Genêts






















































































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Genêts
L'église Notre-Dame.
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Normandie

Département

Manche

Arrondissement

Avranches

Canton

Avranches

Intercommunalité

Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie

Maire
Mandat
Catherine Brunaud-Rhyn
2014-2020

Code postal
50530

Code commune
50199
Démographie

Gentilé
Genestais

Population
municipale
429 hab. (2016 en augmentation de 3,13 % par rapport à 2011)
Densité 62 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 41′ 05″ nord, 1° 28′ 33″ ouest

Altitude
Min. 6 m
Max. 38 m

Superficie
6,89 km2
Localisation


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Liens

Site web

www.ville-genets.com


Genêts est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 429 habitants[Note 1].




Sommaire






  • 1 Géographie


  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


  • 4 Héraldique


  • 5 Politique et administration


  • 6 Démographie


  • 7 Économie et infrastructure


  • 8 Lieux et monuments


    • 8.1 L'église de Genêts


    • 8.2 Autres lieux




  • 9 Activité et manifestations


  • 10 Personnalités liées à la commune


  • 11 Voir aussi


  • 12 Notes et références


    • 12.1 Notes


    • 12.2 Références




  • 13 Bibliographie


  • 14 Liens externes





Géographie |




Vue sur le mont Saint-Michel.


Le village est situé à l'ouest de l'Avranchin, sur la rive nord de la baie du mont Saint-Michel, offrant une belle vue sur celle-ci, Tombelaine (réserve d'oiseaux) et le mont Saint-Michel. Au nord du village se trouve le bec d'Andaine[1], qui fut jadis le port très fréquenté de Genêts. Ensablée depuis fort longtemps, il ne reste qu'une plage étendue d’où on peut faire des promenades guidées vers le mont Saint-Michel en passant par Tombelaine[2]. Genêts est limitrophe des communes de Vains, Bacilly et Dragey et est traversée par le Lerre.


Son bourg est à 8 km au sud de Sartilly, à 12 km à l'ouest d'Avranches et à 22 km au sud-est de Granville[3].






















Communes limitrophes de Genêts[4]

Dragey-Ronthon
(territoire de Dragey)

Dragey-Ronthon
(territoire de Dragey)

Bacilly

Mer de la Manche
Genêts[4]
Bacilly

Mer de la Manche

Mer de la Manche

Vains




Toponymie |


Le nom de la localité est attesté sous les formes Genitium au Xe siècle, de Genecio en 1066, Genez en 1115, Genecium en 1140[5].


Le nom Genêts (jadis de Genicio vers 1060[6], Genitium, Genecium) est sans rapport avec la plante du même nom (bas latin genĕsta, genista), par contre il correspond bien à sa situation géographique, puisqu'il est basé sur le celtique gen que l'on retrouve dans les environs: Argennes à Saint-Quentin-sur-le-Homme et Ingena, ancien nom d'Avranches[7]. L'archétype devait être *genu- (Genova, Genève) « bouche » Cf. breton genou et gallois genau « bouches », de la sa signification topographique d'« embouchure » et Genêts « endroit près de l'embouchure » (ici celles de la Sée et de la Sélune), soit à l'embouchure de la Lerre sur laquelle l'agglomération est située (allusion à la baie du mont Saint-Michel)[8].


François de Beaurepaire est le premier à rapprocher Genitium / Genecium de l'élément gaulois gen(u)a « bouche; embouchure, estuaire » , dont le radical gen- serait ici suivi d'un suffixe -icium[9].


Jusqu'en 1893, la graphie officielle de la commune est Genest[10].


Le gentilé est Genestais.



Histoire |




Carte de Genêts publié en 1759. L'estuaire n'est pas encore comblé. Cette carte présente une erreur : le quartier de Salmes y est représenté, or il a été emporté l'année précédente par une conjonction de fortes marées et de divagation de la Sée et de la Sélune[11].


Les bonnes conditions d'abri qu'offrait le port (un arc entre le bec d'Andaine et le Haut Moncel, encadrant l'estuaire du Lerre) lui permet de se développer et de devenir un port assez important de commerce : vin, blé, poissons séchés, plâtres, pierres à chaux, mercerie, draps, étoffes[11].
Les sources anciennes mentionnent l'activité de ce port. Un commerce de la région, les meules à moulins de Brie et de Champagne a donné son nom au bois des Meules[11]. Au XIVe siècle la population du bourg se monte à 3 000 habitants[11].


Mais sur les siècles suivant, la baie de Genêts va progressivement s'ensabler et l'estuaire de la Lerre se combler, faisant disparaitre son port. Le village est maintenant séparé de la mer par des marais.


L'affaire criminelle Gaston Durand s'est déroulée à Genets et fut jugée par les assises de la Manche à Coutances le 9 mars 1925[12].


