Sanctuaire d'Ise

Multi tool use
Multi tool use











































Ise-jingū

Image illustrative de l’article Sanctuaire d'Ise
Le bâtiment principal du naikū.
Présentation
Nom local

伊勢神宮
Culte
Shintoïste
Protection

Trésor national
Site web www.isejingu.or.jpVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Japon
Ville

Ise
Coordonnées
34° 27′ 18″ nord, 136° 43′ 33″ est


Géolocalisation sur la carte : Japon



(Voir situation sur carte : Japon)
Ise-jingū

Ise-jingū






Le sanctuaire betsugū du gekū.


Le sanctuaire d'Ise (伊勢神宮, Ise-jingū?), aussi connu comme le grand sanctuaire d'Ise (伊勢大神宮, Ise daijingū?), est le sanctuaire shinto le plus important du Japon, considéré comme le lieu le plus sacré de cette religion.




Sommaire






  • 1 Situation et description


  • 2 Histoire


    • 2.1 Refus du commerce d’artefacts religieux




  • 3 Patrimoine


  • 4 Notes et références


  • 5 Voir aussi


    • 5.1 Articles connexes


    • 5.2 Liens externes


    • 5.3 Bibliographie







Situation et description |


Le sanctuaire d'Ise se situe dans la ville d'Ise, au centre de la préfecture de Mie au Japon. Le lieu dans lequel se trouve le sanctuaire forme une partie du Parc national d'Ise-Shima, qui inclut aussi d'autres lieux sacrés et historiques, comme Meoto Iwa et le Saikū (résidence impériale durant l'époque Heian).


Le sanctuaire est en réalité un ensemble complexe composé de plus d'une centaine de petits bâtiments ; il se compose de deux sites principaux[1] : le sanctuaire « intérieur » (内宮, naikū?) et le sanctuaire « extérieur » (外宮, gekū?). Le premier, dédié à la déesse solaire Amaterasu, est officiellement nommé Kōtai-jingū (皇大神宮?) et situé dans le quartier Ujitachi (parfois simplement appelé Uji) ; le second, dédié à une déesse de la nourriture Toyouke, est officiellement nommé Toyouke daijingū (豊受大神宮?) et situé dans le quartier Toyokawa. 6 km séparent les deux sanctuaires.



Histoire |


Les sanctuaires sont mentionnés dans les annales du Kojiki et du Nihonshoki (datant, respectivement, de 712 et 720). D'après cette chronologie officielle, les sanctuaires ont été construits aux alentours de l'an -4[2], mais il est probable que la plupart aient été construits des siècles plus tard, plutôt vers 690.


Réputé pour avoir abrité le miroir sacré de l'Empereur du Japon, le sanctuaire est probablement l'un des lieux les plus sacrés du shintoïsme. L'accès aux lieux est réglementé, le public ne peut visiter qu'une partie des sanctuaires.


Le sanctuaire est reconstruit à son image tous les vingt ans, permettant ainsi un gage de pureté - les bâtiments actuels, qui datent de 2013, sont les 62e à avoir été construits. Les traditions et les consignes de reconstruction, extrêmement précises, sont transmises dans un ensemble de textes datant du Xe siècle. Le bois récupéré est envoyé dans tout le pays pour renforcer des édifices religieux, ou encore vendu à des pèlerins. La cérémonie est appelée shikinen sengū (式年遷宮?)[3].


Tous les ans se déroulent les matsuri de kannamesai (神嘗祭?) et nīnamesai (新嘗祭?) du 15 au 25 octobre et du 23 au 29 novembre[3].




Construction du nouveau sanctuaire Naikū à côté de l'ancien, 1953.





Kagura-den de naikū.



Refus du commerce d’artefacts religieux |


Depuis l’époque Meiji, le sanctuaire refuse de vendre aux particuliers des objets religieux (par exemple, des ema) afin de démontrer son caractère national, soucieux du bien du pays et non de celui d'individus[4].



Patrimoine |


De plus, le sentier d'Ise (伊勢路, Iseji?), qui relie Ise à Kumano Sanzan (熊野三山?) est inscrit depuis 2004 au patrimoine mondial de l'UNESCO, comme élément de l'ensemble des sites sacrés et chemins de pèlerinage dans les monts Kii.



Notes et références |



  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Santuario de Ise » (voir la liste des auteurs).



  1. Catherine Mollet, Office national du tourisme japonais, « Ise-Shima », sur www.tourisme-japon.fr, juin 2017(consulté le 17 juin 2017).


  2. L'année 26 de Suinin, selon chapitre 6 du Nihon Shoki


  3. a et b(fr)(ja) La carte des festivals traditionnels au Japon (全国お祭りMAP?), Nippon.com, le 8 janvier 2014


  4. Damien Kunik, « Repenser les catégories de l’objet votif au Japon », Techniques & Culture [En ligne], Suppléments au n°70, mis en ligne le 06 décembre 2018.



Voir aussi |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Articles connexes |



  • Aramatsuri no miya

  • Saiō

  • Vingt-deux sanctuaires



Liens externes |




  • (ja)(en)(zh)(ko) Site officiel


  • Ise Jingū, Guide du tourisme de la préfecture de Mie


  • Sanctuaire d'Ise sur OpenStreetMap.



Bibliographie |



  • Le sanctuaire d'Ise. Récit de la 62e reconstruction, sous la direction de Jean-Sébastien Cluzel et Nishida Masatsugu, Éditions Mardaga, 192 p. (2015)  (ISBN 978-2-8047-0289-2)


  • Portail du Shinto Portail du Shinto
  • Portail de la préfecture de Mie Portail de la préfecture de Mie



d6k0YlaF ZTz8YbQVJSPytvF2O 7tEIYQ7Ipo1b27IuwV3Fg4iyHsfNKk9CFFFwpGzb5vewd1k WHN R 7JNgZo0aw
CTHTrM1lSpPKiaV6tXs NMKHOoNo7r84pM DaLJsvyc,whtirG1BF9v zD7XOJaL,JMZ

Popular posts from this blog

Mouloudia Club d'Alger (football)

ASUS Zenbook UX433/UX333 — Configure Touchpad-embedded numpad on Linux

Ueberstorf