Hominidae

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Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Ordre | Primates |
Sous-ordre | Haplorrhini |
Infra-ordre | Simiiformes |
Micro-ordre | Catarrhini |
Super-famille | Hominoidea |
Famille
Hominidae
Gray, 1825
Sous-familles de rang inférieur
Ponginae (orang-outans)
Homininae (gorilles, chimpanzés, et humains)
Les Hominidés (Hominidae) sont une famille de primates simiiformes regroupant les genres actuels orang-outan, gorille, chimpanzé, et Homo[1],[2],[3]. S'y trouvent également un certain nombre de genres éteints apparentés, ancêtres ou plus souvent collatéraux des ancêtres des quatre genres actuels.
Cette famille admet pour groupe frère les Hylobatidés, d'autres singes sans queue, couramment appelés gibbons, comprenant quatre genres et une vingtaine d'espèces. Ensemble, tous ces primates forment la superfamille des hominoïdes, également appelés grands singes.
Selon la Liste rouge mondiale des espèces menacées de l'UICN mise à jour en 2016, quatre espèces d'hominidés sur six sont menacées d'extinction[4].
Sommaire
1 Historique
1.1 Évolution de la classification
2 Classification phylogénétique moderne
2.1 Place au sein des singes
2.2 Phylogénie interne
3 Caractéristiques
3.1 Anatomie
3.2 Régime alimentaire
3.3 Capacités cognitives
3.4 Répartition géographique
4 Espèces actuelles
5 Protection
6 Taxons fossiles
7 Notes et références
8 Bibliographie
9 Voir aussi
9.1 Articles connexes
9.2 Références taxonomiques
9.3 Liens externes
Historique |
Le mot « hominidés » est plutôt issu des disciplines liées à l'histoire, plus précisément l'étude de la préhistoire et la paléontologie, où l'on tente de reconstruire l'origine et l'arbre évolutif de l'Homo sapiens : on recherche, à partir de l'étude des fossiles, les ancêtres et les espèces cousines disparues de l'homme actuel.
L'expression « grands singes » vient plutôt des disciplines telles que la primatologie et l'éthologie, qui étudient le comportement des animaux dans la nature. C'est, au départ, un concept formé pour isoler certaines espèces au sein du groupe des singes, qui est polyphylétique, car il opère une séparation arbitraire en considérant certains simiens et en rejetant d'autres tels que l'homme, ce dernier étant retiré artificiellement pour des raisons philosophiques clairement anthropocentriques. On a donc défini le concept de « grand singe » à partir du concept de singe, toujours sans y inclure l'homme. Il s'agissait donc, à l'origine, de ne considérer que les gorilles, les orangs-outans, les chimpanzés (le bonobo n'étant pas identifié en tant qu'espèce, à l'époque), ainsi que leur ancêtres.
Plus tard, il a bien fallu se rendre à l'évidence du caractère paraphylétique de cette définition dans la classification phylogénétique, c'est-à-dire du caractère arbitraire de l'absence de l'homme, notamment à cause des problèmes de l'évidence d'un ancêtre commun et de la classification des lignées intermédiaires ou éteintes. De même, la découverte des fossiles d'Orrorin, de Toumaï et d'Ardi, ayant des caractéristiques proches de l'ancêtre commun (au point que Toumaï a pu être considéré par Yves Coppens comme un ancêtre possible des gorilles), ont amené les préhistoriens et paléontologues à s'intéresser aux espèces actuelles de grands singes.
L'expression « grands singes » est donc utilisée actuellement pour nommer l'ensemble des singes sans queue qui constituent la superfamille des Hominoidea, comme traduction de l'anglais « ape », qui s'oppose dans cette langue à « monkey », qui ne désigne que les singes à queue.