Le 1er janvier 1973, Genêts s'associe avec Dragey, Ronthon et Saint-Jean-le-Thomas, la commune ainsi formée prenant le nom de Dragey-Tombelaine. Genêts et Saint-Jean-le-Thomas sortent de l'association en 1979, et la commune fusionnée est renommée Dragey, puis Dragey-Ronthon.




Héraldique |












Blason de Genêts Blason D'azur au croissant d'argent surmonté d'une étoile de huit rais du même[13]
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.


Politique et administration |




La mairie.



































































































Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1935
1959
Maurice Lesrel
 
Avocat
1959
1959
Martial Vinour
 
 
1959
1963
Jean Simon
 
agriculteur
1963
1972
René Chesnay
 
agriculteur
1972
1977
Michel Leméteyer
 
agriculteur
1977
1979
André Michel
 
garde républicain
1979
1983
Emmanuel Leveilley
 
maçon
1983
1989
Henri Tropée[14]
 
agriculteur
1989
juin 1995
Marie-Claire Daniel
 
institutrice
juin 1995
mars 2008
Jacques Hec
 
assureur
mars 2008[15]
mars 2014
Allain Lalisse

SE
retraité du génie civil
mars 2014[16]
En cours
Catherine Brunaud-Rhyn

UMP-LR
cadre juridique et commercial, conseillère départementale

Les données manquantes sont à compléter.

Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.



Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[17].



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].


En 2016, la commune comptait 429 habitants[Note 2], en augmentation de 3,13 % par rapport à 2011 (Manche : -0,23 %, France hors Mayotte : +2,44 %).


Peuplé d'environ 2 000 habitants au XIVe siècle[réf. nécessaire],Genêts a compté après la mise en place des recensements républicains, jusqu'à 1 017 habitants en 1836.





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
913 900 934 879 1 010 1 017 951 932 920



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
960 900 835 776 749 715 647 663 601



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
606 585 602 480 527 560 543 534 545



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
532 501 524 524 481 439 439 417 431



























2016 - - - - - - - -
429 - - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[20].)



Histogramme de l'évolution démographique





Économie et infrastructure |


Le camping est situé entre le village et la plage de sable.



Lieux et monuments |




La Maison de la Baie, aménagée dans l'ancienne chapelle Sainte-Anne.


Genêts était le point d'aboutissement de nombreuses voies montoises empruntées par les pèlerins. Au Moyen Âge, la population s'éleva jusqu'à environ 3 000 âmes au XIVe siècle, l'église était alors entourée de sept chapelles dont la chapelle Sainte-Anne détruite puis reconstruite. L'église Notre-Dame est le seul monument qui nous reste de cette époque.



L'église de Genêts |


L'église de Genêts est placée sous le vocable de Notre-Dame et aussi sous celui de saint Sébastien.


On n'a pas de données précises sur la première église de Genêts dont certains éléments subsistent encore dans le transept actuel. Au XIIe siècle, le grand abbé du Mont, Robert de Thorigny, « releva l'église qui tombait de vétusté » et la fit consacrer en 1157. De cette époque datent le transept et la robuste tour carrée alors surmontée d'une flèche de pierre. Après le passage des Anglais qui brûlèrent l'église, les abbés-barons Nicolas Le Vitrier et Geoffroy de Servon « qui tenait la truelle à la main et l'épée de l'autre » la reconstruisirent. Lors des guerres de religion, l'église fut pillée par les troupes de Montgomery. À la fin du XVIIe siècle, l'état des bâtiments était lamentable avec des toitures trouées, des autels croulants. Au siècle suivant, un effort se manifeste.


Aujourd'hui, ce patrimoine est l'objet de mesures conservatoires et d'un suivi attentif. L'église et le cimetière ont été classés monuments historiques le 13 juin 1959[21]. À l'intérieur, des statues, des autels et autres éléments ont été classés ou inscrits à titre d'objets aux Monument historique ces dernières années[22]. La statue de la Vierge du XIVe siècle, a bénéficié d'une mesure de classement dès 1908. Le transept avec ses quatre piliers massifs et la tour implantée à la croisée de celui-ci appartient à la période romane. Certains éléments plus anciens ont été repris dans cette construction. La tour qui comprend deux étages, autrefois surmontés d'une flèche, a été remaniée au XVIe par l'abbé Guillaume de Lamps qui la coiffa d'un toit en bâtière. Les cloches d'origine fondues à la Révolution, remplacées au XIXe siècle, servaient aussi à guider les personnes égarées dans la baie par temps de brume. Sur les bancs du charmant porche sud dont la construction est attribuée à Guillaume de Lamps, au XIVe siècle, se traitaient autrefois les affaires de la paroisse.
Le chœur à chevet plat, est divisé en trois travées. Il pourrait avoir été édifié vers le milieu du XIIIe siècle . La baie du chevet est décorée d'un vitrail restauré au XIXe siècle, dont certains éléments sont du XIIIe siècle. La nef très difficile à dater a été fort remaniée au XVIIIe siècle. Une récente restauration menée a permis de découvrir une charpente du XVe siècle, à poinçon et entraits qui a été rétablie. Outre la grande verrière du chevet, l'église recèle des objets intéressants, des statues, des autels…




Le chœur de l'église Notre-Dame.



