
- Histoire détaillée de Bayon
- Bayon sur le site de l'Insee
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
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