Évolution de la classification |
Dans les classifications anciennes[5] se basant sur les ressemblances morphologiques entre les espèces, la famille des Hominidae ne comprenait que le genre Homo, les grands singes étant regroupés dans la famille des Pongidae considérée comme un groupe paraphylétique, correspondant à un grade évolutif que l'homme a su dépasser et non comme un groupe naturel partageant un ancêtre commun. | |
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La compréhension de la phylogénie a conduit à corriger cette classification[6],[7] : tous les grands primates (dont les humains) ont été regroupés dans la famille des Hominidae, qui admet pour groupe frère les Hylobatidae ou gibbons et qui devient ainsi monophylétique. Les grands singes africains sont plus étroitement apparentés à l'homme qu'à l'orang-outan et le chimpanzé apparaît comme le groupe frère de l'homme. La classification moderne dans laquelle l'homme n'est plus isolé dans une famille propre met de très longues années à s'imposer dans la communauté scientifique des primatologues et des anthropologues, mais également dans les programmes d'enseignement ou dans les ouvrages et revues de vulgarisation. Depuis, de nombreuses classifications sont proposées, marquant quelques différences quant au choix du niveau hiérarchique sur le plan taxonomique, telle la classification de Shoshani (en)[1]. | |
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Certains auteurs[8] distinguent la famille des Pongidae pour les orangs-outans. Ce point de vue est aujourd'hui délaissé. Cette classification décale d'un cran tous les taxons dérivés de Homo mais il lui aurait fallu un rang supplémentaire pour pouvoir distinguer les divergences respectives des Hylobatidae puis des Pongidae. |
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Classification phylogénétique moderne |
Place au sein des singes |
Phylogénie des familles actuelles de singes, d'après Perelman et al. (2011)[9] et Springer et al. (2012)[10] :
Simiiformes |
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Phylogénie interne |
Phylogénie des genres actuels d'hominidés, d'après Shoshani et al. (1996)[11] et Springer et al. (2012)[10] :
Hominidae |
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Caractéristiques |
Anatomie |

Squelettes d'humain et de gorille
La masse des adultes est généralement comprise entre 50 et 250 kg. La taille est grande, ce qui permet de se déplacer sur de plus grandes distances, notamment au sol, et d'être dissuasif envers les prédateurs. La musculature est robuste avec des membres supérieurs puissants, ce dernier point trouvant son origine évolutive dans le déplacement par brachiation et la suspension arboricole. Toutefois, le gorille et l'humain n'utilisent plus ce mode de déplacement.
La grande taille rend le mode de locomotion sur les branches moins stable. Les grands singes hominoïdes adoptent une nouvelle posture qui mobilise la verticalité, passant d'une locomotion quadrupède dite pronograde à une locomotion verticale dite orthograde (en)[12]. Cela se traduit par une marche bipède chez les espèces du genre Homo. Mais, à l'exception des espèces du genre Homo, les grands singes africains pratiquent davantage la quadrupédie, dite « marche sur les phalanges » (soit la locomotion sur les articulations : le knuckle-walking en anglais). Contrairement aux plantigrades qui appliquent la paume au sol, cette quadrupédie originale applique le côté externe des mains sur le sol (au niveau des phalanges). Ce n'est pas un caractère ancestral, mais un caractère dérivé, plus récent que la bipédie.
La face des hominidés est prognathe et le cerveau particulièrement développé, comparé aux autres primates.
Régime alimentaire |
Le régime alimentaire des hominidés varie d'une espèce à l'autre.
Les chimpanzés consomment des fruits, des graines herbacées et quelques produits d'origine animale tels que des invertébrés (la chasse aux termites) et de petits vertébrés (dont d'autres singes plus petits comme les colobes et plus rarement d'autres chimpanzés)[13],[14].
Les gorilles ont une alimentation principalement végétale, à l'exception d'une consommation d'insectes comme les termites, les fourmis et, plus rarement, la coprophagie[15],[16],[17].
Les orangs-outans consomment principalement des fruits, mais également des insectes, des œufs d'oiseaux, du miel et de la terre à des fins nutritionnelles et probablement médicinales (géophagie)[18],[19],[20].