Autres lieux |





Maringotte, carriole attelée qui assurait la liaison vers le mont Saint-Michel à partir de Genêts.



  • Le bec d'Andaine, avec sa plage et ses dunes, qui a fait l'objet d'un récent aménagement. C'est le lieu de départ des traversées de la baie, pour atteindre Tombelaine ou le mont Saint-Michel ou des pèlerinages vers l'abbaye.

  • L'hippodrome des Grèves, où chaque année se déroule au mois de juillet des épreuves de trot.

  • Jardin du prieuré.

  • L'îlot de Tombelaine, qui dépend administrativement de Genêts. Propriété de l'État, réserve ornithologique, il fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le 9 octobre 1936[23].



Activité et manifestations |




Personnalités liées à la commune |




Plaque à la mémoire de l'abbé Henri Ménardais en l'église Notre-Dame de Genêts.




  • Saint Aubert (660-vers 725) y serait né.


  • Louis Adrian (1859-1933), créateur du casque du poilu (guerre 1914-18) est inhumé à Genêts.


  • Adolphe-Alexandre Lesrel (1839-1929), artiste-peintre, est né et mort à Genêts.


  • Alexandre-Claude-Louis Lavalley (1862-1927), artiste-peintre, Prix de Rome 1891, possédait une résidence secondaire à Genêts[24].

  • L'abbé Henri Ménardais (1883-1965), né et enterré à Genêts, fut curé de Chalmaison de 1934 à 1952. Médailles militaires 1914-1918 et 1939-1945, Médaille de la Résistance, décoré par les Armées de Grande-Bretagne et des États-Unis, il fut honoré de la médaille des Justes parmi les nations à titre posthume en 1997 pour avoir caché et sauvé des centaines de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, en délivrant notamment de faux certificats de baptêmes. Son nom est inscrit sur le monument de Yad Vashem à Jérusalem[25].


  • Maurice Utrillo (1883-1955), peintre, a habité le bourg.



Voir aussi |


  • Liste des communes de la Manche


Notes et références |



Notes |





  1. Population municipale 2016.


  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.




Références |



  • Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)




  1. http://www.ageb.org/Visite/Genets_andaine.html


  2. http://www.ageb.org/Visite/Genets_tombelaine.html


  3. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr


  4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »


  5. Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 655.


  6. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, 1963


  7. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, octobre 1999(ISBN 2-86253247-9), p. 108


  8. Cahier des Annales de Normandie - René Lepelley - Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche) - page 562.


  9. François de Beaurepaire, La Toponymie de la Normandie, Méthodes et applications, Cahiers Léopold Delisle XVIII, fasc. 1-2, 1er semestre 1969, Société parisienne d’histoire et d’archéologie normandes, 1970, § 64.


  10. a et bDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  11. a b c et dChristophe Clavel, « L'aménagement du milieu par les hommes et ses conséquences environnementales : l'exemple du Mont-Saint-Michel », sur SEIG (Serveur éducatif de l'IGN et de l'Éducation nationale sur l'information géographique), IGN / Éducation nationale (consulté le 9 août 2009)


  12. Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de la Manche, de Borée, 2012, page ??


  13. http://armorialdefrance.fr/departement_communes.php?dept=50


  14. Maire de Dragey-Tombelaine.


  15. « Allain Lalisse est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 19 juillet 2014)


  16. « Catherine Brunaud-Rhyn, maire à l'unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 19 juillet 2014)


  17. « Genêts (50530) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 18 mai 2014)


  18. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  19. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  21. « Église et cimetière qui l'entoure », notice no PA00110407, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  22. « Œuvres mobilières à Genêts », base Palissy, ministère français de la Culture.


  23. « Îlot de Tombelaine », notice no PA00110408, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  24. « Site municipal de Genêts - Les personnages illustres de notre village » (consulté le 30 janvier 2014)


  25. Liste des Justes parmi les nations




Bibliographie |



  • Émile-Auber Pigeon, Le Mont Saint-Michel et sa baronnie Genêts-Tombelaine. Ouvrage orné de plans, de cartes, et d’un grand nombre de dessins, Imprimerie A. Perrin, Avranches, 1901, 411 p., réédité en 1997


Liens externes |


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  • Site officiel

  • Résumé statistique de Genêts sur le site de l'Insee

  • Genêts et l'art roman - site des études françaises




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