Proches de celles des chimpanzés, les alimentations des premiers humains chasseurs-cueilleurs ont considérablement évolué à travers les époques et selon les ressources. Le cannibalisme mortel est désormais réduit à l'état d'incidents, par exemple[réf. souhaitée]. Il existe aujourd'hui chez les humains plusieurs sortes d'alimentations, dont la majorité contiennent des produits d'origine animale[21]. Chez les humains actuels, les alimentations varient fortement parmi les sociétés, et ont un aspect culturel[22]. Dans les territoires arctiques où l'agriculture est impossible, l'alimentation des Inuits et des Yupiks est essentiellement carnée. Ailleurs, de nombreux humains sont végétariens, en particulier en Inde, et d'autres ont une alimentation entièrement non animale[22].
Capacités cognitives |
Du fait de leurs capacités cognitives importantes et de leur proximité avec l'humain, les autres hominidés actuels sont étudiés avec intérêt en primatologie et en éthologie cognitive.
La principale de leurs caractéristiques est leur comportement social très complexe, avec des interactions très importantes entre individus du même groupe et une grande expressivité faciale permettant de manifester leurs émotions. Tous sont capables de communiquer de façon efficace, et tous sont capables, avec une éducation appropriée, d'apprendre un langage rudimentaire et de manipuler des concepts abstraits[23]. Les hominidés font également partie des rares animaux à avoir conscience d'eux-mêmes (ils se reconnaissent dans un miroir, contrairement au chat, par exemple)[24].
Répartition géographique |
Si l'être humain s'est répandu sur une grande partie de la surface émergée du globe terrestre, les autres grands singes vivent dans des zones beaucoup plus circonscrites. Les chimpanzés se retrouvent uniquement en Afrique équatoriale, de même que les gorilles, d'où le nom donné à ces deux groupes de grands singes africains. Les orangs-outans ne vivent qu'en Asie, dans les forêts de Malaisie et d'Indonésie, d'où leur appellation de grands singes asiatiques.
Espèces actuelles |
Liste des espèces actuelles selon ITIS (juin 2018)[25] :
- Sous-famille Ponginae (Elliot, 1913) :
- Genre Pongo (Lacépède, 1799) :
Pongo abelii (Lesson, 1827) - Orang-outan de Sumatra
Pongo pygmaeus (Linnaeus, 1760) - Orang-outan de Bornéo
Pongo tapanuliensis Nurcahyo, Meijaard, Nowak, Fredriksson & Groves, 2017 - Orang-outan de Tapanuli
- Genre Pongo (Lacépède, 1799) :
- Sous-famille Homininae (Gray, 1825) :
- Genre Gorilla (I. Geoffroy, 1852) :
Gorilla beringei (Matschie, 1903) - Gorille de l'Est, représenté par 2 sous-espèces :
- le Gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei)
- le Gorille des plaines de l'est (Gorilla beringei graueri).
Gorilla gorilla (Savage, 1847) - Gorille de l'Ouest, représenté par 2 sous-espèces :
- le Gorille des plaines de l'ouest (Gorilla gorilla gorilla)
- le Gorille de la rivière Cross (Gorilla gorilla diehli) ;
- Genre Pan (Oken, 1816) :
Pan troglodytes (Blumenbach, 1775) - Chimpanzé commun, représenté par 4 sous-espèces :
- Pan troglodytes schweinfurthii
- Pan troglodytes troglodytes
- Pan troglodytes vellerosus
- Pan troglodytes verus
Pan paniscus (Schwarz, 1929) - Bonobo ou Chimpanzé pygmée
- Genre Homo (Linnaeus, 1758) :
Homo sapiens (Linnaeus, 1758) - Homme moderne
- Genre Gorilla (I. Geoffroy, 1852) :
Une nouvelle espèce d'orang-outan, endémique de la forêt de Batang Toru dans le nord de l'île de Sumatra, a été décrite en 2017 : Pongo tapanuliensis Nurcahyo et al., 2017[26].
Gorille de l'Est ou Gorilla beringei
Gorille de l'ouest ou Gorilla gorilla
Humains ou Homo sapiens
Bonobo ou Pan paniscus
Chimpanzé ou Pan troglodytes
Orang-outan de Sumatra ou Pongo abelii
Orang-outan de Bornéo ou Pongo pygmaeus
Pongo tapanuliensis
Protection |
En 2006, la plupart des espèces actuelles de grands singes, sauf l'homme, sont menacées. Outre la chasse pour la viande et les trophées, la capture pour l'exportation, les grands singes sont surtout menacés par la destruction de leur habitat naturel (notamment les forêts tropicales).
Fondé en 1977, en Californie, par le Dr Jane Goodall, l'Institut Jane Goodall inscrit son action dans une démarche globale de protection de la biodiversité, d'aide à la gestion durable et équitable des ressources naturelles, et d'éducation des plus jeunes.
Depuis 1977, l'Institut Jane Goodall protège les chimpanzés sauvages, gère des réserves naturelles et a créé des refuges en Afrique pour protéger nos plus proches cousins. Ces refuges accueillent majoritairement des orphelins dont les mères ont été victimes de la chasse. Sans les refuges de l'Institut, ils seraient condamnés.
Pour préserver la faune et lutter contre les menaces (trafics, chasse, déforestation, épidémies) qui pèsent sur l'avenir des grands singes, l'Institut développe, depuis sa création, des programmes innovants : Roots & Shoots pour l'éducation des plus jeunes (il encourage les jeunes à s'impliquer dans des projets visant à prendre davantage soin des animaux, de l'environnement et de la communauté humaine), Tacare pour aider au développement durable des populations et lutter contre les maladies, ChimpanZoo pour étudier et améliorer les conditions de vie des chimpanzés en captivité.
L'Institut Jane Goodall France a été créé en 2004.
Le Programme des Nations unies pour l'environnement et l'UNESCO ont lancé en 2001, le Great Apes Survival Project afin de protéger ces espèces en impliquant les populations locales.
Le débat sur les droits des grands singes a évolué sur la fin du XXe siècle. Deux chercheurs américains, Peter Singer et Paola Cavalieri, ont présenté une « déclaration sur les grands singes anthropoïdes » en 1993 qui revendique en leur nom le droit à la vie, la protection de la liberté individuelle et la prohibition de la torture. La Nouvelle-Zélande est le premier pays à l'avoir adopté[Quoi ?] en 1999 avec une loi leur reconnaissant ces trois droits fondamentaux[réf. souhaitée]. L'Espagne s'apprête à adopter une règlementation similaire[27]. Cette reconnaissance, du fait qu'elle implique de facto la création d'une échelle de valeur animale, est contestée par certains scientifiques[28].
Taxons fossiles |
Australopithecus sediba, un hominine éteint
Selon les données actuelles, la famille des hominidés serait originaire d'Afrique[29]. Sa dispersion en dehors de l'Afrique pourrait avoir été très ancienne puisqu'un fossile daté de 13 millions d'années a été découvert en Catalogne : Pierolapithecus catalaunicus. La découverte de dents et fragments de crâne de Graecopithecus freybergi en Grèce et Bulgarie datant de 7,2 millions d'année pourrait remettre aussi en cause la théorie d'origine des hominidés[30].
La classification des genres fossiles d'hominoïdes a toujours été en constante évolution. Elle varie selon les auteurs et très peu de taxons fossiles font à ce jour l'objet d'un consensus. La sous-famille Dryopithecinae (ou tribu Dryopithecini) est aujourd'hui classée dans la famille Hominidae (ou dans la sous-famille Homininae).
Genres fossiles selon Moyà-Solà et al., 2009[31], et Begun 2009[32] et 2013[33] :
- Sous-famille Dryopithecinae ou Homininae
- Tribu † Dryopithecini Gregory and Hellman, 1939 :
- † Dryopithecus Lartet, 1856 (Eurasie, 12 - 9 Ma)
- † Pierolapithecus Moyà-Solà et al., 2004 (Espagne, 13 Ma)
- † Anoiapithecus Moyà-Solà et al., 2009 (Espagne, 11,9 Ma)
- † Hispanopithecus Villalta and Crusafont, 1944 (Espagne, 11 - 9,5 Ma)
- Tribu † Dryopithecini Gregory and Hellman, 1939 :
Pour l'ensemble des genres et espèces fossiles de la lignée humaine, voir la page Hominina.
Notes et références |
Shoshani J, Groves CP, Simons EL & Gunnell GF.Primate phylogeny: morphological vs. molecular results. Mol Phyl. Evol., 5(1):102-54. DOI:10.1006/mpev.1996.0009
(fr+en) Référence ITIS : Hominidea Gray, 1825 ( )
Colin Groves (2005-11-16). In Wilson, D. E., Reeder, D. M. (eds) : Mammal Species of the World, 3e édition. Johns Hopkins University Press, 181-184. (ISBN 0-801-88221-4)
Quatre grands singes sur six sont en « danger critique d’extinction », selon la Liste rouge de l’UICN
Simpson G. G., 1961. Principles of animal taxonomy. Columbia University Press, New York.
Goodman M. (en), 1963. Serological analysis of the systematics of recent hominoids. Hum. Biol., 377-436.
Cronin, J. E. 1983. Apes, humans, and molecular clocks, a reappraisal. In R. L. Ciochon and R. S. Corruccini, eds., New Interpretations ofApe and Human Ancestry, p.115–150
Goodman M., 1963. « Serological analysis of the systematics of recent hominoids », Hum. Biol., 377-436.
(en) P. Perelman, W. E. Johnson, C. Roos, H. N. Seuánez, J. E. Horvath, M. A. M. Moreira, B. Kessing, J. Pontius, M. Roelke, Y. Rumpler, M. P. Schneider, A. Silva, S. J. O'Brien et J. Pecon-Slattery, « A molecular phylogeny of living primates », PLoS Genetics, vol. 7, no 3, 2011, e1001342 (PMID 21436896, PMCID 3060065, DOI 10.1371/journal.pgen.1001342, lire en ligne)
(en) Mark S. Springer, Robert W. Meredith, John Gatesy, Christopher A. Emerling, Jong Park, Daniel L. Rabosky, Tanja Stadler, Cynthia Steiner, Oliver A. Ryder, Jan E. Janečka, Colleen A. Fisher et William J. Murphy, « Macroevolutionary Dynamics and Historical Biogeography of Primate Diversification Inferred from a Species Supermatrix », PLoS ONE, vol. 7, no 11, 2012, e49521 (ISSN 1932-6203, PMID 23166696, PMCID 3500307, DOI 10.1371/journal.pone.0049521, lire en ligne)
(en) J. Shoshani, C. P. Groves, E. L. Simons et G. F. Gunnell, « Primate phylogeny: morphological vs. molecular results », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 5, no 1, 1996, p. 102-54 (PMID 8673281, lire en ligne)
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Teelen S (2008). « Influence of chimpanzee predation on the red colobus population at Ngogo, Kibale National Park, Uganda ». Primates 49 (1) : 41–9. DOI:10.1007/s10329-007-0062-1. .
Hockings K. J., Humle T., Anderson J. R., et al. (2007), ed. Sarah Brosnan, « Chimpanzees share forbidden fruit ». PLoS ONE 2 (9) : e886. DOI:10.1371/journal.pone.0000886. PMC 1964537. .
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Yamagiwa J, Mwanza N, Yumoto T, Maruhashi T. (1994). « Seasonal change in the composition of the diet of eastern lowland gorillas ». Primates 35 : 1. DOI:10.1007/BF02381481.
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Highfield, Roger (1er avril 2008). "Science: Monkeys were the first doctors". The Daily Telegraph (London). Retrieved 20 May 2010.
« Données de consommations et habitudes alimentaires de l'étude INCA 2 », sur https://www.data.gouv.fr, 24 septembre 2014(consulté le 8 novembre 2014)
Documentaire « ABC DE l’Homme », réalisé par Andrés Jarach. Diffusé par France 5 en octobre 2015.
Picq, P., et Coppens, Y. (dir.), 2001, Aux origines de l'humanité, vol. 2, Le propre de l'homme, Paris, Fayard (ISBN 2-213-60370-7)
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ITIS, consulté le juin 2018
A. Nater, M. P. Mattle-Greminger, A. Nurcahyo, M. G. Nowak, M. de Manuel, T. Desai, C. Groves, M. Pybus et T. B. Sonay, « Morphometric, Behavioral, and Genomic Evidence for a New Orangutan Species », Current Biology, 2 novembre 2017(DOI 10.1016/j.cub.2017.09.047)
Maurin Picard, « Les droits de l'homme pour deux chimpanzés », Le Figaro.fr, 18 mai 2007(lire en ligne)
Le Temps, Société, « Le chimpanzé, un homme comme un autre ? »
Aux origines de l’Humanité, De l’apparition de la vie à l’Homme moderne, sous la direction d'Yves Coppens et Pascal Picq, éd. Fayard, 2001
J Fuss, N Spassov, DR Begun et M Böhme, « Potential hominin affinities of Graecopithecus from the Late Miocene of Europe », PLoS ONE, vol. 12, no 5, 2017(lire en ligne)
(en) S. Moyà-Solà, David M. Albab, Sergio Almécija, I Casanovas-Vilar, M Köhler, S De Esteban-Trivigno, JM Robles, J Galindo et J Fortuny, « A unique Middle Miocene European hominoid and the origins of the great ape and human clade », PNAS, vol. 106, no 24, 2009, p. 9601–9606 (PMID 19487676, PMCID 2701031, DOI 10.1073/pnas.0811730106, lire en ligne)
(en) David R. Begun, « Dryopithecins, Darwin, de Bonis, and the European origin of the African apes and human clade », Geodiversitas, Paris, MNHN, vol. 31, no 4, 2009, p. 789-816 (ISSN 1638-9395, lire en ligne)
David R. Begun, « The miocene hominoid radiations », A Companion to Paleoanthropology, Oxford, Wiley-Blackwell, 2013, p. 398-415 (lire en ligne)
Bibliographie |
Aux origines de l'Humanité, De l'apparition de la vie à l'Homme moderne, sous la direction d'Yves Coppens et Pascal Picq, éd. Fayard, 2001.
Aux origines de l'Humanité, Le propre de l'homme, sous la direction de Pascal Picq et Yves Coppens, éd. Fayard, 2001.- Jean-Pierre Mohen et Yvette Taborin, Les sociétés préhistoriques, Paris, Hachette Supérieur, coll. « Histoire / Histoire de l'Humanité », 2009, 3e éd., 320 p. (ISBN 978-2-01-145984-8)
Jared Diamond, Le troisième chimpanzé. Essai sur l'évolution et l'avenir de l'animal humain, Éditions Gallimard, 2000 (ISBN 9782070441334).
Voir aussi |
Articles connexes |
- Hominoidea
- Homininae
chimpanzé, gorille, orang-outan
- Intelligence animale
Références taxonomiques |
- (en) Référence Mammal Species of the World (version 3, 2005) : Hominidae Gray, 1825
- (en) Référence Tree of Life Web Project : Hominidae
- (fr) Référence Catalogue of Life : Hominidae
- (en) Référence Paleobiology Database : Hominidae Gray 1825
- (fr+en) Référence ITIS : Hominidae Gray, 1825 ( )
- (en) Référence Animal Diversity Web : Hominidae
- (en) Référence NCBI : Hominidae
- (en) Référence UICN : taxon Hominidae
- (fr+en) Référence CITES : famille Hominidae (sur le site de l’UNEP-WCMC)
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Liens externes |
- www.hominides.com
- Dossier sur les grands singes
Great Apes Survival Project des Nations unies- Un dossier Futura-Sciences : anatomie comparée homme - singe
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